N° 2-2010 Le magazine d’information de la construction métallique Sur le terrain Okabé, un centre commercial vert Dossier Le CTICM, partenaire de vos projets www.cticm.com Développement durable Samplus : retour sur le Bilan carbone™ d’une entreprise de métallerie La construction métallique française continue à améliorer sa productivité et sa qualité avec KALTENBACH La construction métallique continue d’investir dans le renouvellement de son outil de production et trouve en KALTENBACH un partenaire idéal : offre complète, machines ultra-performantes, haute qualité, longévité et Service Clientèle. Série KF Centre de découpe pour tôles Les centres automatiques KF 1606/2512 de KALTENBACH bénéficient des dernières améliorations techniques : découpe par plasma de nouvelle génération, oxycoupage pour très fortes épaisseurs, magasin de 6 à 12 outils (perçage, taraudage, chanfreinage, etc…) permettant de réaliser des pièces finies. Les marquages peuvent se faire par frappe à froid ou par le contourmarquage de dernière génération. Les installations KALTENBACH peuvent être reliées au réseau informatique avec tous les logiciels CAO/CFAO existants, tranferts des fichiers par DSTV. Ligne de grenaillage/peinture pour les profils et les tôles Un automatisme complet pour les lignes de sciage/perçage KALTENBACH CONSTRUCTION DE MACHINES SA Z.I. de la Doller 68520 Burnhaupt-le-Haut Tél. 03 89 48 99 89 Fax 03 89 48 72 04 [email protected] Les lignes de perçage à haute vitesse de la série KDS 615/1015, combinées avec les scies à ruban de la série KBS, ainsi que l’autosorteur pour l’extraction automatique des coupes d’affranchissement/chutes, pièces courtes ou longues, offrent à la construction métallique et au négoce, une production entièrement automatisée et performante, ne nécessitant pas la présence de l’opérateur. Une équipe d’ingénieur des ventes est à votre disposition pour trouver la solution la mieux adaptée à vos besoins de fabrication. N’hésitez pas à nous contacter. www.kaltenbach.fr [email protected] - mars 2010 KALTENBACH a élargi son savoir-faire en proposant à présent une large gamme de grenailleuses, composées d’un nettoyeur de grenaille avec tamis et système de nettoyage à l’air, d’une aspiration complètement automatique, d’une installation de brossage/dépoussiérage. Ces grenailleuses sont faciles d’entretien. Elles peuvent aussi être parfaitement combinées avec une ligne de peinture : ces centres comprennent une cabine de peinture, un tunnel de séchage ainsi qu’un système d’entrainement et de convoyage. © DR Édito Cticm, le partenaire de vos projets S i le contexte actuel d’intervention des acteurs de la construction métallique est évidemment marqué par les difficultés économiques, il est non moins marqué, sur le plan technique, par l’émergence de nouvelles obligations : référence contractuelle aux Eurocodes et à la norme d’exécution EN 1090, exigences en termes de performances environnementales, obligation de marquage CE pour certains produits de construction. Dans un tel contexte, le CTICM a jugé nécessaire de proposer à la profession une « batterie » de prestations apportant des solutions efficaces aux problèmes techniques posés, et permettant une appropriation balisée des nouveaux documents de référence. Certaines de ces prestations sont dans la continuité de celles que le CTICM a depuis longtemps fournies, d’autres ont été créées pour adapter l’offre au contexte. Je vous invite à découvrir ou redécouvrir l’étendue de notre offre dans le dossier « Le CTICM, partenaire de vos projets » de ce numéro de CMI. Une des fiches détachables que contient désormais chaque numéro de votre magazine d’informations constitue un aide-mémoire des missions dans le cadre desquelles le CTICM peut mettre son expertise à votre disposition. La publication de ce dossier CMI s’inscrit dans un plan de communication plus large que le CTICM met en œuvre pour informer sur les évolutions techniques du contexte et pour promouvoir les solutions qu’il met à disposition des acteurs de la construction métallique. Les « rencontres régionales » sont un autre vecteur de ce plan de communication : vous trouverez dans ce numéro de CMI le compte-rendu de la première, organisée à Lyon, et le programme des suivantes, où nous comptons vous retrouver nombreux. Qu’il s’agisse de construire « métal », d’évaluer le comportement d’une construction métallique existante ou d’améliorer ce comportement, chacun des acteurs de ces opérations, qu’il soit maître d’ouvrage, maître d’œuvre, bureau d’études, constructeur, industriel fournissant un produit ou un système, éditeur de logiciel, trouvera dans les solutions CTICM des réponses aux questions « métal » qu’il se pose. Patrick Le Chaffotec, Directeur général adjoint CTICM CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 3 Sommaire FICEB 6 Logiciel ACB+ 7 Rencontres régionales du CTICM : Lyon première étape du tour 11 Normes et certification 13 Serrage des boulons aptes à la précontrainte 13 Dossier 20 Le CTICM, partenaire de vos projets 20 Actualités 27 La vie de nos organismes professionnels 27 Portrait 28 Serru : De l’artisanat à l’entreprise… 28 Sur le terrain 32 © DR 6 © DR Informations techniques Développement durable 14 Samplus : retour sur le Bilan carbone™ d’une entreprise de métallerie 14 L’éco-poutrelle est en ligne ! 16 La vitrine Développement Durable du CTICM est en ligne ! Création de la rubrique consacrée à la lutte contre la corrosion Le CTICM poursuit son engagement dans le développement durable et ses enjeux avec la mise en ligne d’un nouveau service web. Lancé ce Lundi 29 mars, ce site a pour objectif très simple de présenter son activité développement durable ainsi que ses services qui répondent aux nouvelles préoccupations environnementales et performantielles. 17 Le site souhaite créer un lien avec les professionnels de la construction métallique mais aussi, avec les bureaux d’études, industriels ou architectes ; ce dernier offre un accès facilité à l'ensemble des informations utiles du service comme les descriptions des activités du centre, des articles relatifs a notre activité, des contacts privilégiés ou a l’outil de détermination d'un La vitrine Développement . Durable du CTICM est en ligne ! 17 Vous pouvez découvrir le nouveau site en cliquant sur le lien suivant : profil environnemental éco-poutrelle. http://developpement-durable.cticm.org/ Okabé, un centre commercial vert 32 Formation 36 Vos formations au cticm en juin 2010 36 Assistance Technique 41 Contacts construction métallique et mixte 41 Contacts incendie et certification 42 Ingénierie incendie Jean Lauquin Département construction métallique ingénieur service développement durable Validation des Constructions CTICM modulaires préfabriquées 18 Okabé, centre commercial au Kremelin-Bicêtre. Architectes : Agence Valode & Pistre Architectes, VP Design, Saguez & Partners et Agence Arcura/Marc Fabrici pour les logements Charpente métallique : ACML (Groupe Fayat). Voir notre article en page 32 © Okabé/ACML Eurocodes dernières informations13 Photo de couverture : Éditeur : CTICM - Centre Technique Industriel de la Construction Métallique Directeur de la publication : Christophe Mathieu directeur général du CTICM Rédaction : CTICM – Service publications Journaliste : FL Communication, Françoise Leroy Contact : Isabelle Pharisier, Tél. : 01 60 13 83 00 E-mail : [email protected] Imprimé en France Fabrication et réalisation : RG Solutions, Tél. : 01 53 19 82 00 CTICM Espace technologique L’Orme des Merisiers Bâtiment Apollo 91193 Saint-Aubin Tél. : 01 60 13 83 00 Fax : 01 60 13 13 03 CMI est diffusé gracieusement à 8 500 exemplaires. CMI, dans un souci de préservation de l’environnement, est imprimé sur papier recyclable. La reproduction même partielle de tout matériel publié dans CMI est strictement interdite. Les annonceurs prennent l’entière responsabilité des informations qu’ils insèrent et déclarent être autorisés à les utiliser. Informations techniques FICEB Essai à l’échelle réelle d’un plancher mixte constitué de poutres cellulaires soumis au feu naturel Dans le cadre du projet FICEB (FIre resistance of CEllular Beams made of hot-rolled sections), un essai à grande échelle a été mené sous incendie réel sur un plancher mixte de bâtiment. L ’essai a porté sur une dalle mixte de 15 m x 9 m constituée d’un bac collaborant en acier de type Holorib 51, pour une épaisseur totale de 120 mm, et d’une nappe de treillis soudé d’une surface de 393 mm²/m. La dalle est connectée à 4 poutrelles cellulaires périphériques, et 2 poutrelles cellulaires secondaires intermédiaires d’une portée de 15 m. Les ouvertures de ces poutres ont toutes un diamètre de 400 mm, et sont régulièrement espacées de 600 mm pour les poutres principales et de 650 mm pour les solives. Le béton utilisé est de type C25/30, tandis que les poutrelles sont réalisées en nuance S355, et les armatures ont une résistance nominale de 500 MPa. Les poutrelles périphériques sont assemblées à des poteaux métalliques situés à chaque angle du plancher. La stabilité du plancher est également assurée par l’assemblage d’une des poutres principales à deux poteaux intermédiaires de façade. Le chargement mécanique est réalisé par 44 sacs de sable de 1 000 kg chacun régulièrement disposés sur la surface du plancher, ce qui donne une charge totale de 6,14 kN/m2 en incluant le poids propre de la structure du plancher. Le dimensionnement préalable tient compte de l’effet de membrane des planchers mixtes en grands déplacements. De ce fait, les poutres principales et secondaires périphériques sont protégées, tandis qu’aucune protection n’est appliquée sur les deux solives intermédiaires. Le feu est 6 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 provoqué par l’inflammation de 45 bûchers de bois (Figure 2). Des thermocouples et des capteurs de déplacements permettent de suivre l’évolution de la température des gaz chauds (voir la figure 1), du béton de la dalle mixte et des poutrelles métalliques d’une part, et d’autre part l’évolution des déplacements verticaux et horizontaux en différents points de l’éprouvette. La température maximale du compartiment – 1 036 °C est atteinte 72 minutes après le début de l’essai (figure 3), ce qui conduit à un échauffement des solives non protégées supérieure à 1 000 °C, et une flèche de 600 mm du plancher. La flèche maximale de ces solives intermédiaires n’est toutefois atteinte qu’à 100 minutes, pour une température ambiante de 522 °C. Cette flèche vaut 710 mm, soit près d’1/21e de la grande portée du plancher. Après 110 minutes, la flèche diminue à son tour, jusqu’à la fin de l’essai. Durant toute la durée de l’incendie (échauffement et refroidissement), la stabilité au feu du plancher est bien maintenue bien que le déversement latéral des solives intermédiaires vers le centre du plancher se soit produit (Figure 4). La bonne tenue du plancher malgré l’importance de sa flèche a confirmé l’effet positif et efficace de membrane pour ce type de système constructif en situation d’incendie, déjà observé lors des essais avec poutrelles métalliques pleines. Toutefois, dans le cas présent, les poutrelles en acier Température (°C) 1200 1000 800 600 400 200 0 0 30 60 90 120 150 180 Temps (min) Figure 1. Température des gaz chauds Figure 2. Début de l’incendie Figure 3. Incendie pleinement développé Figure 4. Déformée du plancher après l’essai comportent de grandes ouvertures circulaires dans leur âme et ne se comportent pas en simple flexion, ce qui nécessite une modification de la méthode de calcul simplifiée existante pour la résistance au feu des planchers mixtes acier-béton utilisant des poutrelles métalliques pleines. Gisèle Bihina Département incendie et certification ingénieur, CTICM Bin Zhao Département incendie et certification – Chef du service recherche incendie, CTICM Logiciel ACB+ La nouvelle version du logiciel ACB+ couvre la résistance au feu des poutres cellulaires. L ’an dernier, était présenté dans le n°4-2009 de ce magazine le nouveau logiciel ACB+ destiné au calcul des poutres cellulaires, développé par le CTICM pour le compte d’ArcelorMittal. Une nouvelle version de ce logiciel a été publiée tout récemment (v2.02). Elle permet d’effectuer des calculs de comportement au feu des poutres droites non protégées, mixtes ou non mixtes. Ces calculs consistent principalement à déterminer la température critique et à estimer la durée de résistance au feu selon les principes des normes EN 1993-1-2 et EN 1994-1-2. Les aspects spécifiques au comportement des poutres cellulaires se fondent principalement sur les résultats de la thèse soutenue en septembre 2009 par Olivier Vassart à l’Université Blaise Pascal Clermont II : « Analytical model for cellular beams made from hot rolled sections in case of fire ». Ces travaux feront prochainement l’objet d’un article dans la Revue Construction Métallique. Il est rappelé que ce logiciel est disponible en téléchargement gratuit sur le site internet d’ArcelorMittal : www.arcelormittal.com/sections, rubrique « Centre de téléchargement ». Alain Bureau Département construction métallique Directeur de recherche CTICM CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 7 Pour la complexité de la structure, la qualité du matériel et la beauté du travail réalisé, la société Cimolai S.p.A. a obtenu le Prix d’Afrique du Sud 2009 de la meilleure structure acier. Stade Soccer City de Johannesburg - Afrique du Sud Structure acier de plus de 8000 Tonnes The software solution for design, detailing, manufacturing and erection Structure Grand'Rue 81 4560 Ocquier BELGIUM - +32 86 34 91 91 - [email protected] bocad.be Informations techniques Rencontres régionales du CTICM : Lyon première étape du tour Nous vous annoncions dans notre dernier numéro notre intention d’entreprendre un tour de France pour venir vous rencontrer, échanger avec vous sur des thèmes au cœur de vos préoccupations métiers. Le départ de notre tour a été donné le 23 mars dernier avec pour première étape Lyon. Montpellier et Toulouse ont suivi peu de temps après. Mais… des rencontres pour quoi faire, comment, et avec qui ? Retour sur la première étape. U n des rôles du CTICM : vous informer. Il existe de multiples moyens de le faire et nous utilisons de nombreux vecteurs pour y parvenir comme par exemple ce magazine, nos sites internet (www.cticm.com, www.steelbizfrance.com, www.bncm.com, etc.) ou encore notre assistance technique téléphonique. Cependant la seule lecture d’une information n’est, bien souvent, pas suffisante : elle suscite des questions qui demeurent en suspens faute d’interlocuteur, faute de dialogue possible. De plus, s’informer exige que l’on puisse y consacrer du temps : où trouver l’information dont on a besoin ? Comment la compiler de façon pertinente ? Comment la lire, l’interpréter ?