Développement durable Dossier Sur le terrain

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N° 2-2010
Le magazine d’information de la construction métallique
Sur le terrain
Okabé, un centre
commercial vert
Dossier
Le CTICM, partenaire de vos projets
www.cticm.com
Développement
durable
Samplus : retour sur le
Bilan carbone™ d’une
entreprise de métallerie
La construction métallique française continue à
améliorer sa productivité et sa qualité avec KALTENBACH
La construction métallique continue d’investir dans le renouvellement de son outil de production
et trouve en KALTENBACH un partenaire idéal : offre complète, machines ultra-performantes,
haute qualité, longévité et Service Clientèle.
Série KF
Centre de découpe pour tôles
Les centres automatiques KF 1606/2512 de KALTENBACH bénéficient des
dernières améliorations techniques : découpe par plasma de nouvelle
génération, oxycoupage pour très fortes épaisseurs, magasin de 6 à 12 outils
(perçage, taraudage, chanfreinage, etc…) permettant de réaliser des pièces
finies. Les marquages peuvent se faire par frappe à froid ou par le contourmarquage de dernière génération.
Les installations KALTENBACH
peuvent être reliées au réseau
informatique avec tous les
logiciels CAO/CFAO existants,
tranferts des fichiers par DSTV.
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KALTENBACH
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les scies à ruban de la série KBS, ainsi que l’autosorteur pour l’extraction
automatique des coupes d’affranchissement/chutes, pièces
courtes ou longues, offrent à la construction métallique et
au négoce, une production entièrement automatisée et
performante, ne nécessitant pas la présence de
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Une équipe d’ingénieur des ventes est à votre disposition
pour trouver la solution la mieux adaptée à vos besoins de
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KALTENBACH a élargi son savoir-faire en proposant à présent une large gamme
de grenailleuses, composées d’un nettoyeur de grenaille avec tamis et système
de nettoyage à l’air, d’une aspiration complètement automatique, d’une
installation de brossage/dépoussiérage. Ces grenailleuses sont faciles
d’entretien. Elles peuvent aussi être parfaitement combinées avec une ligne de
peinture : ces centres comprennent une cabine de peinture, un tunnel de
séchage ainsi qu’un système d’entrainement et de convoyage.
© DR
Édito
Cticm,
le partenaire
de vos projets
S
i le contexte actuel d’intervention des acteurs de la construction métallique est
évidemment marqué par les difficultés économiques, il est non moins marqué,
sur le plan technique, par l’émergence de nouvelles obligations : référence
contractuelle aux Eurocodes et à la norme d’exécution EN 1090, exigences en
termes de performances environnementales, obligation de marquage CE pour
certains produits de construction.
Dans un tel contexte, le CTICM a jugé nécessaire de proposer à la profession
une « batterie » de prestations apportant des solutions efficaces aux problèmes
techniques posés, et permettant une appropriation balisée des nouveaux documents
de référence. Certaines de ces prestations sont dans la continuité de celles que le
CTICM a depuis longtemps fournies, d’autres ont été créées pour adapter l’offre au
contexte.
Je vous invite à découvrir ou redécouvrir l’étendue de notre offre dans le dossier « Le
CTICM, partenaire de vos projets » de ce numéro de CMI. Une des fiches détachables
que contient désormais chaque numéro de votre magazine d’informations constitue
un aide-mémoire des missions dans le cadre desquelles le CTICM peut mettre son
expertise à votre disposition.
La publication de ce dossier CMI s’inscrit dans un plan de communication plus
large que le CTICM met en œuvre pour informer sur les évolutions techniques du
contexte et pour promouvoir les solutions qu’il met à disposition des acteurs de la
construction métallique. Les « rencontres régionales » sont un autre vecteur de ce
plan de communication : vous trouverez dans ce numéro de CMI le compte-rendu de
la première, organisée à Lyon, et le programme des suivantes, où nous comptons
vous retrouver nombreux.
Qu’il s’agisse de construire « métal », d’évaluer le comportement d’une construction
métallique existante ou d’améliorer ce comportement, chacun des acteurs de ces
opérations, qu’il soit maître d’ouvrage, maître d’œuvre, bureau d’études, constructeur,
industriel fournissant un produit ou un système, éditeur de logiciel, trouvera dans les
solutions CTICM des réponses aux questions « métal » qu’il se pose.
Patrick Le Chaffotec,
Directeur général adjoint
CTICM
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
3
Sommaire
FICEB 6
Logiciel ACB+
7
Rencontres régionales du CTICM :
Lyon première étape du tour
11
Normes et certification
13
Serrage des boulons aptes
à la précontrainte 13
Dossier
20
Le CTICM,
partenaire
de vos projets
20
Actualités
27
La vie de nos organismes
professionnels
27
Portrait
28
Serru :
De l’artisanat à l’entreprise…
28
Sur le terrain
32
© DR
6
© DR
Informations techniques
Développement durable
14
Samplus : retour sur le Bilan carbone™ d’une entreprise
de métallerie
14
L’éco-poutrelle est en ligne !
16
La vitrine Développement Durable du CTICM est en ligne !
Création de la rubrique
consacrée à la lutte contre
la corrosion Le CTICM poursuit son engagement dans le développement durable et ses enjeux avec la mise
en ligne d’un nouveau service web. Lancé ce Lundi 29 mars, ce site a pour objectif très simple de
présenter son activité développement durable ainsi que ses services qui répondent aux nouvelles
préoccupations environnementales et performantielles.
17
Le site souhaite créer un lien avec les professionnels de la construction métallique mais aussi,
avec les bureaux d’études, industriels ou architectes ; ce dernier offre un accès facilité à
l'ensemble des informations utiles du service comme les descriptions des activités du centre, des
articles relatifs a notre activité, des contacts privilégiés ou a l’outil de détermination d'un
La vitrine Développement
.
Durable du CTICM est en ligne ! 17
Vous pouvez découvrir le nouveau site en cliquant sur le lien suivant :
profil environnemental éco-poutrelle.
http://developpement-durable.cticm.org/
Okabé, un centre
commercial vert 32
Formation
36
Vos formations au cticm
en juin 2010
36
Assistance Technique
41
Contacts construction
métallique et mixte
41
Contacts incendie et certification 42
Ingénierie incendie
Jean Lauquin
Département construction métallique
ingénieur service développement durable
Validation des Constructions
CTICM
modulaires préfabriquées
18
Okabé, centre commercial au
Kremelin-Bicêtre.
Architectes :
Agence Valode & Pistre
Architectes, VP Design, Saguez & Partners et Agence
Arcura/Marc Fabrici pour les
logements
Charpente métallique :
ACML (Groupe Fayat).
Voir notre article en page 32
© Okabé/ACML
Eurocodes dernières informations13
Photo de couverture :
Éditeur :
CTICM - Centre Technique
Industriel de la Construction
Métallique
Directeur
de la publication :
Christophe Mathieu
directeur général du CTICM
Rédaction :
CTICM – Service publications
Journaliste : FL Communication,
Françoise Leroy
Contact : Isabelle Pharisier,
Tél. : 01 60 13 83 00
E-mail : [email protected]
Imprimé en France
Fabrication et réalisation :
RG Solutions,
Tél. : 01 53 19 82 00
CTICM
Espace technologique
L’Orme des Merisiers
Bâtiment Apollo
91193 Saint-Aubin
Tél. : 01 60 13 83 00
Fax : 01 60 13 13 03
CMI est diffusé gracieusement
à 8 500 exemplaires.
CMI, dans un souci de
préservation de l’environnement,
est imprimé sur papier recyclable.
La reproduction même partielle
de tout matériel publié dans CMI
est strictement interdite. Les
annonceurs prennent l’entière
responsabilité des informations
qu’ils insèrent et déclarent être
autorisés à les utiliser.
Informations techniques
FICEB
Essai à l’échelle réelle d’un
plancher mixte constitué de
poutres cellulaires soumis
au feu naturel
Dans le cadre du projet FICEB (FIre resistance of CEllular
Beams made of hot-rolled sections), un essai à grande
échelle a été mené sous incendie réel sur un plancher
mixte de bâtiment.
L
’essai a porté sur une dalle mixte
de 15 m x 9 m constituée d’un
bac collaborant en acier de type
Holorib 51, pour une épaisseur totale de
120 mm, et d’une nappe de treillis soudé
d’une surface de 393 mm²/m. La dalle est
connectée à 4 poutrelles cellulaires périphériques, et 2 poutrelles cellulaires secondaires intermédiaires d’une portée de
15 m. Les ouvertures de ces poutres ont
toutes un diamètre de 400 mm, et sont
régulièrement espacées de 600 mm pour
les poutres principales et de 650 mm pour
les solives. Le béton utilisé est de type
C25/30, tandis que les poutrelles sont réalisées en nuance S355, et les armatures
ont une résistance nominale de 500 MPa.
Les poutrelles périphériques sont assemblées à des poteaux métalliques situés à
chaque angle du plancher. La stabilité du
plancher est également assurée par l’assemblage d’une des poutres principales à
deux poteaux intermédiaires de façade. Le
chargement mécanique est réalisé par 44
sacs de sable de 1 000 kg chacun régulièrement disposés sur la surface du plancher,
ce qui donne une charge totale de 6,14 kN/m2
en incluant le poids propre de la structure
du plancher. Le dimensionnement préalable
tient compte de l’effet de membrane des
planchers mixtes en grands déplacements.
De ce fait, les poutres principales et secondaires périphériques sont protégées, tandis
qu’aucune protection n’est appliquée sur
les deux solives intermédiaires. Le feu est
6 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
provoqué par l’inflammation de 45 bûchers
de bois (Figure 2).
Des thermocouples et des capteurs de déplacements permettent de suivre l’évolution de la température des gaz chauds (voir
la figure 1), du béton de la dalle mixte et
des poutrelles métalliques d’une part, et
d’autre part l’évolution des déplacements
verticaux et horizontaux en différents points
de l’éprouvette. La température maximale
du compartiment – 1 036 °C est atteinte 72
minutes après le début de l’essai (figure 3),
ce qui conduit à un échauffement des solives non protégées supérieure à 1 000 °C,
et une flèche de 600 mm du plancher. La
flèche maximale de ces solives intermédiaires n’est toutefois atteinte qu’à 100 minutes, pour une température ambiante de
522 °C. Cette flèche vaut 710 mm, soit
près d’1/21e de la grande portée du plancher. Après 110 minutes, la flèche diminue
à son tour, jusqu’à la fin de l’essai. Durant
toute la durée de l’incendie (échauffement
et refroidissement), la stabilité au feu du
plancher est bien maintenue bien que le
déversement latéral des solives intermédiaires vers le centre du plancher se soit
produit (Figure 4).
La bonne tenue du plancher malgré l’importance de sa flèche a confirmé l’effet positif et efficace de membrane pour ce type
de système constructif en situation d’incendie, déjà observé lors des essais avec
poutrelles métalliques pleines. Toutefois,
dans le cas présent, les poutrelles en acier
Température (°C)
1200
1000
800
600
400
200
0
0
30
60
90
120
150
180
Temps (min)
Figure 1. Température des gaz chauds
Figure 2. Début de l’incendie
Figure 3. Incendie pleinement développé
Figure 4. Déformée du plancher après l’essai
comportent de grandes ouvertures circulaires dans leur âme et ne se comportent
pas en simple flexion, ce qui nécessite une
modification de la méthode de calcul simplifiée existante pour la résistance au feu des
planchers mixtes acier-béton utilisant des
poutrelles métalliques pleines.
Gisèle Bihina
Département incendie
et certification ingénieur, CTICM
Bin Zhao
Département incendie et
certification – Chef du service recherche
incendie, CTICM
Logiciel ACB+
La nouvelle version du logiciel ACB+ couvre la résistance
au feu des poutres cellulaires.
L
’an dernier, était présenté dans
le n°4-2009 de ce magazine le
nouveau logiciel ACB+ destiné
au calcul des poutres cellulaires, développé
par le CTICM pour le compte d’ArcelorMittal.
Une nouvelle version de ce logiciel a été publiée tout récemment (v2.02). Elle permet
d’effectuer des calculs de comportement
au feu des poutres droites non protégées,
mixtes ou non mixtes. Ces calculs consistent principalement à déterminer la température critique et à estimer la durée de
résistance au feu selon les principes des
normes EN 1993-1-2 et EN 1994-1-2. Les
aspects spécifiques au comportement des
poutres cellulaires se fondent principalement sur les résultats de la thèse soutenue en septembre 2009 par Olivier Vassart
à l’Université Blaise Pascal Clermont II :
« Analytical model for cellular beams made
from hot rolled sections in case of fire ».
Ces travaux feront prochainement l’objet
d’un article dans la Revue Construction
Métallique.
Il est rappelé que ce logiciel est disponible en téléchargement gratuit sur le site
internet d’ArcelorMittal : www.arcelormittal.com/sections, rubrique « Centre de
téléchargement ».
Alain Bureau
Département construction métallique
Directeur de recherche
CTICM
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
7
Pour la complexité de la structure, la qualité du matériel et la beauté du travail réalisé, la
société Cimolai S.p.A. a obtenu le Prix d’Afrique du Sud 2009 de la meilleure structure acier.
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Informations techniques
Rencontres régionales
du CTICM :
Lyon première
étape du tour
Nous vous annoncions dans notre dernier numéro notre
intention d’entreprendre un tour de France pour venir
vous rencontrer, échanger avec vous sur des thèmes au
cœur de vos préoccupations métiers. Le départ de notre
tour a été donné le 23 mars dernier avec pour première
étape Lyon. Montpellier et Toulouse ont suivi peu de
temps après. Mais… des rencontres pour quoi faire,
comment, et avec qui ? Retour sur la première étape.
U
n des rôles du CTICM : vous
informer. Il existe de multiples
moyens de le faire et nous utilisons de nombreux vecteurs
pour y parvenir comme par exemple ce magazine, nos sites internet (www.cticm.com,
www.steelbizfrance.com, www.bncm.com,
etc.) ou encore notre assistance technique
téléphonique. Cependant la seule lecture
d’une information n’est, bien souvent, pas
suffisante : elle suscite des questions qui
demeurent en suspens faute d’interlocuteur, faute de dialogue possible. De plus,
s’informer exige que l’on puisse y consacrer du temps : où trouver l’information
dont on a besoin ? Comment la compiler de
façon pertinente ? Comment la lire, l’interpréter ?… Le concept des rencontres régionales du CTICM est né du constat que pour
vous informer toujours mieux il était nécessaire de venir jusqu’à vous pour vous rencontrer et échanger sur des thèmes dont le
contenu est ou va devenir très impactant
sur vos métiers. Divers sujets sont envisagés dans le cadre de ces rencontres et
feront l’objet de différents tours de France.
Pour l’année 2010 et pour ces « premières
rencontres régionales du CTICM » nous
10 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
avons retenu deux thèmes à l’actualité
« brûlante » pour la construction métallique
(et pour bien d’autres secteurs d’activité) :
le développement durable et la certification
des produits de construction.
