revue de l`économie – 29 février 2012 évolution des taux d

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 REVUE DE L’ÉCONOMIE – 29 FÉVRIER 2012 L’économie européenne continue de souffrir de la crise de la dette de la Grèce et des autres pays du Sud. Nous connaissons maintenant un aboutissement à la dette grecque puisque les investisseurs ont accepté de réduire celle‐ci de plus de la moitié et d’en allonger l’échéance. Les banques européennes sont particulièrement affectées par cette situation puisque la radiation de la dette diminue leur capital. La banque Centrale Européenne leur est venue en aide à deux reprises en leur octroyant des prêts échéant dans 3 ans à des taux avantageux. Au total, plus de 1 100 milliards d’euros ont été prêtés aux banques afin de stabiliser le système financier européen et de donner aux banques la chance de se recapitaliser au cours des trois prochaines années. L’économie américaine est maintenant sur la bonne voie de la reprise. Il se crée de plus en plus d’emploi et les perspectives sont meilleures. Les indicateurs avancés recommencent à pointer à la hausse. Les mises en chantier augmentent et la production industrielle est en croissance. Le consommateur est plus présent et la demande de crédit augmente. Le système financier américain s’est nettoyé et les banques sont maintenant plus solides. D’ailleurs, le marché des actions est en forte progression depuis le début de l’année reflétant ainsi que la reprise est bien enclenchée (S&P500 + 9,00 % en $ US, S&P/TSX + 6,12 % en $ CA). Au Canada, le secteur manufacturier reprend lentement. La force du dollar canadien nuit au secteur extérieur. Seules les matières premières et le pétrole supportent les exportations étant donné la hausse des prix. Les ventes au détail affichaient une croissance plus faible récemment. Le consommateur canadien est très endetté, ce qui inquiète particulièrement le gouverneur de la banque centrale et le ministre des Finances. Le secteur de la construction se porte bien puisque, les mises en chantier demeurent à un niveau raisonnable, ce qui ne crée pas de surplus d’inventaires dans le marché. Somme toute, la croissance canadienne pourrait être plus faible que la croissance américaine en 2012. ÉVOLUTION DES TAUX D’INTÉRÊT Depuis le début de l’année, les taux d’intérêt ont légèrement remonté, particulièrement en février. C’est le reflet des tensions encore présentes en Europe étant donné la lenteur des négociations à propos de la dette grecque. En effet, tant qu’il y aura des risques perçus dans le marché, les taux d’intérêt demeureront plutôt bas. En fait, nous nous situons à un bas séculaire des taux d’intérêt. Par contre, les obligations des secteurs provinciaux, municipaux et corporatifs offrent des rendements plus intéressants. La prime pour le risque a grandement augmenté au cours de l’année 2011, ce qui rend ces secteurs plus attrayants (tel qu’illustré au graphique plus bas). La croissance économique se poursuit et les corporations canadiennes affichent des bilans sains avec des structures de capital bien équilibrées. Canada - Écart de rendement
entre les obligations corporatives et fédérales
Écarts des taux
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
80
82
84
Ombragé = récession 86
88
90
92
94
96
98
00
02
04
06
08
10
12
Données mensuelles
STRATÉGIE – FONDS ASTRA TRÉSORERIE ET FONDS ASTRA OBLIGATIONS ‐ OGP L’environnement économique en Amérique du Nord favorise une hausse de la structure des taux d’intérêt au cours de l’année 2012. Par contre, certains risques encore présents (endettement des pays européens, prix du pétrole) pourraient ralentir cette hausse. Toutefois, nous maintenons la durée des portefeuilles plutôt courte afin de se prémunir contre la hausse des taux d’intérêt. Pour ce faire, nous saisissons une opportunité dans le marché, soit l’achat d’obligations à taux flottant. Leur taux de rendement est attrayant et ils offrent une protection du capital dans un environnement de hausse de taux d’intérêt puisque le coupon s’ajuste sur une base trimestrielle. Nos portefeuilles sont surpondérés des secteurs provinciaux, municipaux et corporatifs. Nous pouvons ainsi bonifier le rendement des portefeuilles sans augmenter le niveau de risque indument. Au 29 février, le fonds Astra Trésorerie affiche une durée de 1,7 année comparativement à 2,6 années pour l’indice de référence. Ceci est dû au fait qu’un peu plus du tiers du portefeuille est investi en obligations à taux flottant. De plus, le rendement à échéance du portefeuille est supérieur de 0,26 % à celui de l’indice de référence. Le rendement réalisé pour les deux premiers mois de l’année a été supérieur à celui de l’indice de référence, et ce, grâce aux obligations à taux flottant. Le Fonds Astra Obligations ‐ OGP profite aussi de la présence d’obligations à taux flottant et ce à hauteur de 37 %. La durée du portefeuille est à 60 % de la durée de l’indice DEX Univers. Malgré la courte durée, le rendement à échéance est légèrement plus élevé que celui de l’indice de référence. Cette stratégie a permis de réaliser un rendement excédentaire significatif par rapport à l’indice de référence depuis le début de l’année. 
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