… Le concept des rencontres régionales du CTICM est né du constat que pour vous informer toujours mieux il était nécessaire de venir jusqu’à vous pour vous rencontrer et échanger sur des thèmes dont le contenu est ou va devenir très impactant sur vos métiers. Divers sujets sont envisagés dans le cadre de ces rencontres et feront l’objet de différents tours de France. Pour l’année 2010 et pour ces « premières rencontres régionales du CTICM » nous 10 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 avons retenu deux thèmes à l’actualité « brûlante » pour la construction métallique (et pour bien d’autres secteurs d’activité) : le développement durable et la certification des produits de construction. Choisir le dialogue pour mieux vous informer est une excellente idée, certes, mais nous ne pouvions pas en rester là ! Parce que le temps passé à s’informer est du temps « perdu » pour votre activité principale, nous avons souhaité également que cela se fasse avec le moins de contrainte horaire possible. C’est dans cet état d’esprit que nous avons mis en œuvre ces rencontres : nous avons sélectionné différentes villes de l’hexagone afin que l’une d’elles soit forcément facilement et rapidement accessible par rapport à l’implantation de votre entreprise. Le format horaire choisi, deux heures de rencontre, nous a semblé particulièrement adapté même s’il implique, parfois, une densité des propos. Enfin, toujours dans l’objectif de vous faciliter l’accès à l’information, nous avons retenu la formule deux accueils horaires différents pour deux villes à proximité : dans une même journée il vous est possible de participer le matin à un accueil « petit déjeuner » dans une ville ou en fin de journée à un accueil cocktail dans une autre ville distante de quelques kilomètres (par exemple Montpellier/Toulouse, ou encore Dinard/Caen). L’auditoire à qui s’adressent ces rendezvous est bien entendu en premier lieu les charpentiers métalliques. Cependant leur activité entrant dans une longue chaîne du secteur de la construction, nous convions à ces rencontres tous nos lecteurs/acteurs de la construction acier. La première étape du tour s’est faite à Lyon le 23 mars dernier. Yannick Le Tallec, chef du service certification au CTICM et Stéphane Herbin, chef du service développement durable, ont inauguré ces premières rencontres lors d’un cocktail débat sur un bateau amarré en bord de Saône. Constructeurs métalliques, constructeurs modulaires, sidérurgistes, maîtres d’ouvrage publics… ont répondu présents à l’invitation intitulée : « développement durable… certification des produits de construction, la construction métallique a des réponses ». Qu’ont-ils découvert derrière cette formulation ? La première intervention a été menée par Yannick Le Tallec, la spécialiste « Certification » du CTICM. Sujet aride et complexe s’il en est, son importance, les implications sur vos produits, vos métiers, n’en sont pas moins grandes. Le contexte : « Supprimer les entraves techniques aux échanges européens et harmoniser les dispositions et spécifications techniques en matière de construction », tel est l’objectif affiché de la directive européenne « produits de construction », dite DPC ; l’obligation des états : « Les ouvrages de bâtiment et de génie civil sont conçus et réalisés de telle manière qu’ils ne compromettent pas la sécurité des personnes, des animaux et des biens, tout en respectant d’autres exigences essentielles dans l’intérêt du bien général ». Votre métier est concerné par la DPC, mais comment ? Quelles implications cela a pour vous ? Que recouvrent les « exigences essentielles » ? Quels produits métalliques sont concernés ?… Autant de réponses que le public lyonnais est venu chercher. Pour certains ce fut même une pure découverte, découverte de l’urgence d’agir, de l’urgence de trouver le partenaire adéquat pour mettre en œuvre les différentes actions nécessaires. L’objectif de l’intervention de Stéphane Herbin, notre spécialiste « développement durable », est de préparer le secteur de la charpente métallique aux évolutions techniques et règlementaires. Les thèmes qu’il a abordés visaient à donner des outils, des orientations d’actions potentiellement stratégiques pour permettre de maintenir et d’accroître la compétitivité des solutions constructives acier. Ainsi, après un état des lieux de la réglementation mais également de ce que recouvrent les vocables « développement durable », ont été abordés l’utilité du Bilan Carbone, la performance énergétique des bâtiments, les fiches de déclaration environnementale et sanitaire des produits de construction, la directive Reach et ses implications pour les traitements de surfaces, les impacts environnementaux du cycle produit – ouvrage. L’utilité de notre démarche est bel et bien confirmée par les dires de l’assistance. Certains nous ont confié découvrir le marquage CE et donc cerner enfin l’implication rapide sur leur activité, d’autres ont témoigné comprendre la pertinence de procéder rapidement à un Bilan carbone, d’autres encore ont assimilé le challenge sur l’isolation des bâtiments ou intégré l’information sur l’évolution de la réglementation européenne et sa transposition en France… Bref, la variété des découvertes faites par certains et des réponses reçues pour d’autres nous confortent dans notre entreprise « rencontres régionales du CTICM ». Cette utilité a été formulée par l’un des participants de la façon suivante : « Très bonne initiative de la profession à poursuivre absolument sur les thématiques actuelles de développement durable. Le dialogue Maîtres d’ouvrage, créateurs et entrepreneurs est fondamental pour mieux se comprendre. La proximité géographique de ces rencontres est aussi importante, pour éviter de trop lourds trajets ». Le tour de France ne fait que commencer ! Après Lyon, ce sont les villes de Montpellier et de Toulouse qui ont été choisies pour lieu de tribune à ces débats le 30 mars dernier. La suite du programme ? Nantes et Tours le 18 mai, Dinard et Caen le 8 juin, Lille et Reims le 22 septembre, Bordeaux et Biarritz le 12 octobre, Grenoble et Marseille le 16 novembre. A n’en pas douter, l’une de ces villes est proche de chez vous ! Si vous souhaitez donc assister à l’une de ces rencontres, n’hésitez pas à nous contacter, ou à télécharger le bulletin d’inscription sur notre site : www.cticm.com, rubrique actualités. Aborder ensemble les nouveaux enjeux pour la construction métallique c’est vous permettre de vous approprier la démarche dans sa globalité, d’anticiper les exigences réglementaires et de vous accompagner sereinement dans vos innovations. Alors… c’est avec un grand plaisir que nous vous rencontrerons prochainement ! Isabelle Pharisier Département scientifique et transfert des connaissances Chef du service formation-publications, CTICM CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations Contacts CTICM Certification : Yannick Le Tallec, tél. : 01 60 13 83 17, [email protected] Développement durable : Stéphane Herbin, tél. : 01 60 13 83 63, [email protected] 11 Avec Scia Engineer, vous êtes prêts pour le grand saut : le passage aux Eurocodes ! Stades des Alpes, ETI Poste de trémies, PRECI Scia Engineer et les Eurocodes dépassez vos limites ! Avec EPR Flamanville, Baudin Chateauneuf Bateau Porte, IOA ArcelorMittal, Ateim Fonctionnalités Eurocode • • • • • • • • • • • Charges climatiques 2D ou 3D (EC1) Vérification des éléments en section et flambement/déversement (EC3-1-1) Calcul de la résistance au feu (EC3-1-2) Profils minces (EC3-1-3) Classe 4 (EC3-1-5) Assemblages avec prise en compte de la semi-rigidité effective (EC3-1-8) Poutres alvéolaires (ArcelorMittal) Poutres et poteaux mixtes y compris la résistance au feu (EC4) Blocs de fondation (EC7) Calculs sismiques (EC8) Aluminium (EC9) * Certificat d’évaluation par le CTICM concernant l’implémentation de l’EN1993-1-1, détails disponibles auprès de Scia ou du CTICM Contactez-nous pour plus d’informations ou une offre ! Scia France SARL 2, Rue Louis Armand, F-92661 Asnières Tél: +33 1.46.13.47.09, Fax: +33 1.46.13.47.01, [email protected] www.scia-online.com Certificat d’évaluation n° DCM-09033-JCD/PC * Quelques références en France Ateim, Baudin Chateauneuf, Berthold, COGECI, Coyne & Bellier, CTICM, EGIS, Eiffel CM, ETI, IOA, PRECI, Profil du Futur, SETEC, Waltefaugle, etc. Normes et certification À propos des boulons aptes à la précontrainte et plus particulièrement de leur serrage Eurocodes Eurocodes. Dernières Dernières . informations informations. Nous apprenons au moment de mettre sous presse que, lors de sa réunion du 23 mars 2010, le Bureau technique de CEN (CEN/BT) a adopté une résolution relative à la date « DOW » de Mars 2010 (date de fin de coexistence des normes nationales en contradiction avec les Eurocodes) en accordant aux membres du CEN une tolérance de report jusqu'au 31/12/2010 en cas de « force majeure ». En France, l'absence d'arrêté d'application des versions NF EN des Eurocodes pour le feu et le séisme pourrait par exemple être considérée comme un cas de force majeure ; il n’est donc pas exclu que le retrait des normes nationales soit repoussé à la fin de l'année 2010. En tout état de cause, ce retrait est suspendu à la décision que doit prendre l’AFNOR suite à la résolution du CEN/BT. Bruno Chabrolin Directeur scientifique et du transfert des connaissances, CTICM Ayant pu constater des indications non conformes à la norme sur certaines étiquettes CE, et compte tenu du danger d’employer une méthode de serrage inappropriée, il nous a semblé necessaire de rappeler les éléments qui suivent. On peut dire qu’actuellement (en 2010) les boulons usuels disponibles sur le marché français sont normalement de classe : • K1 s’il s’agit de boulons HV ou • K2 lorsqu’il s’agit de boulons HR Ces boulons sont de qualité : • 10.9 uniquement, pour les HV ou • 10.9 ou 8.8, pour les HR Du fait de l’obligation de marquage CE de ces produits, l’étiquette sur l’emballage doit obligatoirement préciser : • le coefficient de rendement du couple k dans une plage de valeurs de 0,10 à 0,16 pour les boulons de classe K1 ou • la valeur moyenne de rendement du couple km et son coefficient de variation vk pour ceux de classe K2 Avec les boulons de classe K1 (qualité 10.9), le serrage doit être réalisé uniquement par la méthode combinée : Méthode combinée – Serrage boulons classe K1 Diamètre du boulon (mm) 12 Phase 1 Couple de serrage (m.N) (=0,75 Mr,1) 70 Phase 2 Rotation contrôlée de l’écrou 16 20 22 24 27 30 36 170 340 450 580 850 1 150 2 000 60, 90 ou 120° selon épaisseur à serrer (voir tableau 21) Note : valeurs du couple pour méthode combinée avec simplification selon 8.5.4. Avec les boulons de classe K2, le serrage est réalisé normalement par la méthode du couple. Ci-dessous, pour la qualité 10.9 que l’on trouve à la fois en HR et HV : Méthode du couple – Serrage boulons classe K2 – Qualité 10.9 Diamètre du boulon (mm) 12 16 20 22 24 27 30 Phase 1 Couple de serrage (m.N) (=0,75 Mr,2) Utilisation des valeurs de la méthode combinée Phase 2 Couple de serrage (m.N) (=1,10 Mr,2) Utilisation des informations du fournisseur (emballage) 36 Note : détermination du couple, voir 8.5.2. et 8.5.3. Cette information ne dispense nullement d’utiliser la norme NF EN 1090-2 sur ce sujet, et plus particulièrement l’ensemble des exigences mentionnées au chapitre 8.5 pour les boulons objet de la présente information ou pour d’autres produits et systèmes qui sont décrits dans la norme. Jean-Pierre Pescatore Département construction métallique CTICM CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 13 Développement durable Samplus : retour sur le Bilan carbone™ d’une entreprise de métallerie Bernard Delorme La construction connaît un contexte difficile et les préoccupations se recentrent sur les aspects économiques. Pourtant pour une entreprise, l’intégration du développement durable est une manière de se démarquer et d’anticiper. Samplus a fait récemment l’expérience de l’évaluation Bilan Carbone™ : Bernard Delorme, son fondateur, nous en dit plus. Propos recueillis par Stéphane Herbin CMI : Chez Samplus, quel parcours conduit au développement durable ? Bernard Delorme : En reprenant le fonds de commerce de la société Sam, j’ai crée SamPlus en 1992. Passée de 3 millions de chiffre d’affaires à 33 millions en 2008, l’entreprise prend part à des projets de construction neuve comme à des ouvrages de rénovation et de réhabilitation. À la base, l’activité de Samplus est la métallerie et porte sur la fabrication et la pose d’ossatures et d’éléments métalliques destinés au secteur du bâtiment. À ce métier sont venues s’ajouter la métallerie fine et décorative, ainsi que la réalisation d’enveloppes de bâtiments, en particulier les façades en aluminium et verre. Cette dernière spécialité a permis de répondre à une demande croissante dans les projets au cours des quinze dernières années, grâce à l’évolution de la maîtrise technique et des traitements de protection. Par ses enjeux, le développement durable et son intégration au sein de l’entreprise étaient une suite logique à nos efforts d’innovation. 14 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 CMI : Le Bilan Carbone™ constitue-t-il votre première démarche d’application concrète du développement durable ? Bernard Delorme : Oui, cette étude nous a permis de mener une première analyse de nos impacts carbone à l’intérieur et autour de notre entreprise. L’intérêt de la méthode est de fournir cette première « photographie », assez globale qui permet d’intégrer doucement ce type d’approche, tout en observant les grands postes comme l’énergie, les transports, les achats, etc. Elle constitue une étape de lancement pour la prise en compte des aspects du développement durable dans le cadre de notre activité : ce que nous souhaitons approfondir dans l’avenir. CMI : Cette démarche vous a-t-elle été inspirée par une évolution de la demande : clients, appels d’offres ? Bernard Delorme : Initialement, notre démarche n’est pas issue du client, même si ces éléments apparaissent de plus en plus souvent dans les demandes. Notre volonté était de nous préparer à traiter ces sujets qui vont, à l’avenir, prendre de plus en plus d’importance. CMI : Pensez-vous que le Bilan Carbone™ a contribué à la sensibilisation du personnel ? Bernard Delorme : Le Bilan Carbone a été pour nous l’occasion de créer un déclic. Les actions de sensibilisation sont engagées. Avec le retour des premières expériences en interne, nous entamerons une analyse fine afin de décliner les objectifs en fonction des rôles et des prérogatives de nos collaborateurs. CMI : Pensez-vous utiliser cette démarche comme outil de valorisation externe ? Bernard Delorme : C’était bien sûr l’un des objectifs attendus et aujourd’hui, la valorisation de la démarche est entamée. Le Bilan Carbone™ est déjà intégré dans les documents qui servent de support à la présentation de notre entreprise et, ce, bien au-delà des justifications à apporter dans le cadre d’une réponse à un appel d’offres public. CMI : Avez-vous déjà mis en œuvre certaines des préconisations retenues ? Bernard Delorme : Plusieurs pistes de progrès ont pu être initiées dès 2010 avec trois postes principaux. Tout d’abord, pour le poste énergie, la chaudière principale de l’atelier a été remplacée pour bénéficier d’un meilleur rendement et nous sommes passés du fioul au gaz naturel. Les déplacements ont été retenus en second, car ils constituent aussi une importante marge de progression. Ainsi, le covoiturage est aujourd’hui suggéré pour nos collaborateurs en leur fournissant une liste des lieux d’habitation de l’ensemble des collaborateurs et, pour la flotte de véhicules, nous avons décidé d’abord de renforcer le suivi des consommations : deux procédés assez rapides à mettre en œuvre. L’intégration progressive de véhicules électriques a été envisagée, mais elle sera facilitée lorsque l’éventail des produits mis sur le marché sera adapté et que l’infrastructure nécessaire à la charge des batteries sera mieux développée. De manière générale, en milieu urbain dense comme la région parisienne, le recours à un système de location libre de voitures, à l’image des Vélib’, pourrait être intéressant. Pour finir, une réorganisation de la politique d’achats est engagée en vue de maîtriser les services extérieurs et de réduire le fret. Mais à ce sujet, notre action ne peut être que limitée : le nombre important de déplacements de certains de nos fournisseurs est en fait une réponse au faible volume de leurs stocks pour lesquels la fiscalité est pénalisante. CMI : Pensez-vous déclencher d’autres actions liées au développement durable ? Bernard Delorme : D’autres actions sont à engager tant pour l’entreprise que pour la profession, autour de chaque pilier du développement durable. Un projet d’extension de nos bureaux pourrait voir le jour sous quelques mois avec une solution de façade respirante nous affranchissant d’équipement de rafraichissement d’air. Pour le volet social, former les équipes pour une meilleure prise en compte de ces aspects au niveau de l’ouvrage et de sa réalisation, par exemple : c’est une occasion de revaloriser nos métiers. Concernant l’environnement, le bâtiment « basse consommation » nécessitera une remise en question importante : interaction des lots, des fonctions, implication des intervenants. La maîtrise d’ouvrage doit aussi intégrer cette composante commercialement à destination des utilisateurs finaux. Économiquement, nous connaissons l’approche souvent réduite aux seuls coûts de construction ; or, la part consécutive à l’exploitation doit être présentée, notamment aux utilisateurs, et introduite dans les plans de financement. De la sorte, nous nous approcherons du coût global. CMI : Quel bilan général tirez-vous de cette expérience ? Bernard Delorme : Dans un premier temps, nous avons trouvé intéressant cette approche générale qui souligne nos impacts, leurs conséquences sur le facteur humain et en particulier sur les membres de nos équipes. Prenant appui sur une étude complète et reconnue, nous avons pu confirmer l’orientation que nous avions choisie de la prise en compte du développement durable. Même si les priorités habituelles demeurent, cette expérience permet de porter un regard différent sur la conduite d’une entreprise. Nous avons noté un vif intérêt de la part de nos clients qui s’interrogent sur le lancement de leur propre démarche. CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 15 Développement durable L’éco-poutrelle est en ligne ! Le CTICM vient de mettre à votre disposition l’outil éco-poutrelle, outil de détermination d’un profil environnemental de poutrelle, disponible à cette adresse : www.eco-poutrelle.com L’objectif d’éco-poutrelle est de fournir un profil environnemental pour une poutrelle en acier, issue du catalogue des laminés marchands, sur la base des caractéristiques de la FDES poutrelle en acier. Cette FDES initiale est la fiche de la poutrelle en acier utilisée dans un plancher d’immeuble de bureaux : IPE 360 à âme pleine en acier S 235, élaboré par l’OTUA et le CTICM en 2006. Rappel sur les FDES Comment accéder à l’outil ? Dans le secteur de la construction, l’une des applications les plus concrètes des préoccupations du développement durable est la prise en compte des caractéristiques environnementales et sanitaires des produits, tant à l’échelle européenne qu’au niveau du marché français. La FDES illustre les impacts environnementaux et sanitaires des produits de construction et est élaborée à partir d’une étude conduite conformément aux dispositions de la norme NF P 01-010. 