C’est là que la banque centrale intervient, elle leur prête de l’argent via le taux directeur. Celui-ci a une
répercussion sur les clients de la banque car s’il augmente, les taux d’intérêts eux aussi augmenteront.
Cependant s’il y a trop d’argent en circulation la demande sera supérieure à l’offre donc les entreprises
devront augmenter leurs prix. Ainsi la banque centrale va augmenter son taux directeur pour inciter
les banques à prêter moins et donc diminuer la quantité d’argent en circulation. Enfin pour résumer,
les banques ne prêtent pas à partir de nos dépôts mais de la monnaie qu’elles créent. Nos dépôts ne
sont pas inutiles, ils servent aux banques comme réserves pour les dépenses que nous effectuons
(crédits).
Chapitre 17 : la France est en faillite
Le terme faillite ne peut s’appliquer qu’aux entreprises et surtout pas à un pays. Le terme correcte à
utiliser pour la France serait « cessation de paiement » or ce n’est pas le cas.
La France a augmenté sa dette et n’a pas pu présenter un budget excédentaire depuis 1974 pour
plusieurs raison : une augmentation plus rapide des dépenses publiques que les recettes
(vieillissement de la population : retraites et maladies), la crise des subprimes, les plans de relance
budgétaires et les plans de sauvetages des banques. Il y a aussi l’effet boule de neige : on emprunte
pour rembourser les emprunts effectués pour rembourser la dette et ainsi de suite la dette ne fait
qu’augmenter. Mais la France n’est pas en cessation de paiement car elle n’utilise que 2% de son PIB
pour rembourser la dette, ce qui pour un pays riche est faible. De plus notre investissement se révèle
être un investissement donc on en attend des ressources financières servant pour une partie à
rembourser cette dette. Enfin, dans une situation semblable à celle de la France, on ne réduit pas les
dépenses publiques, la dette se stabilisera par elle-même. La hausse des dépenses entraîne une hausse
de la demande, donc une hausse de la production, de la croissance ce qui résultera sur une hausse des
recettes publiques venant stabiliser ou réduire la dette.
Chapitre 18 : la crise actuelle est la crise du capitalisme
La crise vient du crash boursier conséquent des Etats Unis en 2000, la faillite de la FED (banque centrale
Américaine), une des banques mes plus puissantes des Etats-Unis a eu des répercussions sur le monde
entier, sur l’économie mondiale. Il existe plusieurs formes de capitalisme. Cette crise est la crise du
capitalisme financier, des spéculateurs, de la recherche continuelle du profit. Ce n’est pas la faute des
entreprises si la situation économique s’est retrouvée ainsi mais à cause des banques. Cependant on
ne pouvait pas les laisser couler car il est impossible de vivre sans puisque ce sont elles qui créent la
monnaie.
Chapitre 19 : il faut sortir de l’euro pour retrouver notre compétitivité
L’euro fort représente des points positifs : le prix des produits importés baisse, donc le pouvoir d’achat
du consommateur français augmente, sa consommation aussi qui pourra s’orienter de plus en plus sur
une consommation de produits et services français. De plus, pour les entreprises, un euro fort est
synonyme de baisse des coûts de production si elle importe des produits venant de l’étranger, ce qui
augmente sa compétitivité. On peut tout à fait retrouver notre compétitivité en restant dans la zone
euro (et non pas en en sortant comme l’annonçait Marine Le Pen dans son programme présidentiel de
2012). En effet nous disposons d’une main d’œuvre aussi qualifiée que l’Allemagne et les deux pays
possèdent les mêmes atouts. Il faut alors favoriser la recherche et le développement, la formation,
pour espérer arriver au niveau de l’Allemagne qui dispose d’une balance commerciale excédentaire.
Chapitre 20 : la France et les pays développés condamnés au déclin face aux pays émergents
La montée en puissance des BRICS avec leurs coûts de main d’œuvre fortement inférieurs aux nôtres,
laisse à penser que la France et les pays développés vont laisser leur place de puissance économique