BU 2
Pour (2) et (4), on utilise le théorème des accroissements finis pour la fonction x7→ xa. Il existe c
compris entre xet ytel que
|xa−ya|=aca−1|x−y|.
Si a−1est négatif, on minore cpar inf(x, y), s’il est positif, on le majore par sup(x, y).
Corollaire Si fest une fonction à valeurs réelles positives définie sur un espace métrique (A, d),
on a les résultats suivants :
i) Si 0< a < 1et si fest lipschitzienne, alors faest hölderienne de puissance a. Si de plus 1/f est
bornée, alors faest lipschitzienne.
ii) Si a≥1, et si fest lipschitzienne bornée, il en est de même de fa.
Si 0<a<1, et si fest lipschitzienne de rapport k, on a
|fa(x)−fa(y)|≤|f(x)−f(y)|a≤kad(x, y)a.
Si de plus 1/f est majorée par M, on obtient
|fa(x)−fa(y)| ≤ aM1−a|f(x)−f(y)| ≤ aM1−akd(x, y).
Si a≥1, et si fest lipschitzienne de rapport ket bornée par M, on a
|fa(x)−fa(y)| ≤ aMa−a|f(x)−f(y)| ≤ aMa−1kd(x, y).
Inégalités de convexité
Formule de Jensen. Soit Φune fonction convexe sur l’intervalle fermé I,µune mesure de probabilité
sur Ret fdans L1(µ)telle que f(R)soit inclus dans I. Alors
ΦZf dµ≤ZΦ◦f dµ .
Soit
x0=Zf dµ .
Si l’on a
u≤f(x)≤v ,
alors en intégrant
u=Zu dµ ≤Zf dµ ≤Zv dµ =v ,