1. Connectez-vous au site : www.eco-poutrelle.com Il est nécessaire d’établir au préalable une demande d’inscription « abonné » (inscription gratuite) et de prendre connaissance des conditions générales d’utilisation accessibles sur la page d’accueil. 1 2 2. Dès réception de la confirmation de la création de votre compte par email, vous pouvez accéder à l’outil. 3. Indiquer les caractéristiques d’une poutrelle, la désignation du produit dans le menu déroulant fournit directement la masse de la poutrelle, qui peut être aussi saisie dans la cellule. La masse des goujons doit être renseignée par l’utilisateur ; en l’absence de tels éléments, indiquer « 0 » dans la cellule. Par exemple : IPE 220, masse de la poutrelle 26,2 kg/m, masse des goujons : 3 kg/m : 3 16 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 4. Nous obtenons les résultats suivants de l’inventaire de cycle de vie, par chapitre de la FDES, que vous pourrez également télécharger : 4 Mathilde Bonnans Département construction métallique – ingénieur service développement durable – CTICM Création de la rubrique consacrée à la lutte contre la corrosion dans la construction métallique Le CTICM abordera un sujet peu évoqué jusqu’à présent à travers ses différents moyens de diffusion, à savoir la protection contre la corrosion des ouvrages métalliques. Grâce à une collaboration avec Galvazinc Association, le centre publiera à partir du n° 3-2010 de CMI une rubrique consacrée à la corrosion, et en particulier aux modes de protection que sont la galvanisation à chaud et le revêtement de peintures. Le premier article de cette série évoquera la notion de durabilité des dispositifs de protection. Nour Ghandour Département construction métallique Ingénieur service développement durable CTICM La vitrine Développement Durable du CTICM est en ligne ! Le CTICM poursuit son engagement dans le développement durable et ses enjeux avec la mise en ligne d’un nouveau service web. Lancé ce Lundi 29 mars, ce site a pour objectif très simple de présenter son activité développement durable ainsi que ses services qui répondent aux nouvelles préoccupations environnementales et performantielles. La vitrine développement durable du CTICM est en ligne ! Le site souhaite créer un lien avec les professionnels de la construction métallique mais aussi, avec les bureaux d’études, industriels ou architectes ; ce dernier offre un accès facilité à l'ensemble des informations utiles du service comme les descriptions des activités du centre, des articles relatifs a notre activité, des contacts privilégiés ou a l’outil de détermination d'un profil environnemental éco-poutrelle. Le CTICM poursuit son engagement dans le développement durable et ses enjeux avec la mise en ligne d’un nouveau service web. Lancé lundi 29 mars, ce site a pour objectif très simple de présenter l’activité développement durable du CTICM ainsi que ses services qui répondent aux nouvelles préoccupations environnementales et performantielles. Nous souhaitons ainsi créer un lien avec les professionnels de la construction métallique mais aussi, avec les bureaux d’études, industriels ou architectes ; le site offre un accès facilité à l’ensemble des informations utiles du service comme les descriptions des activités du centre, des articles relatifs a notre activité, des contacts privilégiés ou à l’outil de détermination d’un profil environnemental éco-poutrelle. . . Vous pouvez découvrir le nouveau site en cliquant sur le lien suivant : http://developpement-durable.cticm.org/ Vous pouvez découvrir le nouveau site en Jean Lauquin cliquant sur le lien suivant : http://developDépartement construction métallique pement-durable.cticm.org/ ingénieur service développement durable Jean Lauquin CTICM Département construction métallique ingénieur service développement durable CTICM CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 17 Ingénierie incendie Validation des constructions modulaires préfabriquées l’association gagnante des essais de résistance au feu et de la simulation numérique Vue d’un pignon de module Marquage CE et ETAG 23 Vue du chargement du plancher Vue de la face exposée du module après essai 1) Voir nos articles dans CMI 4-2008 et 1-2009 Les unités de construction modulaire sont couvertes par la Directive Produits de Construction (DPC- 89/106/CEE). Le guide d’Agrément technique Européen 23 (ETAG 23) précise les caractéristiques devant être évaluées ainsi que les conditions relatives au marquage CE. Pour la France, l’arrêté et l’avis d’application ont été publiés au journal officiel du 24 novembre 2007 et précisent en particulier les dates de mise en application1. Les caractéristiques relatives à l’exigence essentielle 1 : Résistance mécanique et stabilité, doivent dans tous les cas être déclarées. Pour les autres exigences essentielles et en particulier l’exigence essentielle 2 : Sécurité en cas d’incendie, les caractéristiques doivent être déclarées en fonction des exigences des règlementations nationales. Les caractéristiques relatives à la sécurité en cas d’incendie sont évaluées au regard des caractéristiques : • de réaction au feu des composants, • de résistance au feu (capacité porteuse des strucutres en cas d’incendie), • de comportement des toitures vis-à-vis d’un feu extérieur, • de compartimentage (classement d'éléments, comme les murs intérieurs, de sorte que le concepteur de l'ouvrage puisse exploiter ces données). Les caractéristiques de résistance au feu des unités de construction modulaire doivent être évaluées sur une unité complète ou sur des éléments représentatifs des conditions finales d’utilisation, c'est-à-dire sur des éléments intégrant les systèmes d’attache, les jonctions plafond/paroi, plancher /paroi, etc. 18 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 L’évaluation de la capacité porteuse (classement R) peut être réalisée par essai ou par calcul conformément aux eurocodes appropriés ou encore par association des essais et des calculs. Les méthodes d’essais et les classements sont définis dans la norme EN 13501-2. L’association des essais de résistance au feu et de la simulation numérique développée dans la partie 2, permet de répondre aux exigences de l’ETAG 23 en terme de caractérisation de capacité des unités de construction modulaire au regard de la sécurité en cas d’incendie (aspects liés à la résistance au feu) tout en minimisant le nombre d’essais à réaliser. Evaluation de la résistance au feu des constructions modulaires Les constructions modulaires sont généralement assemblées afin de réaliser des bâtiments de type R+2 dont le plancher bas du niveau le plus haut est situé à moins de 8 m du sol. Conformément aux exigences de l’article CO 12, la structure doit donc être dimensionnée et éventuellement protégée de manière à satisfaire à une performance de stabilité au feu de degré 1/2h (établissements de 2e, 3e et 4e catégorie) ou 1h (établissement de 1re catégorie). De même, le plancher doit être réalisé de manière à satisfaire à une performance stable au feu, pare flammes et coupe feu de degré 1/2h (établissements de 2e, 3e et 4e catégorie) ou 1h (établissement de 1re catégorie). Contrairement à un bâtiment traditionnel où les performances de résistance au feu peuvent être déterminées élément par élément conformément à l’arrêté du 22 mars 2004, l’évaluation de la résistance au feu des constructions modulaires doit prendre en compte les interactions éventuelles entre les différents éléments composant le module (jonction cloison/plafond, protection de la structure par les parois du module,…). Les notions de température critique forfaitaires ne peuvent donc pas être appliquées pour ces bâtiments. De même, les procès verbaux de résistance au feu d’éléments tels que cloisons, plafonds ou planchers sont généralement valables pour une installation dans un environnement béton uniquement ce qui exclut leur utilisation sur des bâtiments modulaires. Afin d’évaluer ces performances, Efectis France propose une démarche mêlant simulation numérique et essai(s) de résistance au feu sur une partie de module. Dans un premier temps, il s’agit de déterminer la (ou les) configuration(s) représentative(s) de la gamme à valider. Une évaluation de la stabilité au feu des structures non protégées est ensuite réalisée en prenant en compte les caractéristiques mécaniques et thermiques de l’acier définies dans l’Eurocode 3 – Partie 1-2 (ENV 1993-1-2) et en considérant un feu limité à un ou plusieurs modules. Le niveau de chargement en situation d’incendie est déterminé en prenant en compte les combinaisons de charge définies dans l’Eurocode 1 – Partie 1-2 (ENV 1991-1-2). Des combinaisons de charge particulières peuvent être retenues afin de tenir compte des éventuels coefficients nationaux. Cette première analyse permet de déterminer les températures critiques de chaque élément de structure. Connaissant ces températures, il est ensuite possible de vérifier que les protections mises en œuvre sont susceptibles de garantir une élévation de température des profilés inférieure au temps de classement recherché à celle conduisant à la ruine de l’élément. Dans un second temps, des calculs de transfert thermique et de comportement mécanique à hautes températures sont réalisés afin d’estimer le comportement de la structure munie de ces protections. Ceci permet non seulement de vérifier que la stabilité de la structure est assurée pendant le temps recherché mais également de vérifier que les déformations obtenues sont compatibles avec les déformations acceptables par les matériaux de protection mis en œuvre. Enfin, une validation expérimentale des performances est réalisée en soumettant à un essai de résistance au feu une partie du module. Cet essai est généralement réalisé sur un élément comportant une partie verticale (pignon ou longeron sans baies ni portes) et une partie horizontale (formée par le plafond du module de l’étage n et le plancher bas du module de l’étage n+1) afin d’apprécier notamment le comportement de la jonction cloison/plafond-plancher et de déterminer les échauffements réels de l’ossature. Ces échauffements peuvent ensuite être réintroduits dans le modèle thermomécanique déterminé au préalable afin de valider l’ensemble des configurations. L’ossature des modules pouvant ne pas être protégée extérieurement, une étude des performances d’un module vis-à-vis d’un feu se développant à l’intérieur de l’ouvrage et se propageant par les baies ou portes peut également être réalisée sur la base de la méthode de calcul décrite dans l’Annexe C des Eurocode 1 Partie 1-2 et Eurocode 3 Partie 1-2. De même, les performances de résistance au feu d’éléments type blocporte intégrés au module et ayant déjà leur propre procès verbal de résistance au feu peuvent faire l’objet d’une étude de laboratoire visant à valider l’incorporation de cet élément sans essai supplémentaire. L’ensemble de ces études sert ensuite de base à la délivrance d’une appréciation de laboratoire conformément aux termes de l’annexe 4 de l’arrêté du 22 mars 2004. Cette appréciation de laboratoire permet de justifier de la performance de résistance au feu dans le cadre de l’Agrément technique européen et du marquage CE. Echauffement d’un poteau de façade Déformée d’un module (avec coefficient d’exagération de la déformée = 10) Yannick Le Tallec Chef du Service Certification Département Incendie et Certification CTICM Sebastien Boninsegna Chef du Service Consultance Laboratoire d’essais EFECTIS FRANCE CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 19 Aspects généraux Nous nous limitons ici aux boulons aptes à la précontrainte des types HR ou HV de base définis par les normes NF EN 14399. Il est rappelé qu’un boulon apte à la mise en précontrainte peut être utilisé comme un boulon de construction non précontraint mais que l’inverse n’est pas admis. Tous les produits de boulonnerie, précontrainte ou non précontrainte, doivent être conformes à une norme NF EN et doivent bénéficier d’un marquage CE. Un facteur important est la disponibilité sur le marché des produits, qui peut avoir un impact sur les prix. Tous les diamètres de la gamme, notamment les grands diamètres M27, M30 et M36 mais parfois aussi les diamètres intermédiaires M14 et M18, ne sont pas forcement disponibles dans la classe, le type et la classe-k souhaités. Les boulons classe 8.8 n’existent par ailleurs qu’en type HR. Avril 2010 - CMI 2-2010 Pour certains types de construction, (pylônes, grandes PRS) il devient courant de voir spécifiés pour les assemblages des boulons de grand diamètre, au delà de la gamme de la norme NF EN 14399. Il y a alors lieu d’établir une procédure spéciale de contrôle de qualité, voire même des essais spéciaux, compte tenu des limites des appareils d’essais usuels. Quelles classes-k de serrage conviennent pour une méthode de serrage ? Il y a lieu d’utiliser un produit d’une classe-k de serrage adaptée à la méthode de serrage choisie, voir le tableau ci-dessous (voir aussi le tableau 2 du Complément national français à la norme NF EN 1090-2). Classes-k selon la méthode de serrage Méthode de serrage Classes-k de serrage Méthode du couple K2 Méthode combinée K2 or K1 Critères de choix entre produits Les considérations suivantes peuvent orienter le choix du produit associé ou non à une méthode de serrage particulière. • Difficulté d’approvisionnement de la classe-k souhaitée : reflétant la pratique antérieure, il peut être difficile de trouver des boulons type HV de la classe-k de serrage K2, ou de trouver des boulons type HR de classe-k de serrage K1. • Préférence pour une méthode de serrage spécifique : si la méthode de serrage est celle par couple, la plus pratiquée en France, on doit obligatoirement employer des boulons de la classe de serrage K2. Compte tenu de la réalité de la disponibilité des produits sur le marché un tel choix impliquera le plus souvent un boulon type HR. • Traçabilité accrue : elle peut être recherchée pour les ouvrages d’art et autres constructions de grande importance comme les hôpitaux, les écoles, les musées, les bureaux multi-étages, les stades etc. Il est alors conseillé d’accepter uniquement des boulons constitués en « lots d’ensembles » homogènes, c’est-à-dire d’écarter des produits constitués en « lots étendus d’ensembles ». Force est cependant de constater que seuls quelques fabricants de boulonnerie de construction commerciali- Fiche technique n°8 Comment choisir entre les différents produits de boulonnerie de construction métallique à haute résistance apte à la précontrainte Comment choisir entre les différents produits de boulonnerie de construction métallique à haute résistance apte à la précontrainte sent des produits en lots d’ensembles