Médicaments d’Urologie-Néphrologie IFSI CH Troyes Elena SCHEMOUL Pharmacien Plan Traitement de l’adénome prostatique Médicaments de la vessie instable Enurésie de l’enfant Anesthésiques urinaires Traitement de la lithiase urinaire Traitement des infections urinaire Traitement du cancer de la prostate Traitement du cancer de la vessie Dysfonction érectile Insuffisance rénale chronique Transplantation rénale Traitement de l’adénome prostatique Traitement de l’adénome de la prostate Adénome prostatique = Hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) Entraine une rétention d’urine aigue, chronique, incomplète ou complète Gêne légère : L'abstention thérapeutique est recommandée, avec une surveillance annuelle. Gêne modérée : La présence de signes irritatifs (pollakiurie, impériosité mictionnelle) ou obstructifs (dysurie, diminution de la force du jet) justifie la mise en route d'un traitement médicamenteux. Traitement de l’adénome de la prostate Le traitement chirurgical s’impose en cas de retentissement sur le haut appareil urinaire (diverticules vésicaux, dilatation des voies urinaires, insuffisance rénale obstructive ou si l’adénome est associé à une lithiase urinaire et/ou compliqué d’infection urinaire) Chirurgie 2 modes : résection par voie transurétrale (endoscopique) ou adénomectomie Traitement de l’adénome de la prostate 3 classes pharmacologiques : Les produits extraits de plantes Les inhibiteurs de la 5 alpha-réductase Les alpha-1-bloquants en urologie Libellé AMM : Traitement des symptômes modérés à sévères de l'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Réduction du risque de rétention aiguë d'urine (RAU) et de chirurgie chez les patients ayant des symptômes modérés à sévères de l'HBP. Traitement de l’adénome de la prostate Produits extraits de plantes Mécanisme d’action mal connu Extrait de Serenoa repens, palmier de Floride inhibe la transformation de la testostérone en dihydro testostérone : PERMIXON 160 mg gélule : 1 gél X2 par jour Extrait de Pygeum africanum (prunus africanus) : TADENAN 50 mg caps 1 caps 2 fois par jour Très bien tolérés (en pratique hospitalière, substituables l’un pour l’autre) Traitement à utiliser sous surveillance urologique (dosage du PSA, toucher rectal annuel) Traitement de l’adénome de la prostate Alpha-1-bloquants en urologie 1ere intention Blocage des récepteurs alpha 1 postsynaptiques Alfuzosine : XATRAL 2.5 mg cp, 10 mg cp LP utilisé aussi comme traitement adjuvant au sondage vésical dans la rétention aiguë d’urine Doxazosine : ZOXAN LP 4 et 8 mg cp 1 par jour (maxi 8 mg) Tamsulosine : JOSIR LP 0.4 mg gelule, OMIX LP 0.4 mg, OMEXEL 0.4 mg LP; MECIR LP 0.4 mg gelule Association COMBODART 0,5/0,4 : dutastéride + tamsulosine Terazosine : DYSALFA cp 1 et 5 mg Silodosine : UROREC 4 et 8 mg gélule : Traitement de l’adénome de la prostate Inhibiteurs de la 5 alpha réductase 2 eme intention Blocage de l’ enzyme qui permet la transformation à partir de la testostérone de la dihydrotestostérone entrainant le développement prostatique AVODART (Dutastéride) capsule molle 0.5 mg : 1 par jour CHIBRO PROSCAR (Finastéride) cp 5 mg : 1 cp par jour Effets indésirables : troubles de la fonction sexuelle réversible Précautions d’emploi : Doser les PSA + surveillance urologique HBP Conseils aux patients Les patients doivent être informés de la bénignité de l'HBP, et de l'inconstance et de la variabilité dans le temps de l'intensité des troubles urinaires du bas-appareil. Ils