Choisir le dialogue pour mieux vous informer
est une excellente idée, certes, mais nous
ne pouvions pas en rester là ! Parce que
le temps passé à s’informer est du temps
« perdu » pour votre activité principale, nous
avons souhaité également que cela se
fasse avec le moins de contrainte horaire
possible. C’est dans cet état d’esprit que
nous avons mis en œuvre ces rencontres :
nous avons sélectionné différentes villes de
l’hexagone afin que l’une d’elles soit forcément facilement et rapidement accessible
par rapport à l’implantation de votre entreprise. Le format horaire choisi, deux heures
de rencontre, nous a semblé particulièrement adapté même s’il implique, parfois,
une densité des propos. Enfin, toujours
dans l’objectif de vous faciliter l’accès à
l’information, nous avons retenu la formule
deux accueils horaires différents pour deux
villes à proximité : dans une même journée
il vous est possible de participer le matin à
un accueil « petit déjeuner » dans une ville
ou en fin de journée à un accueil cocktail
dans une autre ville distante de quelques
kilomètres (par exemple Montpellier/Toulouse, ou encore Dinard/Caen).
L’auditoire à qui s’adressent ces rendezvous est bien entendu en premier lieu les
charpentiers métalliques. Cependant leur
activité entrant dans une longue chaîne du
secteur de la construction, nous convions à
ces rencontres tous nos lecteurs/acteurs
de la construction acier.
La première étape du tour s’est faite à
Lyon le 23 mars dernier. Yannick Le Tallec, chef du service certification au CTICM
et Stéphane Herbin, chef du service développement durable, ont inauguré ces premières rencontres lors d’un cocktail débat
sur un bateau amarré en bord de Saône.
Constructeurs métalliques, constructeurs
modulaires, sidérurgistes, maîtres d’ouvrage publics… ont répondu présents
à l’invitation intitulée : « développement
durable… certification des produits de
construction, la construction métallique a
des réponses ». Qu’ont-ils découvert derrière cette formulation ?
La première intervention a été menée par
Yannick Le Tallec, la spécialiste « Certification » du CTICM. Sujet aride et complexe
s’il en est, son importance, les implications
sur vos produits, vos métiers, n’en sont
pas moins grandes. Le contexte : « Supprimer les entraves techniques aux échanges
européens et harmoniser les dispositions
et spécifications techniques en matière de
construction », tel est l’objectif affiché de la
directive européenne « produits de construction », dite DPC ; l’obligation des états : « Les
ouvrages de bâtiment et de génie civil sont
conçus et réalisés de telle manière qu’ils
ne compromettent pas la sécurité des personnes, des animaux et des biens, tout en
respectant d’autres exigences essentielles
dans l’intérêt du bien général ». Votre métier
est concerné par la DPC, mais comment ?
Quelles implications cela a pour vous ? Que
recouvrent les « exigences essentielles » ?
Quels produits métalliques sont concernés ?… Autant de réponses que le public
lyonnais est venu chercher. Pour certains ce
fut même une pure découverte, découverte
de l’urgence d’agir, de l’urgence de trouver
le partenaire adéquat pour mettre en œuvre
les différentes actions nécessaires.
L’objectif de l’intervention de Stéphane
Herbin, notre spécialiste « développement
durable », est de préparer le secteur de la
charpente métallique aux évolutions techniques et règlementaires. Les thèmes qu’il
a abordés visaient à donner des outils, des
orientations d’actions potentiellement stratégiques pour permettre de maintenir et
d’accroître la compétitivité des solutions
constructives acier. Ainsi, après un état des
lieux de la réglementation mais également
de ce que recouvrent les vocables « développement durable », ont été abordés l’utilité du Bilan Carbone, la performance énergétique des bâtiments, les fiches de déclaration environnementale et sanitaire des
produits de construction, la directive Reach
et ses implications pour les traitements de
surfaces, les impacts environnementaux du
cycle produit – ouvrage.
L’utilité de notre démarche est bel et bien
confirmée par les dires de l’assistance.
Certains nous ont confié découvrir le marquage CE et donc cerner enfin l’implication
rapide sur leur activité, d’autres ont témoigné comprendre la pertinence de procéder
rapidement à un Bilan carbone, d’autres
encore ont assimilé le challenge sur l’isolation des bâtiments ou intégré l’information sur l’évolution de la réglementation européenne et sa transposition en France…
Bref, la variété des découvertes faites
par certains et des réponses reçues pour
d’autres nous confortent dans notre entreprise « rencontres régionales du CTICM ».
Cette utilité a été formulée par l’un des participants de la façon suivante : « Très bonne
initiative de la profession à poursuivre absolument sur les thématiques actuelles de développement durable. Le dialogue Maîtres
d’ouvrage, créateurs et entrepreneurs est
fondamental pour mieux se comprendre. La
proximité géographique de ces rencontres
est aussi importante, pour éviter de trop
lourds trajets ».
Le tour de France ne fait que commencer !
Après Lyon, ce sont les villes de Montpellier
et de Toulouse qui ont été choisies pour lieu
de tribune à ces débats le 30 mars dernier.
La suite du programme ? Nantes et Tours
le 18 mai, Dinard et Caen le 8 juin, Lille et
Reims le 22 septembre, Bordeaux et Biarritz le 12 octobre, Grenoble et Marseille le
16 novembre. A n’en pas douter, l’une de
ces villes est proche de chez vous ! Si vous
souhaitez donc assister à l’une de ces rencontres, n’hésitez pas à nous contacter, ou
à télécharger le bulletin d’inscription sur
notre site : www.cticm.com, rubrique actualités. Aborder ensemble les nouveaux enjeux
pour la construction métallique c’est vous
permettre de vous approprier la démarche
dans sa globalité, d’anticiper les exigences
réglementaires et de vous accompagner
sereinement dans vos innovations. Alors…
c’est avec un grand plaisir que nous vous
rencontrerons prochainement !
Isabelle Pharisier
Département scientifique
et transfert des connaissances
Chef du service formation-publications,
CTICM
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
Contacts CTICM
Certification :
Yannick Le Tallec,
tél. : 01 60 13 83 17,
[email protected]
Développement durable :
Stéphane Herbin,
tél. : 01 60 13 83 63,
[email protected]
11
Avec Scia Engineer, vous êtes prêts
pour le grand saut : le passage aux Eurocodes !
Stades des Alpes, ETI
Poste de trémies, PRECI
Scia Engineer
et les Eurocodes
dépassez vos limites !
Avec
EPR Flamanville, Baudin Chateauneuf
Bateau Porte, IOA
ArcelorMittal, Ateim
Fonctionnalités Eurocode
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Charges climatiques 2D ou 3D (EC1)
Vérification des éléments en section et flambement/déversement (EC3-1-1)
Calcul de la résistance au feu (EC3-1-2)
Profils minces (EC3-1-3)
Classe 4 (EC3-1-5)
Assemblages avec prise en compte de la semi-rigidité effective (EC3-1-8)
Poutres alvéolaires (ArcelorMittal)
Poutres et poteaux mixtes y compris la résistance au feu (EC4)
Blocs de fondation (EC7)
Calculs sismiques (EC8)
Aluminium (EC9)
* Certificat d’évaluation par le CTICM concernant l’implémentation de l’EN1993-1-1,
détails disponibles auprès de Scia ou du CTICM
Contactez-nous pour plus d’informations ou une offre !
Scia France SARL
2, Rue Louis Armand, F-92661 Asnières
Tél: +33 1.46.13.47.09, Fax: +33 1.46.13.47.01, [email protected]
www.scia-online.com
Certificat d’évaluation
n° DCM-09033-JCD/PC *
Quelques références en France
Ateim, Baudin Chateauneuf, Berthold,
COGECI, Coyne & Bellier, CTICM, EGIS,
Eiffel CM, ETI, IOA, PRECI,
Profil du Futur, SETEC, Waltefaugle, etc.
Normes et certification
À propos des
boulons aptes
à la précontrainte
et plus particulièrement
de leur serrage
Eurocodes
Eurocodes.
Dernières
Dernières .
informations
informations.
Nous apprenons au
moment de mettre
sous presse que,
lors de sa réunion
du 23 mars 2010,
le Bureau technique
de CEN (CEN/BT) a
adopté une résolution
relative à la date
« DOW » de Mars
2010 (date de fin
de coexistence des
normes nationales
en contradiction
avec les Eurocodes)
en accordant aux
membres du CEN une
tolérance de report
jusqu'au 31/12/2010
en cas de « force
majeure ».
En France, l'absence
d'arrêté d'application
des versions NF EN
des Eurocodes pour
le feu et le séisme
pourrait par exemple
être considérée
comme un cas de
force majeure ; il
n’est donc pas exclu
que le retrait des
normes nationales
soit repoussé à la fin
de l'année 2010. En
tout état de cause, ce
retrait est suspendu à
la décision que doit
prendre l’AFNOR suite
à la résolution du
CEN/BT.
Bruno Chabrolin
Directeur
scientifique et
du transfert des
connaissances,
CTICM
Ayant pu constater des indications non conformes à la
norme sur certaines étiquettes CE, et compte tenu du danger
d’employer une méthode de serrage inappropriée, il nous a
semblé necessaire de rappeler les éléments qui suivent.
On peut dire qu’actuellement (en 2010) les
boulons usuels disponibles sur le marché
français sont normalement de classe :
• K1 s’il s’agit de boulons HV
ou
• K2 lorsqu’il s’agit de boulons HR
Ces boulons sont de qualité :
• 10.9 uniquement, pour les HV
ou
• 10.9 ou 8.8, pour les HR
Du fait de l’obligation de marquage CE de
ces produits, l’étiquette sur l’emballage
doit obligatoirement préciser :
• le coefficient de rendement du couple
k dans une plage de valeurs de 0,10
à 0,16 pour les boulons de classe K1
ou
• la valeur moyenne de rendement du
couple km et son coefficient de variation
vk pour ceux de classe K2
Avec les boulons de classe K1 (qualité 10.9), le serrage doit être réalisé uniquement par
la méthode combinée :
Méthode combinée – Serrage boulons classe K1
Diamètre du boulon (mm)
12
Phase 1 Couple de serrage (m.N) (=0,75 Mr,1)
70
Phase 2 Rotation contrôlée de l’écrou
16
20
22
24
27
30
36
170
340
450
580
850
1 150
2 000
60, 90 ou 120° selon épaisseur à serrer (voir tableau 21)
Note : valeurs du couple pour méthode combinée avec simplification selon 8.5.4.
Avec les boulons de classe K2, le serrage est réalisé normalement par la méthode du
couple. Ci-dessous, pour la qualité 10.9 que l’on trouve à la fois en HR et HV :
Méthode du couple – Serrage boulons classe K2 – Qualité 10.9
Diamètre du boulon (mm)
12
16
20
22
24
27
30
Phase 1 Couple de serrage (m.N) (=0,75 Mr,2)
Utilisation des valeurs de la méthode combinée
Phase 2 Couple de serrage (m.N) (=1,10 Mr,2)
Utilisation des informations du fournisseur (emballage)
36
Note : détermination du couple, voir 8.5.2. et 8.5.3.
Cette information ne dispense nullement d’utiliser la norme NF EN 1090-2 sur ce sujet,
et plus particulièrement l’ensemble des exigences mentionnées au chapitre 8.5 pour les
boulons objet de la présente information ou pour d’autres produits et systèmes qui sont
décrits dans la norme.
Jean-Pierre Pescatore
Département construction métallique
CTICM
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
13
Développement durable
Samplus : retour sur
le Bilan carbone™
d’une entreprise
de métallerie
Bernard Delorme
La construction connaît un contexte difficile et
les préoccupations se recentrent sur les aspects
économiques. Pourtant pour une entreprise, l’intégration
du développement durable est une manière de se
démarquer et d’anticiper.
Samplus a fait récemment l’expérience de l’évaluation Bilan
Carbone™ : Bernard Delorme, son fondateur, nous en dit
plus.
Propos recueillis par Stéphane Herbin
CMI : Chez Samplus, quel parcours conduit au
développement durable ?
Bernard Delorme : En reprenant le fonds
de commerce de la société Sam, j’ai crée
SamPlus en 1992. Passée de 3 millions
de chiffre d’affaires à 33 millions en 2008,
l’entreprise prend part à des projets de
construction neuve comme à des ouvrages
de rénovation et de réhabilitation.
À la base, l’activité de Samplus est la
métallerie et porte sur la fabrication et
la pose d’ossatures et d’éléments métalliques destinés au secteur du bâtiment. À
ce métier sont venues s’ajouter la métallerie fine et décorative, ainsi que la réalisation d’enveloppes de bâtiments, en
particulier les façades en aluminium et
verre. Cette dernière spécialité a permis
de répondre à une demande croissante
dans les projets au cours des quinze dernières années, grâce à l’évolution de la
maîtrise technique et des traitements de
protection.
Par ses enjeux, le développement durable
et son intégration au sein de l’entreprise
étaient une suite logique à nos efforts
d’innovation.
14 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
CMI : Le Bilan Carbone™
constitue-t-il votre
première démarche
d’application concrète du
développement durable ?
Bernard Delorme : Oui, cette étude nous a
permis de mener une première analyse de
nos impacts carbone à l’intérieur et autour
de notre entreprise. L’intérêt de la méthode
est de fournir cette première « photographie », assez globale qui permet d’intégrer
doucement ce type d’approche, tout en observant les grands postes comme l’énergie,
les transports, les achats, etc. Elle constitue une étape de lancement pour la prise
en compte des aspects du développement
durable dans le cadre de notre activité :
ce que nous souhaitons approfondir dans
l’avenir.
CMI : Cette démarche vous
a-t-elle été inspirée par une
évolution de la demande :
clients, appels d’offres ?
Bernard Delorme : Initialement, notre démarche n’est pas issue du client, même si
ces éléments apparaissent de plus en plus
souvent dans les demandes. Notre volonté
était de nous préparer à traiter ces sujets
qui vont, à l’avenir, prendre de plus en plus
d’importance.
CMI : Pensez-vous que le Bilan
Carbone™ a contribué à la
sensibilisation du personnel ?
Bernard Delorme : Le Bilan Carbone a été
pour nous l’occasion de créer un déclic. Les
actions de sensibilisation sont engagées.
Avec le retour des premières expériences
en interne, nous entamerons une analyse
fine afin de décliner les objectifs en fonction des rôles et des prérogatives de nos
collaborateurs.
CMI : Pensez-vous utiliser
cette démarche comme
outil de valorisation
externe ?
Bernard Delorme : C’était bien sûr l’un
des objectifs attendus et aujourd’hui, la
valorisation de la démarche est entamée.
Le Bilan Carbone™ est déjà intégré dans
les documents qui servent de support à
la présentation de notre entreprise et, ce,
bien au-delà des justifications à apporter
dans le cadre d’une réponse à un appel
d’offres public.
CMI : Avez-vous déjà mis en œuvre certaines des préconisations
retenues ?
Bernard Delorme : Plusieurs pistes de progrès ont pu être initiées dès 2010 avec
trois postes principaux.
Tout d’abord, pour le poste énergie, la chaudière principale de l’atelier a été remplacée
pour bénéficier d’un meilleur rendement
et nous sommes passés du fioul au gaz
naturel.
Les déplacements ont été retenus en second, car ils constituent aussi une importante marge de progression. Ainsi, le
covoiturage est aujourd’hui suggéré pour
nos collaborateurs en leur fournissant une
liste des lieux d’habitation de l’ensemble
des collaborateurs et, pour la flotte de véhicules, nous avons décidé d’abord de renforcer le suivi des consommations : deux
procédés assez rapides à mettre en œuvre.
L’intégration progressive de véhicules électriques a été envisagée, mais elle sera facilitée lorsque l’éventail des produits mis sur
le marché sera adapté et que l’infrastructure nécessaire à la charge des batteries
sera mieux développée.
