Pathologie de l`appareil urinaire

publicité
Pathologie de l’appareil
urinaire
Dr Vasseur
Haut appareil urinaire
• Syndrome obstructif
– Conséquences fonctionnelles et morphologiques
de la présence sur la voie excrétrice, c'est-àdire en un point quelconque entre le calice et le
méat urétral, d'un obstacle à l'évacuation de
l'urine
– Selon le siège de l'obstacle, les conséquences
porteront :
• Sur l'appareil urinaire supérieur : voie excrétrice
supérieure et rein (calcul urétéral)
• Sur l'appareil urinaire inférieur : vessie et parfois en
cas d'obstacle sévère, il y a répercussion simultanée
sur le haut et le bas appareil urinaire (adénome
prostatique)
• Conséquences
– Évacuation incomplète de l’urine
– Stagnation en amont de l’obstacle
– => Douleur
• Surtout si phénomène aiguë Ù colique
néphrétique
– => Insuffisance rénale +++
• Surtout si chronique Ù adénome prostatique,
tumeur vésicale ou urétérale
– => Risque d’infection urinaire
• Dans les deux cas
• Méthodes d’exploration
– Ultrasons : débrouillage +++
• Echographie
– Injection d’IODE
• UIV : Urographie Intra Veineuse
• Uroscanner
– Isotopes : fonction rénale
• Scintigraphie
– Autre : IRM
• En cas de CI à l’injection d’Iode / Étude de la
fonction rénale
• Syndrome de reflux : reflux vésico-urétéral
– Retour permanent ou intermittent de l'urine de
la vessie vers les reins. C'est la conséquence d'un
défaut de la valve anti-reflux physiologique
assurée en temps normal par la jonction de
l'uretère sur la vessie (jonction urétéro-vésicale)
– Cause inconnue (défaut anatomique)
– Enfant +++ : 5 filles / 1 garçon
– Infection urinaire +++
– Imagerie : CYSTOGRAPHIE RETROGRADE +++
– Traitement : médical ou chirurgical
• Pathologie infectieuse rénale : pyélonéphrite
– Infection bactérienne du bassinet (pyélite) et du
parenchyme rénal (néphrite)
– Clinique
• Début brutal précédé de troubles mictionnels
Lombalgie unilatérale
Syndrome infectieux sévère (0° > 38,5, frissons)
Urines troubles
Fosse lombaire douloureuse
– Imagerie
•
•
•
•
Objectif = éliminer un obstacle
Si obstacle : pyélonéphrite compliquée => risque de septicémie +++
ASP et échographie suffisent +++ + ECBU
Si pyélonéphrite compliquée ou terrain à risque de complication ou
d’abcès (diabètique, rein unique ou malformatif), uropathie
obstructif, polykystose rénale…
– => Uroscanner, UIV
– Traitement : antibiottt +++ ± éliminer l’obstacle
• Pathologie rénale traumatique
– Rarement isolée
– En cas de traumatisme abdominal ou de lésion du
bassin, les reins sont touchés dans 35% des cas
– Enfants +++
– AVP, traumatismes sportifs, plaies à l’arme blanche
– Plusieurs types de lésions : contusion => rupture
rénale avec hématome sous capsulaire / rétro
péritonéal => arrachement du pédicule vasculaire
– Symptomatologie : douleur abdominale, hématurie
– Imagerie : échographie de dépistage, scanner +++
– Ttt : médical ou chirurgical (urgence)
• Pathologie tumorale rénale
–
–
–
–
1 à 2% des cancers de l'adulte
Homme entre 50 et 60 ans
Facteur de risque : tabagisme +++
Découverte : hématurie micro ou
macroscopique,
douleurs,
AEG,
fortuite (écho ou scanner)
– Imagerie : échographie, UIV,
SCANNER +++
– Ttt : chirurgical = néphrectomie
totale élargie ± chimiothérapie si
métastases
Bas appareil urinaire
Uretères, vessie
• Lithiase urinaire
– Présence d'un ou de plusieurs calculs dans les voies
urinaires
– Maladie très fréquente (1 à 2% de la population est
touchée en France)
– Entre 30 et 50 ans
– Incidence de la lithiase liée aux habitudes alimentaires
– Facteurs favorisants :
• Élévation de la concentration urinaire d'un constituant du calcul
(calcium, oxalate, urate, cystine)
– Soit par augmentation de son élimination
– Soit par diminution de la quantité d'urines (par manque de boissons
ou par déshydratation)
• Un obstacle de la voie urinaire entraînant une stagnation de
l'urine
• Une anomalie de l'acidité de l'urine
• Facteurs de risque
–
–
–
–
–
Déshydratation
Maladies métaboliques (hyper uricémie)
Obstacle (adénome prostatique)
Infection chronique des urines
Idiopathique
• Symptômes
– Douleurs : colique néphrétique
– Hématurie
• Imagerie
–
–
–
–
Rx standard
Échographie
UIV
Scanner ± injecté
• Évolution
– Évacuation spontané du calcul
