Effets de la caféine La caféine entraîne la vasoconstriction. Elle présente des effets au niveau des systèmes cardiovasculaire, respiratoire et gastrointestinal. De plus, elle agit au niveau des muscles squelettiques, du flux sanguin rénal, de la glycogénolyse et de la lipolyse Une prise trop importante de caféine peut conduire à une intoxication. Ses symptômes sont l'insomnie, la nervosité, l'excitation, flushing cutané (un visage tout rouge), l'augmentation de la diurèse ,et des troubles gastrointestinaux. Chez certaines personnes, ils peuvent apparaître après une prise aussi faible que 250 mg par jour. Plus d'un gramme par jour peut générer des contractions musculaires involontaires, des pensées et propos décousus, de l'arythmie cardiaque ainsi qu'une agitation psychomotrice. Les symptômes de l'intoxication à la caféine sont similaires à ceux de la panique et d'une anxiete généralisée. La dose de cafeine a ne pas depasser est à 5 g, l'équivalent d'environ 50 tasses de café. Un veritable cafeinomane qui veut arreter est surtout confronte a la fatigue mais aussi a la depression et a des maux de tete tres oduloureux . Sur le système nerveux central On pense que la caféine agit principalement sur le cervau par antagonisme de l'adénosine ,c'est-àdire que la caféine bloque ses récepteurs .La cafeine a une action vasoconstructrice sur la circulation cerebrale .Elle allonge la durée de vigilance ,retarde l'apparition de la sensation de fatigue, notamment lors des taches intellectuels ou repetitives. Elle previent les migraines, diminue l'intensirte des crises et potentialise l'effet analgesique de l'aspirine. Son action, contrairement aux idees recues, est plutot benefique.Cependant elle peut entrainer un etat de nervosite ou d'anxiete . D'ailleurs une etude sur 2000 prematures amene a penser que la cafene joue un role positif sur les fonctions respiratoires. L'augmentation de l'activité nerveuse qui en résulte déclenche la libération d'adrénaline ,une hormone qui cause plusieurs effets tels que l'augmentation du rythme cardiaque (chronotrope )de la contractilité du cœur (inotrope) de la pression artérielle de l'apport de sang aux muscles ,la diminution de l'apport de sang aux autres organes (excepté le cerveau )et la libération de glucose par le foie ,par néoglucogénèse par exemple. Par ailleurs, la caféine augmente les niveaux de dopamine (un neurotransmetteur )dans le cerveau ,comme le feraient des amphétamines par exemple. Les effets de la caféine, contrairement à ceux de l'alcool ou d'autres stimulants du système nerveux central , sont de courte durée. La consommation continue de caféine finit par faire apparaître une addiction liée à l'excès de récepteurs à l'adénosine et au manque de récepteurs à la dopamine. Lors du sevrage, le corps devient hyper-sensible à l'adénosine ,ce qui fait augmenter la pression artérielle de façon dramatique et peut générer de très forts maux de tête et d'autres symptômes comme la bradycardie ; le manque de dopamine peut générer un état dépressif et une nette diminution des performances cérébrales, c'est pourquoi on recommande toujours un sevrage progressif étalé sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Cependant, contrairement à d'autres stimulants du système nerveux central, la caféine n'agit pas directement sur le noyau accumbens ,responsable de l'addiction psychologique. Des études récentes suggèrent que l'apport de caféine par le café pourrait diminuer le risque de contracter la maladie de Parkinson mais une étude plus approfondie est nécessaire. Les effets physiologiques observés apres une ingestion de cafeine plus ou moins importante peuvent s'expliquer a une échelle plus reduite. En effet, la caféine est un alcaloide; elle affecte donc le système nerveux. Ainsi, des tests laboratoires montrent que l'ingestion de café provoque deux effets principaux notables: -une élévation de la sécrétion de serotonine au niveau du raphé (structure possédant des propriétés de filtration et d’intégration des sensations parvenant à l’encéphale), du cortex (couche de neurones situés en périphérie du cerveau) et du cervelet. -une intervention notable dans la secrétion et le renouvellement de dopamine dans le cerveau. Or, ces deux substances ne sont pas sans effet sur le fonctionnement du cerveau. En effet, ces deux substances sont des neurotransmetteurs ainsi que des neuromediateurs aux fonctions très diverses intervenant notamment dans les mecanismes du sommeil. DÉFINITION D'UN NEUROMÉDIATEUR Un neuromédiateur est une substance chimique libérée par un neurone au niveau d'une synapse, qui modifie, de manière spécifique, l'activité d'une autre cellule. Pour qu'une molécule soit considérée comme un neuromédiateur, elle doit : 1)être synthétisée par le neurone 2)être présente dans la terminaison présynaptique 3)être libérée en quantité suffisante pour exercer une action sur l'élément postsynaptique. Cette libération doit être dépendante du Ca2+ 4)reproduire l'effet du neurotransmetteur endogène lorsqu'on l'applique directement sur la cellule cible. Les drogues, qui bloquent (antagonistes) ou reproduisent (agonistes) de façon spécifique la réponse induite par l'application de la molécule, doivent avoir les mêmes effets que sur la réponse postsynaptique. 5)être inactivée de manière spécifique La serotonine La sérotonine ou 5-OH-tryptamine est un dérivé du tryptophane; elle existe dans les neurones sérotoninergines dont elle est le neurotransmetteur principal. Elle intervient dans les mecanismes nerveux du sommeil, est vasoconductrice et hypertensive. elle est également libérée lors du processus inflamatoire et lors du choc anaphylactique ( qui est du a un conflit entre l'antigène et les anticorps qui se sont developpés dans l'organisme. Chez l'homme, il se traduit par un collapsus vasculaire parfois mortel, ou, par des manifestations cutanées ou respiratoires.) La dopamine C'est une substance chimique de la famille des catécholamines. Elle est éssentiellement produite par les neurones de deux structures cérébrales: l'aire tegmentale ventrale et la substance noire. La premiere intervient sur le circuit de récompense alors que la deuxième participe au controle de la motricité. Elle intervient aussi dans d'autres fonctions telles que: memoire du travail et focalisation de l'attention. On peut donc en conclure que la caféïne à pour effets de moduler les taux de serotonine et de dopamine responables des effets sur l'organisme