De manière générale, en milieu urbain
dense comme la région parisienne, le
recours à un système de location libre de
voitures, à l’image des Vélib’, pourrait être
intéressant.
Pour finir, une réorganisation de la politique
d’achats est engagée en vue de maîtriser
les services extérieurs et de réduire le fret.
Mais à ce sujet, notre action ne peut être
que limitée : le nombre important de déplacements de certains de nos fournisseurs
est en fait une réponse au faible volume de
leurs stocks pour lesquels la fiscalité est
pénalisante.
CMI : Pensez-vous déclencher
d’autres actions liées au
développement durable ?
Bernard Delorme : D’autres actions sont à
engager tant pour l’entreprise que pour la
profession, autour de chaque pilier du développement durable.
Un projet d’extension de nos bureaux pourrait voir le jour sous quelques mois avec
une solution de façade respirante nous affranchissant d’équipement de rafraichissement d’air.
Pour le volet social, former les équipes pour
une meilleure prise en compte de ces aspects au niveau de l’ouvrage et de sa réalisation, par exemple : c’est une occasion de
revaloriser nos métiers.
Concernant l’environnement, le bâtiment
« basse consommation » nécessitera une
remise en question importante : interaction
des lots, des fonctions, implication des intervenants. La maîtrise d’ouvrage doit aussi intégrer cette composante commercialement à destination des utilisateurs finaux.
Économiquement, nous connaissons l’approche souvent réduite aux seuls coûts de
construction ; or, la part consécutive à l’exploitation doit être présentée, notamment
aux utilisateurs, et introduite dans les plans
de financement. De la sorte, nous nous approcherons du coût global.
CMI : Quel bilan général tirez-vous de cette expérience ?
Bernard Delorme : Dans un premier temps,
nous avons trouvé intéressant cette approche générale qui souligne nos impacts,
leurs conséquences sur le facteur humain
et en particulier sur les membres de nos
équipes. Prenant appui sur une étude complète et reconnue, nous avons pu confirmer
l’orientation que nous avions choisie de la
prise en compte du développement durable.
Même si les priorités habituelles demeurent, cette expérience permet de porter
un regard différent sur la conduite d’une
entreprise.
Nous avons noté un vif intérêt de la part de
nos clients qui s’interrogent sur le lancement de leur propre démarche.
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
15
Développement durable
L’éco-poutrelle
est en ligne !
Le CTICM vient de mettre à votre disposition l’outil
éco-poutrelle, outil de détermination d’un profil
environnemental de poutrelle, disponible à cette
adresse : www.eco-poutrelle.com
L’objectif d’éco-poutrelle est de fournir un profil environnemental pour une poutrelle en
acier, issue du catalogue des laminés marchands, sur la base des caractéristiques de la
FDES poutrelle en acier. Cette FDES initiale est la fiche de la poutrelle en acier utilisée
dans un plancher d’immeuble de bureaux : IPE 360 à âme pleine en acier S 235, élaboré
par l’OTUA et le CTICM en 2006.
Rappel
sur les FDES
Comment accéder à l’outil ?
Dans le secteur de la
construction, l’une des
applications les plus concrètes
des préoccupations du
développement durable
est la prise en compte
des caractéristiques
environnementales et sanitaires
des produits, tant à l’échelle
européenne qu’au niveau du
marché français. La FDES illustre
les impacts environnementaux
et sanitaires des produits de
construction et est élaborée
à partir d’une étude conduite
conformément aux dispositions
de la norme NF P 01-010.
1. Connectez-vous au site : www.eco-poutrelle.com
Il est nécessaire d’établir au préalable une demande d’inscription « abonné » (inscription gratuite) et
de prendre connaissance des conditions générales d’utilisation accessibles sur la page d’accueil.
1
2
2. Dès réception de la confirmation de la création de votre compte par email,
vous pouvez accéder à l’outil.
3. Indiquer les caractéristiques d’une poutrelle, la désignation du produit dans le menu
déroulant fournit directement la masse de la poutrelle, qui peut être aussi saisie dans la
cellule. La masse des goujons doit être renseignée par l’utilisateur ; en l’absence de tels
éléments, indiquer « 0 » dans la cellule.
Par exemple : IPE 220, masse de la poutrelle 26,2 kg/m, masse des goujons : 3 kg/m :
3
16 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
4. Nous obtenons les résultats suivants de l’inventaire de cycle de vie, par chapitre de la
FDES, que vous pourrez également télécharger :
4
Mathilde Bonnans
Département construction métallique – ingénieur service développement durable – CTICM
Création de la rubrique
consacrée à la lutte contre
la corrosion
dans la construction métallique
Le CTICM abordera un sujet peu évoqué
jusqu’à présent à travers ses différents
moyens de diffusion, à savoir la protection contre la corrosion des ouvrages métalliques. Grâce à une collaboration avec
Galvazinc Association, le centre publiera à
partir du n° 3-2010 de CMI une rubrique
consacrée à la corrosion, et en particulier aux modes de protection que sont la
galvanisation à chaud et le revêtement de
peintures.
Le premier article de cette série évoquera la notion de durabilité des dispositifs de protection.
Nour Ghandour
Département construction métallique
Ingénieur service développement durable
CTICM
La vitrine Développement Durable du CTICM est en ligne !
Le CTICM poursuit son engagement dans le développement durable et ses enjeux avec la mise
en ligne d’un nouveau service web. Lancé ce Lundi 29 mars, ce site a pour objectif très simple de
présenter son activité développement durable ainsi que ses services qui répondent aux nouvelles
préoccupations environnementales et performantielles.
La vitrine développement
durable du CTICM est en ligne !
Le site souhaite créer un lien avec les professionnels de la construction métallique mais aussi,
avec les bureaux d’études, industriels ou architectes ; ce dernier offre un accès facilité à
l'ensemble des informations utiles du service comme les descriptions des activités du centre, des
articles relatifs a notre activité, des contacts privilégiés ou a l’outil de détermination d'un
profil environnemental éco-poutrelle.
Le CTICM poursuit son engagement dans
le développement durable et ses enjeux
avec la mise en ligne d’un nouveau service
web. Lancé lundi 29 mars, ce site a pour
objectif très simple de présenter l’activité
développement durable du CTICM ainsi
que ses services qui répondent aux nouvelles préoccupations environnementales
et performantielles.
Nous souhaitons ainsi créer un lien avec
les professionnels de la construction métallique mais aussi, avec les bureaux
d’études, industriels ou architectes ; le site
offre un accès facilité à l’ensemble des
informations utiles du service comme les
descriptions des activités du centre, des articles relatifs a notre activité, des contacts
privilégiés ou à l’outil de détermination d’un
profil environnemental éco-poutrelle. .
.
Vous pouvez découvrir le nouveau site en cliquant sur le lien suivant :
http://developpement-durable.cticm.org/
Vous pouvez découvrir le nouveau site en
Jean Lauquin
cliquant sur le lien suivant : http://developDépartement construction métallique
pement-durable.cticm.org/
ingénieur service développement durable
Jean Lauquin CTICM
Département construction métallique
ingénieur service développement durable
CTICM
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
17
Ingénierie incendie
Validation des constructions
modulaires préfabriquées
l’association gagnante des essais
de résistance au feu et de la
simulation numérique
Vue d’un pignon de module
Marquage CE et ETAG 23
Vue du chargement du plancher
Vue de la face exposée du module après essai
1) Voir nos articles dans CMI 4-2008
et 1-2009
Les unités de construction modulaire sont
couvertes par la Directive Produits de
Construction (DPC- 89/106/CEE). Le guide
d’Agrément technique Européen 23 (ETAG
23) précise les caractéristiques devant être
évaluées ainsi que les conditions relatives
au marquage CE. Pour la France, l’arrêté et
l’avis d’application ont été publiés au journal officiel du 24 novembre 2007 et précisent en particulier les dates de mise en
application1.
Les caractéristiques relatives à l’exigence
essentielle 1 : Résistance mécanique et
stabilité, doivent dans tous les cas être
déclarées. Pour les autres exigences essentielles et en particulier l’exigence essentielle 2 : Sécurité en cas d’incendie, les
caractéristiques doivent être déclarées en
fonction des exigences des règlementations nationales.
Les caractéristiques relatives à la sécurité
en cas d’incendie sont évaluées au regard
des caractéristiques :
• de réaction au feu des composants,
• de résistance au feu (capacité porteuse
des strucutres en cas d’incendie),
• de comportement des toitures vis-à-vis
d’un feu extérieur,
• de compartimentage (classement d'éléments, comme les murs intérieurs, de sorte
que le concepteur de l'ouvrage puisse exploiter ces données).
Les caractéristiques de résistance au feu
des unités de construction modulaire doivent
être évaluées sur une unité complète ou sur
des éléments représentatifs des conditions
finales d’utilisation, c'est-à-dire sur des éléments intégrant les systèmes d’attache, les
jonctions plafond/paroi, plancher /paroi, etc.
18 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
L’évaluation de la capacité porteuse (classement R) peut être réalisée par essai ou
par calcul conformément aux eurocodes
appropriés ou encore par association des
essais et des calculs. Les méthodes d’essais et les classements sont définis dans
la norme EN 13501-2.
L’association des essais de résistance au
feu et de la simulation numérique développée dans la partie 2, permet de répondre
aux exigences de l’ETAG 23 en terme de
caractérisation de capacité des unités de
construction modulaire au regard de la sécurité en cas d’incendie (aspects liés à la
résistance au feu) tout en minimisant le
nombre d’essais à réaliser.
Evaluation de la
résistance au feu des
constructions modulaires
Les constructions modulaires sont généralement assemblées afin de réaliser des
bâtiments de type R+2 dont le plancher bas
du niveau le plus haut est situé à moins de
8 m du sol.
Conformément aux exigences de l’article
CO 12, la structure doit donc être dimensionnée et éventuellement protégée de
manière à satisfaire à une performance
de stabilité au feu de degré 1/2h (établissements de 2e, 3e et 4e catégorie) ou 1h
(établissement de 1re catégorie). De même,
le plancher doit être réalisé de manière à
satisfaire à une performance stable au feu,
pare flammes et coupe feu de degré 1/2h
(établissements de 2e, 3e et 4e catégorie)
ou 1h (établissement de 1re catégorie).
Contrairement à un bâtiment traditionnel
où les performances de résistance au feu
peuvent être déterminées élément par élément conformément à l’arrêté du 22 mars
2004, l’évaluation de la résistance au feu
des constructions modulaires doit prendre
en compte les interactions éventuelles
entre les différents éléments composant
le module (jonction cloison/plafond, protection de la structure par les parois du
module,…). Les notions de température critique forfaitaires ne peuvent donc pas être
appliquées pour ces bâtiments. De même,
les procès verbaux de résistance au feu
d’éléments tels que cloisons, plafonds ou
planchers sont généralement valables pour
une installation dans un environnement béton uniquement ce qui exclut leur utilisation
sur des bâtiments modulaires.
Afin d’évaluer ces performances, Efectis
France propose une démarche mêlant simulation numérique et essai(s) de résistance
au feu sur une partie de module.
Dans un premier temps, il s’agit de déterminer la (ou les) configuration(s)
représentative(s) de la gamme à valider.
Une évaluation de la stabilité au feu des
structures non protégées est ensuite réalisée en prenant en compte les caractéristiques mécaniques et thermiques de l’acier
définies dans l’Eurocode 3 – Partie 1-2 (ENV
1993-1-2) et en considérant un feu limité à
un ou plusieurs modules.
Le niveau de chargement en situation d’incendie est déterminé en prenant en compte
les combinaisons de charge définies dans
l’Eurocode 1 – Partie 1-2 (ENV 1991-1-2).
Des combinaisons de charge particulières
peuvent être retenues afin de tenir compte
des éventuels coefficients nationaux.
Cette première analyse permet de déterminer les températures critiques de chaque
élément de structure. Connaissant ces
températures, il est ensuite possible de vérifier que les protections mises en œuvre
sont susceptibles de garantir une élévation de température des profilés inférieure
au temps de classement recherché à celle
conduisant à la ruine de l’élément.
Dans un second temps, des calculs de
transfert thermique et de comportement
mécanique à hautes températures sont
réalisés afin d’estimer le comportement
de la structure munie de ces protections.
Ceci permet non seulement de vérifier que
la stabilité de la structure est assurée pendant le temps recherché mais également
de vérifier que les déformations obtenues
sont compatibles avec les déformations acceptables par les matériaux de protection
mis en œuvre.
Enfin, une validation expérimentale des performances est réalisée en soumettant à un
essai de résistance au feu une partie du
module. Cet essai est généralement réalisé
sur un élément comportant
une partie verticale (pignon
ou longeron sans baies ni
portes) et une partie horizontale (formée par le plafond du module de l’étage
n et le plancher bas du
module de l’étage n+1) afin
d’apprécier notamment le
comportement de la jonction cloison/plafond-plancher et de déterminer les
échauffements réels de
l’ossature.
Ces échauffements peuvent
ensuite être réintroduits
dans le modèle thermomécanique déterminé au préalable afin de valider l’ensemble des configurations.
L’ossature des modules
pouvant ne pas être protégée extérieurement, une
étude des performances
d’un module vis-à-vis d’un
feu se développant à l’intérieur de l’ouvrage et se propageant par les baies ou
portes peut également être
réalisée sur la base de la
méthode de calcul décrite
dans l’Annexe C des Eurocode 1 Partie 1-2 et Eurocode 3 Partie 1-2.
De même, les performances de résistance au
feu d’éléments type blocporte intégrés au module
et ayant déjà leur propre
procès verbal de résistance au feu peuvent faire
l’objet d’une étude de laboratoire visant à
valider l’incorporation de cet élément sans
essai supplémentaire.
L’ensemble de ces études sert ensuite de
base à la délivrance d’une appréciation de
laboratoire conformément aux termes de
l’annexe 4 de l’arrêté du 22 mars 2004.
Cette appréciation de laboratoire permet de
justifier de la performance de résistance au
feu dans le cadre de l’Agrément technique
européen et du marquage CE.
Echauffement d’un poteau de
façade
Déformée d’un module (avec
coefficient d’exagération de la
déformée = 10)
Yannick Le Tallec
Chef du Service Certification
Département Incendie et Certification
CTICM
Sebastien Boninsegna
Chef du Service Consultance
Laboratoire d’essais
EFECTIS FRANCE
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
19
Aspects généraux
Nous nous limitons ici aux boulons aptes à la
précontrainte des types HR ou HV de base définis
par les normes NF EN 14399.
Il est rappelé qu’un boulon apte à la mise en
précontrainte peut être utilisé comme un boulon
de construction non précontraint mais que l’inverse n’est pas admis.
Tous les produits de boulonnerie, précontrainte
ou non précontrainte, doivent être conformes à
une norme NF EN et doivent bénéficier d’un marquage CE.
Un facteur important est la disponibilité sur le
marché des produits, qui peut avoir un impact sur
les prix. Tous les diamètres de la gamme, notamment les grands diamètres M27, M30 et M36
mais parfois aussi les diamètres intermédiaires
M14 et M18, ne sont pas forcement disponibles
dans la classe, le type et la classe-k souhaités.
Les boulons classe 8.8 n’existent par ailleurs
qu’en type HR.
