Penser l`absolutisme face à la modernité politique

Penser l’absolutisme face à la modernité politique
Pierre BONIN, professeur d’histoire du droit à l’Ecole de droit de la Sorbonne-Université Paris 1
Fanny COSANDEY, maître de conférences à l'EHESS
1er, 3e, 5e jeudis du mois de 17 à 19 h (salle 1, 105 bd Raspail 75006 Paris) du 5 novembre 2015 au 19 mai 2016
Pour prolonger la réflexion menée les années précédentes sur la modernité politique, le minaire propose
cette année de la confronter à l’absolutisme. Ce terme lui-même, création rétrospective à connotation péjorative,
a progressivement servi à désigner la forme du pouvoir sous l’Ancien gime au point de l’incarner. Sur cette
base historiographique, la question est posée de deux points de vue. Le premier concerne les limites
(particulièrement chronologiques) de l’absolutisme, afin d’en révéler la structure et les apories, y compris
sociales et juridiques. Le regard portera particulièrement sur l’articulation entre théorie et pratique du pouvoir, en
accordant aux deux plans des représentations et des actions la même valeur d’indice de réalité. Le second point
de vue doit envisager la construction de la notion d’absolutisme entre son avatar d’Ancien Régime, qui en fonde
l’idéal-type, et les caractéristiques de la modernité plus généralement entendue, dont elle semble constituer la
forme politique, en ce qu’elle tend vers l’unification d’un État normatif. A partir des XVIe-XVIIIe siècles, dans
un échange entre historiens et juristes, le dialogue ne se privera donc pas de s’ouvrir vers d’autres temps et
d’autres disciplines.
CONTACT :cosandey(at)ehess.fr, pierre.bonin(at)univ-paris1.fr
5 novembre Fanny Cosandey, « Lectures de l’absolutisme ».
19 novembre Pierre Bonin & Fanny Cosandey, Table-ronde : « Etat et absolutisme, quels problèmes ? ».
3 décembre Séance déplacée.
17 décembre Pierre Bonin, « Autour de la souveraineté absolue : la Nation dans la construction
historiographique de l’Etat, une solution devenue problème ».
7 janvier Flavie Leroux, « La faveur féminine, entre discours et pratiques : forme d’exercice du pouvoir
absolu ».
21 janvier Jean-Marie Cauchies, « Les ducs de Bourgogne-Valois et les premiers Habsbourg dans les
Pays-Bas se sont-ils montrés, ou ont-ils tendu à être, des "monarques absolus" ? ».
4 février Laurence Croq, « Moderniser l'absolutisme des années 1740 à la Révolution, entre
hypercentralisation et décentralisation ».
18 février Frédéric F. Martin, « Jean Bodin, le pouvoir absolu et la règle de droit : une modernité
juridique paradoxale ? ».
17 mars Jacques Chiffoleau, « Avant 1500 : Crime de majesté, souveraineté, absolutisme ? ».
31 mars Alain Guery, « Les aspects financiers de l'absolutisme ».
7 avril Julie Bailleux, « Les débuts de la construction européenne, genèse d’un Etat ? Retour sur
l’invention d’un corps de connaissances spécialisées sur l’Europe supranationale ».
19 mai Katia Weidenfeld, « Les libertés fondamentales contre le pouvoir de l'administration (1789-
1958) ? ».
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