Lire, débattre, dire, écrire - Les habits neufs de l’empereur I LIRE et répondre à des questions 1* 2* 3* 4* 5** 6** 7*** 8*** 9* Lignes 8-9, il est écrit : « (...) mais un jour il y vint aussi deux fripons qui se donnèrent pour des tisserands (...) ». Par quel synonyme (mot ou expression de même sens) pourrait-on remplacer le verbe se donner dans cette phrase ? D’après les deux fripons, quelle qualité merveilleuse les vêtements qu’ils confectionnent possèdentils ? D’après toi, pourquoi les deux fripons travaillent-ils jusqu’au milieu de la nuit, alors qu’il n’y a rien sur leurs métiers ? Justifie ta réponse en t’aidant du texte. Pourquoi le ministre n’ose-t-il pas dire qu’il ne voit rien sur les métiers à tisser ? Comment les fripons s’y prennent-ils pour convaincre le bon vieux ministre qu’il y a bien une étoffe sur leurs métiers ? La fabrication des vêtements merveilleux est-elle secrète ? Justifie ta réponse en t’aidant du texte. Comment Andersen nous fait-il comprendre dès la ligne 8 que les deux fripons ne sont pas de vrais tisserands ? Cette première partie du conte pourrait-elle être une histoire vraie ? Justifie ta réponse en t’aidant du texte et de tes connaissances. Si tu en as le temps, invente à ton tour des questions sur le texte. DÉBATTRE • • • En quoi la première partie de ce conte est-elle irrévérencieuse vis-à-vis des empereurs ? Pourquoi le ministre puis le fonctionnaire ne disent-ils pas qu’ils ne voient rien ? D’après vous, ont-ils raison de se comporter ainsi ? Comment auriez-vous agi à leur place ? Plus généralement, lorsque l’on n’est pas sûr de soi (pas sûr d’avoir bien compris, pas sûr d’avoir la bonne réponse, pas sûr de pouvoir faire ce qu’on nous demande...) vaut-il mieux l’avouer ou le dissimuler ? Pourquoi ? DIRE Dans le texte ci-dessous, surligne ou souligne d’une couleur les paroles des tisserands, d’une autre couleur les paroles du ministre. Qu’est-ce qui n’est pas surligné (ou souligné) ? Sépare les groupes de souffle par un ou deux slashs (/ ou //) suivant le temps de pause entre deux groupes. Entraîne-toi à lire cet extrait à haute voix en adoptant le ton qui convient. – Eh bien ! qu’en dites-vous ? dit l’un des tisserands. – C’est charmant, c’est tout à fait charmant ! répondit le ministre en mettant ses lunettes. Ce dessin et ces couleurs.... oui, je dirai à l’empereur que j’en suis très content. – C’est heureux pour nous, dirent les deux tisserands ; et ils se mirent à lui montrer des couleurs et des dessins imaginaires en leur donnant des noms. Le vieux ministre prêta la plus grande attention, pour répéter à l’empereur toutes leurs explications. ÉCRIRE Imagine que le bon vieux ministre ne doute ni de ses capacités, ni de son intelligence, mais pense qu’on cherche à tromper l’empereur. • Comment réagit le ministre ? Que fait-il pour vérifier qu’il s’agit bien d’une escroquerie ? Qui appelle-til ? Que va-t-il arriver aux deux escrocs ? Comment ceux-ci réagissent-ils à leur tour ? • Observe les lignes 34 et 35. À quels temps les verbes sont-ils conjugués ? Quel emploi chacun de ces deux temps de conjugaison a-t-il dans le récit ? • Lignes 34 à 54, Andersen désigne les deux escrocs de quatre façons différentes. Quelles sont-elles ? Écris ton texte, à la suite de ceci : (...) mais il ne vit rien, par la raison bien simple qu’il n’y avait rien.