3. Comme f est strictement croissante sur ]0 ; +∞[ et s’annule en α, alors f(x) 0 sur ]0 ; α[, f(α) = 0 et f(x) 0 sur
]α ; +∞[.
Partie B – Une valeur approchée du réel α défini dans la partie A
α étant l’unique solution de l’équation f(x) = 0, c’est
aussi l’unique solution de l’équation g(x) = x.
2. Voir graphique.
La suite semble converger vers l’abscisse du point
d’intersection de la courbe ( ) et de la droite
d’équation y = x, qui correspond à la solution de
l’équation g(x) = x, soit α.
3. On appelle Pn la propriété : « 0 un 1 ».
Initialisation :
u0 = 0,5, donc 0 u0 1 et P0 est vraie.
Hérédité :
Supposons Pp vraie pour un entier p 0 fixé.
Donc : 0 up 1
la fonction carrée étant croissante sur [0 ; +∞[.
Conclusion :
Pn est vraie pour tout n 0, c’est-à-dire, 0 un 1 pour tout n 0.
4. La table de valeurs de la calculatrice donne :
n 0 1 2 3 4 5 6 7
un 0,5 0,9394 0,802 0,8515 0,8342 0,8403 0,8382 0,8389
A partir de n = 6, les trois premières décimales des termes de (un) sont identiques.
On a admit que u2n α u2n+1, alors pour n = 3, on obtient u6 α u7, ce qui montre à l’aide du tableau qu’une
valeur approchée à 10-3 près de α est 0,838.
Partie C – Un problème de distance
1. M (Γ) donc a pour coordonnées (x ; 2lnx), et OM = .
Comme x 0, h’(x) est du signe de f(x), et donc d’après la partie A, h’(x) 0 sur ]0 ; α[, h’(α) = 0 et h’(x) 0 sur
]α ; +∞[.
Donc h est strictement décroissante sur ]0 ; α] et strictement croissante sur [α ; +∞[. Elle admet un minimum en
x = α.
b. On a donc pour tout x de ]0 ; +∞[\ , h(x) h(α) et par stricte croissance de la fonction racine carrée,
, c’est-à-dire d’après 1. OM OA, où A est le point de la courbe (Γ) d’abscisse α.
Il existe donc un unique point A de coordonnées (α ; 2lnα) de la courbe (Γ) tel que pour tout point M de (Γ), distinct
de A, on ait OM OA.