Substances pharmacologiques utilisées I. Amphétamines Nooanaleptiques. Les amphétamines sont des substances psychotropes, de structure similaire aux catécholamines. Elles exercent un effet psychostimulant majeur et un effet anorexigène. A. Wiki Selon la proportion de phényléthylamine, on peut augmenter ou diminuer les effets hallucinogènes, stimulants ou anorexigènes. Ainsi, la fenfluramine n'a que des effets bronchodilatateurs, et le STP est un hallucinogène extrêmement puissant. L'ecstasy est un dérivé stimulant et hallucinogène de l'amphétamine. 1. Effets recherchés Les effets se font sentir assez rapidement, en une heure ou deux pour une dose normale. Ils sont : La diminution, et parfois la suppression totale de la fatigue et de l'envie de dormir ; La disparition de la faim ; L'euphorie, la confiance en soi exagérée qui conduit à largement surestimer ses capacités et sous-estimer les obstacles ; Une impression de capacités intellectuelles accrues : jugement plus sûr, mémoire meilleure, compréhension plus rapide. En fait, ces sensations sont simplement un effet de l'euphorie : on ne doute plus de sa mémoire, on s'arrête au premier degré de compréhension. 2. Effets non recherchés Ces effets durent quelques heures, avec plus ou moins de force. Ensuite, les effets inverses se produisent : besoin de sommeil, nervosité, fatigue, mauvaise coordination des gestes. De plus, l'euphorie est remplacée par le découragement, la sensation que tout effort de réflexion est démesuré, et la lassitude face à toute activité. Une nouvelle prise d'amphétamines annule ces effets et accroît les effets inverses non recherchés. 3. Effets secondaires dangereux Les effets bénéfiques sont rapidement contrebalancés non seulement par les effets non recherchés, mais par des effets secondaires qui se font sentir plus ou moins longtemps : tremblements ; céphalées (migraines) ; insomnie ; incapacité à se concentrer ; troubles digestifs ; palpitations cardiaques ; crampes ; hypertension artérielle. effet dépressionnaire D'autres effets moins graves a priori peuvent se faire sentir, comme l'augmentation de la température, qui a cependant contribué à la mort du coureur cycliste Tom Simpson, par forte chaleur et en plein effort. Les personnes qui en consomment régulièrement sont hyperactives, irritables, agressives, nerveuses, et insomniaques. Les personnes qui ne consomment qu'occasionnellement des amphétamines manifestent un certain degré de nervosité pouvant aller jusqu'à une grande agitation, ont des mimiques crispées du visages marquées ou non appuyées pouvant aller jusqu'à des manifestations physique de types TOC, présentent une mydriase et peuvent s'ils présentent un terrain ou des prédispositions avoir une décompensation psychiatrique grave ce qui accentuera d'autant la crise dépressionnaire terminale de dissipation de l'effet recherché. II. Valium (page 2042 Vidal 2004) Les nooleptiques : hypnotiques ou somnifère (dépresseurs de vigilance). Exemple : barbiturique, benzodiazépines Les thymoleptiques (dépresseurs de l’humeur) : neuroleptiques ou antipsychotiques (soignent angoissent, hallucinations, délires et autisme) Ex : chlorpromazine. Ou les tranquillisants ou anxiolytiques. A. Wiki Le diazépam est un médicament de la famille des benzodiazépines. Il est utilisé pour ses propriétés anxiolytiques et anticonvulsivantes. Le diazépam a été commercialisé en 1963, sous la marque Valium® par les laboratoires Hoffmann-La Roche. C'est la seconde benzodiazépine qui est apparue sur le marché des produits pharmaceutiques, après le chlordiazépoxide (Librium®) en 1960. Le diazépam a eu un grand succès et est encore aujourd'hui un des tranquillisants les plus utilisés au monde. 1. Pharmacologie Le diazépam est un activateur allostérique des récepteurs aux benzodiazépines (BZD), qui sont formés en partie par les récepteurs du GABA. Le GABA (acide gamma-aminobutyrique) est un neurotransmetteur inhibiteur, il réduit l'excitabilité du neurone post-synaptique. En se liant aux récepteurs BZD, le diazépam augmente l'affinité du GABA pour ses propres récepteurs. Ainsi, pour une même concentration non saturante de GABA, on observera une réponse plus importante. 