– Si obstacle unilatéral : infection urinaire
+++
– Si bilatéral : insuffisance rénale
• Traitement
– Médical par antalgiques
– Règles hygiéno-diététiques
– Si obstacle persistant : traitement
chirurgical
• Pathologie infectieuse vésicale :
cystite
– Femme +++
– 1 femme sur 2
– Infection urinaire sans fièvre :
• Brûlures mictionnelles
• Douleurs pelviennes
– Pas d’imagerie nécessaire sauf
récidives
– Traitement
• Médical
• Règles hygiéno-diététiques (hydratation
++)
• Pathologie tumorale (vessie et uretères)
– Cancer urothéliaux, « polypes » vésicaux
– Facteurs de risque :
• Tabagisme +++
• Irritation chronique : calcul, bilharzioze, sonde
urinaire
– Mode de révélation le plus fréquent :
• Hématurie chez un patient tabagique ou ancien
tabagique
– Méthodes diagnostiques
•
•
•
•
Échographie de dépistage : vessie
UIV : uretères
Uroscanner et IRM : bilan d’extension
Endoscopie : biopsies +++
– Traitement chirurgical, radio-chimiothérapie
Pathologie urétrale et
prostatique
• Pathologie infectieuse urétrale : urétrite
– Inflammation de l'urètre qui est causée par
diverses bactéries
– Homme +++
– Contact sexuel (gonocoque, chlamydia ++) : MST
– Symptômes
•
•
•
•
écoulement liquide ou muqueux du pénis
brûlure ou démangeaisons sur le bout du pénis
douleurs ou sensation de brûlure en urinant
écoulement le matin ou sous-vêtements tachés
– Risque
• Propagation aux testicules et à la prostate => risque
de STERILITE + sténose urétrale
– Traitement
• Antibiotiques pour les 2 partenaires au moins 7 jours
• Pas de rapport pendant la durée du traitement
• Préservatifs +++
• Pathologie infectieuse prostatique : prostatite
– Atteint 1 homme sur 11 et augmente avec l’âge
– MST
– Symptômes :
• Forme aiguë :
– Syndrome septique avec fièvre, frissons
– Douleur pelvienne et des OGE
– Difficultés de miction
• Forme chronique :
– ± asymptomatique
– Imagerie
• Échographie :
– Recherche d’un abcès dans formes résistantes au traitement et chez
sujets fragiles (SIDA)
– Formes chroniques
– Après 40 ans : éliminer un cancer de prostate
– Traitement :
• Antibiotiques ± au long cours (formes chroniques)
• Pathologie tumorale prostatique
bénigne : adénome prostatique
– Hypertrophie bénigne de prostate
– Homme > 50 ans +++
• Symptômes
– Dysurie (difficultés pour uriner, le patient
devant "pousser" pour uriner)
– Pollakiurie (mictions fréquentes et de faible
abondance) survenant d'abord la nuit puis la
nuit et le jour
– Une faiblesse du jet
– Des envies urgentes d'uriner
• Examen clinique
– Toucher rectal +++
• Glande augmentée de
régulière et élastique
• Globe vésical?
volume,
indolore,
souple,
• Examens complémentaires
– Débitmètrie
– Échographie rénale et prostatique
• Volume de la prostate
• Retentissement sur les reins et les cavités
excrétrices
• Résidu post-mictionnel
– Dosage des hormones prostatiques
• PSA : si fortement augmentées => cancer associé?
• Traitement
– Médical ++
– Chirurgical
• Prostate trop volumineuse ou handicap fonctionnel
important
• Traitement non efficace
• Pathologie prostatique tumorale maligne :
adénocarcinome
– Cancer le plus fréquent chez l’homme
– Deuxième cause de mortalité par cancer chez
l'homme
– Augmentation +++ dans les PVD Ù dépistage
– Homme > 45 ans, augmente avec l’âge, quasi
constant à 100 ans
– Facteurs de risques : ?
• Facteurs ethniques : noirs américains
• Facteurs génétiques
• Facteurs environnementaux
• Symptômes
– ± ø, contrairement à l’adénome de prostate
• => développement au niveau de la prostate
périphérique, à distance de l’urètre
– Tardifs, quand envahissement loco-régional ou
métastases osseuses
• Douleurs du rectum ou de l’anus
• Coliques néphrétiques
• Douleurs osseuses
• Examen clinique
– Toucher rectal +++
• Un ou plusieurs nodules durs, dont les
contours sont irréguliers
– Dosage des PSA +++
• Si très élevées : cancer ± métastases
– Échographie
guidées
prostatique
avec
biopsies
• Si cancer prouvé : bilan d ’extension
– IRM pelvis
– Scanner corps entier
– Scintigraphie osseuse
écho-
• Traitement
– Prostatectomie radicale
– Radiothérapie externe
– Brachythérapie
• Implantation directement dans la prostate
d’électrodes radioactives
– Hormonothérapie = castration chimique
• Métastases
• Antiandrogènes
Téléchargement