homogènes. Il est rappelé que les lots de boulons de la classe de serrage K2 ne peuvent être commercialisés qu’en lots d’ensembles homogènes. Avril 2010 - CMI 2-2010 On pourra spécifier des produits bénéficiant du système de marquage NF. Par rapport aux boulons ayant seulement le marquage obligatoire CE, avec la marque NF facultative il y a plus de garanties sur les boulons, en particulier au niveau des contrôles de fabrication et de la qualité mais également de la traçabilité car les numéros de lots sont marqués sur les éléments mêmes des boulons. • Plan de cisaillement et partie filetée des vis : sauf pour les boulons ajustés, il n’est pas normalement nécessaire d’exclure tout plan de cisaillement dans la partie filetée de la vis. Cependant, cela peut-être intéressant pour améliorer, par exemple, la robustesse d’une structure notamment dans une zone fortement séismique mais aussi pour les assemblages de la catégorie B (c’est-à-dire : résistance au frottement vérifié à l’ELS) afin de réduire le nombre de boulons requis à l’ELU. Si les boulons sont critiques en cisaillement ce gain est de l’ordre de 20 % lorsque les boulons sont en simple cisaillement, et de l’ordre de 10 % lorsque les boulons sont en double cisaillement. L es boulons type HV, compte tenu de la longueur réduite de la partie filetée, conviennent particulièrement pour ce cas ; les boulons type HR peuvent aussi être adoptés au prix d’une vis un peu plus longue permettant de dégager la partie filetée du plan de cisaillement. • Classe-k de serrage K2 : un lot de la classe-k K2 de serrage permet, par rapport aux autres classes de choisir l’une ou l’autre des méthodes de serrage. • Fiabilité intrinsèque : le type HR présente une meilleure performance garantie au serrage par rapport au type HV. Son utilisation écarte d’avantage le risque d’un sur-serrage et d’un mode de ruine par arrachement des filetages difficile sinon impossible à détecter. • Autres exigences : pour des constructions de grande importance, il peut être judicieux de renforcer les exigences de performances et de renforcer les garanties fournies pour les produits de boulons. Cela peut concerner : – Le risque de fragilisation par hydrogène des boulons de classe 10.9 : par exemple l’interdiction d’un revêtement électrolytique et/ou d’un décapage chimique avant galvanisation à chaud. – L’imposition de caractéristiques mécanique plus élevées ou un critère de performance, par exemple : - résilience Kv plus élevée que 27 J à – 20 °C pour des conditions de service à des températures exceptionnellement basses. - établissement de la relation allongement/précontrainte lors des essais de serrage sur les lots de boulons et spécification des critères de performances associés. Il s’agit d’utiliser une option offerte par la norme NF EN 14399-2. • La demande d’un procès-verbal donnant les résultats des essais sur le lot. Là aussi la marque NF couvre certaines de ces exigences. Prestations du CTICM : qui contacter ? Interventions sur ouvrages neufs Étude de conception des ouvrages de construction métallique ou mixte : bâtiments, ouvrages d’art, ouvrages maritimes et fluviaux, pylônes, silos, cheminées… Étude d’exécution des ouvrages de construction métallique ou mixte Vérification des études de conception et/ou d’exécution Daniel Bitar Tél. : 01 60 13 83 38 [email protected] Conseil et assistance technique Études de performance thermique d’un ouvrage Amor Ben Larbi Tél. : 01 60 13 83 61 [email protected] Bilan Carbone™ d’un chantier Stéphane Herbin Tél. : 01 60 13 83 63 [email protected] Aide à l’intégration des équipements d’énergie renouvelable Jean Lauquin Tél. : 01 60 13 83 73 [email protected] Interventions sur ouvrages existants Contrôle d’intégrité Diagnostic du comportement structural sous nouvelles contraintes (notamment sismiques) Identification des causes d’un dysfonctionnement structural et des remèdes à apporter Daniel Bitar Tél. : 01 60 13 83 38 [email protected] Études de renforcement Diagnostic des performances thermiques d’un ouvrage Aide à l’intégration des équipements d’énergie renouvelable Traitement des problèmes de corrosion Amor Ben Larbi Tél. : 01 60 13 83 61 [email protected] Jean Lauquin Tél. : 01 60 13 83 73 [email protected] Nour Ghandour Tél. : 01 60 13 83 64 [email protected] Performances des produits et systèmes Aide à l’optimisation de la conception Daniel Bitar Tél. : 01 60 13 83 38 [email protected] Alain Bureau Tél. : 01 60 13 83 56 [email protected] Élaboration ou vérification de méthodologies ou logiciels dédiés Pierre-Olivier Martin Tél. : 01 60 13 83 69 [email protected] Constitution de dossiers de justification des performances Accompagnement d’une demande d’ATE Délivrance d’attestation de conformité CE (EN ou ATE) Modalités d’utilisation des performances « produit » pour la justification du comportement d’un ouvrage Yannick Le Tallec Tél. : 01 60 13 83 17 [email protected] Diagnostic conseil EN 1090 Dominique Semin Tél. : 01 60 13 83 43 [email protected] Bilan CarboneTM Stéphane Herbin Tél. : 01 60 13 83 63 [email protected] Audit énergétique Jean Lauquin Tél. : 01 60 13 83 73 [email protected] Mise en place d’un système de management environnemental (Cybèle) Stéphane Herbin Tél. : 01 60 13 83 63 [email protected] Formations : catalogue, intra Isabelle Pharisier Tél. : 01 60 13 83 06 [email protected] Patrick Le Chaffotec Tél. : 01 60 13 83 39 [email protected] Note de calculs pédagogique Dominique Semin Tél. : 01 60 13 83 43 [email protected] Avril 2010 - CMI 2-2010 Performances d’une activité ou d’une entreprise Incendie Dossier Le CTICM, partenaire de vos projets L’objectif de ce dossier est de présenter aux lecteurs de CMI le panel de prestations de service que le CTICM propose à ceux qui contribuent à l’acte de construire « métal », ou qui, dans leur activité, utilisent des constructions métalliques. Ont participé à la rédaction Amor Ben Larbi Directeur de recherche Département construction métallique CTICM Daniel Bitar Chef du service ouvrages d’art Département construction métallique CTICM Bruno Chabrolin Directeur scientifique et du transfert des connaissances CTICM Stéphane Herbin Chef du service développement durable Département construction métallique CTICM Yannick Le Tallec Chef du service certification Département recherche incendie et certification CTICM Patrick Le Chaffotec Directeur général adjoint et directeur du département construction métallique CTICM L ’offre de prestations CTICM peut s’organiser en quatre grandes familles : • les prestations relatives aux ouvrages, • les prestations relatives aux produits et systèmes constructifs, • les prestations relatives à l’organisation de l’activité des entreprises, • les actions de formation. Concernant les ouvrages, le CTICM prend en charge les études d’ouvrages neufs, métalliques ou mixtes, de toutes natures, au stade de la conception et/ou de l’exécution, démontrant la capacité de l’ouvrage à respecter les exigences réglementaires et contractuelles. Le CTICM prend aussi en charge les études d’ouvrages existants, visant à évaluer leur performance vis-à-vis de diverses exigences (solidité, comportement lors d’un séisme, lors d’un incendie, performances thermiques et environnementales…) Le CTICM peut limiter son intervention dans de telles études à une prestation de conseil ponctuel ciblé sur des points particuliers faisant appel à des compétences d’expert. Il peut également jouer le rôle de vérificateur de telles études ou parties d’études pour le compte de l’un ou l’autre des acteurs. Concernant les produits et systèmes constructifs, le CTICM peut accompagner l’industriel qui développe et commercialise le produit depuis sa conception jusqu’à l’obtention de reconnaissances institutionnelles de ses performances, en passant par toutes les étapes liées à la mise au point et à la mise en œuvre opérationnelle de méthodes d’évaluation de ces performances. S’agissant du marquage CE des produits de construction, le CTICM est organisme 20 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 notifié pour délivrer les certificats de conformité relatifs aux produits de construction métallique et de protection incendie. Au chapitre des prestations relatives à l’organisation des entreprises, on peut classer les prestations d’audit-conseil : conformité de l’organisation des fonctions fabrication / montage aux exigences de la norme EN 1090, audit énergétique, Bilan Carbone™. Quant aux actions de formation, elles restent proposées sous leurs formes traditionnelles de stages catalogue, de stages « intra » à contenu personnalisé, et de journées techniques. Le panel est maintenant complété par la « note de calculs pédagogiques ». Études d’ouvrages de construction métallique ou mixte Le centre met son expertise et son savoir faire au service des constructeurs métalliques, des maîtres d’ouvrages et de la maîtrise d’œuvre pour répondre à leurs besoins en études de conception ou d’exécution d’ouvrages neufs, de diagnostic ou de renforcement d’ouvrages existants. Le Centre intervient sur des ouvrages de toute nature : bâtiments à ossature métallique ou mixte acier-béton, ouvrages d’art, ouvrages maritimes ou fluviaux, pylônes, silos, cheminées, chemins de roulement… Études sur ouvrages neufs Au stade de l’appel d’offres, le CTICM peut faire équipe soit avec la maîtrise d’œuvre pour proposer une conception optimisée, soit avec un constructeur répondant à l’appel d’offres pour définir une variante performante. Les études d’exécution sont réalisées par le Cticm selon les référentiels du marché : normes nationales ou européennes, les unes et les autres parfaitement maîtrisées. Le Centre, expert de la modélisation des structures et de leur comportement, dispose d’outils logiciels diversifiés et adaptés et à la complexité des modèles à constituer. Référence : hangar d’avions en Afghanistan Mission : étude d’exécution de la structure métallique par référence aux Eurocodes Client : Bachmann. Caractéristiques de l’ouvrage : portiques treillis à une nef de 51,6 mètres de portée, et à traverse courbe. Référence : porte aval de la forme écluse Louis Joubert (port autonome de Nantes Saint-Nazaire) et batardeaux extensibles Mission : études de conception et d’exécution des structures en acier Client : Eiffel CM Caractéristiques de l’ouvrage : située côté estuaire, cette porte de dimensions exceptionnelles (longueur 52 m, hauteur 16 m, largeur 8 m) est un ouvrage complexe, qui doit résister à des milliers de tonnes de poussée hydrostatique. L’ouvrage pèse près de 1400 tonnes. Référence : ponts mixtes sur le boulevard Masséna (Ville de Paris) Mission : études de conception et d’exécution des structures mixtes acier-béton Client : Eiffel CM Caractéristiques des ouvrages : les différents tabliers mixtes étudiés sont quadricaisson (tablier T4), bipoutre (tablier T3), ou quadri-poutre (tablier T1-2). L’ensemble des tabliers constitue un ouvrage de 55 mètres de largeur et 120 mètres de longueur en trois travées. Dans le cadre de l’aménagement du 13e arrondissement de Paris, les ouvrages existants en béton armé ne pouvant pas être aménagés pour le prolongement des voies tramway vers le boulevard Masséna, il a été décidé de les démolir et de les remplacer par des ouvrages neufs à ossature mixte acier-béton. Études sur ouvrages existants Ce type de mission s’adresse aux maîtres d’ouvrages, publics ou privés, qui veulent : • évaluer la capacité de leur ouvrage à poursuivre son service, et sa durée de vie résiduelle en tenant compte des phénomènes de corrosion et de fatigue (contrôle d’intégrité), • définir les conditions dans lesquelles l’ouvrage pourra supporter de nouvelles contraintes (exemple : prise en compte d’une action sismique), • identifier les causes d’un dysfonctionnement structural, et les remèdes à y apporter. Le CTICM, dans ces situations, prend en charge la globalité des opérations nécessaires à la conduite du diagnostic (inspections, calculs, définition et organisation des programmes de prélèvements et d’essais, conception des renforcements éventuels). Porte aval de la forme écluse Louis Joubert (port autonome de Nantes - Saint-Nazaire) Référence : diagnostic du comportement de poutres de roulement d’un atelier d’emboutissage Mission de contrôle d’intégrité : inspection et relevés, calcul des existants, diagnostic, vérification des études des poutres de remplacement Client : PSA Peugeot Citroën Référence : démolition de la structure métallique de l’usine Kodak de Chalon-sur-Saône Mission : en vue d’une démolition par explosifs, vérifier par une simulation numérique la cinématique d’effondrement Client : Delaire-Navana Référence : Viaduc sur le Grand Canal du Havre Mission de contrôle d’intégrité : examen critique des études initiales (1995), nouveau calcul de l’ouvrage sous l’effet des charges d’épreuve en vue de se prononcer sur son comportement réel en comparaison avec les valeurs des flèches mesurées lors des épreuves. Client : Chambre de commerce et d’industrie du Havre Caractéristiques de l’ouvrage : longueur totale 1410 mètres, avec une travée centrale à tablier orthotrope et béquilles (portée entre pieds de béquilles 275 mètres) ; deux viaducs d’accès bipoutres mixtes, chacun à 9 travées continues Spécificité de l’étude : taille des modèles numériques permettant une représentation fiable du comportement (notamment vis-àvis du traînage de cisaillement) Référence : 5 ponts mobiles (Grand Port Maritime du Havre) Mission de contrôle d’intégrité, et prise en compte de l’évolution future du trafic, pour chaque pont : calcul de l’existant, définition et réalisation d’un programme d’inspection débouchant sur des mesures de remise à niveau Client : Grand Port Maritime du Havre Caractéristiques des ouvrages : les 5 ponts sont tous différents par leur mode CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations Démolition de la structure métallique de l’usine Kodak de Chalon-sur-Saône par explosifs. Viaduc sur le Grand Canal du Havre 21 Dossier de fonctionnement (pont levant, basculant ou tournant), par la configuration de leur tablier, et par la largeur du pertuis à franchir (avec un maximum de 60 mètres). Ils ont cependant pour point commun leur sensibilité au phénomène de fatigue. Conseil, AMO, vérification technique Le Cticm met son expérience et son expertise au service de tous les acteurs de la construction métallique dans les situations telles que : • la recherche d’un avis d’expert sur le comportement d’un ouvrage, d’une partie d’ouvrage, d’un élément de structure ou d’un assemblage, • la prise en charge de missions de contrôle par tierce partie des études et/ou de l’exécution des ouvrages, • l’arbitrage de situations non consensuelles. Référence : salle des machines de l’EPR à Flamanville (EDF) Mission : assistance technique et vérification des études de l’ossature métallique suivant référentiel Eurocodes Client : EDF – CNEPE Référence : structure de confinement du réacteur de TCHERNOBYL Mission : contribution aux travaux d’un groupe international d’experts, pour l’examen des hypothèses et de la méthodologie retenues pour le dimensionnement de la structure de couverture Client : EDF – CIDEN Caractéristiques de l’ouvrage : arcs treillis de 250 mètres de portée Référence : passerelle Simone de Beauvoir (Ville de Paris) Mission : étude de criticité de défauts de compacité de pièces moulées vis-à-vis du risque de rupture fragile Client : Eiffel CM Caractéristiques de l’ouvrage : d’une longueur totale de 304 mètres, cette passerelle a une travée centrale de 190 mètres, dont le schéma structurel est généré par l’opposition de deux arcs qui créent ensemble une poutre poisson. Les pièces moulées étudiées constituent notamment l’intersection des deux arcs opposés 1. Magazines téléchargeables sur notre site Internet : http://www.cticm.com/ Évaluation de la performance des produits ou systèmes Le CTICM propose aux industriels de la 22 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 construction métallique, fournisseurs de produits ou de systèmes constructifs, de les accompagner dans toute démarche de valorisation des performances de leurs produits ou systèmes. Cet accompagnement peut se traduire par différentes missions : • aide à l’optimisation de la conception du produit ou système constructif, • développement de méthodes de détermination des performances du produit ou système, par le calcul et/ou par