fiche 1 - SEI Editrice

publicité
FICHES_01:Layout 1
28-11-2008
13:37
Pagina 2
2
fiches de documentation
fiche 1
fiche 1
Le commerce et la franchise
ou franchising
Le commerce est l’échange de tout produit ou
service en vue de réaliser un bénéfice.
Par extension, le terme est utilisé pour désigner
le lieu ou l’organisation où s’exerce cette activité
tel qu’un magasin.
• com0merce d’exportation, si les marchandises
nationales sont vendues et expédiées à un
pays étranger ;
• commerce de transit, si les marchandises, provenant d’un pays étranger et destinées à un
autre pays étranger, ne font que traverser le
pays sans acquitter les droits de douane.
Du point de vue de la quantité on distingue :
– le commerce de gros, la transaction commerciale se fait entre producteur et grossiste ;
– le commerce de demi-gros, la transaction commerciale se fait entre grossiste et détaillant ;
– le commerce de détail, la transaction commerciale se fait entre détaillant et consommateur.
Commerce
d’alimentation
générale
Le commerce couvre l’ensemble des transactions
entre individus, entre organisations ou entre individus et organisations, les individus pouvant représenter des associations, des firmes ou des
entreprises. Il complète l’activité de production
en permettant de rémunérer la fourniture d’un
bien ou d’un service, principalement par le recours à la monnaie.
Classification
Du point de vue géographique on distingue :
– le commerce intérieur, si l’acheteur et le
vendeur se trouvent dans le même pays ;
– le commerce extérieur, si l’acheteur ou le
vendeur se trouve dans un pays étranger. Il
peut être :
• commerce d’importation, si les marchandises
proviennent d’un pays étranger ;
Dans le commerce de détail on peut distinguer :
1. un commerce indépendant, dans lequel une
personne s’occupe de toute l’activité ;
2. un commerce intégré, dans lequel les achats
sont faits en grande quantité par une centrale
d’achat qui réapprovisionne ensuite les différents
points de vente. Ces derniers peuvent être :
– des hypermarchés, c’est-à-dire des grandes surfaces situées en dehors des villes qui offrent
une vaste gamme de produits ;
– des supermarchés qui offrent les produits alimentaires les plus courants et d’autres produits
non alimentaires ;
– des grands magasins, situés dans les centresvilles, qui offrent un grand choix d’articles ;
– des supérettes, petits supermarchés où l’on
trouve quelques articles d’usage très courant ;
– des coopératives de consommation, constituées
par des adhérents, qui achètent et revendent
les marchandises à leurs adhérents ;
– des maisons d’escompte (discounts) qui vendent à
un prix concurrentiel des articles de marques
peu connues et ne bénéficiant pas de cam-
FICHES_01:Layout 1
28-11-2008
13:37
Pagina 3
3
fiche 1
pagnes de publicité. Pour réduire les coûts, les
produits y sont le plus souvent présentés sur
palettes, sans être rangés dans les rayons ;
3. un commerce associé qui voit se réunir plusieurs distributeurs indépendants pour effectuer
des achats groupés, organiser ensemble le
stockage et la gestion de l’ensemble en commun.
Ce type de commerce comprend entre autres :
– les groupements d’achats de détaillants ou coopératives de détaillants qui réunissent plusieurs commerçants qui gèrent collectivement leurs
achats dans le but d’obtenir des prix réduits,
– les centres commerciaux qui réunissent plusieurs
commerces dans un même espace pour satisfaire tous les besoins des consommateurs,
– les chaînes volontaires qui regroupent des grossistes et des détaillants. Elles donnent des
conseils quant à la gestion des magasins et des
stocks et organisent des achats en commun
pour obtenir des prix réduits.
Ces dernières années, de nouvelles formes de
commerce se sont développées et sont désormais
familières :
– la vente par correspondance (VPC), le
choix du consommateur se fait sur catalogue et
les commandes sont passées par courrier, par
téléphone, sur Internet, etc. (Quelques grandes
entreprises de ce secteur : La Redoute, Les 3
Suisses, La Camif, Blanche Porte…)
– la vente à domicile, les vendeurs proposent
à domicile des livres, des articles ménagers,
des produits de beauté, de la lingerie, des bijoux…
– la vente en magasin d’usine, il s’agit d’une
vente de produits hors collection ou des collections précédentes effectuée par l’usine aux
particuliers avec une réduction sensible par
rapport au prix-catalogue
– la vente en distributeurs automatiques, il
s’agit alors de la vente de boissons, cigarettes, biscuits, viennoiseries etc. … effectuée surtout dans
les bureaux, les usines, les écoles, les gares et les
stations de métro, les centres commerciaux, etc.