2. Contre-indications Dans le cas d'une personne souffrant d'une myasthénie grave ou d'un glaucome à angle fermé, l'utilisation du Diazépam et de toute autre benzodiazépine est complètement déconseillée. Les femmes enceintes, et surtout lors du premier trimestre de la grossesse, ainsi que les femmes qui allaitent devraient s'abstenir d'utiliser le Diazépam. De plus, il est fortement déconseillé aux médecins de prescrire les benzodiazépines aux enfants de moins de 6 ans. De plus, l'utilisation du Diazépam est proscrit dans le cas de personnes souffrant de schizophrénie, de personne souffrant de dépression, de personne à tendance dépressive ou encore dans le cas de personnes souffrant d'une maladie pulmonaire obstructive grave. 3. Usage détourné Il serait parfois utilisé par les tireurs d'élite, car il aurait tendance à empêcher les tremblements en réduisant le rythme cardiaque. Il en est fait un usage détourné chez des populations très marginalisées, polytoxicomanes et souvent consommatrices de produits par voie intraveineuse où il est utilisé en substitut des opiacés. Dans ce contexte, il est aussi désigné sous le terme D10. B. Vidal Anxiolytique. Le diazépam appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe : - Myorelaxante Anxiolytique Sédative Hypnotique Anticonvulsivante Amnésiante Ces effets sont liés à l’action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe « récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA », également appelés BZD1 et BZD2 et modulant l’ouverture du canal chlore. III. Xanax A. Wiki L'alprazolam est une benzodiazépine anxiolytique utilisée pour traiter les troubles de l'anxiété. 1. Mécanisme d'action Alprazolam augmente l'action cérébrale du GABA, acide gamma amino butyrique, un neurotransmetteur inhibant l'activité cérébrale. 2. Pharmacocinétique L'alprazolam est bien absorbé au niveau du tube digestif. La concentration plasmatique maximum est atteinte au bout de 1-2 heures. La substance est principalement liée aux protéines plasmatiques, surtout l'albumine. Dans le foie, l'alprazolam est hydroxylé en α-hydroxyalprazolam, qui est également actif. Cette dernière molécule, ainsi que les autres métabolites sont plus tard excrétés dans l'urine sous forme de glucuronides. Une partie de l'alprazolam est également excrétée telle quelle. B. Vidal Anxiolytique. C’est un tranquillisant de la famille des benzodiazépines. Il est utilisé dans le traitement de l’anxiété lorsque celle-ci s’accompagne de troubles gênants. IV. Caféine Nooanaleptiques (à faible dose) stimule la vigilance, stimule la libération d’adrénaline. A. Wiki La caféine est une méthylxanthine présente dans de nombreux aliments comme les grains de café, le thé, le cacao (chocolat), la noix de kola, le maté ou la graine de guarana. Elle est bien connue pour ses propriétés de stimulant du système nerveux central et du système cardio-vasculaire. Elle fait partie de la composition de boissons comme le cola (Coca-Cola) ou d'autres boissons énergisantes. 1. Mécanisme d'action La caféine inhibe la phosphodiestérase, responsable de l'inactivation de l'AMPc. L'accroissement du taux d'AMPc intra-cellulaire amplifie ses actions de « second messager », ce qui le rend responsable des principales actions pharmacologiques de la caféine. 2. Effets de la caféine De façon générale, la caféine est un psychostimulant qui a pour principaux effets d'accélérer le rythme cardiaque au bout de quelques minutes puis de provoquer une sensation de réveil. La caféine entraîne une vasodilatation. Elle présente des effets au niveau des systèmes cardiovasculaire, respiratoire et gastro-intestinal. De plus, elle agit au niveau des muscles squelettiques, du flux sanguin rénal, de la glycogénolyse et de la lipolyse. Une prise trop importante de caféine peut conduire à une intoxication. Ces symptômes sont l'insomnie, la nervosité, l'excitation, flushing cutané (un visage tout rouge), l'augmentation de la diurèse, et des troubles gastrointestinaux. Chez certaines personnes, ils peuvent apparaître après une prise aussi faible que 250 mg par jour. Plus d'un gramme par jour peut générer des contractions musculaires involontaires, des pensées et propos décousus, de l'arythmie cardiaque ainsi qu'une agitation psychomotrice. Les symptômes de l'intoxication à la caféine sont similaires à ceux de la panique et d'une anxiété généralisée. La LD50 de la caféine par ingestion chez le rat est de 192 mg/kg. Bien que cette valeur ne puisse être directement extrapolée à l'humain, on peut faire l'hypothèse que l'ingestion d'environ 10 g de caféine chez l'homme adulte, soit environ 100 tasses de café, serait létale dans 50 % des cas. La caféine est par conséquent classée dans la catégorie des substances moyennement toxiques. 