doivent également être informés de l'absence de lien entre HBP et cancer de la prostate Hypertrophie bénigne de la prostate-Vidal Reco Médicaments de la vessie instable Médicaments de la vessie instable Antispasmodique anticholinergiques DITROPAN, DRIPTANE , ZATUR = Oxybutynine cp 5 mg 2 à 3 par jour CERIS (Trospium) cp 20 mg 2 par jour DETRUSITOL (toltérodine) cp 1 ou 2mg 2 X par jour Diminue la contractilité du détrusor, l’amplitude et la fréquence des contractions vésicales, la pression intravésicale Effets secondaires atropiniques : bouche sèche constipation mydriase, risque de glaucome, trouble de l’accommodation, risque de rétention urinaire Interactions médicamenteuses : autres anticholinergiques (antidepresseurs, anti H1, antiparkinsoniens, atropine) Injection de toxine botulique intradétrusorienne (BOTOX) Enurésie de l’enfant Enurésie de l’enfant 5 à 7 % des enfants de 7 à 8 ans avec prédominance garçons Recherche de signes d’uropathie, de troubles neurologiques, d’infections Desmopressine (MINIRIN) cp ou Imipraminique (LAROXYL…) si > 6 ans Oxybutinine (DITROPAN, DRIPTANE 5 mg cp) si cause = immaturité vésicale chez enfant > 6 ans avec troubles diurnes Anesthésiques utilisés en urologie Anesthésique urétraux de contact Lidocaine en gel urétral stérile XYLOCAINE seringue ou INSTILLAGEL seringue. Application locale au niveau de l’urètre Avant les explorations en urologie Sondage urinaire difficile Désinfecter préalablement le méat urinaire Utiliser avec précaution en cas de muqueuse traumatisée ou inflammatoire Traitement des infections urinaires Traitement des infections urinaires Pour les généralités sur les antibiotiques et leurs classes pharmacologique, se reporter au cours de 1ere année sur les Antibiotiques….. Symptomes : Présence dans les urines d’une hématurie ou de leucocytes accompagnés de douleurs-pollakiurie Epidémiologie : H /F selon l’âge Facteurs favorisants : modifications hormonales, relations sexuelles, insuffisance/excès d’hygiène, stase urinaire (grossesse, hypertrophie prostatique, vessie neurologique, sondages) Bactérie = le plus souvent E.coli, attention épidémiologie BLSE =>carbapenemes Cystite/Pyélonéphrite/Prostatite ECBU Examen cytobactériologique des urines/ Bandelette urinaire Nouvelle classification SPILF 2014 des infections urinaires Infection urinaire simple Infection urinaire à risque de complications Infections urinaires graves Facteurs de risque de complications de l’infection urinaire Anomalie Sexe masculin Grossesse Sujet agé avec > ou= 3 critères de fragilité critères de Fried Perte de poids derniere année Fatigue Activité physique réduite Faible endurance Vitesse de marche lente Le diabète n’est plus un risque de complication Elements de gravité Sepsis grave Choc septique Indication de drainage chirugical Place de la bandelette urinaire /ECBU Chez la femme BU negative (leuco et nitrites) chercher un autre diagnostic Chez l’homme BU negative n’exclut pas l’IU Il n’est plus recommandé de pratiquer un ECBU de contrôle en cas d’évolutivité cliniques favorable sauf dans les IU sur lithiase Traitement des infections urinaires Cystite simple : femme jeune sans antécédent, non enceinte…. Traitement par monodose ou traitement de 3 jours : 1ere intention Fosfomycine Trométamol (MONURIL) sachet 3 g en 1 prise 2eme intention Pivmecillinam (SELEXID) 400 mg *2 , 5 jours Quinolones Pefloxacine (PEFLACINE monodose 800 mg en 1 prise Ciprofloxacine UNIFLOX cp 500 mg Ofloxacine MONOFLOCET cp