AF 2
et donc fest uniformément continue sur M, et l’ensemble Lipk(M, M ′)est une famille de fonctions
uniformément équicontinues sur M.
3) Si k≤k′, et si fest dans Lipk(M, M ′), on a, quels que soient (x, y)dans M2,
d′(f(x), f(y)) ≤kd(x, y)≤k′d(x, y)
et fest aussi dans Lipk′(M, M′).
4) Si fest dans Lipk(M, M′), il existe kntel que kn≥k, alors, fest dans Lipkn(M, M′), donc dans la
réunion de ces ensembles. On en déduit l’inclusion
[
k∈R+
Lipk(M, M′)⊂[
n∈N
Lipkn(M, M′),
et comme l’inclusion inverse est toujours vraie, on a égalité.
5) Fixons ydans B, et soit fdans Lipk(M, M′). Soit zdans f(B). Il existe xdans Btel que
f(x) = z .
Alors
d′(f(x), f(y)) ≤kd(x, y)≤kdiam(B),
et le membre de droite ne dépend pas de f. Donc la famille {f(B)|f∈Lipk(M, M′)}est uniformément
bornée dans M′. De plus, comme kdiam(B)majore toutes les distances entre deux éléments de f(B),
on obtient
diam(f(B)) ≤kdiam(B).
6) Si fest dans Lip(M, M′)et gdans Lip(M′, M′′), alors
d′′(g◦f(x), g ◦f(y)) ≤D(g)d′(f(x), f (y)) ≤D(g)D(f)d(x, y).
Alors g◦fest dans Lip(M, M′)et
D(f◦g)≤D(f)D(g).
7) Si fest constante, on a, quels que soient (x, y)dans M2, et kréel positif,
d′(f(x), f(y)) = 0 ≤k d(x, y)
et il en résulte que D(f)est nul.
Réciproquement, si D(f)est nul, alors, quels que soient (x, y)dans M2,
d′(f(x), f(y)) ≤0 = D(f)d(x, y),
et donc
f(x) = f(y).
Il en résulte que fest constante.