d`un bien avec les pays spécialisé dans la production de ce bien est

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Economie Séance 3
Imposer des contraintes à l’importation (taxe et douane, quota) d’un bien avec les pays
spécialisé dans la production de ce bien est le moyen par lequel le marché veut augmenter la
quantité d’or et d’argent.
Or Smith explique que les nations on tendance à bloquer au maximum l’importation des pays
les plus avantagés, et celle des plus grand concurrents. Mais ses contraintes empêchent vite la
suppression du commerce entre ces nations. Elles développent du même coup la contrebande
qui échappe à tout contrôle et tout impôt. La contrebande ne participe pas à la formation du
revenu national, ni à l’investissement ou l’épargne.
Or si un pays est spécialisé dans la production d’un bien, il y a de grande chance pour que ce
bien ait la meilleure qualité prix. Si bien qu’en l’acquérant l’importateur est gagnant «Si la
valeur des importations annuelles des biens français se trouvait augmentée, la valeur de
l’ensemble des importations annuelles serait diminuée ». En important aux prix les plus bas,
on peut importer plus avec moins d’argent. Par ailleurs le pays exportateur en s’enrichissant
améliore sa production et baisse les prix, si bien que l’importateur est gagnant. De plus on
peut imaginer que les gains supplémentaires vont conduire l’exportateur à importer davantage
à son tour.
De plus les biens importés étant les plus avantageux, l’importateur peut imaginer les
réexporter pour faire des profits. En effet Smith explique que certain bien ne sont pas exporté
partout. Pourtant l’avantage d’un produit peut être encore plus grand dans les pays où
l’exportation est couteuse, à tels point que la réexportation d’un produit peut être
bénéfique : « une grande partie des biens pourrait être réexporté dans d’autres pays où, vendu
avec profit, elle pourrait procurer un retour égal au coût initial de l’ensemble des biens
importé ».
Ensuite Smith rejette le fait de penser que le cours du change est fonction de la balance import
export entre deux pays.
D’abord parce que cette balance est incalculable. Ensuite parce que les cours ne représente
pas toujours la réalité. Enfin parce que les frais de monnayage ne sont pas assurer par les
mêmes autorités selon le pays, et que ce service est payant ou non. Certaine monnaie ont donc
un supplément de valeur en fonction plus de valeur selon qu’elles ont une valeur ajoutée par
le droit de monnayage ou non. En France le change D’une livre d’argent vaut une livre
d’argent plus le prix di monnayage.
Au 18e, Les pièces tenait encore leur valeur de leur poids mais certain Etat ont commencé à
mettre en place, et grâce au banque, une valeur rigide de la monnaie. La valeur de la monnaie
n’était désormais plus conditionnée par son poids et son usure mais oscillait autour de valeur
initial en fonction du change fixé par le marché comme c’est le cas aujourd’hui.
Smith reconnait que cette « monnaie de banque » garde toujours la même valeur réelle, est à
l’abri du vol et des accidents. Mais Smith concède que cette supériorité s’envole dès que la
monnaie quitte les coffres de la banque pour être utilisé en poche.
Mais les avantages de sécurité, sureté et facilité d’échange a permis le développement des
banques qui se sont mis a enregistré des crédits qui sont entré dans le capital de la banque. En
fait la plus grosse partie du capital de la banque est devenu virtuel, et l’échange s’est en
quelque sorte fait pas l’achat et la vente de crédit.
L’idée c’est que la somme du crédit et de la valeur des lingots(actif) déposé équivaut à la
somme en circulation(passif). La monnaie joue le rôle d’instrument d’échange, d’unité de
compte et de réserve de valeur.
Théorie du gain de l’échange :
Mû par sont intérêt personnel et son instinct de commodité l’entrepreneur va développer son
entreprise dans la production des biens qu’il lui procure le plus grand avantage de profit. Il va
accentuer la production du produit qu’il produit plus vite et à moindre coût que les autres. De
cette manière il aura un avantage absolu sur ses concurrent est tirera davantage de profit. Ce
gain va lui permettre de se développer et de spécialiser. Le pays développe donc les
productions pour lesquelles il a un avantage de coût de productivité. Cet avantage va conduire
à l’amélioration continue de cette productivité si bien que le pays ne pourra plus absorber
toute la production. Il va donc exporter son surplus à l’étranger qui y voit un avantage de coût.
L’agrégation de tous les profits va finalement augmenter le revenu national. Le gain de
l’échange va être soit réinvestit dans l’amélioration de la productivité, soit servir à la
consommation, soit épargné. L’augmentation du revenu va provoquer la baisse des prix et
l’épargne un réinvestissement. Le pays va se diversifier et se spécialiser dans ces nouveaux
domaines et importer les produits pour lequel il a un désavantage de coût de productivité, ce
qui va lui permettre d’utiliser l’argent économisé pour l’épargne ou la consommation, mais
aussi la spécialisation.