Nitrofurantoine 100 mg *3, 5 jours (FURADANTINE) Cystite à risque de complication Différer autant que possible le traitement pour avoir l’antibiogramme En probabiliste 1ere intention Nitrofurantoine 100 mg*3 Cefiximie ou FQ En documenté : 1ere intention amox 1 g *3 7 j 2eme intention : Selexid 400 mg *2 (pivmecillinam) 3eme intention Nitrofurantoine 100 mg*3 7 jours 4eme intention Bactrim ou Augmentin ou FQ ou cefixime Infection urinaire à risque de complications Infection urinaire à risque de complications : ECBU Suite geste ou anomalie anatomique Durée de traitement 7 à 10 jours : quinolones 1ere génération (Norfloxacine NOROXINE cp) Nitrofurantoines : FURANDANTINE gélule 50 mg Cotrimoxazole BACTRIM cp Infection récidivante : 4 épisodes pendant 12 mois consecutifs. Rechercher les facteurs. Traitement prophylactique 6 mois ? Traitement des infections urinaires Pyélonéphrite aigue : hospitalisation ECBU, hémoculture, NFS, imagerie Antibiotiques + prise en charge urologique (drainage….) Antibiotiques : bithérapie IV C3G (cefotaxime, ceftriaxone) ou fluoroquinolone + Aminoside Relais oral (FQ/cefixime (OROKEN), cotrimoxazole) Total 14 jours Infection urinaire masculine Echographie sus pubienne en urgence si douleurs lombaires, rétention urine sepsis grave ou ATCD lithiase Si evolution défavorable apres 72 h de traitement, IRM prostatique ou echo endorectale. Prostatite Prostatite Aigue : traitement mini 3 semaines formes sans gravité : Monothérapie fluoroquinolone ou cotrimoxazole (BACTRIM) Formes sévères : bithérapie parentérale : Fluoroquinolone ou céphalosporine + Aminoside puis relais per os Chronique : fluoroquinolones. Cotrimoxazole 1 à 3 mois Traitement du cancer de la vessie Traitement du cancer de la vessie BCG intravésical IMMUCYST : instillation endovésicale : Traitement des tumeurs épithéliales de la vessie Souches bacillaires vivantes de Calmette Guérin Entraine une réaction inflammatoire et immunologique locale aigue 3 semaine mini après la biopsie, sans hématurie Pratique infirmière : A manipuler comme un produit potentiellement infectieux Drainer la vessie par une sonde urétrale puis instiller lentement par gravité dans la vessie du patient qui restera allongé 15 minutes puis retirer la sonde. Le patient doit retenir la suspension aussi longtemps que possible et au maxi 2 heures puis uriner en position assise Traitement du cancer de la vessie Effets indésirables de IMMUCYST : Réaction systémique au BCG Eruption Arthrite Hématurie Dysurie Ne pas administrer en cas d’infection Diminution de sensibilité des antibiotiques Dissémination du BCG si inflammation vésicale Traitement du cancer de la prostate Traitement du cancer de la prostate D’action centrale : Agonistes de la LH RH : castration chimique réversible DECAPEPTYL, ENANTONE : injection SC ou IM Formes simples 1 inj toutes les 4 semaines Formes LP : 1 injection tous les 3 mois ou 6 mois selon dosage Entraine une simulation initiale de la sécrétion de testostérone puis en 2-4 semaines une inhibition Hypothalamus ---Hypophyse---cellules LH-RH ----------FSH, LH--------Testostérone Rétrocontrole négatif Traitement du cancer de la prostate D’action périphérique : Antiandrogènes : CASODEX (Bicalutamide) cp 50 mg 1/j S’opposent à l’action des androgènes sur la prostate (inhibition de la captation de la testostérone par les cellules cibles) Utilisés en association avec la castration chirurgicale ou chimique par les agonistes de la LH-RH Dysfonction éréctile