Avril 2010 - CMI 2-2010
Pour certains types de construction, (pylônes,
grandes PRS) il devient courant de voir spécifiés
pour les assemblages des boulons de grand diamètre, au delà de la gamme de la norme NF EN
14399. Il y a alors lieu d’établir une procédure
spéciale de contrôle de qualité, voire même des
essais spéciaux, compte tenu des limites des appareils d’essais usuels.
Quelles classes-k de serrage
conviennent pour une méthode
de serrage ?
Il y a lieu d’utiliser un produit d’une classe-k
de serrage adaptée à la méthode de serrage
choisie, voir le tableau ci-dessous (voir aussi le
tableau 2 du Complément national français à la
norme NF EN 1090-2).
Classes-k selon la méthode de serrage
Méthode de serrage
Classes-k de serrage
Méthode du couple
K2
Méthode combinée
K2 or K1
Critères de choix entre produits
Les considérations suivantes peuvent orienter
le choix du produit associé ou non à une méthode de serrage particulière.
• Difficulté d’approvisionnement de la
classe-k souhaitée : reflétant la pratique antérieure, il peut être difficile de trouver des boulons type HV de la classe-k de serrage K2, ou
de trouver des boulons type HR de classe-k de
serrage K1.
• Préférence pour une méthode de serrage
spécifique : si la méthode de serrage est celle
par couple, la plus pratiquée en France, on
doit obligatoirement employer des boulons de
la classe de serrage K2. Compte tenu de la
réalité de la disponibilité des produits sur le
marché un tel choix impliquera le plus souvent un boulon type HR.
• Traçabilité accrue : elle peut être recherchée pour les ouvrages d’art et autres
constructions de grande importance comme
les hôpitaux, les écoles, les musées, les bureaux multi-étages, les stades etc. Il est alors
conseillé d’accepter uniquement des boulons
constitués en « lots d’ensembles » homogènes, c’est-à-dire d’écarter des produits
constitués en « lots étendus d’ensembles ».
Force est cependant de constater que
seuls quelques fabricants de boulonnerie de construction commerciali-
Fiche technique n°8
Comment choisir entre les
différents produits de boulonnerie
de construction métallique à haute
résistance apte à la précontrainte
Comment choisir entre les différents
produits de boulonnerie de construction
métallique à haute résistance apte à la
précontrainte
sent des produits en lots d’ensembles homogènes. Il est rappelé que les lots de boulons
de la classe de serrage K2 ne peuvent être
commercialisés qu’en lots d’ensembles homogènes.
Avril 2010 - CMI 2-2010
On pourra spécifier des produits bénéficiant du
système de marquage NF. Par rapport aux boulons ayant seulement le marquage obligatoire CE,
avec la marque NF facultative il y a plus de garanties sur les boulons, en particulier au niveau
des contrôles de fabrication et de la qualité mais
également de la traçabilité car les numéros de
lots sont marqués sur les éléments mêmes des
boulons.
• Plan de cisaillement et partie filetée des
vis : sauf pour les boulons ajustés, il n’est pas
normalement nécessaire d’exclure tout plan
de cisaillement dans la partie filetée de la vis.
Cependant, cela peut-être intéressant pour
améliorer, par exemple, la robustesse d’une
structure notamment dans une zone fortement
séismique mais aussi pour les assemblages de
la catégorie B (c’est-à-dire : résistance au frottement vérifié à l’ELS) afin de réduire le nombre
de boulons requis à l’ELU. Si les boulons sont
critiques en cisaillement ce gain est de l’ordre
de 20 % lorsque les boulons sont en simple cisaillement, et de l’ordre de 10 % lorsque les
boulons sont en double cisaillement.
L es boulons type HV, compte tenu de la longueur réduite de la partie filetée, conviennent particulièrement pour ce cas ; les boulons type HR peuvent aussi être adoptés au
prix d’une vis un peu plus longue permettant de dégager la partie filetée du plan de
cisaillement.
• Classe-k de serrage K2 : un lot de la
classe-k K2 de serrage permet, par rapport
aux autres classes de choisir l’une ou l’autre
des méthodes de serrage.
• Fiabilité intrinsèque : le type HR présente
une meilleure performance garantie au serrage par rapport au type HV. Son utilisation
écarte d’avantage le risque d’un sur-serrage
et d’un mode de ruine par arrachement des filetages difficile sinon impossible à détecter.
• Autres exigences : pour des constructions
de grande importance, il peut être judicieux de
renforcer les exigences de performances et de
renforcer les garanties fournies pour les produits de boulons. Cela peut concerner :
– Le risque de fragilisation par hydrogène
des boulons de classe 10.9 : par exemple
l’interdiction d’un revêtement électrolytique et/ou d’un décapage chimique avant
galvanisation à chaud.
– L’imposition de caractéristiques mécanique plus élevées ou un critère de performance, par exemple :
- résilience Kv plus élevée que 27 J à –
20 °C pour des conditions de service à
des températures exceptionnellement
basses.
- établissement de la relation allongement/précontrainte lors des essais de
serrage sur les lots de boulons et spécification des critères de performances
associés. Il s’agit d’utiliser une option
offerte par la norme NF EN 14399-2.
• La demande d’un procès-verbal donnant
les résultats des essais sur le lot.
Là aussi la marque NF couvre certaines de ces
exigences.
Prestations du CTICM : qui contacter ?
Interventions sur ouvrages neufs
Étude de conception des ouvrages de construction métallique ou mixte : bâtiments, ouvrages d’art, ouvrages
maritimes et fluviaux, pylônes, silos, cheminées…
Étude d’exécution des ouvrages de construction métallique ou mixte
Vérification des études de conception et/ou d’exécution
Daniel Bitar
Tél. : 01 60 13 83 38
[email protected]
Conseil et assistance technique
Études de performance thermique d’un ouvrage
Amor Ben Larbi
Tél. : 01 60 13 83 61
[email protected]
Bilan Carbone™ d’un chantier
Stéphane Herbin
Tél. : 01 60 13 83 63
[email protected]
Aide à l’intégration des équipements d’énergie renouvelable
Jean Lauquin
Tél. : 01 60 13 83 73
[email protected]
Interventions sur ouvrages existants
Contrôle d’intégrité
Diagnostic du comportement structural sous nouvelles contraintes (notamment sismiques)
Identification des causes d’un dysfonctionnement structural et des remèdes à apporter
Daniel Bitar
Tél. : 01 60 13 83 38
[email protected]
Études de renforcement
Diagnostic des performances thermiques d’un ouvrage
Aide à l’intégration des équipements d’énergie renouvelable
Traitement des problèmes de corrosion
Amor Ben Larbi
Tél. : 01 60 13 83 61
[email protected]
Jean Lauquin
Tél. : 01 60 13 83 73
[email protected]
Nour Ghandour
Tél. : 01 60 13 83 64
[email protected]
Performances des produits et systèmes
Aide à l’optimisation de la conception
Daniel Bitar
Tél. : 01 60 13 83 38
[email protected]
Alain Bureau
Tél. : 01 60 13 83 56
[email protected]
Élaboration ou vérification de méthodologies ou logiciels dédiés
Pierre-Olivier Martin
Tél. : 01 60 13 83 69
[email protected]
Constitution de dossiers de justification des performances
Accompagnement d’une demande d’ATE
Délivrance d’attestation de conformité CE (EN ou ATE)
Modalités d’utilisation des performances « produit » pour la justification du comportement d’un ouvrage
Yannick Le Tallec
Tél. : 01 60 13 83 17
[email protected]
Diagnostic conseil EN 1090
Dominique Semin
Tél. : 01 60 13 83 43
[email protected]
Bilan CarboneTM
Stéphane Herbin
Tél. : 01 60 13 83 63
[email protected]
Audit énergétique
Jean Lauquin
Tél. : 01 60 13 83 73
[email protected]
Mise en place d’un système de management environnemental (Cybèle)
Stéphane Herbin
Tél. : 01 60 13 83 63
[email protected]
Formations : catalogue, intra
Isabelle Pharisier
Tél. : 01 60 13 83 06
[email protected]
Patrick Le Chaffotec
Tél. : 01 60 13 83 39
[email protected]
Note de calculs pédagogique
Dominique Semin
Tél. : 01 60 13 83 43
[email protected]
Avril 2010 - CMI 2-2010
Performances d’une activité ou d’une entreprise
Incendie
Dossier
Le CTICM,
partenaire
de vos projets
L’objectif de ce dossier est de présenter aux lecteurs
de CMI le panel de prestations de service que le CTICM
propose à ceux qui contribuent à l’acte de construire
« métal », ou qui, dans leur activité, utilisent des
constructions métalliques.
Ont participé à la rédaction
Amor Ben Larbi
Directeur de recherche
Département construction
métallique
CTICM
Daniel Bitar
Chef du service ouvrages d’art
Département construction
métallique
CTICM
Bruno Chabrolin
Directeur scientifique et du
transfert des connaissances
CTICM
Stéphane Herbin
Chef du service développement
durable
Département construction
métallique
CTICM
Yannick Le Tallec
Chef du service certification
Département recherche
incendie et certification
CTICM
Patrick Le Chaffotec
Directeur général adjoint et
directeur du département
construction métallique
CTICM
L
’offre de prestations CTICM
peut s’organiser en quatre
grandes familles :
• les prestations relatives aux
ouvrages,
• les prestations relatives aux produits et
systèmes constructifs,
• les prestations relatives à l’organisation
de l’activité des entreprises,
• les actions de formation.
Concernant les ouvrages, le CTICM prend
en charge les études d’ouvrages neufs,
métalliques ou mixtes, de toutes natures,
au stade de la conception et/ou de l’exécution, démontrant la capacité de l’ouvrage
à respecter les exigences réglementaires
et contractuelles. Le CTICM prend aussi
en charge les études d’ouvrages existants, visant à évaluer leur performance
vis-à-vis de diverses exigences (solidité,
comportement lors d’un séisme, lors d’un
incendie, performances thermiques et
environnementales…)
Le CTICM peut limiter son intervention dans
de telles études à une prestation de conseil
ponctuel ciblé sur des points particuliers
faisant appel à des compétences d’expert.
Il peut également jouer le rôle de vérificateur
de telles études ou parties d’études pour le
compte de l’un ou l’autre des acteurs.
Concernant les produits et systèmes
constructifs, le CTICM peut accompagner
l’industriel qui développe et commercialise
le produit depuis sa conception jusqu’à
l’obtention de reconnaissances institutionnelles de ses performances, en passant par
toutes les étapes liées à la mise au point
et à la mise en œuvre opérationnelle de méthodes d’évaluation de ces performances.
S’agissant du marquage CE des produits
de construction, le CTICM est organisme
20 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
notifié pour délivrer les certificats de conformité relatifs aux produits de construction
métallique et de protection incendie.
Au chapitre des prestations relatives à l’organisation des entreprises, on peut classer
les prestations d’audit-conseil : conformité de
l’organisation des fonctions fabrication / montage aux exigences de la norme EN 1090, audit énergétique, Bilan Carbone™.
Quant aux actions de formation, elles restent proposées sous leurs formes traditionnelles de stages catalogue, de stages
« intra » à contenu personnalisé, et de
journées techniques. Le panel est maintenant complété par la « note de calculs
pédagogiques ».
Études d’ouvrages de construction métallique
ou mixte
Le centre met son expertise et son savoir
faire au service des constructeurs métalliques, des maîtres d’ouvrages et de la maîtrise d’œuvre pour répondre à leurs besoins
en études de conception ou d’exécution
d’ouvrages neufs, de diagnostic ou de renforcement d’ouvrages existants.
Le Centre intervient sur des ouvrages de
toute nature : bâtiments à ossature métallique ou mixte acier-béton, ouvrages d’art,
ouvrages maritimes ou fluviaux, pylônes,
silos, cheminées, chemins de roulement…
Études sur ouvrages neufs
Au stade de l’appel d’offres, le CTICM peut
faire équipe soit avec la maîtrise d’œuvre
pour proposer une conception optimisée,
soit avec un constructeur répondant à
l’appel d’offres pour définir une variante
performante.
Les études d’exécution sont réalisées par
le Cticm selon les référentiels du marché :
normes nationales ou européennes, les
unes et les autres parfaitement maîtrisées.
Le Centre, expert de la modélisation des
structures et de leur comportement, dispose d’outils logiciels diversifiés et adaptés
et à la complexité des modèles à constituer.
Référence : hangar d’avions en Afghanistan
Mission : étude d’exécution de la structure
métallique par référence aux Eurocodes
Client : Bachmann.
Caractéristiques de l’ouvrage : portiques
treillis à une nef de 51,6 mètres de portée,
et à traverse courbe.
Référence : porte aval de la forme écluse
Louis Joubert (port autonome de Nantes Saint-Nazaire) et batardeaux extensibles
Mission : études de conception et d’exécution des structures en acier
Client : Eiffel CM
Caractéristiques de l’ouvrage : située côté
estuaire, cette porte de dimensions exceptionnelles (longueur 52 m, hauteur 16 m,
largeur 8 m) est un ouvrage complexe,
qui doit résister à des milliers de tonnes
de poussée hydrostatique. L’ouvrage pèse
près de 1400 tonnes.
Référence : ponts mixtes sur le boulevard
Masséna (Ville de Paris)
Mission : études de conception et d’exécution des structures mixtes acier-béton
Client : Eiffel CM
Caractéristiques des ouvrages : les différents tabliers mixtes étudiés sont quadricaisson (tablier T4), bipoutre (tablier T3), ou
quadri-poutre (tablier T1-2). L’ensemble des
tabliers constitue un ouvrage de 55 mètres
de largeur et 120 mètres de longueur en
trois travées.
Dans le cadre de l’aménagement du 13e
arrondissement de Paris, les ouvrages existants en béton armé ne pouvant pas être
aménagés pour le prolongement des voies
tramway vers le boulevard Masséna, il a été
décidé de les démolir et de les remplacer
par des ouvrages neufs à ossature mixte
acier-béton.
Études sur ouvrages existants
Ce type de mission s’adresse aux maîtres
d’ouvrages, publics ou privés, qui veulent :
• évaluer la capacité de leur ouvrage à
poursuivre son service, et sa durée de
vie résiduelle en tenant compte des
phénomènes de corrosion et de fatigue
(contrôle d’intégrité),
• définir les conditions dans lesquelles
l’ouvrage pourra supporter de nouvelles
contraintes (exemple : prise en compte
d’une action sismique),
• identifier les causes d’un dysfonctionnement structural, et les remèdes à y
apporter.
Le CTICM, dans ces situations, prend en
charge la globalité des opérations nécessaires à la conduite du diagnostic (inspections, calculs, définition et organisation des
programmes de prélèvements et d’essais,
conception des renforcements éventuels).
Porte aval de la forme écluse
Louis Joubert (port autonome
de Nantes - Saint-Nazaire)
Référence : diagnostic du comportement
de poutres de roulement d’un atelier
d’emboutissage
Mission de contrôle d’intégrité : inspection
et relevés, calcul des existants, diagnostic, vérification des études des poutres de
remplacement
Client : PSA Peugeot Citroën
Référence : démolition de la structure métallique de l’usine Kodak de Chalon-sur-Saône
Mission : en vue d’une démolition par explosifs, vérifier par une simulation numérique
la cinématique d’effondrement
Client : Delaire-Navana
Référence : Viaduc sur le Grand Canal du
Havre
Mission de contrôle d’intégrité : examen critique des études initiales (1995), nouveau
calcul de l’ouvrage sous l’effet des charges
d’épreuve en vue de se prononcer sur son
comportement réel en comparaison avec
les valeurs des flèches mesurées lors des
épreuves.