l’expérimentation, en cohérence avec les exigences d’un référentiel (notamment Eurocodes), • développement de logiciels automatisant l’application des méthodes de calcul des performances, • création de tables de performances des produits ou systèmes vendus sur catalogue, • aide à la constitution de dossiers techniques en support d’une demande de reconnaissance institutionnelle des performances du produit ou système : agrément technique européen, marquage CE. Cette aide peut notamment porter sur la détermination du mode de déclaration de performances le plus adapté au produit et à son usage, • définition des modes d’utilisation des performances déclarées pour justifier le comportement d’un ouvrage de construction dans lequel le produit ou système constructif est intégré. La démarche proposée est applicable à des produits ou systèmes de toutes natures : • exemples de produits industriels de la construction métallique : les poutres alvéolaires, les planchers, les empannages et lissages… • exemples de systèmes complets : les bâtiments industriels à conception standardisée assimilables à des kits de construction métallique au sens de l’ETAG 25, les constructions modulaires, les pylônes et silos vendus sur catalogue, les tribunes démontables, les serres horticoles… Marquage CE À ce jour, par le biais des normes européennes harmonisées et des guides d’agréments techniques européens, rédigés respectivement par le Comité européen de normalisation (CEN) et par l’Organisation européenne des agréments techniques (EOTA), le marquage CE s’applique déjà à plusieurs centaines de produits… les unités de construction préfabriquées et les kits de construction à ossature métallique en font partie. Les conditions de mise en application du marquage CE pour ces deux types de produits ont fait l’objet de présentations détaillées dans les CMI n°4-2008 et n°1-20091. Le marquage CE est à ce jour obligatoire pour les unités de construction préfabriquées mise pour la première fois sur le marché depuis le 19 juin 2009 et pour les kits de construction métallique mis pour la première fois sur le marché depuis le 25 avril 2009. La date de fin d’écoulement des stocks mis sur le marché avant les dates précisées ci-dessus est fixée au 31 décembre 2010. Les spécifications techniques de référence pour les unités de construction et pour les kits de construction métallique sont respectivement les Guides d’Agréments Techniques Européens (ETAG) n°023 et n°0252. Pourquoi s’adresser au CTICM ? Le CTICM est un organisme de certification, notamment notifié pour l’évaluation de la conformité au marquage CE des unités de construction préfabriquées et des kits de construction à ossature métallique. Fort de notre expertise reconnue dans le domaine de la construction métallique, de notre réseau de partenaires européens, et de notre retour d’expérience dans le domaine des constructions préfabriquées et industrialisées, nous sommes l’interlocuteur privilégié des responsables de la mise sur le marché de tels produits s’impliquant dans une telle démarche. Outre les prestations relatives à l’évaluation de la conformité au marquage CE, nous mettons à votre disposition nos compétences et notre réseau de partenaires pour l’évaluation des performances de vos produits vis-à-vis des Exigences Essentielles que vous souhaitez déclarer dans l’ATE. Nous pouvons aussi vous proposer une offre globale comprenant, pour chaque gamme de produits, les prestations obligatoires de délivrance de l’ATE3 et d’évaluation de la conformité au marquage CE, auxquelles peuvent s’adjoindre des prestations, dites optionnelles, d’assistance à la constitution du dossier technique d’ATE (rédaction ou évaluation de notes de calcul conformes aux Eurocodes, réalisations d’essais, examen qualitatif des documents, etc.). Construction durable Le développement durable est désormais un axe prioritaire de progrès pour le secteur de la construction. Ces préoccupations doivent être prises en compte dès les premières étapes de la conception d’un projet et prennent tout leur sens en intégrant la vie de l’ouvrage. Pour une construction neuve comme pour la conduite d’un projet de réhabilitation, la construction métallique en a fait un vecteur d’améliorations et de développement dont les innovations ont pour seul objectif d’apporter des solutions énergétiques et environnementales performantes pour vos sites d’exploitation ou pour les projets de vos clients. Le CTICM propose un ensemble de prestations à destination de tous les acteurs de la construction, tant pour leurs propres activités qu’à l’occasion de projets qui les réunissent. Bilan carbone™ d’une entreprise, d’une activité, d’un chantier En lien direct avec toute activité, les émissions de gaz à effet de serre concernent particulièrement le secteur de la construction et celui de l’industrie, responsables ensemble de près de 50 % des émissions totales en France. Développée par l’ADEME, la méthode Bilan Carbone™ y fait référence pour l’évaluation de ces émissions issues d’un périmètre donné et la démarche peut porter aussi bien sur l’activité de votre entreprise que sur un chantier précis. Le CTICM a l’expérience des évaluations Bilan Carbone™ et en particulier pour le secteur de la construction métallique. L’étude, confidentielle et personnalisée, porte sur 10 postes d’émissions de gaz à effet de serre qui composent un périmètre représentatif et débouche sur un ensemble de pistes d’amélioration adaptées à vos objectifs. Le bilan obtenu est un véritable outil pour la stratégie de votre entreprise et constitue une première démonstration d’engagement sur la voie du développement durable. Étude de performance thermique La loi Grenelle 1, publiée au mois d’août 2009, a fixé les jalons pour l’avènement de nouvelles générations de bâtiments économes en énergie et à faible impact environnemental. Pour les constructions neuves, la prochaine réglementation thermique, RT 2012, d’application obligatoire à partir de la fin 2012, et par anticipation à compter de la fin 2010 pour les bâtiments publics et tertiaires, fixera la consommation d’énergie maximale à ne pas dépasser à 50 kWhep/ m2/an en moyenne. Ce seuil sera modulé en fonction de la localisation du bâtiment, de son usage, etc. CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 2. Guides téléchargeables sur le site Internet de l’EOTA http://www.eota.be/ rubrique « Endorsed ETAG’s » 3. Prestation réalisée par un organisme d’agrément partenaire du CTICM. 23 Dossier Pour parvenir à des bâtiments économes en énergie conformément aux exigences de la loi Grenelle ou du label BBC-Effinergie (bâtiment basse consommation énergétique), il est nécessaire d’améliorer la qualité thermique des enveloppes des bâtiments et de mettre en œuvre des équipements et systèmes adéquats. Le CTICM est à même de vous apporter son expertise et ses compétences, pour : > Réduire l’impact des ponts thermiques Simulations numériques pour évaluer et corriger les ponts thermiques 6 .7 ° C 5 0 -5 - 6 .2 Localisation in situ des ponts thermiques par thermographie Les ponts thermiques de liaison (aux niveaux des jonctions entre parois) sont responsables de plus de 25 % des fuites de chaleur par transmission à travers l’enveloppe. Il est donc nécessaire de mettre en œuvre des solutions de correction pour améliorer les performances thermiques de l’enveloppe > Améliorer l’étanchéité à l’air de l’enveloppe La perméabilité à l’air (défaut d’étanchéité de l’enveloppe) affecte très significativement les performances thermiques d’un bâtiment. Elle peut entrainer une multiplication par 2 voire par 3 de la consommation d’énergie pour le chauffage. Une bonne étanchéité à l’air est primordiale pour parvenir à un bâtiment économe en énergie. > Choisir et mettre en œuvre des équipements et systèmes adéquats Mesures de la perméabilité à l’air selon la norme NF EN 13829 1 4 .5 ° C 1 4 En plus des performances thermiques de l’enveloppe, il est nécessaire de bien choisir les équipements et systèmes (chauffage, climatisation, éclairage, etc.) pour parvenir aux objectifs en terme de consommation d’énergie, de confort thermique et de qualité de l’air intérieur. 1 2 1 0 9 .3 Localisation in situ des fuites d’air par thermographie Quelques références : ADP, Aérogare 2 satellite 4 : optimisation de l’isolation du plancher Coprebat : aide à la conception de bâtiments modulaires selon la RT 2005 Astron : calculs de bâtiments industriels selon la RT 2005 Soprema : aide à la conception du premier bâtiment industriel BBC en France DHUP : aide à la définition des exigences de la RT 2012 Audit énergétique Dans le prolongement des exigences de la réglementation thermique pour nos 24 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 bâtiments, la performance énergétique en phase d’exploitation d’un ouvrage a un impact économique souvent significatif : son étude permet d’évaluer le gain potentiel. L’intégration de ces composantes dès la conception d’un ouvrage neuf a pour but de valider les solutions énergétiques mises en œuvre et d’obtenir une simulation économique dont les paramètres variables permettent d’ajuster la hauteur des investissements. Dans le cadre d’une réhabilitation d’ouvrage ou pour l’optimisation d’un site industriel ou tertiaire, ce type d’étude comporte : • l’étude des principaux postes de consommation énergétique de votre site, • l’identification et analyse des sources d’économies d’énergies, • la mise en œuvre rapide d’une planification d’actions abordant notamment les générateurs d’énergie ou le parc d’équipements, • la détermination d’un budget optimum d’investissement pour augmenter la marge d’exploitation et ainsi votre compétitivité, • une expertise approfondie avec des outils adaptés comme la thermographie. L’audit énergétique est toujours destiné à améliorer votre confort, valoriser votre patrimoine et réduire vos factures d’énergies. Aide à l’intégration des équipements d’énergie renouvelable (sur bâti neuf ou existant) L’insertion de systèmes d’énergies renouvelable est l’une des voies pour atteindre le bâtiment à énergie positive : la forte croissance de la demande vers ces produits en témoigne. L’adaptation de ces solutions à la construction métallique fait appel à différents corps d’état et nécessite des mises au point pour améliorer leur intégration, y compris auprès des industriels et des fabricants. Pour satisfaire vos clients et leur offrir une prestation complète intégrant ces procédés, le CTICM s’est engagé dans de tels développements pour ouvrir de nouvelles perspectives conjuguant innovation, compétitivité et développement de l’entreprise. Afin de concilier les exigences de rentabilité économiques et les impacts environnementaux de ces activités d’intégration d’énergies renouvelables, d’architecture bioclimatique, de toitures végétalisées, ou de collecte et valorisation des eaux de pluie, nous vous accompagnons pour réaliser les meilleurs choix techniques et financiers : • analyse du potentiel du site, • recherche des technologies les plus adaptées, Qu’il s’agisse d’Eurocodes, d’exécution, d’incendie, de séisme, de développement durable, de performance thermique, d’escaliers, de garde-corps etc., notre offre de formation est centrée sur l’appropriation des normes et règlementations. Si des formations préétablies (35 programmes de stage) sont réalisables en inter-entreprises ou en intra-entreprises (voir notre catalogue), nous étudions également toute demande de programme spécifique adapté à vos besoins particuliers. Plus de 1300 jours x stagiaire ont été réalisées en 2009, avec un degré de satisfaction des participants élevé. 0_2.indd logue_201 1 Système photovoltaïque intégré à la toiture M La note de calculs pédagogique 2010 Es pa ce tec hn olo g e iqu ’O –L rm ed es Me ris iers –B âti n me tA p ollo –9 9 11 3S ain t-A ub in Té l. : 01 1 60 38 30 0- Fa x: 01 60 13 83 r La prestation que nous proposons sous cet intitulé est un mode de formation à l’utilisation des Eurocodes pour l’élaboration de notes de calculs justifiant le comportement de structures métalliques ou mixtes, complé-m . c o mique l ic tal ct Mé mentaire de l’offre de formation classique. w . ction w u r st onproElle fournit à ceux qui ont la charge wde aC el ld e i r duire de telles notes de calculs t dans le us nd eI cadre de la conception ouchnde l’exécution iqu e eT d’ouvrages (bureaux d’études intégrés aux ntr Ce entreprises, bureaux d’études indépendants) un outil précieux et personnalisé. Nous prenons en charge la rédaction de la note de calculs d’un ouvrage représentatif de la production du client. Cette note est réalisée en mode dit « pédagogique », caractérisé par les propriétés suivantes : te charpen re i5prod, et arch nale supérieu o, archi5 uvre: P. 6 Ecole natio: Renzo Pian 9 re d’œ uvre é. at). P. uen, mait Willy Berr , maitres d’œ (groupe Fay yssée, L e-lès-Ro David. © L’od Lyon à Sottevill ; Ateliers Salle 3000 à métallique ACM Acma. P. 10 architecte : te Sembat P. 7 allique Chartres, FGP(a) de , charpen pente mét e Marcel d’œuvre: David.. Simone e de P. 4 Lycé tes, maitre : Ateliers itectes : Arep otte, char plexe aquatiqu 13 Passerelle : Dubosc et : ue 0 es n 201 e com à Nan métalliq léans, arch -Michel Wilm beuf. P. yssée, architect es, envelopp : pente formatio avancées d’Or Jean ne et Lau à Evreux, logue des sal, char velle gare neufs : itect P. 11 L’od tes Gag : cata Vas at.. d’étu aux arch hitec aux ue aud , trav aphique . P. 5 Institutuvre: Locaton SMB. P. 8 Nou ue Ren tion métalliq ements soci + Mac Farlaneà Toulouse,arcpalais des é Batispte photogr ière b ue truc 14 Log te métalliq te P. 23 Crédit ue : Charond tes, maitre d’œ te métalliq auration : Herv e Galliéni charpen Chambéry, consph Paris. P. du design, Jako : Auer. charpen la rest nçois Plaze, allique P. 20 Lycé à Poissy, Sottevillemétalliq cture de Nan itectes, charpen / Jose la mode et Phare itecte de N30 à CTICM. -Fra à Bachy pente mét d’archite p, CRB Arch (Paris), arch itecte : Jean at.. P. 12 Le Solétanche Cité de om. P. 19 DR seille, char Peugeot PSA cel Sembat tefaugle. P. e, ns l/ Sein Wal e Mar lia.c r et P. 24 Workshodes Bernardi Chartres, archallique Renaud ses : Eiffe ks en de de Mar allique v - Foto P. 26 Lycé naudat. nce Futu P. 16 Doc epri La géo pente mét id. Collège e aquatique decharpente mét itectes, entr om. P. Andrei Merkulo M. P. 22 is) ©Re : Couturier. es : Age char Dav lia.c (Par itect ue CTIC iers oux, © e, bet Foto arch alliq DR ver Arch e et complex nçois Plaz itecte P. 18 le Ferr Nancy, métallique Atel FeichtingAndrei MerkuloDR CTICM. n & Fils. P. 21 ram architect , charpente mét , Noidans nse, arch e dium à te Jean-Frar, architecte P. 17 allique : Seri : Marc Mim port de Lille P. 27 Sytevom C. P. 29 Arca ure, structur Paris-la-Défe od, charpen t15 © l. P. uvoi lor. Bore ge . i5pr Bea e Sain . P. ME France), aéro Charondière )/Bouisse CMBFerrier architect Japan Brid et arch Nicolas ski, Arce pente mét 34 : archi5 rien. P. 38 Usin allique re Landow ent :Eiffel, © itectes, char allique: SMB SA. P. ndataire allique uvre: : Jacques 37 liale d’Ai pente mét du bâtimAssociés Arch truction mét Régional (fi charpente mét ancé, Viry (ma architectes : Viry France , maitre d’œ ne SAS. P. © char à Amiens, ue cons uen ue : Gag de roulement e de la gare o Piano et Vasconi Toulouse, . P. 25 Hangaret archi5prod, ©Michel Den voile à Lorient, e métalliq eville-lès-Ro ctur métalliq de la in renz la plac sports ue Waltefaugle uvre: archi5 : Moati-RiviereP. 