Dysfonction érectile Bilan métabolique et endocrinien ( + dépistage des facteurs de risque cardiaques , diabète, HTA, tabac…) En 1ère intention : Inhibiteurs de la PDE5 (phosphodiestérase 5) : relâchement des muscles lisses/engorgement vasculaire des corps caverneux CIALIS (Tadalafil) cp 10/20 mg LEVITRA (vardénafil) VIAGRA (Sildénafil) cp 25 ou 100 mg 25 à 60 minutes avant l’activité sexuelle . Durée d’action 4 h SPEDRA (Avanafil) 50/100/200 mg 1 seule prise par 24 h ! Précautions d’emploi/effets secondaires des inhibiteurs de phosphodiesterase Effets très fréquents : céphalées, rougeurs de la face, vision colorée ou sensibilité augmentée à la lumière Risque d’hypotension BRUTALE si association aux dérivés nitrés Bilan cardiologique et ophtalmologique chez le sujet à risque Interactions médicamenteuses Associations contre indiquées : dérivés nitrés sous toutes leurs formes . Nécessité d’un intervalle de 24 h après la dernière prise (patch de trinitrine dans l’angor de poitrine….) Contre indications : AVC récent, IDM, Hypotension , troubles du rythme non contrôlés…. Dysfonction érectile En 2eme intention : Injections intracaverneuses CAVERJECT, EDEX (Alprostadil) Analogues de prostaglandines. Dilatation artères péniennes., relaxation muscles lisses caverneux Autoinjection par le patient. Pas plus de 2 /semaine. Apprentissage en centre spécialisé. Risque d’hypotension, attention interactions médicamenteuses synergiques Traitement de la lithiase urinaire Lithiase urinaire La lithiase urinaire est liée à la formation de concrétions dans les voies urinaires. Les calculs peuvent séjourner dans les voies excrétrices du rein ou migrer dans les uretères et la vessie. Différents constituants de l'urine sont susceptibles de cristalliser : calcium, oxalates, phosphate, urate, sodium, ammonium, cystine, xanthine. Symptômes/Diagnostic des affections urologiques La maladie lithiasique, caractérisée par la présence de calculs dans les voies urinaires, peut rester longtemps asymptomatique. Elle peut se révéler par des douleurs de la fosse lombaire, une hématurie micro ou macroscopique, une infection urinaire, une colique néphrétique, une oligoanurie. Le diagnostic est confirmé par l'imagerie : scanner hélicoïdal au mieux, abdomen sans préparation (ASP), échographie des reins et des voies urinaires au minimum. Traitement de la lithiase urinaire (calculs urinaires) Colique néphrétique : Antalgiques Lithiase calcique : cure de diurèse + suppression aliments riches en acide oxalique et en acide urique Cures de diurèse (>3l/jour) alcalinisante : dissout les calculs d’acide urique +/Allopurinol (ZYLORIC cp) Modificateurs du pH urinaire ALCALINISANTS Eau de Vichy Saint Yorre, Eau de Vichy Celestins = Bicarbonate de sodium FONCITRIL sachet (citrate de sodium + citrate de potassium) ALCAPHOR solution En cas de lithiase L’alcalinisation du pH urinaire favorise la transformation de l’acide urique en urates très solubles et la dissolution de la cystine En cas d’infection, il y a formation d’ammoniaque par la bactérie. Les urines deviennent alcalines et sursaturées en ions phosphates et carbonates peu solubles induisant la formation de cristaux de calcium. En acidifiant les urines, on s’oppose à ce phénomène. Lithiase urinaire PRESCRIPTION DE MEDICAMENTS CHEZ L’INSUFFISANT RENAL Qu’est ce que la fonction rénale 1 rein = 1 000 000 de néphrons Fonction rénale Débit de Filtration Glomérulaire Débit de sang filtré par le glomérule rénal par unité de