Client : Chambre de commerce et d’industrie du Havre
Caractéristiques de l’ouvrage : longueur totale 1410 mètres, avec une travée centrale
à tablier orthotrope et béquilles (portée
entre pieds de béquilles 275 mètres) ; deux
viaducs d’accès bipoutres mixtes, chacun à
9 travées continues
Spécificité de l’étude : taille des modèles
numériques permettant une représentation
fiable du comportement (notamment vis-àvis du traînage de cisaillement)
Référence : 5 ponts mobiles (Grand Port
Maritime du Havre)
Mission de contrôle d’intégrité, et prise en
compte de l’évolution future du trafic, pour
chaque pont : calcul de l’existant, définition
et réalisation d’un programme d’inspection
débouchant sur des mesures de remise à
niveau
Client : Grand Port Maritime du Havre
Caractéristiques des ouvrages : les 5
ponts sont tous différents par leur mode
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
Démolition de la structure
métallique de l’usine Kodak
de Chalon-sur-Saône par
explosifs.
Viaduc sur le Grand Canal du
Havre
21
Dossier
de fonctionnement (pont levant, basculant
ou tournant), par la configuration de leur tablier, et par la largeur du pertuis à franchir
(avec un maximum de 60 mètres). Ils ont
cependant pour point commun leur sensibilité au phénomène de fatigue.
Conseil, AMO, vérification
technique
Le Cticm met son expérience et son expertise au service de tous les acteurs de la
construction métallique dans les situations
telles que :
• la recherche d’un avis d’expert sur le
comportement d’un ouvrage, d’une partie
d’ouvrage, d’un élément de structure ou
d’un assemblage,
• la prise en charge de missions de contrôle
par tierce partie des études et/ou de
l’exécution des ouvrages,
• l’arbitrage de situations non consensuelles.
Référence : salle des machines de l’EPR à
Flamanville (EDF)
Mission : assistance technique et vérification des études de l’ossature métallique
suivant référentiel Eurocodes
Client : EDF – CNEPE
Référence : structure de confinement du
réacteur de TCHERNOBYL
Mission : contribution aux travaux d’un
groupe international d’experts, pour l’examen des hypothèses et de la méthodologie
retenues pour le dimensionnement de la
structure de couverture
Client : EDF – CIDEN
Caractéristiques de l’ouvrage : arcs treillis
de 250 mètres de portée
Référence : passerelle Simone de Beauvoir
(Ville de Paris)
Mission : étude de criticité de défauts de
compacité de pièces moulées vis-à-vis du
risque de rupture fragile
Client : Eiffel CM
Caractéristiques de l’ouvrage : d’une longueur totale de 304 mètres, cette passerelle a une travée centrale de 190 mètres,
dont le schéma structurel est généré par
l’opposition de deux arcs qui créent ensemble une poutre poisson. Les pièces
moulées étudiées constituent notamment
l’intersection des deux arcs opposés
1. Magazines téléchargeables sur notre
site Internet :
http://www.cticm.com/
Évaluation de la
performance des produits
ou systèmes
Le CTICM propose aux industriels de la
22 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
construction métallique, fournisseurs de
produits ou de systèmes constructifs, de
les accompagner dans toute démarche de
valorisation des performances de leurs produits ou systèmes.
Cet accompagnement peut se traduire par
différentes missions :
• aide à l’optimisation de la conception du
produit ou système constructif,
• développement de méthodes de détermination des performances du produit
ou système, par le calcul et/ou par l’expérimentation, en cohérence avec les
exigences d’un référentiel (notamment
Eurocodes),
• développement de logiciels automatisant
l’application des méthodes de calcul des
performances,
• création de tables de performances
des produits ou systèmes vendus sur
catalogue,
• aide à la constitution de dossiers techniques en support d’une demande de
reconnaissance institutionnelle des performances du produit ou système : agrément technique européen, marquage CE.
Cette aide peut notamment porter sur la
détermination du mode de déclaration de
performances le plus adapté au produit
et à son usage,
• définition des modes d’utilisation des
performances déclarées pour justifier le
comportement d’un ouvrage de construction dans lequel le produit ou système
constructif est intégré.
La démarche proposée est applicable à des
produits ou systèmes de toutes natures :
• exemples de produits industriels de la
construction métallique : les poutres alvéolaires, les planchers, les empannages
et lissages…
• exemples de systèmes complets : les bâtiments industriels à conception standardisée assimilables à des kits de construction métallique au sens de l’ETAG 25, les
constructions modulaires, les pylônes et
silos vendus sur catalogue, les tribunes
démontables, les serres horticoles…
Marquage CE
À ce jour, par le biais des normes européennes harmonisées et des guides d’agréments techniques européens, rédigés respectivement par le Comité européen de
normalisation (CEN) et par l’Organisation
européenne des agréments techniques
(EOTA), le marquage CE s’applique déjà à
plusieurs centaines de produits… les unités de construction préfabriquées et les
kits de construction à ossature métallique
en font partie.
Les conditions de mise en application
du marquage CE pour ces deux types
de produits ont fait l’objet de présentations détaillées dans les CMI n°4-2008 et
n°1-20091.
Le marquage CE est à ce jour obligatoire
pour les unités de construction préfabriquées mise pour la première fois sur le
marché depuis le 19 juin 2009 et pour
les kits de construction métallique mis
pour la première fois sur le marché depuis
le 25 avril 2009. La date de fin d’écoulement des stocks mis sur le marché avant
les dates précisées ci-dessus est fixée au
31 décembre 2010.
Les spécifications techniques de référence
pour les unités de construction et pour les
kits de construction métallique sont respectivement les Guides d’Agréments Techniques Européens (ETAG) n°023 et n°0252.
Pourquoi s’adresser au CTICM ?
Le CTICM est un organisme de certification,
notamment notifié pour l’évaluation de la
conformité au marquage CE des unités de
construction préfabriquées et des kits de
construction à ossature métallique.
Fort de notre expertise reconnue dans le
domaine de la construction métallique, de
notre réseau de partenaires européens, et
de notre retour d’expérience dans le domaine des constructions préfabriquées et
industrialisées, nous sommes l’interlocuteur privilégié des responsables de la mise
sur le marché de tels produits s’impliquant
dans une telle démarche.
Outre les prestations relatives à l’évaluation de la conformité au marquage CE, nous
mettons à votre disposition nos compétences et notre réseau de partenaires pour
l’évaluation des performances de vos produits vis-à-vis des Exigences Essentielles
que vous souhaitez déclarer dans l’ATE.
Nous pouvons aussi vous proposer une
offre globale comprenant, pour chaque
gamme de produits, les prestations obligatoires de délivrance de l’ATE3 et d’évaluation de la conformité au marquage CE,
auxquelles peuvent s’adjoindre des prestations, dites optionnelles, d’assistance
à la constitution du dossier technique
d’ATE (rédaction ou évaluation de notes
de calcul conformes aux Eurocodes, réalisations d’essais, examen qualitatif des
documents, etc.).
Construction durable
Le développement durable est désormais
un axe prioritaire de progrès pour le secteur de la construction. Ces préoccupations
doivent être prises en compte dès les premières étapes de la conception d’un projet et prennent tout leur sens en intégrant
la vie de l’ouvrage. Pour une construction
neuve comme pour la conduite d’un projet
de réhabilitation, la construction métallique
en a fait un vecteur d’améliorations et de
développement dont les innovations ont
pour seul objectif d’apporter des solutions
énergétiques et environnementales performantes pour vos sites d’exploitation ou
pour les projets de vos clients.
Le CTICM propose un ensemble de prestations à destination de tous les acteurs de
la construction, tant pour leurs propres
activités qu’à l’occasion de projets qui les
réunissent.
Bilan carbone™ d’une entreprise,
d’une activité, d’un chantier
En lien direct avec toute activité, les
émissions de gaz à effet de serre concernent particulièrement le secteur de la
construction et celui de l’industrie, responsables ensemble de près de 50 % des
émissions totales en France. Développée
par l’ADEME, la méthode Bilan Carbone™
y fait référence pour l’évaluation de ces
émissions issues d’un périmètre donné
et la démarche peut porter aussi bien sur
l’activité de votre entreprise que sur un
chantier précis.
Le CTICM a l’expérience des évaluations
Bilan Carbone™ et en particulier pour le
secteur de la construction métallique.
L’étude, confidentielle et personnalisée,
porte sur 10 postes d’émissions de gaz
à effet de serre qui composent un périmètre représentatif et débouche sur un
ensemble de pistes d’amélioration adaptées à vos objectifs. Le bilan obtenu est
un véritable outil pour la stratégie de votre
entreprise et constitue une première démonstration d’engagement sur la voie du
développement durable.
Étude de performance thermique
La loi Grenelle 1, publiée au mois d’août
2009, a fixé les jalons pour l’avènement
de nouvelles générations de bâtiments économes en énergie et à faible impact environnemental. Pour les constructions neuves,
la prochaine réglementation thermique, RT
2012, d’application obligatoire à partir de la
fin 2012, et par anticipation à compter de
la fin 2010 pour les bâtiments publics et
tertiaires, fixera la consommation d’énergie
maximale à ne pas dépasser à 50 kWhep/
m2/an en moyenne. Ce seuil sera modulé
en fonction de la localisation du bâtiment,
de son usage, etc.
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
2. Guides téléchargeables sur le
site Internet de l’EOTA
http://www.eota.be/ rubrique
« Endorsed ETAG’s »
3. Prestation réalisée par un
organisme d’agrément partenaire
du CTICM.
23
Dossier
Pour parvenir à des bâtiments économes
en énergie conformément aux exigences
de la loi Grenelle ou du label BBC-Effinergie (bâtiment basse consommation énergétique), il est nécessaire d’améliorer la
qualité thermique des enveloppes des bâtiments et de mettre en œuvre des équipements et systèmes adéquats.
Le CTICM est à même de vous apporter
son expertise et ses compétences, pour :
> Réduire l’impact des ponts
thermiques
Simulations numériques pour
évaluer et corriger les ponts
thermiques
6 .7 ° C
5
0
-5
- 6 .2
Localisation in situ des ponts
thermiques par thermographie
Les ponts thermiques de liaison (aux niveaux des jonctions entre parois) sont
responsables de plus de 25 % des fuites
de chaleur par transmission à travers
l’enveloppe. Il est donc nécessaire de
mettre en œuvre des solutions de correction pour améliorer les performances
thermiques de l’enveloppe
> Améliorer l’étanchéité
à l’air de l’enveloppe
La perméabilité à l’air (défaut d’étanchéité de l’enveloppe) affecte très significativement les performances thermiques
d’un bâtiment. Elle peut entrainer une
multiplication par 2 voire par 3 de la
consommation d’énergie pour le chauffage. Une bonne étanchéité à l’air est
primordiale pour parvenir à un bâtiment
économe en énergie.
> Choisir et mettre en œuvre des
équipements et systèmes adéquats
Mesures de la perméabilité à l’air
selon la norme NF EN 13829
1 4 .5 ° C
1 4
En plus des performances thermiques
de l’enveloppe, il est nécessaire de bien
choisir les équipements et systèmes
(chauffage, climatisation, éclairage, etc.)
pour parvenir aux objectifs en terme de
consommation d’énergie, de confort thermique et de qualité de l’air intérieur.
1 2
1 0
9 .3
Localisation in situ des fuites d’air
par thermographie
Quelques références :
ADP, Aérogare 2 satellite 4 : optimisation
de l’isolation du plancher
Coprebat : aide à la conception de bâtiments modulaires selon la RT 2005
Astron : calculs de bâtiments industriels
selon la RT 2005
Soprema : aide à la conception du premier bâtiment industriel BBC en France
DHUP : aide à la définition des exigences
de la RT 2012
Audit énergétique
Dans le prolongement des exigences de
la réglementation thermique pour nos
24 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
bâtiments, la performance énergétique en
phase d’exploitation d’un ouvrage a un impact économique souvent significatif : son
étude permet d’évaluer le gain potentiel.
L’intégration de ces composantes dès
la conception d’un ouvrage neuf a pour
but de valider les solutions énergétiques
mises en œuvre et d’obtenir une simulation économique dont les paramètres variables permettent d’ajuster la hauteur des
investissements.
Dans le cadre d’une réhabilitation d’ouvrage ou pour l’optimisation d’un site industriel ou tertiaire, ce type d’étude comporte :
• l’étude des principaux postes de consommation énergétique de votre site,
• l’identification et analyse des sources
d’économies d’énergies,
• la mise en œuvre rapide d’une planification d’actions abordant notamment
les générateurs d’énergie ou le parc
d’équipements,
• la détermination d’un budget optimum
d’investissement pour augmenter la
marge d’exploitation et ainsi votre
compétitivité,
• une expertise approfondie avec des outils
adaptés comme la thermographie.
L’audit énergétique est toujours destiné à
améliorer votre confort, valoriser votre patrimoine et réduire vos factures d’énergies.
Aide à l’intégration des équipements d’énergie renouvelable
(sur bâti neuf ou existant)
L’insertion de systèmes d’énergies renouvelable est l’une des voies pour atteindre le
bâtiment à énergie positive : la forte croissance de la demande vers ces produits en
témoigne. L’adaptation de ces solutions à
la construction métallique fait appel à différents corps d’état et nécessite des mises au
point pour améliorer leur intégration, y compris auprès des industriels et des fabricants.
Pour satisfaire vos clients et leur offrir une
prestation complète intégrant ces procédés, le CTICM s’est engagé dans de tels
développements pour ouvrir de nouvelles
perspectives conjuguant innovation, compétitivité et développement de l’entreprise.
Afin de concilier les exigences de rentabilité
économiques et les impacts environnementaux de ces activités d’intégration d’énergies renouvelables, d’architecture bioclimatique, de toitures végétalisées, ou de
collecte et valorisation des eaux de pluie,
nous vous accompagnons pour réaliser les
meilleurs choix techniques et financiers :
• analyse du potentiel du site,
• recherche des technologies les plus
adaptées,
Qu’il s’agisse d’Eurocodes, d’exécution,
d’incendie, de séisme, de développement
durable, de performance thermique, d’escaliers, de garde-corps etc., notre offre de
formation est centrée sur l’appropriation
des normes et règlementations. Si des formations préétablies (35 programmes de
stage) sont réalisables en inter-entreprises
ou en intra-entreprises (voir notre catalogue),
nous étudions également toute demande de
programme spécifique adapté à vos besoins
particuliers. Plus de 1300 jours x stagiaire
ont été réalisées en 2009, avec un degré de
satisfaction des participants élevé.
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Système photovoltaïque intégré à
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La note
de calculs pédagogique
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La prestation que nous proposons sous cet
intitulé est un mode de formation à l’utilisation des Eurocodes pour l’élaboration de
notes de calculs justifiant le comportement
de structures métalliques ou mixtes, complé-m . c o mique
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entreprises, bureaux d’études indépendants) un outil précieux et personnalisé.
Nous prenons en charge la rédaction de la
note de calculs d’un ouvrage représentatif
de la production du client. Cette note est
réalisée en mode dit « pédagogique », caractérisé par les propriétés suivantes :
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Étude d’u les eurocodes
Maîtriser le risque incendie
Maîtriser
e e n a ci e
Créé et mis en œuvre par le CTICM, Cybèle
est un dispositif allégé de management
environnemental, inspiré de la norme ISO
14001 et de ses référentiels. Simplifiée,
la méthode Cybèle a pour but d’initier une
démarche de réduction des impacts environnementaux pour les entreprises des
secteurs tertiaire et industriel.