30 Cité de Mimram, stru Sembat à Sott charpente . P. 39 chem ière de , architectes es, c cel ugle CTICM méa P. 41 Verr métalliq n, maitre d’œ architectes Gagne SAS. itecte Mar35 Lycée Mar r et A architect ue Waltefa : Serra.. Tjibaou à Nou 44/45/46 : DR les, arch oue ue n, ard alliq P. d’Ar Futu e lès-R e Hall te métalliq oire Paillero France SA. es : Agence charpente mét sculpture Rich Jean-Marie tefaugle. P. patin rel Wal 28Grand es, charpen ue : Viry cy, architect Architecte, Promenade, Piscine allique tre cultu A architect M. P. 33 truction métalliq onic à Nan is » : P. 42 Cen charpente mét CTIC a, cons nd Pala France SA. Arcadium e Bovis Harm oux, 32 DR au Gra kaw . P. 36 itect le Ferr : Viry rondière jours, arch s’expose allique Noidans Kisho Kuro ue : Cha « l’acier truction mét 43 Sytevom, à Vau métalliq - placoplatre ument 2008 , cons ce SA. P. 40 Mon coni & Partners Gaubin : Viry Fran ugle. P. allique Waltefa es : Claude Vas tion mét architect ent, construc Paul Vinc couv_cata © Systaic ue S’informer charpente métalliq en Concevoir ouvrages en acier t en les r em se bl ra Réali re en acier et gérer du Construire plement une structu lon les eurocodes se Calculer simbâtiment industriel n Étude d’u les eurocodes Maîtriser le risque incendie Maîtriser e e n a ci e Créé et mis en œuvre par le CTICM, Cybèle est un dispositif allégé de management environnemental, inspiré de la norme ISO 14001 et de ses référentiels. Simplifiée, la méthode Cybèle a pour but d’initier une démarche de réduction des impacts environnementaux pour les entreprises des secteurs tertiaire et industriel. Cybèle est : • basée sur l’amélioration continue • proactive et volontaire pour répondre à vos impacts et valoriser vos résultats • progressive, avec les avantages d’un SME et plus accessible que la norme correspondante, l’ISO 14001 Formation co n st ru ir Cybèle, système de management environnemental Appuis à l’appropriation des nouvelles normes du CTIC La protection contre la corrosion est un élément essentiel pour les structures métalliques, pour assurer la pérennité de l’ouvrage, le choix du dispositif anticorrosion est une combinaison de plusieurs paramètres : moyens techniques et financiers, objectifs de durabilité recherchée sans oublier l’impact environnemental. Pour un ouvrage neuf comme dans le cadre d’une réhabilitation, le CTICM met ses compétences à votre disposition pour vos projets : •a u cours des différentes étapes de conception, pour les prescriptions des produits et des techniques de mise en œuvre, • lors d’un diagnostic préalable, en vue de vérifier la faisabilité, •à l’occasion d’une expertise Dans le cas de travaux sur ouvrages anciens, les peintures peuvent être constituées de produits classés dangereux pour l’environnement ou la santé ; durant les phases de travaux, l’élimination des anciens fonds doit être menée dans le strict respect des règles d’hygiène et de santé. Dans le même ordre d’idées, des conseils pour les procédés et les outils techniques à implanter dans les ateliers peuvent également être proposés. Pompe à chaleur air/eau 2010 formation Protection anticorrosion Avec Cybèle, nous analysons en particulier les postes transport, achats de matières, biens et services, déchets. A l’issue de la mission, un ensemble de prescriptions et une simulation économique vous seront présentés débouchant vers un programme d’actions adapté qui vous accompagnera pour la mise en place des actions retenues et ainsi réduire vos impacts environnementaux. La mise en place de Cybèle vous permettra : • d’optimiser la consommation de ressources nécessaires à vos activités, • de réduire vos coûts de fonctionnement, • de participer activement à la sensibilisation de vos salariés et de vos partenaires, • d’anticiper l’évolution des exigences, • de répondre à la demande « verte » de vos clients. Catalogue •é tude de faisabilité technique, • étude des interfaces technologies / structure, • vérification préalable sur l’existant, • étude de viabilité économique / pré-analyse du coût global, • détermination des bénéfices environnementaux, • assistance technique à maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre. 74 CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 26/11/09 25 10:51 Dossier • traitement complet, en séquentiel, des questions qui se posent lors du calcul d’un ouvrage, et notamment : calcul des actions, analyse globale, vérification des éléments, vérification des assemblages – extensions possibles : séisme, feu, autres à la demande du client, • choix des méthodes et cheminements proposés par les Eurocodes les plus adaptés au type d’ouvrage calculé et aux outils de calcul dont dispose le client, • explications détaillées et identification systématique des clauses Eurocodes appliquées, • rédaction en vue de constituer un canevas reproductible par le client pour l’élaboration des notes de calculs d’ouvrages similaires. La note de calculs élaborée par le CTICM peut faire l’objet d’une présentation aux utilisateurs, au sein de l’entreprise, pour en favoriser l’assimilation, décrire les modes d’adaptation du canevas de calcul à des ouvrages de conception voisine, insister sur les pièges à éviter lors de ces adaptations. Il est également possible de compléter la prestation par la vérification commentée des premières notes de calculs constituées par le client à partir du canevas CTICM. Là encore, la présentation des résultats peut être faite par un rapport et/ou en présentiel. La démarche s’applique à tous les types d’ouvrages à structure métallique ou mixte : • les bâtiments industriels, • les bâtiments multi-étagés, • les parties de bâtiments : chemins de roulement, planchers mixtes, empannages,… • les ponts et passerelles, • les pylônes autostables ou haubanés, • les cheminées autostables ou haubanées, • les silos… Diagnostic conseil EN 1090 Certificat d’évaluation de logiciel d’analyse de structure Dans le nouveau contexte normatif, l’exécution des structures métalliques est gérée par la norme EN 1090, par sa partie 2 pour les structures en acier, par sa partie 3 pour les structures en aluminium. Des références croisées existent entre Eurocodes et EN 1090. Comme celui des Eurocodes, le contenu technique de la norme d’exécution des structures métalliques est très riche et fait référence à de nombreuses normes « produits ». La prestation de diagnostic-conseil EN 1090 s’adresse aux entreprises de construction métallique soucieuses d’évaluer la cohérence de leur organisation avec les exigences de la norme européenne et des documents nationaux associés. Les étapes du diagnostic sont notamment : • aide à la détermination de la (ou des) 26 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 classe(s) d’exécution des ouvrages réalisés couramment par l’entreprise, • détection des écarts entre l’organisation en place et les exigences de la norme pour une (ou des) classe(s) d’exécution donnée(s) : approvisionnement, fabrication, soudage, montage, contrôle interne… Cette analyse résulte de la visite détaillée des ateliers, de la visite d’au moins un chantier représentatif en cours, de l’examen des procédures de fabrication et de montage en œuvre dans l’entreprise, • proposition de solutions pour l’élimination des écarts. Évaluation de logiciels Eurocodes Le CTICM propose aux éditeurs de codes d’analyse de structure de procéder à l’évaluation des modules qu’ils ont développés en préprocesseurs ou post-processeurs de l’analyse globale, pour l’application des Eurocodes : typiquement, avant analyse, modules d’évaluation des actions climatiques par référence à l’Eurocode 1; après analyse, modules de vérification des éléments et des assemblages par référence à l’Eurocode 3 (voire l’Eurocode 4 ou l’Eurocode 9). L’évaluation est réalisée suivant une procédure que nous avons mise au point. Elle consiste à rechercher si les interprétations que le développeur a faites des clauses Eurocodes utilisées est correcte et conforme à celle que le CTICM juge adaptée sur la base de sa propre expertise, et si l’application automatisée de ces clauses donne un résultat fiable dans le domaine d’évaluation défini. Les conclusions de l’évaluation sont formalisées par l’émission d’un certificat CTICM. Nos premières références clients : • code d’analyse de structures SCIA Engineer : évaluation finalisée du module de vérification de la résistance des éléments « barres » en acier suivant Eurocode 3 • code d’analyse de structure Robot : évaluation en cours de finalisation du module de vérification de la résistance des éléments « barres » en acier suivant Eurocode 3. La démarche d’évaluation de logiciel est également proposée aux industriels de la construction métallique, fournisseurs de produits, de sous-ensembles ou de systèmes constructifs complets, qui ont développé ou fait développer un logiciel dédié à la détermination de performances de leurs produits ou systèmes par référence aux Eurocodes. Actualités La vie de nos organismes professionnels Du nouveau chez ConstruirAcier APK Europ’A #12 est paru 10 euros Michel Royer-Muller, 33 ans, a rejoint ConstruirAcier le 8 février 2010 comme ingénieur marchés, en charge de la partie développement de l’acier dans les ponts. Il pilotera également plusieurs thèmes transversaux comme celui relatif à l’ingénierie incendie. Cet ingénieur matériaux diplômé de l’école de Chimie de Lille, a passé huit ans chez GTS Industries, filiale du groupe Dillinger Hütte, où il a occupé le poste de chef de produits marketing puis le poste de responsable des services ventes et transports. europé ens r organi smes tectur e des , Constr uirAcie revue d ’archi de l’acier / En France de promo tion Christophe Ménage, 45 ans, a rejoint ConstruirAcier le 1er mars 2010 en qualité de Délégué général. Il prend la suite de Joëlle Pontet qui assumait ce poste depuis 2003. Diplômé de l’Institut universitaire de technologie de Créteil, il a passé les treize dernières années à la communication du groupe Bouygues et onze années en agence de communication. # 12 Décembre 2009 Mont-de-Marsan Centre culturel, m, Montpellier Parking Odysseu Ile de La Réunion Deux ponts, Bressanone ises, Vicence, Sièges d’entrepr - La Défense bureaux, Paris irans Immeuble de l, Saint-Jean-de-Mo Skis Rossigno Nembro municipale, Bibliothèque nto, Naples Gare Montesa Toulouse Lycée Gallieni, , y of Sciences California Academ o San Francisc Belfort Salle de sport, ban-d’Ay elle, Saint-Al Maison individu ourg, DPA, Luxemb Réalisations e Madrid, Barcelon Paris Tour Jussieu, A E u r o p’ (Association pour la promotion de l’enseignement de la construction acier) L’assemblée générale de l’APK s’est tenue le 12 mars 2010 au Lycée Monge à Chambéry (73). Une partie du conseil d’administration a été renouvelée conformément aux statuts de l’association, accueillant comme nouveaux membres : - Patrick Girot, enseignant en BTS au lycée Albert Claveille à Périgueux, - Alain Cointe, enseignant en génie civil à l’IUT de Bordeaux, - Djamel Kerdal, enseignant à l’université des sciences et technologies d’Oran (Algérie), - Bathylle Verley, ingénieur au bureau d’études Terrell, - Christophe Ménage, délégué général de ConstruirAcier en remplacement de Joëlle Pontet. Les prix des cahiers de l’APK ont été décernés à la suite de l’assemblée générale, récompensant comme chaque année des projets de grande qualité en construction métallique. - Dans la catégorie BTS-IUT, le prix a été attribué à Mickaël Aupoil, Benjamin Greffet et Hicham Labriak, élèves en BTS Constructions métalliques au Lycée Monge, pour leur étude d’une passerelle pour la mairie de Laiz (01) - Dans la catégorie Ingénieurs-Architectes, le jury a choisi de remettre deux prix qui ont été attribués à : - Sébastien Bull, élève ingénieur à l’ESTP pour Full Métal Jacket, projet de dimensionnement d’un jacket levé pour une plate-forme offshore - Brice Coulaud, élève ingénieur au CUST-Polytech’Clermont-Ferrand, pour un utilitaire pédagogique très bien documenté et très complet sur les IGH. En outre dans cette catégorie, un prix spécial a été attribué à Virginie Delbos, Thibault Mouhat et Théo Kirn, étudiants en architecture à l’INSA de Strasbourg, pour « Cocoon », un projet de passerelle habitée près de la gare de Reims qu’ils ont réalisé pour le concours ConstruirAcier organisé en décembre 2009. L’après-midi a permis aux participants de découvrir Le Phare, la nouvelle salle de sports et de spectacles de Chambéry Métropole, conçu par l’agence Patriarche & Co et inaugurée en janvier 2009. La présentation du projet par Didier Rojon, architecte associé de l’agence, a été suivie d’une visite exhaustive de cet équipement caméléon qui permet de recevoir tous types d’évènements dans des configurations de 3 000 à 6 000 places. Une très belle part est faite à l’acier dans cet ouvrage depuis les imposantes structures de charpente, jusqu’aux détails d’aménagement des buvettes… CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations Au sommaire : Centre culturel / Mont-deMarsan (Landes) Parking relais Circé / Montpellier, Odysseum Viaduc de la Grande ravine – Viaduc de la ravine Fontaine / Ile de La Réunion Siège d’entreprise / Vicence Siège d’entreprise / Bressanone (BZ) Immeuble de bureaux / Paris – La Défense Siège Skis Rossignol / SaintJean-de-Moirans (Isère) Bibliothèque municipale / Nembro (BG) Gare régionale / Naples – Montesanto Lycée polyvalent Gallieni / Toulouse California Academy of Sciences / San Francisco, USA Salle de sport polyvalente / Belfort Maison individuelle / SaintAlban-d’Ay Sur les pas de Dominique Perrault (DPA) : Cour de justice des Communautés européennes / Luxembourg Centre olympique de tennis / Madrid - Hôtel ME / Barcelone La tour de Jussieu / Paris 5 27 Portrait Serru De l’artisanat à l’entreprise… François Bougeard, Président directeur général de Serru Établie à Château-Gontier en Mayenne, l’entreprise Serru emploie aujourd’hui quelques 120 collaborateurs. Si à l’origine, en 1930, la société produisait essentiellement des serres, elle intervient aujourd’hui sur la France entière pour des ouvrages tout à fait emblématiques. Son Président-directeur général, François Bougeard, nous explique le positionnement de son entreprise et sa stratégie. Propos recueillis par Françoise Leroy CMI : Depuis sa création en 1930, quelle a été l’histoire de Serru ? François Bougeard : Le passé de la société Serru est tout à la fois une histoire riche et étonnante. Créée en 1930 par Gustave Serru, l’entreprise est alors artisanale. Elle réalise alors des charpentes bois et fabrique des serres horticoles ; cette activité atteindra d’ailleurs, après la seconde guerre une notoriété mondiale. Succédant à son père, Maurice Serru oriente l’activité vers la construction métallique, d’abord en complément de la charpente bois. Éminent inventeur, Maurice Serru conçoit et fabrique des mâts super vidéo afin de capter les ondes hertziennes et de là émerge, en parallèle de la construction métallique, l’activité métallerie dans les années 1960. L’activité métal connaîtra alors une telle progression qu’elle s’imposera définitivement au détriment du bois en 1972 et en 1974, le département construction métallique est créé. Il s’installera alors dans la zone de Bellitourne à Château-Gontier. CMI : Quel a été son développement plus récent, dans les années 80/90 ? François Bougeard : La société n’a jamais cessé son développement et a poursuivi sa diversification. Ainsi en 1980, une activité pliage et tôlerie fine a été créée. Cette activité connaîtra d’ailleurs une telle expansion qu’elle s’installera près de l’unité 28 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 Structures Métalliques zone de Bellitourne dans les années 1990. Durant la même période et pendant environ 2 ans, elle fabriquera des mobile homes, vendus clés en mains : 200 mobile homes auront ainsi vu le jour dans nos ateliers. En 1986, l’entreprise est rachetée par Monsieur et Madame Coppens qui développeront d’ailleurs pendant un moment l’activité export vers les DOM-TOM et l’Arabie Saoudite. L’année 1986 sera également marquée par un virage technologique important : c’est l’informatisation du bureau d’études et de l’atelier. En 1988, l’arrivée des machines à commandes numériques contribuera à repositionner la société sur son marché. Cette avancée technologique va lui permettre d’accroître son effectif et surtout d’augmenter son chiffre d’affaires qui passera de 8 900 000 € en 1986-1987 à 17 077 000 € en 1988-1989. C’est aussi pour Serru la capacité d’étendre sa zone d’intervention géographique. Enfin en 1991, les Ateliers David viennent renforcer l’activité du groupe. CMI : Comment votre entreprise est-elle structurée aujourd’hui ? François Bougeard : En 2000, et pour faire face à sa croissance, l’entreprise s’est structurée encore davantage en constituant juridiquement un groupe avec d’une part, la société Ateliers David localisée à Guérande et, d’autre part, la société Tôlerie service. Au départ en retraite de Monsieur et Madame Coppens, en 2006, j’ai racheté le groupe dénommé Avanti avec Jean-Louis Godefroy et Jacques David, déjà salariés du groupe. Dans le même temps, la Tôlerie était cédée à Jean de La Bretesche. Aujourd’hui, notre groupe franchit une nouvelle étape et nous parions toujours sur notre développement : Avanti devient Acieo, toujours composé de Serru et des Ateliers