temps = clairance rénale Fonction rénale Elimination urinaire des toxiques Régulation de plusieurs systèmes de l’organisme : volémie intra et extra cellulaire, état acido basique, métabolisme phosphocalcique, érythropoïèse. Les reins adaptent quantitativement et qualitativement la composition de l’urine afin de garder ces systèmes en équilibre. Comment évaluer la fonction rénale ? CREATININE protéine de dégradation de la créatine au niveau des muscles, marqueur de l’élimination urinaire 30 ans 90 kg 75 ans 65 kg Cl Cr = 110 ml/mn Meme créatininémie possible Cl Cr = 40 ml/mn Evaluation de la fonction renale La créatininémie n’est pas un bon index de la fonction rénale. Il est nécessaire d’utiliser la clairance de la créatinine Il est difficile de la mesurer mais on peut l’estimer Comment évaluer la fonction rénale ? PRESCRIPTION DE MEDICAMENTS CHEZ L’INSUFFISANT RENAL Connaitre le degré de déficit de la fonction rénale Stade DFG (ml/mn/1.73m²) Définition 1 ≥ 90 Maladie rénale chronique avec DFG normal ou augmenté 2 Entre 60 et 89 Maladie rénale chronique avec DFG légèrement diminué 3A Entre 45 et 59 3B Entre 30 et 44 Insuffisance rénale chronique modérée 4 Entre 15 et 29 Insuffisance rénale chronique sévère 5 <15 Insuffisance rénale chronique terminale (dialyse) Calcul de la clairance de la creatinine Approximation du débit de filtration glomérulaire par la formule de Cockroft et Gault (poids/taille/age sexe) Clairance de la créatinine en ml/mn ou la formule MDRD plus adapté? ou l’équation CKD EPI (Chronic Kidney Disease) Epidemiology =>semble devenir la reference ? Débit de filtration glomérulaire en ml/mn/1.73m² Mais - Polémique selon les population - Et : Les AMM des médicaments mentionnent toujours l’adaptation de posologie des médicaments avec la formule de Cockroft Prescription de médicaments chez l’insuffisant rénal Le rein participe à l’élimination de nombreux médicaments Adapter les posologies au degré de réduction néphronique Diminuer les doses OU Augmenter l’intervalle entre deux doses Surveiller les taux sériques de médicaments sensibles Se reporter aux monographies des produits qui précisent le schéma à adopter selon la clairance Insuffisance rénale chronique : et prescription médicamenteuse Medicaments à haut risque en nephrologie AINS Aminosides IEC Cisplatine-Anticancéreux Ciclosporine Produits de contraste iodé Digitaliques Anticoagulants Hypoglycémiants oraux Insuffisance rénale chronique Traitements Insuffisance rénale chronique (avant dialyse et transplantation) Physiopathologie : Réduction néphronique Perte des libertés métaboliques qu’a l’homme sain Pathologie silencieuse qui évolue progressivement et irrémédiablement. Insuffisance rénale chronique Complications métaboliques : Troubles phosphocalciques Anémie, carence martiale Modifications de la pharmacocinétique des médicaments Troubles nutritionnels Facteur de risque de morbi mortalité cardiovasculaire RALENTIR LA VITESSE DE DETERIORATION DE LA FONCTION RENALE Régime hypoprotidique : diminue le travail de filtration des néphrons restants. Déchets du métabolisme azoté ; urée, créatinine, acide urique, phosphates…. Contrôle de l’hypertension artérielle (IEC inhibiteurs de l’enzyme de conversion, sartans ) ASSURER LES GRANDS EQUILIBRES METABOLIQUES Retention azotée : dechets du métabolisme azoté = urée, créatinine, acide urique, phosphates, sulfates Homéostasie du sel : régime seulement à un stade avancé (mais autres situations associées HTA…) Acidose : défaut de tampon urinaire lié à la réduction néphronique, Surveillance des bicarbonates plasmatiques, (role dans la dénutrition, et l’ostéomalacie)=>supplémentation en bicarbonates. Eau de Vichy, furosemide, sels alcalins de calcium notamment le gluconate Risque d’hyperkaliémie : effet latéral d’un médicament PRUDENCE, ou cause d’une acidose metabolique Insuffisance rénale chronique : traitement chélateur de l’hyperkaliémie Résines hypokaliémiantes L’hyperkaliémie est source de crampes musculaires néfastes pour le cœur. KAYEXALATE poudre 15 grammes 1 à 4 fois par jour RESIKALI poudre Résines échangeuse de cations non résorbée par le tube digestif, fixe les ions potassium en libérant des ions sodium, abaisse la kaliémie d’environ 1 à 2 mmol/litre mais en 3 à 4 heures. N’est pas un traitement en urgence de l’hyperkaliémie. Utiliser préférentiellement des solutés alcalinisants Hyperkaliémie : Traitement par KAYEXALATE / RESIKALI poudre Effets indésirables : Constipation Nausées, irritation gastrique Attention, si surdosage, hypokaliémie Limiter les apports alimentaires de potassium Crustacés, légumes secs, fruits secs; jambon fumé Poisson gras, Chocolat, banane….. Manifestations viscérales de l’insuff rénale chronique Morbidité cardiovasculaire : traitement hypolipidémiant (statines, fibrates) Troubles du métabolisme phospho calcique Carence martiale (anémie) Insuffisance rénale chronique : troubles du métabolisme phospho calcique Diminution de synthèse de vitamine D au niveau du rein=>Ostéomalacie Apport de sels de calcium = carbonate de calcium (CALCIDOSE, OROCAL, CACIT, FIXICAL, CALTRATE) et surtout CALCIDIA sachet AMM Insuffisance rénale chronique : Traitement par vitamine D Chez l’insuffisant rénal, on utilise des dérivés déjà hydroxylés de la vitamine DEDROGYL goutte (calcifediol, hydroxy-25-colécalciférol) ROCALTROL 0.25 µg capsule (calcitriol, dihydro-1.25-colecaliférol UN ALFA gouttes, capsules, IV (alfacalcidiol) Insuffisance rénale chronique : Traitement par vitamine D La vitamine D2 ergocalciferol synthétisée par les végétaux La vitamine D3 cholecalciferol synthétisée dans la peau des animaux, homme, sous l’effet des rayons UV Apport alimentaire (saumon, sardine, jaune d’œuf, foie de morue, maquereau…) Puis double hydroxylation dans l’organisme = >Vitamine D active Favorise l’absorption du calcium alimentaire et sa fixation sur l’os Rôle dans la minéralisation osseuse, prévention du risque de chutes chez la personne âgée Insuffisance rénale chronique : Troubles du métabolisme phosphocalcique MAINTENIR LA PHOSPHOREMIE => CHELATEURS Du Phosphore RENAGEL/RENVELA (sevelamer) cp 800 mg, sachets 2.4 g FOSRENOL (Lanthane) : cp 500; 750 mg et 1g PHOSPHOSORB cp 660 mg acetate de calcium indiqués pour le contrôle de l'hyperphosphorémie chez l'adulte en hémodialyse ou dialyse péritonéale. Dépots de phosphate de calcium (démangeaisons, vaisseaux sanguins) Utilisés dans le cadre d'une approche thérapeutique multiple, pouvant inclure des suppléments calciques, de la vitamine 1,25-dihydroxy-D3 ou un analogue, pour prévenir le développement d'une ostéodystrophie rénale. A prendre au cours des repas et respecter le régime prescrit Insuffisance rénale chronique : calcium Anticalciurique ESIDREX 25 mg cp (hydrochlorothiazide) diuretique diminue la calciurie par augmentation de la réabsorption urinaire Insuffisance rénale chronique : ANEMIE Traitement par erythropoiétine (EPO) Erythropoietine humaine recombinante : = Facteur