des analyses de routine en laboratoire clinique car elle est peu couteuse.
Nous avons analysé l'association des polymorphismes avec la réponse à la thérapie
de combinaison peg-IFNĮ et RBV sur une cohorte de 108 patients infectés par le
VHC de génotype 1 traités dont 50% ont eu une réponse virologique soutenue et
50% considérés comme en rechute. Nous avons ainsi démontré que le génotype de
l!IFNL4 TT/TT de ss469415590 et une réponse virologique rapide sont des facteurs
prédictifs indépendants pour atteindre un taux de réponse virologique soutenue (OR
= 3,93, IC = 1,53 -10,08, p = 0,004 et OR = 6,74, IC = 1,33 - 34,06, p = 0,021).
D!autre part, une charge virale initiale haute est associée à l'échec au traitement (OR
= 0,34, IC = 0,13 - 0,87, p = 0,023). Ainsi, ces paramètres sont utiles pour la
définition d'un traitement personnalisé.
Pour expliquer l'influence de ces polymorphismes dans l'infection chronique par le
VHC, nous avons étudié l'association des polymorphismes IFNL3 et 4 avec la
réponse immunitaire du foie chez les patients atteints d'une infection chronique par le
VHC. En utilisant l!expression de CD107a comme marqueur de l!activité sécrétoires
des lymphocytes (molécules cytotoxiques ou cytokines), nous avons observé une
activité de dégranulation des lymphocytes du foie plus importante les patients
porteurs des génotypes de IFNL4 favorables en comparaison avec les patients
porteurs de l!allèle défavorable. En utilisant des analyses de régression, les taux
d'ALT sont en corrélation avec la fréquence des cellules NKT CD107a+ dans le foie.
Enfin, chez les patients traités par le thérapie de peg-IFNĮ et RBV, une forte activité
de dégranulation est observée chez les patients avec les génotypes favorables
IFNL3 et 4. Nous suggérons que les polymorphismes des gènes de l'interféron
lambda sont associés à l'activité de la dégranulation des lymphocytes intra-