Avantage comparatif de Ricardo
Alors que Smith, dans sa théorie du gain de l’échange, expliquait que chaque produit doit
exporter les biens pour lequel il a un avantage de productivité et importer ceux pour lesquels
il est désavantagé, introduisant les notions de spécialisation et d’avantage absolu, Ricardo va
encore plus loin. Il explique dans un contexte ou deux biens coutant le même coût de
production à l’heure de travail, il n’est pas nécessaire qu’un Etat soit ait un désavantage
absolu pour importer. En effet Ricardo défend que tout échange est profitable du moment que
l’Etat connait un désavantage comparatif entre les deux biens. Il prend l’exemple du tissu et
du blé. Pour le même coût et le même temps de travail, il imagine que les USA produisent 1,7
fois plus de lin et 3 fois plus de blé que la France. Les USA ont donc un avantage absolu sur
les deux produits. Mais dans le marché national américain, on obtient 10 mètres de tissu en
échange de 6 sacs de blé. En France avec deux sacs de blé acquière 6 mètres de tissus. Ainsi
avec 6 sacs de blé on obtient 18 mètres de tissus. Les Etats-Unis on donc tout intérêt à
importer le tissu et à exporter leur blé. Ils obtiennent ainsi plus que les dix mètres de tissus de
leur marché avec les même 6 sacs de blé. La France doit importer le blé. Avec 6 mètres de
tissus elle obtiendra plus que 2 sacs de blé, puisqu’elle en obtiendra 3,6.
L’échange est donc bénéfique pour les deux pays. La France a intérêt à se spécialiser dans le
drap, les Etats-Unis dans le blé.
La globalisation, une dimension majeure de la nouvelle économie
1-De l’ancienne économie vers la nouvelle
La régulation de l’économie a débuté avec les accords de Bretton Woods( convertibilité du
dollar en or, toute l’économie repose sur la valeur du dollar). Le système de taux de change
est fixe. Mais chaque Etat-nation dispose de son régime particulier d’accumulation des biens.
C’est Etats nation ont une identité propre.
La mondialisation c’est la mobilité des biens des activités de production, et des capitaux
financiers. C’est un régime mondial d’accumulation des biens. Ceux ne sont plus les Etat qui
fixent ce régime mais les acteurs économiques indépendants par leur choix. Au sommet de ces
acteurs trônent les multinationales véritable moteur de la politique économique mondial.
La globalisation s’est la perte des identités nationales au profit d’une identité hybride.
La globalisation et la mondialisation sont responsables de la disparition des Etats nation. Il
n’existe plus vraiment d’Etat qui se différencie fondamentalement d’un autre en occident. Le
mode de vie, les mœurs, les façons de réfléchir et d’appréhender le monde se sont uniformisés
dans une grande partie du monde. Les manières d’échanger des biens aussi.
2- de l’économie déréglementée vers une nouvelle régulation
La mondialisation repose sur une libéralisation quasi-totale. Les Etats n’interviennent pas
dans les échanges et la division internationale du travail. Ces deux aspect primordiaux de
l’économie sont libres dans le sens où la réglementation qui les concerne est la plus souple
possible. La mondialisation est incontrôlée, en tout cas pas contrôlée par les nations mais par
l’ensemble des acteurs économiques, les plus important ayant plus d’influence sur l’économie
mondiale que les autres. Il n’y a plus d’Etat protectionniste, au risque de voir l’économie
devenir incontrôlable. Car la mondialisation n’a pas apporté la stabilité. Au contraire la
nouvelle économie repose sur la flexibilité de l’emploi et de la production, sur l’ouverture des
frontières et des capitaux qui ne sot pas garant de la stabilité.
Le modèle de développement en vol d’oie s’est généralisé au monde entier. Les pays riche se
spécialisent dans la haute technologie et les prestations de services, les pays légèrement moins
riche dans l’industrie, encore en dessous dans la manufacture et ainsi de suite.
L’économie dérégulé a conduit les multinational dans une course contre la montre qui passe
par la prise de risque, la spéculation, qui fragilise les fondations de l’économie et exclue ceux
qui ne peuvent pas suivre le rythme.
La remise en place d’une régulation a pour but de fournir un contrepoids à l’engrenage
économique. Il faudrait fixer des normes mondiales et les faire appliquer. Ces normes
reviendraient à créer une mondialisation humaine et contrôlé. Il ne faut plus, comme c’est le
cas actuellement que les acteurs soit les contrôleurs et les régualteurs.
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