3. Sur le système nerveux central La caféine agit par antagonisme des récepteurs de l'adénosine dans le cerveau. On voit ici, côte-àcôte, la caféine et l'adénosine. On pense que la caféine agit sur le cerveau principalement par antagonisme de l'adénosine, c'est-àdire que la caféine bloque ses récepteurs. L'adénosine, lorsqu'elle se fixe sur les récepteurs des cellules nerveuses, diminue l'activité de la cellule par l'intermédiaire des protéines G qui restent fixées aux récepteurs et ne peuvent donc pas amorcer la réaction en chaîne qui conduit à l'activité de la cellule ; cela se produit par exemple durant le sommeil. La molécule de caféine, structurellement similaire à l'adénosine, ne diminue pas l'activité des cellules ; au contraire, elle se fixe aux récepteurs et empêche l'action de l'adénosine. L'augmentation de l'activité nerveuse qui en résulte déclenche la libération d'adrénaline, une hormone qui cause plusieurs effets tels que l'augmentation du rythme cardiaque (chronotrope +), de la contractilité du cœur (inotrope +), de la pression artérielle, de l'apport de sang aux muscles, la diminution de l'apport de sang aux autres organes (excepté le cerveau) et la libération de glucose par le foie, par néoglucogénèse par exemple. Par ailleurs, la caféine augmente les niveaux de dopamine (un neurotransmetteur) dans le cerveau, comme le feraient des amphétamines par exemple. Les effets de la caféine, contrairement à ceux de l'alcool ou d'autres stimulants du système nerveux central, sont de courte durée. Qui plus est, la caféine n'affecte pas la concentration ou d'autres fonctions mentales supérieures. La consommation continue de caféine finit par faire apparaître une addiction liée à l'excès de récepteurs à l'adénosine et au manque de récepteurs à la dopamine. Lors du sevrage, le corps devient hyper-sensible à l'adénosine, ce qui fait augmenter la pression artérielle de façon dramatique et peut générer de très forts maux de tête et d'autres symptômes comme la bradycardie ; le manque de dopamine peut générer un état dépressif et une nette diminution des performances cérébrales, c'est pourquoi on recommande toujours un sevrage progressif étalé sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Cependant, contrairement à d'autres stimulants du système nerveux central, la caféine n'agit pas directement sur le noyau accumbens, responsable de l'addiction psychologique. Des études récentes suggèrent que l'apport de caféine par le café pourrait diminuer le risque de contracter la maladie de Parkinson[1], mais une étude plus approfondie est nécessaire. Des études prouvent néanmoins les effets positifs de la caféine. Une étude sur 2 000 prématurés amène à penser que la caféine aurait un rôle positif sur les fonctions respiratoires.[2] 4. Pharmacocinétique La caféine est très rapidement et intégralement absorbée par le tube digestif, et parvient au cerveau dès la 5e minute suivant l’ingestion. Elle est assimilée à 75% après un quart d’heure et le pic plasmatique est atteint au bout d’une heure. Sa demi-vie est de 4 à 6 heures. La caféine diffuse rapidement dans le milieu extra-vasculaire. Elle n’est que faiblement liée aux protéines circulantes du plasma (environ 15%). Elle passe la barrière hémato-encéphalique grâce à sa ressemblance à l’adénosine. Sa concentration dans le liquide céphalo-rachidien est égale à celle du plasma. Le passage dans le lait maternel est également important, la concentration vaut 50% de la concentration plasmatique de la mère. Chez l’adulte, la caféine est presque complètement métabolisée au niveau hépatique par oxydation, déméthylation et acétylation. La caféine ne peut être détectée dans l’organisme après plus de 24h après la dernière prise de caféine, que ce soit par analyse globulaire du sang ou par examen chimique de l’urine. V. Tercian A. Wiki La cyamémazine est un médicament antipsychotique. C'est un neuroleptique sédatif surtout utilisé pour sa puissante action anxiolytique, commercialisé en France depuis 1972. 1. Classe Chimique C'est un dérivé de la phénothiazine. 2. Proprietés pharmacologiques Psycholeptique Neuroleptique 3. Mécanisme d'action Complexe, bloque l'action de nombreux neurotransmetteurs au niveau cérébral. 4. Indications psychoses aiguës ou chroniques ; psychoses maniaco-dépressives ; schizophrénie ; état d'agressivité ; dépression sévère. 