
Symptômes dans le bras opposé ou non blessé
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stabiliser le bras lors d’une abduction du bras (soulèvement sur le côté et
par-dessus la tête). Ceci est dû au fait que la coiffe des rotateurs comprime
a tête de l’humérus (la partie en boule de l’articulation de l’épaule) contre la
cavité glénoïde de l’épaule. Comme les muscles qui forment la coiffe des
rotateurs sont relativement faibles, c’est le muscle deltoïde, plus puissant,
qui fournit la puissance nécessaire pour les mouvements d’abduction.
Lors de l’abduction du bras, la coiffe des rotateurs glisse sous l’acromion. Il
s’agit d’une bosse osseuse qu’on peut facilement percevoir au sommet et
sur la face externe de l’épaule; une partie du muscle deltoïde y est xée.
L’espace entre la coiffe des rotateurs et la face inférieure de l’acromion est
réduit, si bien qu’il peut y avoir un frottement contre la coiffe des rotateurs. Il
y a ainsi une bourse séreuse (i.e. une poche) entre la coiffe des rotateurs et
l’acromion, remplie de liquide synovial (articulaire) qui a pour fonction de
minimiser la friction; on l’appelle la bourse séreuse sous-acromiale ou sous-
deltoïdienne.
b) Pathologie
Lorsqu’une résistance s’oppose à la contraction, la coiffe des rotateurs peut
se déchirer. c’est presque toujours chez des patients relativement âgés que
cela se produit. Lorsque ceci se produit. chez une personne âgée, il se
trouve toujours un phénomène de vieillissement (dégénération), qui
déclenche une réaction de réparation du tendon. Comme il s’agit d’un
processus inammatoire, une déchirure totale ou partielle est douloureuse;
ceci peut susciter une irritation de la bourse séreuse sous-acromiale, qui
devient également douloureuse. Lorsque le patient tente d’effectuer un
mouvement d’abduction du bras, ceci produit un frottement entre la zone de
rupture endolorie et la surface inférieure de l’acromion, ce qui provoque de
la douleur. Dans la majorité des cas, ceci se produit spontanément; moins
fréquemment, ceci est relié à un mouvement répétitif excessif au-dessus de
l’épaule (une serveuse de restaurant qui soulève un plateau chargé jusqu’à
son épaule). Plus rarement, ceci est dû à l’application soudaine d’une force
vers le bas sur le bras lors du mouvement d’abduction. L’irrigation par le
sang de la partie de la coiffe des rotateurs qui se rompt est très médiocre;
tandis qu’elle suft à provoquer une réaction inammatoire, elle ne suft pas
pour la réparation. C’est pourquoi ces déchirures ne guérissent pas
spontanément.
Les blessures de la coiffe des rotateurs sont très rares chez les patients
jeunes, chez lesquels la coiffe des rotateurs n’a pas subi de dégradation par
vieillissement. Lorsqu’une blessure se produit, le tendon ne se brise pas,
mais sa xation sur la grosse tubérosité est arrachée, avec un débris d’os de
la tubérosité. Si cette écaille osseuse est correctement réduite