de croissance erythrocytaire = hormone secrétée par le rein Insuffisance rénale chronique=>Anémie EPREX, NEORECORMON (seringues préremplies 1000 à 40.000 UI) Demi vie longue : ARANESP seringues préremplies 10/15/20/30/40/50/60/80/100/150/300/500 µg Voie d’administration IV bolus pendant la dialyse, sinon en sous cutané Médicaments d’exception, à prescription initiale hospitalière (médicaments onéreux) Insuffisance rénale chronique : Anémie Traitement par erythropoiétine (EPO) EPO Surveillance pendant le traitement : taux d’hémoglobine ( à maintenir entre 10 et 12g/dl) recherche diminution de réponse au traitement thrombose fistule, coagulation du système de dialyse surveillance plaquettes pression artérielle Utilisation hospitalière uniquement En parallèle supplémentation en fer pour reconstituer les réserves (TARDYFERON cp, FUMAFER cp, VENOFER IV, FERRISAT IV ……) Patient dialysé Chrono posologie des médicaments par rapport aux séances de dialyse Accumulation du médicament entre deux séances Risque de passage du médicament dans le dialysat, épuration précoce de la dose administrée (inefficacité) Médicaments de la transplantation rénale (rejet de greffe) Transplantation rénale : Immunosuppresseurs Ciclosporine : PREVENTION DU REJET DE GREFFE NEORAL et SANDIMMUN capsules/injectable/solution buvable 6 à 15 mg/kg en 2 à 3 prises Diminue la production des lymphocytes T CD4 Interactions très nombreuses ATTENTION Effets indésirables : Néphrotoxicité Hépatotoxicité Hyperuricémie Surveillance spécialisé, dosages réguliers pour adapter la posologie, ASAT ALAT En monothérapie ou en cocktail avec les corticoides +/- azathioprine Transplantation rénale : Immunosuppresseurs Tacrolimus (PROGRAF gelules 0.5/1 ou 5 mg, ADVAGRAF gel LP ,1,3 5 mg) Adaptation selon les taux plasmatiques Prévention du rejet du greffon au décours des transplantations rénales et hépatiques Interactions médicamenteuses nombreuses Surveillance spécialisé, dosages réguliers pour adapter la posologie, NFS, lipides, kaliémie Effets indésirables : Néphrotoxicité Hépatotoxicité Hyperuricémie Neurotoxicité, troubles visuels et auditifs, vertiges, convulsions…. Hyperglycémie Contre indiqué avec la ciclosporine Transplantation rénale : Immunosuppresseurs Inhibiteurs de mTOR : mécanisme différent des précédents pour induire le blocage de la prolifération des lymphocytes T Sirolimus RAPAMUNE cp 1 et 2 mg solution buvable Prescription initiale hospitalière En association aux corticoides Interactions médicamenteuses nombreuses. Attention jus de pamplemousse Eviter l’exposition solaire Surveillance taux, NFS Transplantation rénale : Immunosuppresseurs Azathioprine IMUREL cp 25 et 50 mg flacon 50 mg IV Posologie : 5 mg/kg/jour attaque puis 1 à 4 mg/jg jour Moins sélectif que les précédents En association aux corticoïdes ou autres immunosuppresseurs Surveillance NFS. Toxicité hématologique Surveillance peau. Eviter soleil Transplantation rénale : Immunosuppresseurs CELLCEPT cp 500 mg gelules 250 mg, solution buvable, IV (Mycophénolate mofétil) En association à la ciclosporine + corticoides Troubles hématologiques +++ Troubles digestifs Survenue d’infections Surveillance spécialisé, dosages réguliers pour adapter la posologie, NFS Ne pas associer à l’azathioprine Médicaments de la transplantation rénale (rejet de greffe) !Take home Message! 1- NE JAMAIS INTERROMPRE DE SON PROPRE CHEF LE TRAITEMENT 2- EVITER L’OUBLI DE PRISES…. 3- Attention aux interactions medicamenteuses