*Le suicide * * * Trois types de modèles du suicide: • Le modèle médical offre une explication linéaire entre les différents troubles psychopathologiques, leur degré de sévérité et l’apparition du comportement suicidaire. • Le modèle psychologique cherche l’explication dans le type de relations interpersonnelles, mettant l’accent sur les relations précoces, et sur les mécanismes relationnels pathologiques. • Le modèle biopsychosocial – expliquer les troubles psychiques à partir des prédispositions génétiques, auxquelles on ajoute des facteurs de vulnérabilité psychologique et sociale. * * « le suicide » = le désir d’une personne de ne plus vivre le lendemain. * « le parasuicide » (la tentative de suicide) = l’échec dans la réalisation d’une mort certaine. * Le suicide rationnel. Le suicide non pathologique *- part des prémisses de la liberté du choix d’une solution parmi plusieurs solutions existantes, même si une telle personne a choisi la mort volontaire comme solution pour résoudre sa destinée personnelle. Le suicide pathologique •le suicide psychotique – le suicide dans les états dépressifs sévères; •le suicide chez les personnes avec des troubles de personnalité – de type borderline ou de type antisocial; •le suicide chez les personnes dépendantes d’alcool ou de substances psychoactives; •le suicide dans les troubles névrotiques – surtout ceux en comorbidité avec la dépression. * • La phase d’incubation – la recherche de la motivation pendant laquelle le sujet se pose le problème de la mort. • La phase de décision de se suicider – le passage des images abstraites, conflictuelles à l’étape des préparations successives, concrètes par la quête des formes de conduite autodestructrice. • La traumatisation – la mise en pratique des modalités autodestructrices préconçues ou de l’acte en soi, suivi ou non d’une réussite: la mort. * Les méthodes d’auto-agression dans la tentative suicidaire * - des moyens médicamenteux * - des moyens chimiques et psysiques: l’oxyde de carbone * - des moyens agressifs psysiques: la vénesection, la pendaison etc. * * Trois catégories typologiques d’individus au comportement suicidaire: • les individus caractérisés par une grande agressivité, mécanisme exprimé par la fonction de fuite/évasion de la réalité du suicide; • les individus dont l’agressivité est orientée vers l’extérieur, le geste autolytique ayant en grande mesure la fonction de chantage; • les individus « appelants » qui sont en même temps auto et hétéro agressifs. * « le psychache » - la douleur psychologique ou emotionnelle generale qui atteint une intensite intolérable.La psychache résulte des besoin psychologiques frustrés, se rapportant aux besoins psychologiques identifiés par Murray et classifiés en deux types: primaires (fondés sur les sollicitations biologiques) et secondaires (de nature psychologique). * Les facteurs génétiques * - le contrôle des impulsions et la manière de réagir aux évènements stressants. * Le risque suicidaire dans les maladies psychiques * Trois étapes: • Le suicide est pris en considération comme une solution pour résoudre une problématique individuelle. • La période d’ambivalence, de combat entre les forces d’autodéfense et celles d’autodestruction. • La personne prend la décision définitive. • Les maladies psychiques qui comportent les risques suicidaire sont: oLa dépression - entité nosologique, syndrome, symptôme etc. oL’alcoolisme – la perte du partenaire de vie, l’isolement social etc. oLa schizophrénie – le suicide apparaît au début. oLes troubles de personnalité oLes névroses – les personnes avec un trouble dysthymique. * Le risque suicidaire dans les maladies somatiques * La situation où le syndrome dépressif s’associe à diverses affections: • du système nerveux, gastro-intestinales, cancer, de l’appareil urogénital, cardio-vasculaires, respiratoires etc. * Le risque suicidaire dans les affections neurologiques comprend des affections: • L’épilepsie – les personnes ressentent cette maladie comme etant intolérable. • La chorée Huntington – les psychoses paranoïdes, les troubles de personnalité, la démence etc. • Les maladies cérébro-vasculaires – les personnes qui ont subi des accidents cérébro-vasculaires de type ischémique ou hémorragique. • Les tumeurs cérébrales • La maladie de Parkinson – les dépressions, les psychoses paranoïdes, les syndromes obsessionnels etc. • Le SIDA – les homosexuels, les bisexués, les personnes à partenaires multiples, les toxicomanes sont exposés à des risques maximaux. * Le risque suicidaire dans les maladies somatiques * La pathologie gastro-intestinale – associée, le plus fréquemment au syndrome dépressif: la dyskinésie biliaire et la maladie ulcéreuse. * La maladie cancéreuse – les processus néoplasiques, surtout ceux du tu digestif produisant des états dépressifs. * Le diabète – le déficit en vitamines du groupe B, le dérèglement du métabolisme tryptophane qui peut générer la dépression. * Le risque suicidaire dans certaines maladies endocrines * - l’apparition des états colériques, d’agressivité, de dépersonnalisation * Les dépressions post-thérapeutiques: effet secondaire de la médicatio anti-hypertensive, stéroïdienne, des barbituriques etc. Les facteurs psychologiques qui augmentent le risque suicidaire son * La structure de la personnalité – l’émotivité, l’impulsivité etc. * La famille – le suicide se produit chez les célibataires, les veufs, les personnes mariées sans enfants; * La profession – le suicide chez les: médecins, policiers, militaires etc. * Le stress et les évènements négatifs de vie *Bibliographie : Doina Cosman, Psychologie médicale (Cluj-Napoca : Editura Medicalã Universitarã "Iuliu Haţeganu", 2011)