Cybèle est :
• basée sur l’amélioration continue
• proactive et volontaire pour répondre à
vos impacts et valoriser vos résultats
• progressive, avec les avantages d’un
SME et plus accessible que la norme correspondante, l’ISO 14001
Formation
co n st ru ir
Cybèle, système de
management environnemental
Appuis à l’appropriation
des nouvelles normes
du CTIC
La protection contre la corrosion est un
élément essentiel pour les structures métalliques, pour assurer la pérennité de l’ouvrage, le choix du dispositif anticorrosion
est une combinaison de plusieurs paramètres : moyens techniques et financiers,
objectifs de durabilité recherchée sans oublier l’impact environnemental.
Pour un ouvrage neuf comme dans le cadre
d’une réhabilitation, le CTICM met ses compétences à votre disposition pour vos projets :
•a
u cours des différentes étapes de
conception, pour les prescriptions des
produits et des techniques de mise en
œuvre,
• lors d’un diagnostic préalable, en vue de
vérifier la faisabilité,
•à
l’occasion d’une expertise
Dans le cas de travaux sur ouvrages anciens, les peintures peuvent être constituées de produits classés dangereux pour
l’environnement ou la santé ; durant les
phases de travaux, l’élimination des anciens fonds doit être menée dans le strict
respect des règles d’hygiène et de santé.
Dans le même ordre d’idées, des conseils
pour les procédés et les outils techniques
à implanter dans les ateliers peuvent également être proposés.
Pompe à chaleur air/eau
2010
formation
Protection anticorrosion
Avec Cybèle, nous analysons en particulier
les postes transport, achats de matières,
biens et services, déchets. A l’issue de
la mission, un ensemble de prescriptions
et une simulation économique vous seront présentés débouchant vers un programme d’actions adapté qui vous accompagnera pour la mise en place des actions
retenues et ainsi réduire vos impacts
environnementaux.
La mise en place de Cybèle vous permettra :
• d’optimiser la consommation de ressources nécessaires à vos activités,
• de réduire vos coûts de fonctionnement,
• de participer activement à la sensibilisation de vos salariés et de vos partenaires,
• d’anticiper l’évolution des exigences,
• de répondre à la demande « verte » de
vos clients.
Catalogue
•é
tude de faisabilité technique,
• étude des interfaces technologies /
structure,
• vérification préalable sur l’existant,
• étude de viabilité économique / pré-analyse du coût global,
• détermination des bénéfices
environnementaux,
• assistance technique à maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre.
74
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
26/11/09
25
10:51
Dossier
• traitement complet, en séquentiel, des
questions qui se posent lors du calcul
d’un ouvrage, et notamment : calcul des
actions, analyse globale, vérification des
éléments, vérification des assemblages
– extensions possibles : séisme, feu,
autres à la demande du client,
• choix des méthodes et cheminements
proposés par les Eurocodes les plus
adaptés au type d’ouvrage calculé et aux
outils de calcul dont dispose le client,
• explications détaillées et identification
systématique des clauses Eurocodes
appliquées,
• rédaction en vue de constituer un canevas
reproductible par le client pour l’élaboration
des notes de calculs d’ouvrages similaires.
La note de calculs élaborée par le CTICM
peut faire l’objet d’une présentation aux utilisateurs, au sein de l’entreprise, pour en
favoriser l’assimilation, décrire les modes
d’adaptation du canevas de calcul à des ouvrages de conception voisine, insister sur
les pièges à éviter lors de ces adaptations.
Il est également possible de compléter la
prestation par la vérification commentée
des premières notes de calculs constituées
par le client à partir du canevas CTICM. Là
encore, la présentation des résultats peut
être faite par un rapport et/ou en présentiel.
La démarche s’applique à tous les types
d’ouvrages à structure métallique ou mixte :
• les bâtiments industriels,
• les bâtiments multi-étagés,
• les parties de bâtiments : chemins
de
roulement,
planchers
mixtes,
empannages,…
• les ponts et passerelles,
• les pylônes autostables ou haubanés,
• les cheminées autostables ou haubanées,
• les silos…
Diagnostic conseil EN 1090
Certificat d’évaluation de logiciel
d’analyse de structure
Dans le nouveau contexte normatif, l’exécution des structures métalliques est gérée par
la norme EN 1090, par sa partie 2 pour les
structures en acier, par sa partie 3 pour les
structures en aluminium. Des références croisées existent entre Eurocodes et EN 1090.
Comme celui des Eurocodes, le contenu
technique de la norme d’exécution des structures métalliques est très riche et fait référence à de nombreuses normes « produits ».
La
prestation
de
diagnostic-conseil
EN 1090 s’adresse aux entreprises de
construction métallique soucieuses d’évaluer la cohérence de leur organisation avec
les exigences de la norme européenne et
des documents nationaux associés.
Les étapes du diagnostic sont notamment :
• aide à la détermination de la (ou des)
26 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
classe(s) d’exécution des ouvrages réalisés couramment par l’entreprise,
• détection des écarts entre l’organisation
en place et les exigences de la norme
pour une (ou des) classe(s) d’exécution
donnée(s) : approvisionnement, fabrication, soudage, montage, contrôle interne…
Cette analyse résulte de la visite détaillée
des ateliers, de la visite d’au moins un
chantier représentatif en cours, de l’examen des procédures de fabrication et de
montage en œuvre dans l’entreprise,
• proposition de solutions pour l’élimination des écarts.
Évaluation de logiciels
Eurocodes
Le CTICM propose aux éditeurs de codes
d’analyse de structure de procéder à l’évaluation des modules qu’ils ont développés
en préprocesseurs ou post-processeurs de
l’analyse globale, pour l’application des
Eurocodes : typiquement, avant analyse,
modules d’évaluation des actions climatiques par référence à l’Eurocode 1; après
analyse, modules de vérification des éléments et des assemblages par référence à
l’Eurocode 3 (voire l’Eurocode 4 ou l’Eurocode 9).
L’évaluation est réalisée suivant une procédure que nous avons mise au point. Elle
consiste à rechercher si les interprétations
que le développeur a faites des clauses Eurocodes utilisées est correcte et conforme à
celle que le CTICM juge adaptée sur la base
de sa propre expertise, et si l’application automatisée de ces clauses donne un résultat
fiable dans le domaine d’évaluation défini.
Les conclusions de l’évaluation sont formalisées par l’émission d’un certificat CTICM.
Nos premières références clients :
• code d’analyse de structures SCIA Engineer : évaluation finalisée du module de
vérification de la résistance des éléments
« barres » en acier suivant Eurocode 3
• code d’analyse de structure Robot : évaluation en cours de finalisation du module de
vérification de la résistance des éléments
« barres » en acier suivant Eurocode 3.
La démarche d’évaluation de logiciel est
également proposée aux industriels de la
construction métallique, fournisseurs de produits, de sous-ensembles ou de systèmes
constructifs complets, qui ont développé ou
fait développer un logiciel dédié à la détermination de performances de leurs produits ou
systèmes par référence aux Eurocodes.
Actualités
La vie de nos
organismes
professionnels
Du nouveau chez ConstruirAcier
APK
Europ’A #12 est
paru
10 euros
Michel Royer-Muller, 33
ans, a rejoint ConstruirAcier
le 8 février 2010 comme ingénieur marchés, en charge
de la partie développement
de l’acier dans les ponts. Il
pilotera également plusieurs
thèmes transversaux comme
celui relatif à l’ingénierie incendie. Cet ingénieur matériaux diplômé de
l’école de Chimie de Lille, a passé huit ans
chez GTS Industries, filiale du groupe Dillinger Hütte, où il a occupé le poste de chef de
produits marketing puis le poste de responsable des services ventes et transports.
europé ens
r
organi smes
tectur e des
, Constr uirAcie
revue d ’archi de l’acier / En France
de promo tion
Christophe Ménage, 45 ans,
a rejoint ConstruirAcier le
1er mars 2010 en qualité de
Délégué général. Il prend la
suite de Joëlle Pontet qui
assumait ce poste depuis
2003. Diplômé de l’Institut
universitaire de technologie
de Créteil, il a passé les
treize dernières années à la communication du groupe Bouygues et onze années en
agence de communication.
# 12
Décembre 2009
Mont-de-Marsan
Centre culturel,
m, Montpellier
Parking Odysseu
Ile de La Réunion
Deux ponts,
Bressanone
ises, Vicence,
Sièges d’entrepr
- La Défense
bureaux, Paris
irans
Immeuble de
l, Saint-Jean-de-Mo
Skis Rossigno
Nembro
municipale,
Bibliothèque
nto, Naples
Gare Montesa
Toulouse
Lycée Gallieni,
,
y of Sciences
California Academ
o
San Francisc
Belfort
Salle de sport,
ban-d’Ay
elle, Saint-Al
Maison individu
ourg,
DPA, Luxemb
Réalisations
e
Madrid, Barcelon
Paris
Tour Jussieu,
A
E u r o p’
(Association pour la promotion de l’enseignement de la construction acier)
L’assemblée générale de l’APK s’est tenue
le 12 mars 2010 au Lycée Monge à Chambéry (73).
Une partie du conseil d’administration a été
renouvelée conformément aux statuts de
l’association, accueillant comme nouveaux
membres :
- Patrick Girot, enseignant en BTS au lycée
Albert Claveille à Périgueux,
- Alain Cointe, enseignant en génie civil à
l’IUT de Bordeaux,
- Djamel Kerdal, enseignant à l’université
des sciences et technologies d’Oran
(Algérie),
- Bathylle Verley, ingénieur au bureau
d’études Terrell,
- Christophe Ménage, délégué général de
ConstruirAcier en remplacement de Joëlle
Pontet.
Les prix des cahiers de l’APK ont été décernés à la suite de l’assemblée générale,
récompensant comme chaque année des
projets de grande qualité en construction
métallique.
- Dans la catégorie BTS-IUT, le prix a été attribué à Mickaël Aupoil, Benjamin Greffet et
Hicham Labriak, élèves en BTS Constructions métalliques au Lycée Monge, pour
leur étude d’une passerelle pour la mairie
de Laiz (01)
- Dans la catégorie Ingénieurs-Architectes,
le jury a choisi de remettre deux prix qui
ont été attribués à :
- Sébastien Bull, élève ingénieur à l’ESTP
pour Full Métal Jacket, projet de dimensionnement d’un jacket levé pour une
plate-forme offshore
- Brice Coulaud, élève ingénieur au CUST-Polytech’Clermont-Ferrand, pour un utilitaire
pédagogique très bien documenté et très
complet sur les IGH.
En outre dans cette catégorie, un prix spécial a été attribué à Virginie Delbos, Thibault Mouhat et Théo Kirn, étudiants en
architecture à l’INSA de Strasbourg, pour
« Cocoon », un projet de passerelle habitée
près de la gare de Reims qu’ils ont réalisé
pour le concours ConstruirAcier organisé en
décembre 2009.
L’après-midi a permis aux participants de découvrir Le Phare, la nouvelle salle de sports et
de spectacles de Chambéry Métropole, conçu
par l’agence Patriarche & Co et inaugurée en
janvier 2009. La présentation du projet par Didier Rojon, architecte associé de l’agence, a
été suivie d’une visite exhaustive de cet équipement caméléon qui permet de recevoir tous
types d’évènements dans des configurations
de 3 000 à 6 000 places. Une très belle part
est faite à l’acier dans cet ouvrage depuis les
imposantes structures de charpente, jusqu’aux
détails d’aménagement des buvettes…
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
Au sommaire :
Centre culturel / Mont-deMarsan (Landes)
Parking relais Circé /
Montpellier, Odysseum
Viaduc de la Grande ravine –
Viaduc de la ravine Fontaine /
Ile de La Réunion
Siège d’entreprise / Vicence
Siège d’entreprise /
Bressanone (BZ)
Immeuble de bureaux / Paris –
La Défense
Siège Skis Rossignol / SaintJean-de-Moirans (Isère)
Bibliothèque municipale /
Nembro (BG)
Gare régionale / Naples –
Montesanto
Lycée polyvalent Gallieni /
Toulouse
California Academy of
Sciences / San Francisco, USA
Salle de sport polyvalente /
Belfort
Maison individuelle / SaintAlban-d’Ay
Sur les pas de Dominique
Perrault (DPA) : Cour de
justice des Communautés
européennes / Luxembourg Centre olympique de tennis /
Madrid - Hôtel ME / Barcelone
La tour de Jussieu / Paris 5
27
Portrait
Serru
De l’artisanat à l’entreprise…
François Bougeard,
Président directeur général
de Serru
Établie à Château-Gontier en Mayenne,
l’entreprise Serru emploie aujourd’hui quelques
120 collaborateurs. Si à l’origine, en 1930, la société
produisait essentiellement des serres, elle intervient
aujourd’hui sur la France entière pour des ouvrages
tout à fait emblématiques. Son Président-directeur
général, François Bougeard, nous explique
le positionnement de son entreprise et sa stratégie.
Propos recueillis par Françoise Leroy
CMI : Depuis sa création en 1930, quelle a été l’histoire de Serru ?
François Bougeard : Le passé de la société
Serru est tout à la fois une histoire riche
et étonnante. Créée en 1930 par Gustave
Serru, l’entreprise est alors artisanale.
Elle réalise alors des charpentes bois et
fabrique des serres horticoles ; cette activité atteindra d’ailleurs, après la seconde
guerre une notoriété mondiale. Succédant
à son père, Maurice Serru oriente l’activité
vers la construction métallique, d’abord en
complément de la charpente bois. Éminent
inventeur, Maurice Serru conçoit et fabrique
des mâts super vidéo afin de capter les
ondes hertziennes et de là émerge, en parallèle de la construction métallique, l’activité métallerie dans les années 1960.
L’activité métal connaîtra alors une telle
progression qu’elle s’imposera définitivement au détriment du bois en 1972 et en
1974, le département construction métallique est créé. Il s’installera alors dans la
zone de Bellitourne à Château-Gontier.
CMI : Quel a été son
développement plus récent,
dans les années 80/90 ?
François Bougeard : La société n’a jamais
cessé son développement et a poursuivi
sa diversification. Ainsi en 1980, une activité pliage et tôlerie fine a été créée. Cette
activité connaîtra d’ailleurs une telle expansion qu’elle s’installera près de l’unité
28 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
Structures Métalliques zone de Bellitourne
dans les années 1990. Durant la même
période et pendant environ 2 ans, elle fabriquera des mobile homes, vendus clés en
mains : 200 mobile homes auront ainsi vu
le jour dans nos ateliers.
En 1986, l’entreprise est rachetée par
Monsieur et Madame Coppens qui développeront d’ailleurs pendant un moment l’activité export vers les DOM-TOM
et l’Arabie Saoudite. L’année 1986 sera
également marquée par un virage technologique important : c’est l’informatisation du bureau d’études et de l’atelier. En 1988, l’arrivée des machines à
commandes numériques contribuera à
repositionner la société sur son marché.
Cette avancée technologique va lui permettre d’accroître son effectif et surtout
d’augmenter son chiffre d’affaires qui
passera de 8 900 000 € en 1986-1987 à
17 077 000 € en 1988-1989. C’est aussi
pour Serru la capacité d’étendre sa zone
d’intervention géographique. Enfin en
1991, les Ateliers David viennent renforcer l’activité du groupe.
