D'ailleurs une etude sur 2000 prematures amene a penser que la cafene joue un role positif sur les
fonctions respiratoires.
L'augmentation de l'activité nerveuse qui en résulte déclenche la libération d'adrénaline ,une
hormone qui cause plusieurs effets tels que l'augmentation du rythme cardiaque (chronotrope )de la
contractilité du cœur (inotrope) de la pression artérielle de l'apport de sang aux muscles ,la
diminution de l'apport de sang aux autres organes (excepté le cerveau )et la libération de glucose
par le foie ,par néoglucogénèse par exemple.
Par ailleurs, la caféine augmente les niveaux de dopamine (un neurotransmetteur )dans le cerveau
,comme le feraient des amphétamines par exemple.
Les effets de la caféine, contrairement à ceux de l'alcool ou d'autres stimulants du système nerveux
central , sont de courte durée.
La consommation continue de caféine finit par faire apparaître une addiction liée à l'excès de
récepteurs à l'adénosine et au manque de récepteurs à la dopamine. Lors du sevrage, le corps
devient hyper-sensible à l'adénosine ,ce qui fait augmenter la pression artérielle de façon
dramatique et peut générer de très forts maux de tête et d'autres symptômes comme la bradycardie ;
le manque de dopamine peut générer un état dépressif et une nette diminution des performances
cérébrales, c'est pourquoi on recommande toujours un sevrage progressif étalé sur plusieurs
semaines, voire plusieurs mois. Cependant, contrairement à d'autres stimulants du système nerveux
central, la caféine n'agit pas directement sur le noyau accumbens ,responsable de l'addiction
psychologique.
Des études récentes suggèrent que l'apport de caféine par le café pourrait diminuer le risque de
contracter la maladie de Parkinson mais une étude plus approfondie est nécessaire.
Les effets physiologiques observés apres une ingestion de cafeine plus ou moins importante peuvent
s'expliquer a une échelle plus reduite. En effet, la caféine est un alcaloide; elle affecte donc le
système nerveux. Ainsi, des tests laboratoires montrent que l'ingestion de café provoque deux effets
principaux notables:
-une élévation de la sécrétion de serotonine au niveau du raphé (structure possédant des propriétés
de filtration et d’intégration des sensations parvenant à l’encéphale), du cortex (couche de neurones
situés en périphérie du cerveau) et du cervelet.
-une intervention notable dans la secrétion et le renouvellement de dopamine dans le cerveau.
Or, ces deux substances ne sont pas sans effet sur le fonctionnement du cerveau. En effet, ces deux
substances sont des neurotransmetteurs ainsi que des neuromediateurs aux fonctions très diverses
intervenant notamment dans les mecanismes du sommeil.
DÉFINITION D'UN NEUROMÉDIATEUR
Un neuromédiateur est une substance chimique libérée par un neurone au niveau d'une synapse, qui