David. Acieo est un groupe qui réalise un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros et qui s’impose sur le marché de la construction métallique, menuiserie métallique, acier, inox et aluminium. CMI : Quel est le positionnement de Serru ? François Bougeard : Aujourd’hui, Serru couvre trois domaines d’activité que sont : • la charpente métallique : bâtiments industriels, commerciaux, collectivités, • la menuiserie / métallerie : garde corps, escalier, portes, châssis… • la menuiserie aluminium. Serru se positionne principalement sur des marchés privés et secondairement sur des marchés publics. Nous intervenons sur l’ensemble du territoire français et de façon tout à fait exceptionnelle à l’international, dans les seuls cas où nous devons suivre un client sur une opération. En effet, notre politique consiste à suivre nos clients, où qu’ils aillent. CMI : Comment pourrait-on qualifier la culture d’entreprise de Serru et quels sont ses points forts ? François Bougeard : Serru se définit comme une société familiale dimensionnée pour répondre à un éventail de clients assez large et varié. Une autre de ses caractéristiques concerne son savoir-faire qui est à la fois riche et varié (charpente métallique, métallerie, aluminium). Parmi nos points forts, la performance de notre outil de production qui nous permet de garantir une bonne réactivité et une prestation de qualité à nos clients. Le fait d’avoir un service conception et étude intégré constitue également un avantage indéniable. Enfin, et c’est essentiel, c’est évidemment la qualification et les compétences de notre personnel qui font, au quotidien, un de nos points forts. La formation est historiquement un élément important de notre culture d’entreprise. En 1992 déjà, la formation et l’organisation étaient prioritaires et nous avaient permis d’être la première société de construction métallique à être certifiée ISO 9001 par l’AFAQ. CMI : Où en êtes-vous dans la mise en place des Eurocodes ? François Bougeard : Notre personnel en étude a été formé aux Eurocodes et nous maintenons notre effort de formation pour nous approprier cette nouvelle réglementation. Nous sommes convaincus que les eurocodes représentent une évolution inéluctable de notre façon de travailler qu’il faut intégrer quoiqu’il en soit pour ne pas subir ce changement. Néanmoins, cette appropriation se fait sur la durée et demande des efforts importants à chacun. CMI : Quelle stratégie de développement avez-vous mis en place ? François Bougeard : Notre stratégie de développement est articulée autour de différents axes et, notamment trois qui sont essentiels. Notre développement mise beaucoup sur les synergies existantes au sein de notre groupe Acieo et nous avons l’intention de renforcer nos positions sur nos marchés de base. Enfin, nous avons la volonté de développer notre offre de services en nous positionnant sur les marchés nouveaux induits par les démarches HQE et les bâtiments BBC car nous sommes convaincus qu’il faut intégrer le développement durable tant dans notre stratégie de développement que d’ailleurs dans notre organisation interne. CMI : Quelles initiatives avez-vous prises chez Serru en matière de développement durable ? François Bougeard : Nous avons intégré le développement durable à tous les niveaux. Plus concrètement, nous avons fait réaliser le bilan carbone de Serru et nous avons mis en place un dispositif de gestion de l’éclairage dans l’atelier. Nous avons également engagé des travaux d’isolation dans les locaux sociaux de l’entreprise. CMI : Quelle analyse faites-vous du marché de la construction métallique ? François Bougeard : Notre marché est particulièrement concurrentiel et cette concurrence est rude. Cela nécessite beaucoup d’implication de la part de chacun d’entre nous. Ce contexte nous impose de prendre également du recul sur notre approche, sur notre façon de fonctionner et également sur nos cibles. Il faut rester en veille permanente car notre secteur est en mutation constante, notamment en raison de l’évolution de son environnement. CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 29 Portrait Les chantiers emblématiques de l’entreprise Serru GlaxoSmithkline Les Ulis Maître d’ouvrage : GSK Maître d’œuvre : MPS Lieu : Les Ulis (91) Date : 2008 Tonnage acier utilisé : 1000 tonnes Complexe cinématographique Majestic à Brest (15 salles) Maître d’ouvrage : Majestic Maître d’œuvre : Yann Lecoq et Pierre Chican Lieu : Brest (29) Tonnage acier utilisé : 380 tonnes L’ossature métallique est en profilés du commerce, en treillis et en PRS. L’utilisation de l’acier a permis de préserver la hauteur utile intérieure dans les salles, garantes d’une courbe de vision optimum. Les façades sont en acier Corten. MUSEE DE L'ORANGERIE Paris 1er (75) Musée de l’Orangerie à ParIs Maître d’ouvrage : EMOC Maître d’œuvre : BROHET – LAJUS – PUEYO Lieu : Paris Date : 2003 Tonnage acier utilisé : 53 tonnes Musée 30 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 GlaxoSmithkline Les Ulis Lactalis à Laval Société Maisonneuve à Château-Gontier : Maître d’ouvrage : Lactalis Maître d’œuvre : Lactalis GPO Lieu : Laval (53) Date : 2008 Tonnage acier utilisé : 120 tonnes Maître d’ouvrage : Maisonneuve Maître d’œuvre : Rome Architectes Lieu : Château-Gontier Date : 2007 Tonnage acier utilisé : 670 tonnes Thalès à Conflans Sainte Honorine Base Intermarché (Cantanhede – Portugal) Maître d’ouvrage : Thales Maître d’œuvre : Faceo Lieu : Conflans Sainte Honorine Date : 2007 Tonnage acier utilisé : 211 tonnes Maître d’ouvrage : ITM Entreprises Maître d’œuvre : MOD Internationale Lieu : Cantanhede Date : 2002 Tonnage acier utilisé : 800 tonnes Cogema à La Hague Maître d’ouvrage : Cogema Maître d’œuvre : Cogema Lieu : LA HAGUE (50) Date : 2003 Tonnage acier utilisé : 200 tonnes Base Intermarché à Avermes Maître d’ouvrage : ITM Entreprises Maître d’œuvre : MOD Internationale Lieu : Avermes (03) Date : 2000 Tonnage acier utilisé : 615 tonnes Évolution du chiffre d’affaires 30 ME 22,681 20 ME 15 ME 25,123 18,921 Tonnage acier utilisé 4 300 4 200 4 100 4 000 10 ME 3 900 5 ME 3 800 2006/2007 2007/2008 2008/2009 3 700 2006/2007 2007/2008 * en poids net hors sous-traitance 2008/2009 CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 31 Sur le terrain © Okabé/ACML Okabé, un centre commercial vert Une façade plissée en VEA de 16 mètres de hauteur et de 23 mètres de largeur Okabé en quelques chiffres - SHON globale : 72 000 m2 - Sur le chantier : 40 entreprises en corps d’état séparés et 500 ouvriers - Un investissement global de 300 millions d’euros dont 100 millions pour l’hypermarché Auchan Aux portes de Paris, Okabé est un signal fort pour le KremlinBicêtre, tant sur le plan urbanistique qu’architectural. C’est un exemple de mixité urbaine d’une forte densité où se côtoient, sur un espace de 3,5 hectares, les différentes composantes de la ville. Il comprend le centre commercial Okabé (27 850 m2 de surfaces commerciales), Okabé Bureaux (25 000 m2), Villa Okabé (20 logements), un équipement culturel de 4 788 m2 comprenant une médiathèque et un conservatoire de musique, une place publique (2 000 m2) ouverte sur la ville et un parking d’environ 2 000 places. C’est la société ACML (Groupe Fayat) qui a réalisé les parties métalliques de l’ouvrage : la verrière, la façade et la structure métallique de l’entrée du hall principal. À 500 mètres de la Porte d’Italie et le long de la N7, au cœur de la ville du KremlinBicêtre, c’est Altaréa Cogedim qui a réalisé ce projet en s’alliant avec la Caisse des Dépôts, avec des participations respectives de 65 % et de 35 %. Une vigilance 32 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 particulière a été portée à l’intégration du bâti existant au nouvel ensemble immobilier. Le mode architectural choisi est celui d’un rythme de façades dynamiques tant sur le plan des gabarits que de la diversité des matériaux. Si le verre est très présent © Okabé/ACML © Okabé/ACML La charpente de la verrière a nécessité un montage à blanc total en extérieur, ici dans les ateliers d’ACML à Saumur. Quand «Au KB» devient Okabé Quand, en 1995, l’entreprise d’agro-alimentaire Geo a annoncé son intention de quitter le site qu’elle occupait depuis 1912, la ville a souhaité développer un projet de renouvellement urbain avec la volonté de créer un nouveau point de centralité et d’animation tant commerciale, économique que culturelle. Détail et explication sémantique, le nom d’Okabé n’a rien de japonisant… mais il se réfère, en réalité, à une désignation courante de cette ville car il est encore fréquent d’entendre «Je vais au KB» pour abréger… Cet aménagement mixte, conçu par l’agence Valode & Pistre Architectes, Okabé mise sur la transparence. Son entrée principale, monumentale, fait une belle place au verre et à l’acier tandis qu’une longue façade vitrée se déploie sur 150 mètres le long de l’avenue de Fontainebleau (NDLR : qui est aussi la N 7). L’atrium au cœur d’un puits de lumière naturelle et son immense verrière font eux aussi plus qu’une part belle à l’acier. Le métal se trouve mis en valeur par la lumière et la transparence de cet atrium qui assure les liaisons entre les trois niveaux de l’ouvrage. Une verrière réalisée par ACML Parmi les signes architecturaux forts d’Okabé, la verrière contribue à l’élégance et à la transparence de l’ouvrage. Cette verrière bombée, de 28 mètres de diamètre, ne repose que sur 6 poteaux périphériques. La charpente métallique de cette verrière a nécessité 100 tonnes d’acier et elle a été Axonométrie de la verrière © Okabé/ACML comme l’est d’ailleurs le bois au niveau des aménagements extérieurs et intérieurs, le métal apporte aussi sa touche d’élégance à l’ensemble. - Okabé, c’est un centre commercial comprenant un hypermarché Auchan (11 200 m2), quatre moyennes surfaces, 70 boutiques et 15 restaurants. - Okabé Bureau propose 25 000 m2 de bureaux dont la moitié a déjà été prise à bail par Silca, filiale du Crédit Agricole - Villa Okabé, c’est une résidence de 20 logements sur 4 étages CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 33 © Okabé/ACML © Okabé/ACML Sur le terrain Les intervenants de l’opération Un montage délicat qui a nécessité la mise en œuvre d’un platelage provisoire sous la structure de la verrière enduite d’une peinture intumescente pour stabilité au feu 1 h 30 sur la structure principale. Elle a nécessité un montage à blanc total en extérieur dans les ateliers d’ACML à Saumur. Parmi les particularités de cette verrière, on notera des fermes treillis tubulaires cintrées, des couronnes tubulaires cintrées, et une sous-tension par une couronne basse de tirants. - Investisseurs/Maîtrise d’ouvrage : SAS Avenue de Fontainebleau (AltaréaCogedim 65 % et Caisse des Dépôts 35 %) - Conception, réalisation : Agence Valode & Pistre Architectes - Architectes : Agence Valode & Pistre Architectes, VP Design, Saguez & Partners et Agence Arcura/Marc Fabrici pour les logements Verrière vue intérieure 34 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 Un montage délicat en centre-ville Compte tenu de la situation du chantier, le long de la Nationale 7 et de la présence des 7 grues à tour du gros œuvre qui gênent considérablement l’intervention des monteurs d’ACML, le montage de la verrière s’est avéré particulièrement délicat. De plus, une grue était placée dans l’emprise de la verrière, empêchant d’assembler la © Okabé/ACML totalité de la verrière et de la régler avant la pose des vitrages. Face à cette complexité, ACML a décidé la mise en œuvre d’un platelage provisoire sous la structure de la verrière, à 15 mètres de haut, d’une surface de 600 m2 pour le réglage de la charpente, la pose des menuiseries et des vitrages. En façade Le hall principal d’Okabé fait également la part belle à la construction métallique, intervenant en façade et dans la structure de l’entrée. Ces parties sont également l’œuvre d’ACML. Il s’agit d’une façade plissée en VEA de 16 mètres de hauteur et de 23 mètres de largeur, avec des poteaux elliptiques. Pour la structure du hall, des poteaux circulaires intérieurs ont été posés ainsi qu’un profil pour les trois niveaux de plancher. Un ouvrage certifié HQE Okabé a été certifié « NF Bâtiments tertiaires-démarche HQE – Commerces » par Certivéa avec trois cibles très performantes. Cette certification concerne le centre commercial mais également les bureaux, les parkings et les logements de l’ensemble urbain. La conception d’Okabé devrait diminuer de 22 % sa consommation énergétique par rapport à une construction classique. Parmi les cibles très performantes, on citera l’intégration dans le site qui met l’accent sur la création de tunnels et d’accès dédiés afin d’éviter tout croisement de flux. Egalement jugée très performante, la gestion des énergies passe notamment par la mise en place de poutres froides pour la climatisation des bureaux. La ventilation a été jugée performante grâce à la qualité du confort hygrométrique. En effet, la verrière a été conçue pour permettre une ventilation naturelle. Pendant la phase chantier, ACML a désigné un responsable HQE pour l’opération, afin de démontrer la traçabilité du suivi des déchets, pour ACML, son co-traitant Verre et Métal et ses sous-traitants. Un calcul thermique global de l’ensemble des ouvrages métalliques, portant sur la verrière, la façade, la couverture, les chéneaux isolés et les compléments d’habillage, a permis de démontrer la comptabilité de ces ouvrages vis-à-vis de la RT 2005 et de la certification HQE. Verrière vue partielle CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 35 Formation VOS FORMATIONS AU CTICM EN JUIN 2010 Ces stages sont issus des cycles : Maîtriser les Eurocodes Maîtriser le risque incendie S’informer 7-06 EC3 – Assemblages du 1er au 4 juin 2010 OBJECTIF Le but de ce stage est de traiter la partie 1-8 de l’EN1993 et son annexe nationale pour la conception et le calcul des assemblages. Dans cette partie de l’Eurocode 3, les vérifications des résistances des assemblages différentes de celles utilisées jusqu’à présent et de nouveaux concepts tels que la semi-rigidité et la méthode des composantes sont introduits. Ce module vise à apporter aux participants la compréhension de ces nouvelles règles de calcul et nouveaux concepts et à faciliter leur mise en œuvre. PUBLIC Niveaux I et II Ingénieurs, techniciens confirmés et cadres de bureaux d’études. PRÉ-REQUIS Avoir suivi les modules 7.02 et 7.05 ou avoir des connaissances équivalentes. PROGRAMME 1. Présentation générale des règles de l’EN1993-1-8 • Aspects nouveaux de ces règles 2. Assemblages boulonnées, généralités • Dispositions constructives • Catégories assemblages boulonnés • Attaches par goussets, couvre-joints, assemblages excentrés… • Chapes et axes d’articulation • Assemblages par boulons précontraints 3. Assemblages soudés • Cordons de soudures des assemblages simples • Assemblages excentrés • Assemblages de profils creux (introduction) 4. Modélisation des assemblages • Classification • Courbe moment rotation 36 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 5. Assemblages par platines • Rigidité et classification • Résistance de calcul • Assemblage de faîtage • Assemblage de poutre sur poteau 6. Assemblages de pieds de poteaux • Rigidité et classification • Résistance de calcul 8-01 - Structures métalliques et sécurité incendie - 8 et 9 juin 2010 OBJECTIF Ce stage a pour objet : - de sensibiliser à la sécurité incendie (exigences réglementaires, notions de réaction et de résistance au feu) ; - d’appréhender la stabilité au feu des structures (acier, mixtes acier-béton) ; - de connaître les solutions et conditions d’usage de l’acier non protégé ; - d’apprécier les conditions d’utilisation de l’ingénierie incendie pour justifier les solutions de structures métalliques. PUBLIC Niveaux I, II et III Ingénieurs, techniciens confirmés et cadres de bureaux d’études. PRÉ-REQUIS Avoir des connaissances sur les Eurocodes 3 et 4 partie 1-1. PROGRAMME 1. Introduction • Approche réglementaire • Notions en réaction et résistance au feu : définition des classements français et européens • Exigences de résistance au feu relatives aux différents types de bâtiment (ERP, IGH, habitations, parkings, ICPE...) 2. Stabilité au feu des structures •Notions élémentaires • SF 1/4 h, 1/2 h • Méthodes de calcul de l’EC3-1-2 : méthode de la température critique, méthodes de calcul simplifiées et méthodes de calcul avancées •Cas des structures extérieures aux bâtiments 3. Stabilité au feu des structures mixtes acier-béton • Notions élémentaires et domaines d’application • SF 1/2 h à 2 h • Méthode de calcul de l’EC4-1-2 : tableaux de valeurs, méthodes de calcul simplifiées et méthodes de calcul avancées 4. Approche par l’ingénierie incendie • Présentation générale • Conditions d’emploi • Exemples d’application (parking aérien largement ventilé, entrepôt métallique soumis à autorisation...) 