CMI : Comment votre entreprise
est-elle structurée aujourd’hui ?
François Bougeard : En 2000, et pour
faire face à sa croissance, l’entreprise
s’est structurée encore davantage en
constituant juridiquement un groupe avec
d’une part, la société Ateliers David localisée à Guérande et, d’autre part, la
société Tôlerie service. Au départ en retraite de Monsieur et Madame Coppens,
en 2006, j’ai racheté le groupe dénommé Avanti avec Jean-Louis Godefroy et
Jacques David, déjà salariés du groupe.
Dans le même temps, la Tôlerie était cédée à Jean de La Bretesche.
Aujourd’hui, notre groupe franchit une nouvelle étape et nous parions toujours sur
notre développement : Avanti devient Acieo,
toujours composé de Serru et des Ateliers
David. Acieo est un groupe qui réalise un
chiffre d’affaires de 50 millions d’euros et
qui s’impose sur le marché de la construction métallique, menuiserie métallique,
acier, inox et aluminium.
CMI : Quel est le
positionnement de Serru ?
François Bougeard : Aujourd’hui, Serru
couvre trois domaines d’activité que sont :
• la charpente métallique : bâtiments industriels, commerciaux, collectivités,
• la menuiserie / métallerie : garde corps,
escalier, portes, châssis…
• la menuiserie aluminium.
Serru se positionne principalement sur des
marchés privés et secondairement sur des
marchés publics. Nous intervenons sur
l’ensemble du territoire français et de façon
tout à fait exceptionnelle à l’international,
dans les seuls cas où nous devons suivre
un client sur une opération. En effet, notre
politique consiste à suivre nos clients, où
qu’ils aillent.
CMI : Comment pourrait-on
qualifier la culture d’entreprise
de Serru et quels sont ses
points forts ?
François Bougeard : Serru se définit
comme une société familiale dimensionnée pour répondre à un éventail de clients
assez large et varié. Une autre de ses caractéristiques concerne son savoir-faire qui
est à la fois riche et varié (charpente métallique, métallerie, aluminium). Parmi nos
points forts, la performance de notre outil
de production qui nous permet de garantir
une bonne réactivité et une prestation de
qualité à nos clients. Le fait d’avoir un service conception et étude intégré constitue
également un avantage indéniable. Enfin,
et c’est essentiel, c’est évidemment la
qualification et les compétences de notre
personnel qui font, au quotidien, un de
nos points forts. La formation est historiquement un élément important de notre
culture d’entreprise. En 1992 déjà, la formation et l’organisation étaient prioritaires
et nous avaient permis d’être la première
société de construction métallique à être
certifiée ISO 9001 par l’AFAQ.
CMI : Où en êtes-vous dans la
mise en place des Eurocodes ?
François Bougeard : Notre personnel en
étude a été formé aux Eurocodes et nous
maintenons notre effort de formation
pour nous approprier cette nouvelle réglementation. Nous sommes convaincus
que les eurocodes représentent une évolution inéluctable de notre façon de travailler qu’il faut intégrer quoiqu’il en soit
pour ne pas subir ce changement. Néanmoins, cette appropriation se fait sur la
durée et demande des efforts importants
à chacun.
CMI : Quelle stratégie de
développement avez-vous mis
en place ?
François Bougeard : Notre stratégie de
développement est articulée autour de
différents axes et, notamment trois qui
sont essentiels. Notre développement
mise beaucoup sur les synergies existantes au sein de notre groupe Acieo et
nous avons l’intention de renforcer nos
positions sur nos marchés de base. Enfin, nous avons la volonté de développer
notre offre de services en nous positionnant sur les marchés nouveaux induits
par les démarches HQE et les bâtiments
BBC car nous sommes convaincus qu’il
faut intégrer le développement durable
tant dans notre stratégie de développement que d’ailleurs dans notre organisation interne.
CMI : Quelles initiatives avez-vous
prises chez Serru en matière de
développement durable ?
François Bougeard : Nous avons intégré le
développement durable à tous les niveaux.
Plus concrètement, nous avons fait réaliser
le bilan carbone de Serru et nous avons mis
en place un dispositif de gestion de l’éclairage dans l’atelier. Nous avons également
engagé des travaux d’isolation dans les locaux sociaux de l’entreprise.
CMI : Quelle analyse faites-vous
du marché de la construction
métallique ?
François Bougeard : Notre marché est
particulièrement concurrentiel et cette
concurrence est rude. Cela nécessite
beaucoup d’implication de la part de chacun d’entre nous. Ce contexte nous impose de prendre également du recul sur
notre approche, sur notre façon de fonctionner et également sur nos cibles. Il
faut rester en veille permanente car notre
secteur est en mutation constante, notamment en raison de l’évolution de son
environnement.
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
29
Portrait
Les chantiers emblématiques
de l’entreprise Serru
GlaxoSmithkline Les Ulis
Maître d’ouvrage : GSK
Maître d’œuvre : MPS
Lieu : Les Ulis (91)
Date : 2008
Tonnage acier utilisé :
1000 tonnes
Complexe cinématographique Majestic à Brest (15 salles)
Maître d’ouvrage : Majestic
Maître d’œuvre : Yann Lecoq et
Pierre Chican
Lieu : Brest (29)
Tonnage acier utilisé : 380 tonnes
L’ossature métallique est en profilés du
commerce, en treillis et en PRS. L’utilisation de l’acier a permis de préserver la
hauteur utile intérieure dans les salles,
garantes d’une courbe de vision optimum.
Les façades sont en acier Corten.
MUSEE DE L'ORANGERIE
Paris 1er (75)
Musée de
l’Orangerie à
ParIs
Maître d’ouvrage :
EMOC
Maître d’œuvre :
BROHET – LAJUS
– PUEYO
Lieu : Paris
Date : 2003
Tonnage acier utilisé :
53 tonnes
Musée
30 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
GlaxoSmithkline Les Ulis
Lactalis à Laval
Société Maisonneuve à
Château-Gontier :
Maître d’ouvrage : Lactalis
Maître d’œuvre : Lactalis GPO
Lieu : Laval (53)
Date : 2008
Tonnage acier utilisé : 120 tonnes
Maître d’ouvrage : Maisonneuve
Maître d’œuvre : Rome Architectes
Lieu : Château-Gontier
Date : 2007
Tonnage acier utilisé : 670 tonnes
Thalès à Conflans Sainte Honorine
Base Intermarché (Cantanhede
– Portugal)
Maître d’ouvrage : Thales
Maître d’œuvre : Faceo
Lieu : Conflans Sainte Honorine
Date : 2007
Tonnage acier utilisé : 211 tonnes
Maître d’ouvrage : ITM Entreprises
Maître d’œuvre : MOD Internationale
Lieu : Cantanhede
Date : 2002
Tonnage acier utilisé : 800 tonnes
Cogema à La Hague
Maître d’ouvrage : Cogema
Maître d’œuvre : Cogema
Lieu : LA HAGUE (50)
Date : 2003
Tonnage acier utilisé : 200 tonnes
Base Intermarché à Avermes
Maître d’ouvrage : ITM Entreprises
Maître d’œuvre : MOD Internationale
Lieu : Avermes (03)
Date : 2000
Tonnage acier utilisé : 615 tonnes
Évolution du chiffre d’affaires
30 ME
22,681
20 ME
15 ME
25,123
18,921
Tonnage acier utilisé
4 300
4 200
4 100
4 000
10 ME
3 900
5 ME
3 800
2006/2007
2007/2008
2008/2009
3 700
2006/2007 2007/2008
* en poids net hors sous-traitance
2008/2009
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
31
Sur le terrain
© Okabé/ACML
Okabé, un centre
commercial vert
Une façade plissée en VEA de 16 mètres de hauteur et de 23 mètres de largeur
Okabé en
quelques chiffres
- SHON globale : 72 000 m2
- Sur le chantier :
40 entreprises en corps d’état
séparés et 500 ouvriers
- Un investissement global de
300 millions d’euros
dont 100 millions pour
l’hypermarché Auchan
Aux portes de Paris, Okabé est un signal fort pour le KremlinBicêtre, tant sur le plan urbanistique qu’architectural.
C’est un exemple de mixité urbaine d’une forte densité
où se côtoient, sur un espace de 3,5 hectares, les
différentes composantes de la ville. Il comprend le centre
commercial Okabé (27 850 m2 de surfaces commerciales),
Okabé Bureaux (25 000 m2), Villa Okabé (20 logements),
un équipement culturel de 4 788 m2 comprenant une
médiathèque et un conservatoire de musique, une place
publique (2 000 m2) ouverte sur la ville et un parking
d’environ 2 000 places.
C’est la société ACML (Groupe Fayat) qui a réalisé les
parties métalliques de l’ouvrage : la verrière, la façade et la
structure métallique de l’entrée du hall principal.
À 500 mètres de la Porte d’Italie et le long
de la N7, au cœur de la ville du KremlinBicêtre, c’est Altaréa Cogedim qui a réalisé
ce projet en s’alliant avec la Caisse des
Dépôts, avec des participations respectives de 65 % et de 35 %. Une vigilance
32 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
particulière a été portée à l’intégration du
bâti existant au nouvel ensemble immobilier. Le mode architectural choisi est celui
d’un rythme de façades dynamiques tant
sur le plan des gabarits que de la diversité
des matériaux. Si le verre est très présent
© Okabé/ACML
© Okabé/ACML
La charpente de la verrière a nécessité un montage à blanc total en extérieur, ici dans les
ateliers d’ACML à Saumur.
Quand «Au KB» devient
Okabé
Quand, en 1995, l’entreprise d’agro-alimentaire Geo a annoncé son intention de
quitter le site qu’elle occupait depuis 1912,
la ville a souhaité développer un projet de
renouvellement urbain avec la volonté de
créer un nouveau point de centralité et
d’animation tant commerciale, économique
que culturelle.
Détail et explication sémantique, le nom
d’Okabé n’a rien de japonisant… mais il
se réfère, en réalité, à une désignation courante de cette ville car il est encore fréquent
d’entendre «Je vais au KB» pour abréger… Cet aménagement mixte, conçu par
l’agence Valode & Pistre Architectes, Okabé
mise sur la transparence. Son entrée principale, monumentale, fait une belle place
au verre et à l’acier tandis qu’une longue
façade vitrée se déploie sur 150 mètres le
long de l’avenue de Fontainebleau (NDLR :
qui est aussi la N 7). L’atrium au cœur d’un
puits de lumière naturelle et son immense
verrière font eux aussi plus qu’une part
belle à l’acier. Le métal se trouve mis en
valeur par la lumière et la transparence de
cet atrium qui assure les liaisons entre les
trois niveaux de l’ouvrage.
Une verrière réalisée par
ACML
Parmi les signes architecturaux forts d’Okabé, la verrière contribue à l’élégance et à
la transparence de l’ouvrage. Cette verrière
bombée, de 28 mètres de diamètre, ne repose que sur 6 poteaux périphériques. La
charpente métallique de cette verrière a
nécessité 100 tonnes d’acier et elle a été
Axonométrie de la verrière
© Okabé/ACML
comme l’est d’ailleurs le bois au niveau des
aménagements extérieurs et intérieurs, le
métal apporte aussi sa touche d’élégance
à l’ensemble.
- Okabé, c’est un centre
commercial comprenant
un hypermarché Auchan
(11 200 m2), quatre
moyennes surfaces,
70 boutiques et
15 restaurants.
- Okabé Bureau propose
25 000 m2 de bureaux
dont la moitié a déjà été
prise à bail par Silca, filiale
du Crédit Agricole
- Villa Okabé, c’est une
résidence de 20 logements
sur 4 étages
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
33
© Okabé/ACML
© Okabé/ACML
Sur le terrain
Les intervenants
de l’opération
Un montage délicat qui a nécessité la mise en œuvre d’un platelage
provisoire sous la structure de la verrière
enduite d’une peinture intumescente pour
stabilité au feu 1 h 30 sur la structure principale. Elle a nécessité un montage à blanc
total en extérieur dans les ateliers d’ACML
à Saumur. Parmi les particularités de cette
verrière, on notera des fermes treillis tubulaires cintrées, des couronnes tubulaires
cintrées, et une sous-tension par une couronne basse de tirants.
- Investisseurs/Maîtrise
d’ouvrage : SAS Avenue
de Fontainebleau (AltaréaCogedim 65 % et Caisse des
Dépôts 35 %)
- Conception, réalisation :
Agence Valode & Pistre
Architectes
- Architectes : Agence Valode
& Pistre Architectes, VP
Design, Saguez & Partners et
Agence Arcura/Marc Fabrici
pour les logements
Verrière vue intérieure
34 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
Un montage délicat en
centre-ville
Compte tenu de la situation du chantier, le
long de la Nationale 7 et de la présence
des 7 grues à tour du gros œuvre qui gênent considérablement l’intervention des
monteurs d’ACML, le montage de la verrière
s’est avéré particulièrement délicat. De
plus, une grue était placée dans l’emprise
de la verrière, empêchant d’assembler la
© Okabé/ACML
totalité de la verrière et de la régler avant la
pose des vitrages. Face à cette complexité,
ACML a décidé la mise en œuvre d’un platelage provisoire sous la structure de la verrière, à 15 mètres de haut, d’une surface
de 600 m2 pour le réglage de la charpente,
la pose des menuiseries et des vitrages.
En façade
Le hall principal d’Okabé fait également la
part belle à la construction métallique, intervenant en façade et dans la structure de
l’entrée. Ces parties sont également l’œuvre
d’ACML. Il s’agit d’une façade plissée en VEA
de 16 mètres de hauteur et de 23 mètres de
largeur, avec des poteaux elliptiques. Pour la
structure du hall, des poteaux circulaires intérieurs ont été posés ainsi qu’un profil pour
les trois niveaux de plancher.
Un ouvrage certifié HQE
Okabé a été certifié « NF Bâtiments tertiaires-démarche HQE – Commerces »
par Certivéa avec trois cibles très performantes. Cette certification concerne le
centre commercial mais également les
bureaux, les parkings et les logements de
l’ensemble urbain. La conception d’Okabé
devrait diminuer de 22 % sa consommation
énergétique par rapport à une construction classique. Parmi les cibles très performantes, on citera l’intégration dans le
site qui met l’accent sur la création de
tunnels et d’accès dédiés
afin d’éviter tout croisement de flux. Egalement
jugée très performante,
la gestion des énergies
passe notamment par la
mise en place de poutres
froides pour la climatisation des bureaux. La ventilation a été jugée performante grâce à la qualité
du confort hygrométrique.
En effet, la verrière a été
conçue pour permettre
une ventilation naturelle.
Pendant la phase chantier,
ACML a désigné un responsable HQE pour l’opération, afin de démontrer
la traçabilité du suivi des
déchets, pour ACML, son
co-traitant Verre et Métal
et ses sous-traitants.
Un calcul thermique global de l’ensemble des
ouvrages
métalliques,
portant sur la verrière, la
façade, la couverture, les
chéneaux isolés et les
compléments d’habillage,
a permis de démontrer la
comptabilité de ces ouvrages vis-à-vis de la RT
2005 et de la certification
HQE.
