systems
Prof. Dr. med. Dr. med. dent. Peter Stoll/Fribourg en brisgau
Pose mini-invasive d’implants en oxyde de zirconium
Étude clinique avec des exemples de cas
> 5
Résultats
Dans ces conditions, aucun échec n’a été observé
pendant la période d’observation, bien que nous
ayons conscience qu’il serait prématuré
d’émettre des affi rmations sur la réussite à long
terme de cette technique. Après le recours à la
technique mini-invasive, aucun œdème ou
saignement n’a été rapporté, et les éventuelles
douleurs postopératoires se sont manifestées
seulement le soir de l’opération ; aucun des
patients n’a dû être placé en incapacité de travail.
Dans 2 cas, la barre emboutie mise en place pour
la cicatrisation sans mise en charge de l’implant
a dû être remplacée, et dans un cas, le membre
d’extension évidé d’une dent provisoire longue
durée a dû être une nouvelle fois polymérisé.
Dans 2 autres cas (un cas d’implantation en
présence d’une agénésie de la dent 12 et un cas
d’implantation immédiate après l’extraction de
la dent 12 fortement angulée au niveau labiale),
un détachement transitoire (léger « effet ressort
») est survenu après environ 4 semaines. Dans
les deux cas, la gencive ne présentait aucune
infl ammation, et il n’y avait pas non plus de
sécrétion purulente. Le contrôle radiologique n’a
pas non plus révélé d’ostéolyse, c’est pourquoi le
retrait de ces implants n’a pas été jugé nécessaire.
Un resserrement progressif des deux implants a
pu être observé au cours des semaines suivantes.
Les deux implants ont été restaurés
défi nitivement avec des couronnes en oxyde de
zirconium et se sont avérés stables pendant la
phase de suivi. Quelques cas sont présentés ci-
dessous :
Exemple 1
La patiente âgée de 51 ans a perdu la couronne à
tenon 21. Un nouveau scellement n’était pas
envisageable à cause de caries radiculaires
profondes. Comme la radiographie ne montrait
aucune altération péri-apicale, la dent a été
extraite et un implant en oxyde de zirconium a
immédiatement été mis en place (Fig. 2a-c).
Exemple 2
À l’âge de 9 ans, le patient aujourd’hui âgé de 18
ans a subi une luxation de la dent 21. Cette dent
a été réimplantée et un traitement radiculaire a
été effectué. Elle présente maintenant une
résorption complète de la racine et une perte
d’os crestal. La dent a présenté un détachement
de degré II. Le retrait du produit d’obturation
radiculaire étant nécessaire dans tous les cas, la
décision a été prise de pratiquer une implantation
immédiate selon une technique mini-invasive
afi n de ne pas aggraver l’état de la crête déjà
compromis.
Exemple 3
Chez cette patiente âgée de 65 ans, la dent 21 a
été extraite en raison d’un kyste radiculaire
important. Quatre mois plus tard, l’alvéole
d’extraction présentait une structure osseuse
suffi sante et un implant Z-Look3 a pu être posé.
À ce moment, un aplatissement des papilles
avait déjà commencé. Indication classique d’une
implantation mini-invasive (Fig. 4a-f).
Exemple 4
Cette patiente âgée de 17 ans présente une
agénésie des dents 12 et 22 ; la fi xation du bridge
collé mis en place pour combler cette lacune
dentaire a dû être renouvelée. Les lacunes
avaient une largeur d’à peine 6 mm, c’est
pourquoi des implants à diamètre réduit (3,25
mm) ont été choisis. Comme les dents adjacentes
sont légèrement dysplasiques, le diastème
médian n’a pas été corrigé par un traitement