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I. L’EPILEPSIE
1) Fréquence
Cette maladie possède une prévalence élevée (entre 5 et 10 personnes sur 1000), ainsi qu’une
incidence 0.5/1000. Ces chiffres font d’elle la maladie neurologique chronique la plus fréquente.
Elle multiplie par 2 ou 3 le risque de décès par rapport à une personne normale.
Elle se caractérise par l’apparition récurrente de crises séparées par de périodes inter-critiques.
On a différents types de crises en fonction de la cause de la maladie, mais elles sont toujours dues à
de brefs épisodes de dysfonction cérébrale corrélée à une décharge neuronale anormale.
2) Etiologies
On a une hétérogénéité des étiologies entrainant une diversité des formes cliniques :
Etiologies : - Secondaires : liée à un traumatisme ou une atteinte cérébrale (AVC, infection,
néoplasie,…).
- Primitives : idiopathiques (on ne connaît pas la cause), ou encore génétique.
Formes cliniques :
3) Physiopathologie
La maladie est causée par des facteurs modulateurs de deux types. Les facteurs
favorisant vont, comme leur nom l’indique, aider à déclencher la crise (mais ils ne la
déclenchent pas). Par exemple le stress, dette de sommeil, des toxiques. Les facteurs
déclenchants déclenchent la maladie (stimulation lumineuse intermittente).
II. TRAITEMENTS ANTIEPILEPTIQUES (TAE)
1) Rôles
Prévenir : Ils doivent contrôler la récurrence des crises avec le minimum d’effets indésirables (les
traitements doivent agir sur de longues durées, au long court). Il existe 20 à 30% de formes
résistantes aux traitements.
Stopper les crises : On parle de traitements aigus curatifs. Les crises peuvent se présenter
successivement, il y a un état de mal appelé status epileticus, pouvant être traité par des
Benzodiazépines, Phénytoine ou Phénobarbital (IV).