Verrière vue partielle
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
35
Formation
VOS FORMATIONS
AU CTICM
EN JUIN 2010
Ces stages sont
issus des cycles :
Maîtriser les Eurocodes
Maîtriser le risque
incendie
S’informer
7-06 EC3 –
Assemblages du 1er au
4 juin 2010
OBJECTIF
Le but de ce stage est de traiter la partie
1-8 de l’EN1993 et son annexe nationale
pour la conception et le calcul des assemblages. Dans cette partie de l’Eurocode 3,
les vérifications des résistances des assemblages différentes de celles utilisées
jusqu’à présent et de nouveaux concepts
tels que la semi-rigidité et la méthode des
composantes sont introduits. Ce module
vise à apporter aux participants la compréhension de ces nouvelles règles de calcul
et nouveaux concepts et à faciliter leur
mise en œuvre.
PUBLIC
Niveaux I et II
Ingénieurs, techniciens confirmés et cadres
de bureaux d’études.
PRÉ-REQUIS
Avoir suivi les modules 7.02 et 7.05 ou
avoir des connaissances équivalentes.
PROGRAMME
1. Présentation générale des règles de
l’EN1993-1-8
• Aspects nouveaux de ces règles
2. Assemblages boulonnées, généralités
• Dispositions constructives
• Catégories assemblages boulonnés
• Attaches par goussets, couvre-joints, assemblages excentrés…
• Chapes et axes d’articulation
• Assemblages par boulons précontraints
3. Assemblages soudés
• Cordons de soudures des assemblages
simples
• Assemblages excentrés
• Assemblages de profils creux (introduction)
4. Modélisation des assemblages
• Classification
• Courbe moment rotation
36 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
5. Assemblages par platines
• Rigidité et classification
• Résistance de calcul
• Assemblage de faîtage
• Assemblage de poutre sur poteau
6. Assemblages de pieds de poteaux
• Rigidité et classification
• Résistance de calcul
8-01 - Structures
métalliques et sécurité
incendie - 8 et 9 juin
2010
OBJECTIF
Ce stage a pour objet :
- de sensibiliser à la sécurité incendie (exigences réglementaires, notions de réaction
et de résistance au feu) ;
- d’appréhender la stabilité au feu des
structures (acier, mixtes acier-béton) ;
- de connaître les solutions et conditions
d’usage de l’acier non protégé ;
- d’apprécier les conditions d’utilisation de
l’ingénierie incendie pour justifier les solutions de structures métalliques.
PUBLIC
Niveaux I, II et III
Ingénieurs, techniciens confirmés et cadres
de bureaux d’études.
PRÉ-REQUIS
Avoir des connaissances sur les Eurocodes
3 et 4 partie 1-1.
PROGRAMME
1. Introduction
• Approche réglementaire
• Notions en réaction et résistance au
feu : définition des classements français et
européens
• Exigences de résistance au feu relatives
aux différents types de bâtiment (ERP, IGH,
habitations, parkings, ICPE...)
2. Stabilité au feu des structures
•Notions élémentaires
• SF 1/4 h, 1/2 h
• Méthodes de calcul de l’EC3-1-2 : méthode de la température critique, méthodes
de calcul simplifiées et méthodes de calcul
avancées
•Cas des structures extérieures aux
bâtiments
3. Stabilité au feu des structures mixtes
acier-béton
• Notions élémentaires et domaines
d’application
• SF 1/2 h à 2 h
• Méthode de calcul de l’EC4-1-2 : tableaux
de valeurs, méthodes de calcul simplifiées
et méthodes de calcul avancées
4. Approche par l’ingénierie incendie
• Présentation générale
• Conditions d’emploi
• Exemples d’application (parking aérien
largement ventilé, entrepôt métallique soumis à autorisation...)
5. Introduction à la protection des structures
• Notion de facteur de massivité, type
de protection : peintures intumescentes,
produits en plaques, flocages projetés et
autres systèmes, domaine d’application
(procès verbaux de caractérisation)
8-02 Conception
à l’incendie des
entrepôts métalliques
soumis à la
réglementation des
ICPE (rubrique 1510) 10 juin 2010
OBJECTIF
Cette journée concerne les entrepôts en
structure métallique répondant à la réglementation 1510 et le guide de vérification
de la stabilité au feu ¼ h (R15).
L’introduction réglementaire vise à présenter la réglementation des ICPE et son
fonctionnement.
La deuxième partie a pour objectif de présenter les méthodes de vérification de la
stabilité au feu 1/4 heure des entrepôts
en charpente métallique à simple rez-dechaussée relevant du régime de la déclaration (article 4 de l’arrêté du 23 décembre
2008).
Une troisième partie présente le guide de
vérification du comportement au feu des
entrepôts en structure métallique relevant
du régime de l’autorisation pour répondre
techniquement aux exigences de comportement structurel définies dans l’article 6 de
l’arrêté du 5 août 2002.
Enfin, la dernière partie aborde brièvement
les exigences sur l’implantation des entrepôts soumis à autorisation et présente les
solutions pour y répondre.
PUBLIC
Niveaux I, II et III
Ingénieurs, techniciens confirmés, cadres
de bureaux d’études, maîtrise d’œuvre et
maîtrise d’ouvrage.
PRÉ-REQUIS
Connaissances générales de la construction métallique.
PROGRAMME
1. Aspects réglementaires
Les entrepôts soumis à la réglementation
des ICPE
Textes législatifs et réglementaires de
référence
Classification des ICPE
• Déclaration ou Autorisation
• Numéro de rubrique correspondant (ex :
1510, 2662, 2663…)
• Les entrepôts classés dans la rubrique 1510
2. Conception des entrepôts métalliques
soumis à déclaration
• Domaine d’application du guide.
• Méthodes de vérification & détails
constructifs
• Ossatures principales
- Profilés laminés à chaud
- PRS
- Poutres à treillis
• Pannes
- Profilé laminés à chaud
- Profils formés à froid
- Treillis
•Exemples d’application
• Conception des entrepôts métalliques
soumis à autorisation
• Domaine d’application
• Comportement au feu de la structure
porteuse des entrepôts métallique (phase
de poussée, phase de traction, risques de
ruine vers l’extérieur et ruine intra-cellule)
Méthodes de vérification
• Objectifs
• Rappel des différents niveaux de vérification possibles
Détails constructifs spécifiques
• Protection localisée contre l’incendie de
la structure porteuse ;
• Mur coupe-feu : retour d’expérience, solutions acceptables et solutions à éviter
• Eléments de façade
• Systèmes de contreventement
• Recours à l’ingénierie de la sécurité
incendie
3. Implantation des entrepôts soumis à
autorisation
• Dans l’éventualité probable de l’introduction d’un régime supplémentaire dit d’enregistrement, le programme sera complété
pour le traiter.
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
37
1-03 Marquage
CE des produits de
construction - 17 juin
2010
OBJECTIF
Ce stage a pour objectif de permettre aux
concepteurs, prescripteurs ou entrepreneurs de mieux comprendre et utiliser le
marquage CE des produits de construction.
À l’issue de ce stage, les stagiaires seront
en mesure de :
- comprendre les enjeux et les mécanismes
de la Directive européenne et du marquage
CE des produits de construction,
- connaitre les obligations des fabricants et
les implications sur la prescription et la distribution des produits.
PUBLIC
Fabricants de produits de construction
Distributeurs de produits de construction,
Grandes surfaces de bricolage,
Prescripteurs
PRÉ-REQUIS
Acteurs de la construction qui seront impliqués dans la démarche de marquage CE.
PROGRAMME
1. La Directive Produits de Construction
• Directive et documents d’interprétation
• Transcription en France
2. Les Exigences essentielles
• Caractéristiques et exigences
• Le marquage CE
3. Les applications pour les produits de
construction métallique
• Les produits concernés
• Exemples de mise en application
7.07 EC3- Calcul d’un
bâtiment du 21 au 25
juin 2010
OBJECTIF
Ce module vient illustrer les modules précédents de ce cycle. Il s’appuie sur les
connaissances acquises lors de ces modules. L’illustration porte sur les éléments
structurels principaux d’un bâtiment courant : portique, poutre au vent, stabilité,
plancher.
La démarche de l’exposé suit le « plan type
» d’une note de calculs d’exécution et détaille :
- la définition des actions (G, Q, climatique),
- la détermination des sollicitations pour
chaque élément,
- la vérification des sections et des
éléments,
38 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
- la vérification des attaches.
Certains aspects liés aux sections de
classe 4 sont abordés.
Ne sont pas abordés : la présence de chemins de roulement ou les ac
t i o n s
d’origine sismique.
Pédagogie : le stage est animé sous forme
d’exercice commenté ; les stagiaires sont
amenés à réfléchir et procéder à quelques
applications, mais en nombre limité.
PUBLIC
Niveau I et II
Ingénieurs et techniciens confirmés
PRÉ-REQUIS
Avoir suivi les autres stages du cycle dont
le présent module est une application, ou
disposer de connaissances équivalentes
relatives aux Eurocodes.
PTOGRAMME
1. Présentation du bâtiment traité
2. Détermination des actions
• Charges permanentes
• Charges d’exploitation
• Charges climatiques : Neige et Vent
3. Combinaison des charges
• Détermination des combinaisons ELS,
ELU et accidentelles
4. Analyse globale
• Exposé du traitement du portique
• Prise en compte des imperfections et des
effets du second ordre
5. Vérification du portique
• ELS
• Sections
• Eléments
6. Vérification des assemblages
• Par platine d’about : cas de l’encastrement poteau –traverse
• Pied de poteau articulé
7. Système de contreventement
• Poutre au vent
• Détermination des actions
• Vérification de la poutre
• Palée de stabilité
• Détermination des actions
• Vérification de la palée
8. Solive de plancher
• Vérification de la solive ELS et ELU
• Attache de la solive par double cornière
7-11 Les structures
métalliques face aux
séismes
Initiation – Bâtiments courants faiblement
dissipatifs 22 et 23 juin 2010
OBJECTIF
À l’issue de ce stage, les participants auront abordé les notions essentielles à la
3. Rappel succinct de dynamique
• Présentation des notions de base permettant une application des PS92 aux cas
simples
4. Règles PS-MI
•Application aux bâtiments à ossature
métallique
5. Principes généraux de la conception
parasismique
• Détermination du spectre de calcul
• Spectre réglementaire en fonction de la
position géographique et des paramètres locaux. 6- Détermination de l’action sismique
• Modélisation des structures
• Analyse de la régularité
• Méthodes simplifiées de calcul
• Introduction de la notion de comportement dissipatif
6. Règles de vérifications
• Combinaisons d’actions
• Déformations
• Vérifications ELU – Notions de base
7. Exemple
• Traitement détaillé d’uns structure métallique simple.
photo: © Alex Yeung - Fotolia.com
base de la réglementation parasismique
actuellement en vigueur et seront capables
d’appliquer les méthodes de calcul réglementaires sur des bâtiments courants en
zone peu ou moyennement sismique.
Le cas où une dissipation importante de
l’énergie sismique est requise (zone fortement sismique) n’est pas abordé de façon
détaillée dans ce module (cf. 7-12).
Les règlements abordés sont l’Eurocode
8-1, les règles PS92 (période transitoire) et
les règles PS-MI applicables aux maisons
individuelles et bâtiments assimilés.
PUBLIC
Niveaux I et II
Ingénieurs et techniciens confirmés.
PRÉ-REQUIS
Des rappels succincts concernant la théorie de la dynamique des structures sont effectués ; il est toutefois préférable de posséder des notions de dynamique.
PROGRAMME
1. Notions de séismologie
• Définition des échelles
2. Détermination de la sécurité
• Niveau minimal de protection réglementaire
0
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métall
mer charpente n acier
r
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S’i voir en ages e lement n acier s
Conce er les ouvr rer durab tructure e s eurocode
Réalis ruire et gé ent une s triel selon le
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et permet aux praticiens d’obtenir des réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien.
Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble des acteurs
du secteur de la construction métallique.
Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit.
Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue
durée, un devis est alors proposé dans le cadre des prestations d’ingénierie et de conseil.
Contacts construction
métallique et mixte
Thèmes
Contacts
Téléphone
Courriel
NORMALISATION
Eurocodes : statut, avancement
Valérie Lemaire
01 60 13 83 37
[email protected]
Réglementation et normalisation française
Valérie Lemaire
01 60 13 83 37
[email protected]
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS
Analyse globale des structures
Yvan Galéa
01 60 13 83 72
[email protected]
Assemblages
Ivor Ryan
01 60 13 83 58
[email protected]
Dynamique des structures. Comportement
des structures soumises au séisme
Bruno Chabrolin
01 60 13 83 05
[email protected]
Exécution des structures métalliques : fabrication, montage, tolérances
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Fatigue
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
Justification du comportement (à froid) des
structures par l’expérimentation
Daniel Bitar
01 60 13 83 38
[email protected]
Logiciels utilisés en CM
Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42
[email protected]
Rupture fragile
Bruno Chabrolin
01 60 13 83 05
[email protected]
Vérification des sections et éléments.
Flambement, déversement, voilement
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
CONSTRUCTION MIXTE
Construction mixte acier-béton
Daniel Bitar
01 60 13 83 38
[email protected]
MATÉRIAUX
Aciers de construction
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Aciers inoxydables et EC3-1.4
Ivor Ryan
01 60 13 83 58
[email protected]
Boulonnerie – Fixations
Ivor Ryan
01 60 13 83 58
[email protected]
Soudage
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Produits d’enveloppe en acier
Stéphane Herbin
01 60 13 83 63
[email protected]
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS
Cheminées et EC3-3.2
Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42
[email protected]
Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Conception des structures de bâtiment
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
Constructions tubulaires
Ivor Ryan
01 60 13 83 58
[email protected]
Éléments minces formés à froid et EC3-1.3
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
01 60 13 83 61
[email protected]
Performances thermiques et énergétiques de
Amor Ben Larbi
bâtiments à ossature métallique
CMI N°2 – 2010
Construction Métallique Informations
41
??????
Assistance
technique
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite)
Physique du bâtiment
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2
Daniel Bitar
01 60 13 83 38
[email protected]
Poutres alvéolaires
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
[email protected]
Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
[email protected]
Stabilisation d’un bâtiment par les parois Effet diaphragme
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
ACTIONS
Actions climatiques : neige et vent - Règles
NV et EC1
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
Actions sismiques PS92 et EC8
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Construction métallique et développement
durable
Stéphane Herbin
01 60 13 83 63
[email protected]
Protection anticorrosion des structures
métalliques
Nour Ghandour
01 60 13 83 64
[email protected]
Contacts incendie
et certification
Thèmes
Contacts
Téléphone
Courriel
Calcul du comportement au feu des éléments
Christophe Renaud
de second œuvre à ossature métallique
01 60 13 83 27
[email protected]
Calcul du comportement au feu des
structures mixtes. Application de l’EC4-1.2
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
Calcul du comportement au feu des
structures en acier et aluminium –
Application des EC3-1.2 et EC9-1.2
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
Comportement au feu
des entrepôts et bâtiments industriels
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
Comportement au feu des parcs de
stationnement
Bin Zhao
01 60 13 83 16
[email protected]
Ingénierie de la sécurité
incendie – Généralités
Joël Kruppa
01 60 13 83 20
[email protected]
Ingénierie de la sécurité
incendie – Normalisation
Joël Kruppa
01 60 13 83 20
[email protected]
Marquage CE des produits métalliques
Yannick le Tallec
01 60 13 83 17
[email protected]
Produits de protection des structures contre
l'incendie
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
Réglementation
« sécurité incendie »
Sylvain Leduc
01 60 13 83 23
[email protected]
42 Construction Métallique Informations
CMI N°2 – 2010
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