Le carré OBCD a 10 cm de côté et E est un point de la diagonale [BD]. La perpendiculaire à
(BD) en E coupe les droites (OB) et (BC) en G et H respectivement.
On suppose que le quart de cercle de centre D et de rayon DE reste intérieur au carré et que le
triangle BGH reste aussi intérieur au carré. On désigne par x la longueur du segment [DE].
1. Préciser les valeurs possibles de x.
Le rayon du cercle doit rester inférieur au côté qui vaut 10, donc x
[0 ; 10] mais si x < une demi-diagonale le
triangle « sort » du carré. Il en résulte que x
[5 2 ; 10].
2. Justifier que le triangle BGH est isocèle rectangle en B. En déduire son aire en fonction de
x. On donnera une expression développée et ordonnée en x.
La droite (BD) est la diagonale du carré donc chacun des angles en B vaut
et les triangles BEG et BEH
sont des triangles rectangles isométriques (ASA) et BH = BG. L’aire du triangle est donc égale à
BG2. Mais BG2 = 2BE2 = 2 (10 2–x)2. d’où : Aire(BEG) = (10 2–x)2 = x2 – 20 2x + 200.
3. Déterminer en fonction de x, l’aire du quart de cercle, noté Q, de centre D et de rayon DE
inclus dans le carré.
L’aire du quart de cercle vaut
.
4. Exprimer en fonction de x l’aire de la partie du carré qui est à la fois extérieure au triangle
BGH et au quart de cercle Q. On note S(x) cette aire.
S(x) = 100 – (x2 – 20 2x + 200) -
= (-1 -
)
+ 20
x – 100.
5. Calculer S(x) lorsque x = 10 et x = 5 2 et x = 3 7.
S(10) = -100
+ 200(
– 1) = 200(
– 1) – 25
4.30
S(5
) = -150 – 12.5 + 200
10.73
S(3 7) = - 163 –
+ 60
12.02
6. Ordonner les 3 valeurs de x précédentes et conjecturer l’évolution des valeurs de S(x)
lorsque x parcourt l’intervalle [xmin ; xmax]. On cherchera à déterminer le maximum de S(x) à
l’aide d’une calculatrice ou d’un logiciel de géométrie dynamique.
Questions possibles :
1. Comment fait-on pour calculer précisément la racine carrée d’un nombre réel (positif) ?
Éléments de réponse : on considère des suites numériques convergeant vers la racine à
déterminer. L’efficacité du procédé est lié à la « vitesse de convergence » de la suite.
Ex : pour approcher
, où
est un entier qui n’est pas un carré parfait, on considère la
suite définie par :
0
11
2()
nn
n
u
p
uu
u
+
ì
ï
ï
ï
í
ï=+
ï
ï
î
,
est donné « assez près » de
.
Cette suite, appelée parfois « suite de Héron » (pour
= 2) est en fait déduite de la méthode
de Newton et on montre (mais, à mon avis, cela sort des objectifs du concours) qu’elle est
d’ordre 2 (au moins) ce qui signifie que le nombre de décimales exactes obtenues, double à
chaque itération.
2. Qu’est-ce qui distingue un nombre réel comme
de
?
Éléments de réponse : dans l’ensemble des nombres réels, on distingue les entiers naturels
,
les entiers relatifs
, les nombres rationnels
, avec l’inclusion triviale :
(on
« insère parfois les nombres décimaux entre
et
) ; Ensuite, le complément de
dans
est constitué des nombres irrationnels. On distingue parmi ces nombres, les irrationnels