5. Effets secondaires syndrome malin des neuroleptiques engageant le pronostic vital ; spasmes ; instabilité de la face et du cou ; tremblements ; troubles de l'accommodation ; rétention d'urines; constipation ; troubles des règles ; impuissance ; hypertrophie des seins ; sécrétion lactée ; prise de poids ; photosensibilisation ; allergie cutanée. 6. Précautions d'emploi Certains effets indésirables de la Cyamémazine sont graves (à risque vital) et doivent motiver l'appel immédiat des urgences médicales (SAMU : 15 ; Pompiers : 18) : il s'agit du syndrome malin des neuroleptiques se manifestant par une raideur musculaire, de la fièvre, des troubles de l'humeur, une transpiration excessive, une arythmie et des variations de la pression artérielle. 7. Contre-indications Absolues : allergie aux phénothiazines maladie de Parkinson. Relatives : épilepsie ; insuffisance cardiaque ; insuffisance rénale grave ; insuffisance hépatique grave ... B. Vidal Neuroleptique. C’est un neuroleptique qui appartient à la famille chimique des phénotiazines. Il possède également des effets atropiniques marqués, qui ne participent pas à son activité, mais qui expliquent certaines contre-indications et certains effets indésirables. Il est utilisé : - VI. Dans le traitement de certains troubles psychiques Dans le traitement de courte durée de la dépression, en association avec un antidépresseur A faible dose, dans le traitement de l’anxiété importante Prozac Les thymoanaleptiques : antidépresseurs (excitants de l’humeur). Ex : IMAO, inhibiteur sélectif de recapture de la sérotonine (ISRS) A. Wiki Le chlorhydrate de fluoxétine est un médicament antidépresseur utilisé dans le traitement de la dépression, des troubles obsessionnels compulsifs, de la boulimie nerveuse, des troubles dysphoriques prémenstruels, et de nombreux autres états. C'est un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (IRSS). La fluoxétine fut découverte et breveté par Eli Lilly qui la commercialisa sous le nom Prozac®. Depuis l'automne 2001, le chlorhydrate de fluoxétine n'est plus protégé par son brevet et est produit par de nombreux autres laboratoires. 1. Description La fluoxétine est un dérivé du diphenhydramine, un antihistaminique avéré pour empêcher la recapture de la sérotonine. La fluoxétine interagit avec certaines substances dont les inhibiteur des monoamine-oxydases (IMAO). Elle est principalement indiquée dans les dépressions marquées par un manque d'énergie du fait de son effet stimulant, mais elle peut être utile dans d'autres indications comme l'anxiété ou la panique. Son élimination est très lente, sa demi-vie est de quatre jours. Le foie métabolise la fluoxétine en norfluoxétine, qui est également un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine et dont la demi-vie est encore plus longue, de 8,6 à 9,3 jours. Certains professionnels considèrent que la durée de sa demi-vie est liée à son efficacité thérapeutique mais aucune étude fiable n'a été faite sur ce point. Mais il est certain que la durée de sa demi-vie est responsable des symptômes de sevrage qui surviennent en cas d'arrêt brutal. 2. Législation La fluoxétine est en annexe 3 des drogues au Canada, où elle n'est donc délivrée que sur prescription. 3. Efficacité D'après une étude de chercheurs de l'université de Hull, le prozac n'a pas plus d'effets qu'un placebo dans les cas de dépression légère.[1] 4. Controverse Vers la fin des années 1990, une polémique s'est développée, la firme Eli lilly avait notamment fait d'énormes bénéfices avec le succès du Prozac®. Il lui est notamment reproché d'augmenter les risques de passage à l'acte suicidaire surtout quand il est utilisé sur des enfants ou des adolescents[2]. En décembre 2004, le British Medical Journal publia des documents officiels d'Eli Lilly datant des années 1980 et suggérant un lien entre la fluoxétine, le suicide et la psychose. Le magazine affirmait également que la firme avait dissimulé ces informations, point sur lequel il a du se rétracter B. Vidal Antidépresseur. Ce médicament appartient à la famille des antidépresseurs sérotoninergiques. Il est utilisé dans le traitement des états dépressifs et des troubles obsessionnels compulsifs. VII. Récapitulatif Noo (vigilance) Thymo (humeur) Psycholeptique Valium ? Xanax ? Valium ? Xanax ? Tercian Psychoanaleptique Amphétamines, caféine Prozac