5. Introduction à la protection des structures • Notion de facteur de massivité, type de protection : peintures intumescentes, produits en plaques, flocages projetés et autres systèmes, domaine d’application (procès verbaux de caractérisation) 8-02 Conception à l’incendie des entrepôts métalliques soumis à la réglementation des ICPE (rubrique 1510) 10 juin 2010 OBJECTIF Cette journée concerne les entrepôts en structure métallique répondant à la réglementation 1510 et le guide de vérification de la stabilité au feu ¼ h (R15). L’introduction réglementaire vise à présenter la réglementation des ICPE et son fonctionnement. La deuxième partie a pour objectif de présenter les méthodes de vérification de la stabilité au feu 1/4 heure des entrepôts en charpente métallique à simple rez-dechaussée relevant du régime de la déclaration (article 4 de l’arrêté du 23 décembre 2008). Une troisième partie présente le guide de vérification du comportement au feu des entrepôts en structure métallique relevant du régime de l’autorisation pour répondre techniquement aux exigences de comportement structurel définies dans l’article 6 de l’arrêté du 5 août 2002. Enfin, la dernière partie aborde brièvement les exigences sur l’implantation des entrepôts soumis à autorisation et présente les solutions pour y répondre. PUBLIC Niveaux I, II et III Ingénieurs, techniciens confirmés, cadres de bureaux d’études, maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage. PRÉ-REQUIS Connaissances générales de la construction métallique. PROGRAMME 1. Aspects réglementaires Les entrepôts soumis à la réglementation des ICPE Textes législatifs et réglementaires de référence Classification des ICPE • Déclaration ou Autorisation • Numéro de rubrique correspondant (ex : 1510, 2662, 2663…) • Les entrepôts classés dans la rubrique 1510 2. Conception des entrepôts métalliques soumis à déclaration • Domaine d’application du guide. • Méthodes de vérification & détails constructifs • Ossatures principales - Profilés laminés à chaud - PRS - Poutres à treillis • Pannes - Profilé laminés à chaud - Profils formés à froid - Treillis •Exemples d’application • Conception des entrepôts métalliques soumis à autorisation • Domaine d’application • Comportement au feu de la structure porteuse des entrepôts métallique (phase de poussée, phase de traction, risques de ruine vers l’extérieur et ruine intra-cellule) Méthodes de vérification • Objectifs • Rappel des différents niveaux de vérification possibles Détails constructifs spécifiques • Protection localisée contre l’incendie de la structure porteuse ; • Mur coupe-feu : retour d’expérience, solutions acceptables et solutions à éviter • Eléments de façade • Systèmes de contreventement • Recours à l’ingénierie de la sécurité incendie 3. Implantation des entrepôts soumis à autorisation • Dans l’éventualité probable de l’introduction d’un régime supplémentaire dit d’enregistrement, le programme sera complété pour le traiter. CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 37 1-03 Marquage CE des produits de construction - 17 juin 2010 OBJECTIF Ce stage a pour objectif de permettre aux concepteurs, prescripteurs ou entrepreneurs de mieux comprendre et utiliser le marquage CE des produits de construction. À l’issue de ce stage, les stagiaires seront en mesure de : - comprendre les enjeux et les mécanismes de la Directive européenne et du marquage CE des produits de construction, - connaitre les obligations des fabricants et les implications sur la prescription et la distribution des produits. PUBLIC Fabricants de produits de construction Distributeurs de produits de construction, Grandes surfaces de bricolage, Prescripteurs PRÉ-REQUIS Acteurs de la construction qui seront impliqués dans la démarche de marquage CE. PROGRAMME 1. La Directive Produits de Construction • Directive et documents d’interprétation • Transcription en France 2. Les Exigences essentielles • Caractéristiques et exigences • Le marquage CE 3. Les applications pour les produits de construction métallique • Les produits concernés • Exemples de mise en application 7.07 EC3- Calcul d’un bâtiment du 21 au 25 juin 2010 OBJECTIF Ce module vient illustrer les modules précédents de ce cycle. Il s’appuie sur les connaissances acquises lors de ces modules. L’illustration porte sur les éléments structurels principaux d’un bâtiment courant : portique, poutre au vent, stabilité, plancher. La démarche de l’exposé suit le « plan type » d’une note de calculs d’exécution et détaille : - la définition des actions (G, Q, climatique), - la détermination des sollicitations pour chaque élément, - la vérification des sections et des éléments, 38 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 - la vérification des attaches. Certains aspects liés aux sections de classe 4 sont abordés. Ne sont pas abordés : la présence de chemins de roulement ou les ac t i o n s d’origine sismique. Pédagogie : le stage est animé sous forme d’exercice commenté ; les stagiaires sont amenés à réfléchir et procéder à quelques applications, mais en nombre limité. PUBLIC Niveau I et II Ingénieurs et techniciens confirmés PRÉ-REQUIS Avoir suivi les autres stages du cycle dont le présent module est une application, ou disposer de connaissances équivalentes relatives aux Eurocodes. PTOGRAMME 1. Présentation du bâtiment traité 2. Détermination des actions • Charges permanentes • Charges d’exploitation • Charges climatiques : Neige et Vent 3. Combinaison des charges • Détermination des combinaisons ELS, ELU et accidentelles 4. Analyse globale • Exposé du traitement du portique • Prise en compte des imperfections et des effets du second ordre 5. Vérification du portique • ELS • Sections • Eléments 6. Vérification des assemblages • Par platine d’about : cas de l’encastrement poteau –traverse • Pied de poteau articulé 7. Système de contreventement • Poutre au vent • Détermination des actions • Vérification de la poutre • Palée de stabilité • Détermination des actions • Vérification de la palée 8. Solive de plancher • Vérification de la solive ELS et ELU • Attache de la solive par double cornière 7-11 Les structures métalliques face aux séismes Initiation – Bâtiments courants faiblement dissipatifs 22 et 23 juin 2010 OBJECTIF À l’issue de ce stage, les participants auront abordé les notions essentielles à la 3. Rappel succinct de dynamique • Présentation des notions de base permettant une application des PS92 aux cas simples 4. Règles PS-MI •Application aux bâtiments à ossature métallique 5. Principes généraux de la conception parasismique • Détermination du spectre de calcul • Spectre réglementaire en fonction de la position géographique et des paramètres locaux. 6- Détermination de l’action sismique • Modélisation des structures • Analyse de la régularité • Méthodes simplifiées de calcul • Introduction de la notion de comportement dissipatif 6. Règles de vérifications • Combinaisons d’actions • Déformations • Vérifications ELU – Notions de base 7. Exemple • Traitement détaillé d’uns structure métallique simple. photo: © Alex Yeung - Fotolia.com base de la réglementation parasismique actuellement en vigueur et seront capables d’appliquer les méthodes de calcul réglementaires sur des bâtiments courants en zone peu ou moyennement sismique. Le cas où une dissipation importante de l’énergie sismique est requise (zone fortement sismique) n’est pas abordé de façon détaillée dans ce module (cf. 7-12). Les règlements abordés sont l’Eurocode 8-1, les règles PS92 (période transitoire) et les règles PS-MI applicables aux maisons individuelles et bâtiments assimilés. PUBLIC Niveaux I et II Ingénieurs et techniciens confirmés. PRÉ-REQUIS Des rappels succincts concernant la théorie de la dynamique des structures sont effectués ; il est toutefois préférable de posséder des notions de dynamique. PROGRAMME 1. Notions de séismologie • Définition des échelles 2. Détermination de la sécurité • Niveau minimal de protection réglementaire 0 ique métall mer charpente n acier r o f n S’i voir en ages e lement n acier s Conce er les ouvr rer durab tructure e s eurocode Réalis ruire et gé ent une s triel selon le Const ler simplem ent indus Calcu d’un bâtim rocodes ie Étude riser les eu que incend Maît riser le ris Maît con re e strui n aci er 201 Retrouvez l’intégralité de nos formations sur www.cticm.com Pour plus d’information vous pouvez également joindre Géraldine Poirier au 01 60 13 83 07 ou [email protected] REVUE CONSTRUCTION MÉTALLIQUE La référence depuis plus de 45 ans Recherche, calcul et conception, ingénierie incendie, réglementation et normalisation, descriptions d’ouvrages VOTRE COMMANDE ABONNEZ-VOUS! 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Adresse de facturation (si différente) :........................................................... ....................................................................................................................... ....................................................................................................................... Conditions générales de ventes disponibles sur le site www.cticm.com ou sur simple demande à [email protected] Assistance technique Assistance téléphonique L’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien. Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble des acteurs du secteur de la construction métallique. Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit. Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans le cadre des prestations d’ingénierie et de conseil. Contacts construction métallique et mixte Thèmes Contacts Téléphone Courriel NORMALISATION Eurocodes : statut, avancement Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 [email protected] Réglementation et normalisation française Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 [email protected] CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS Analyse globale des structures Yvan Galéa 01 60 13 83 72 [email protected] Assemblages Ivor Ryan 01 60 13 83 58 [email protected] Dynamique des structures. Comportement des structures soumises au séisme Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 [email protected] Exécution des structures métalliques : fabrication, montage, tolérances Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Fatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Justification du comportement (à froid) des structures par l’expérimentation Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected] Logiciels utilisés en CM Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 [email protected] Rupture fragile Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 [email protected] Vérification des sections et éléments. Flambement, déversement, voilement Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] CONSTRUCTION MIXTE Construction mixte acier-béton Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected] MATÉRIAUX Aciers de construction Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Aciers inoxydables et EC3-1.4 Ivor Ryan 01 60 13 83 58 [email protected] Boulonnerie – Fixations Ivor Ryan 01 60 13 83 58 [email protected] Soudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Produits d’enveloppe en acier Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS Cheminées et EC3-3.2 Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 [email protected] Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Conception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] Constructions tubulaires Ivor Ryan 01 60 13 83 58 [email protected] Éléments minces formés à froid et EC3-1.3 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] 01 60 13 83 61 [email protected] Performances thermiques et énergétiques de Amor Ben Larbi bâtiments à ossature métallique CMI N°2 – 2010 Construction Métallique Informations 41 ?????? Assistance technique ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite) Physique du bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2 Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected] Poutres alvéolaires Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Stabilisation d’un bâtiment par les parois Effet diaphragme Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] ACTIONS Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et EC1 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Actions sismiques PS92 et EC8 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] DÉVELOPPEMENT DURABLE Construction métallique et développement durable Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] Protection anticorrosion des structures métalliques Nour Ghandour 01 60 13 83 64 [email protected] Contacts incendie et certification Thèmes Contacts Téléphone Courriel Calcul du comportement au feu des éléments Christophe Renaud de second œuvre à ossature métallique 01 60 13 83 27 [email protected] Calcul du comportement au feu des structures mixtes. Application de l’EC4-1.2 Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Calcul du comportement au feu des structures en acier et aluminium – Application des EC3-1.2 et EC9-1.2 Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Comportement au feu des entrepôts et bâtiments industriels Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Comportement au feu des parcs de stationnement Bin Zhao 01 60 13 83 16 [email protected] Ingénierie de la sécurité incendie – Généralités Joël Kruppa 01 60 13 83 20 [email protected] Ingénierie de la sécurité incendie – Normalisation Joël Kruppa 01 60 13 83 20 [email protected] Marquage CE des produits métalliques Yannick le Tallec 01 60 13 83 17 [email protected] Produits de protection des structures contre l'incendie Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Réglementation « sécurité incendie » Sylvain Leduc 01 60 13 83 23 [email protected] 42 Construction Métallique Informations CMI N°2 – 2010 Model: Paulig’s coffee roastery, Finland, by Lemcon Ltd Un outil conçu spécifiquement pour vous et votre équipe TM IFCTM2x3 CERTIFIED 1st Step Tekla a lancé sa nouvelle version du logiciel BIM Tekla Structures. Tekla Structures 16 est compatible Windows 7 et compte près de 500 fonctionnalités améliorées. Ces nouvelles fonctionnalités comprennent entre autres des outils d’accrochage et une fonction de zoom sur les pièces sélectionnées qui facilitent l’utilisation du logiciel - un catalogue des dessins prototypes à jour - des paramètres améliorés au niveau de l’objet - une nouvelle gestion des classeurs de dessins. Par ailleurs, de nombreuses fonctionnalités, comme l’échange des données au format IFC, l’import des modèles de référence, le repérage et les outils de publication des modèles, ont été revues en termes de performance. Les contrôles de collision, la création des modèles d’analyse et un nouveau gestionnaire de tâches valorisent considérablement cette version. www.teklastructures.com [email protected] L’acier galvanisé, une valeur sûre en toutes circonstances L ’acier possède des propriétés de résistance exceptionnelles. La galvanisation à chaud permet de les conserver très longtemps, rendant ainsi les constructions fiables. La surveillance et la maintenance des ouvrages sont réduites, ce qui allège le budget des exploitants. Retrouvez l’ensemble des acteurs de la filière sur www.galvazinc.com DURABLE ET ECOLOGIQUE Comme l'acier, le zinc utilisé pour protéger ce métal au travers de la galvanisation est recyclable. Il provient de la nature et peut être réutilisé indéfiniment, tout en conservant ses propriétés. Maintenance Sécurité Durabilité Economie d’énergie Economie de matière première Recyclage Passerelle sur lʼEbron et passerelle sur le Drac - Maître dʼouvrage : SIVOM du Lac de Monteynard-Avignonet (38) - Photos : V. Thiebaut La galvanisation : une solution qui va dans le sens du Développement Durable. Tél. : 01 55 95 02 02 - Email : [email protected]