Revue de presse - John Libbey Eurotext

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Bulletin Infirmier du Cancer Vol.10-n°3-juillet-août-septembre 2010
Revue de presse
Handicap et infirmier
La revue de l’infirmière vol. 59, n° 161, juin 2010,
p. 41-42
savoir : il existe un institut de formation en soins
infirmiers (IFSI) unique en France. En effet, cet
IFSI, qui accueille des étudiants reconnus comme des
travailleurs handicapés, se trouve au centre de réédu-
cation et d’insertion professionnelle de Castelnau-
le-lez (34) : « Le handicap reconnu et les déficiences
admises doivent être compatibles avec le métier
d’infirmier. »
Responsabilité des étudiants
infirmiers
La revue de l’infirmière vol. 59, n° 161, juin 2010,
p. 33-35
es stagiaires infirmiers sont sous la responsabilité
de l’Institut de formation en soins infirmiers, de l’éta-
blissement de soins, du cadre du service et de l’infir-
mière encadrante. Néanmoins, si l’étudiant reste res-
ponsable de ces actes, l’infirmière peut, selon l’erreur
commise, être mise en cause elle aussi.
Il existe différents types de responsabilité : la res-
ponsabilité morale et la responsabilité juridique, dans
laquelle se trouvent différents régimes – pénal, civil et
disciplinaire.
Il est important de noter que l’hôpital assure ses sala-
riés, mais peut se désengager si le service est détachable
de l’erreur de l’agent.
L’encadrant a pour première responsabilité de s’as-
surer du niveau d’apprentissage de l’étudiant, sur le plan
tant théorique que pratique. Pour ce faire, les étudiants
(à partir de la promotion 2009) sont munis d’un porte-
folio, document officiel devant être présenté à chaque
stage – même si l’évaluation pratique en temps réel reste
indispensable.
Recherche infirmière :
bracelet d’acupression
La revue de l’infirmière vol. 59, n° 161, juin 2010,
p. 39-40.
ne équipe infirmière de l’Institut Claudius Regaud
(CLCC) a mené une étude sur l’efficacité des
bracelets d’acupression en cancérologie, dans le but de
lutter contre la nausée.
Les résultats de l’étude pilote ont été encourageants.
C‘est pourquoi une étude prospective a été mise en
place. L’étude a été faite à partir d’un protocole de
recherche en collaboration avec les médecins.
Même si les résultats ne sont pas ceux escomptés,
il faut encourager la démarche en recherche en soins
infirmiers et approfondir celle-ci dans la prise en
charge et l’évaluation des symptômes ressentis par les
patients.
Retraite
Soins vol. 55, n° 745, mai 2010, p. 5
uite à la reconnaissance du diplôme infirmier au
niveau de licence, la revalorisation salariale pour le
secteur public va s’enclencher. Mais, pour cela, les pro-
fessionnels devront choisir entre accepter une aug-
mentation de salaire par un changement de catégorie
(passage de B à A) et un départ à la retraite repoussé
à l’âge de 60 ans, au lieu de 55 ans actuellement, ou
refuser, avec maintien de la catégorie et de l’âge de
départ à la retraite.
Néanmoins plusieurs questions peuvent se poser
suite à la lecture de cet article, telles que :
- y a-t-il des changements envisagés pour les infir-
miers des autres secteurs hospitaliers, et quels sont-ils ?
ÉLODIE CACHIA
Afic
À
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S
U
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Bulletin Infirmier du Cancer Vol.10-n°3-juillet-août-septembre 2010
Revue de presse
- Pourquoi la reconnaissance justifiée de notre
diplôme allonge-t-elle notre temps de travail avant notre
départ en retraite, dans un milieu où manque d’effectif
et pénibilité du travail sont très présents ?
- En quoi la reconnaissance d’un niveau d’étude sur
le plan salarial devrait être justifiée par le nombre d’an-
nées de cotisation, si ce n’est pour compenser les
dépenses par les recettes ?
- A-t-on fait ce genre « d‘arrangement » avec d’autres
professions telles que les professeurs des écoles, pour
qu’ils voient reconnues financièrement le nombre d’an-
nées d’études effectuées.......
Vaste sujet qui demande réflexion, même si nous
savons que l’âge légal de départ à la retraite va être aug-
menté pour tout le monde. Restons attentifs : ni nonne,
ni bonne, ni conne…
La relation d’aide
Soins vol. 55, n° 745, mai 2010, p. 49-50
a relation d’aide est un soin infirmier mis en place
pour l’accompagnement psychologique des patients.
Cette technique, fondée sur l’écoute thérapeutique,
peut avoir un autre intérêt si on la pratique dans la
démarche de soins. Elle permet d’avoir une qualité des
données plus spécifique ; une relation de confiance
s’instaure. Cette méthode permet un accompagnement
humaniste fondé sur l’écoute, où le patient est au centre
du soin.
L’objectif du soignant doit être de respecter la dignité
humaine et le besoin d’intimité ainsi que les priorités
physiques et psychologiques du patient.
Contention des patients
La revue de l’infirmière vol. 59, n° 159, avril 2010,
p.29-31
a contention abusive des patients est un acte pou-
vant entraîner des risques sur le patient et le mettre
en danger. Il est important de savoir qu’en cas de dom-
mage, la responsabilité de l’équipe soignante est mise
en jeu.
L’utilisation de cette méthode a des répercussions
physiques, psychologiques ou sociales sur les patients,
au niveau légal c’est une atteinte à la liberté du patient,
et donc les soignants peuvent subir des sanctions pénales
et devoir réparer le préjudice physique et/ou psycho-
logique subi par la personne soignée.
L
L
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