– la télédistribution, les commandes sont passées principalement par téléphone à partir
d’un catalogue. Normalement, les marchandises sont livrées très rapidement (délais d’une
heure à 48 heures) et payées en espèces, par
chèque ou carte bancaire.
On télédistribue principalement les produits suivants : produits alimentaires, repas préparés, pizzas, billets de spectacle, de voyage, livres, etc.
– le téléachat, il s’agit d’un type de vente de
plus en plus connu qui est effectuée par le
biais de la télévision. Ces ventes concerne des
articles de bricolage ou de jardinage, des articles ménagers, des bijoux, des tableaux, etc.
– le commerce électronique, c’est la forme la
plus récente de commerce. De plus en plus
importante, elle concerne tous les types de
produits vendus en ligne : vêtements, produits
électroniques, ordinateurs, électroménagers,
meubles, jouets, voyages…
Dans l’e-commerce, le commerce interentreprises (vente de produits en ligne d’entreprise à
entreprise) occupe une place importante.
Le commerce international
Le commerce international est l’ensemble
des activités commerciales requises pour produire, expédier et vendre des biens et des services
sur la scène internationale, à partir de la production à la consommation ; terme qui inclut le commerce, l’importation et l’exportation de biens et
des services, la concession de licences dans d’autres pays et les investissements étrangers.
La poupe du
porte-conteneurs
géant Colombo
Express
Ce type de commerce existe depuis des siècles,
mais il connaît un essor récent du fait de la mondialisation, dont il est une composante majeure. La
théorie du commerce international est la branche
de l’économie qui s’intéresse à la modélisation des
échanges de biens et de services entre États. Elle
se penche également sur les questions d’investissement international et de taux de change.
Par ailleurs il existe un droit des opérations de
commerce international, formalisé notamment
par les incoterms* de la Chambre de commerce internationale.
* voir fiche 4
FICHES_01:Layout 1
28-11-2008
13:37
Pagina 4
4
fiches de documentation
fiche 1
Histoire du commerce
Les origines du commerce
Une vieille acception du mot commerce renvoie
aux notions de communication et de relation avec
autrui, que l’on retrouve par exemple dans l’expression « une personne de commerce agréable ».
Ce sens dont l’origine se perd dans la nuit des
temps fait appel à une réalité où les rapports humains et l’économie étaient conditionnés par la
proximité géographique. Dans une acceptation plus
moderne, le commerce désigne l’activité qui fait circuler les marchandises, par exemple avec le marché. Il couvre l’ensemble des transactions passées
d’individus à individus, eux-mêmes représentant
en nom propre ou d’entreprises, par l’appréciation
de leur valeur d’échange et la réalisation de celle-ci.
Le commerce est l’une des plus anciennes et plus
importantes inventions de l’humanité avec l’apparition de l’agriculture au néolithique. Certains
le considèrent comme l’origine de la civilisation.
Par exemple, l’écriture semble avoir été inventée
il y a 5500 ans par les commerçants sumériens
pour permettre leur comptabilité. Au début,
l’agriculture qui se pratiquait était une agriculture
de subsistance, les récoltes obtenues étaient juste
suffisantes pour la population. Mais à mesure que
les développements technologiques furent appliqués par les agriculteurs, comme par exemple la
force animale, ou l’utilisation de différents engrais, les cultures obtenues augmentaient. Ainsi
la naissance du commerce a été conditionnée par
deux facteurs : les récoltes obtenues étaient plus
importantes que les besoins de subsistance et il
n’est plus nécessaire que toute la société se dédie
à l’agriculture. Une partie de la population va se
spécialiser dans les autres affaires, comme le travail du fer et de la poterie.
Le troc
Le commerce a débuté sous forme de troc et s’est
ensuite modernisé grâce à la monnaie. Avec le
temps, l’or et l’argent se sont imposés peu à peu
comme monnaies communes. La création de la
monnaie et l’évolution des moyens de transport
et de communication ont facilité les échanges
entre personnes, entre localités et entre pays.
Cette évolution permanente est influencée par
celle des besoins, des moyens et des politiques
des différents acteurs que sont les producteurs,
les marchands, les consommateurs et les États.
Cette évolution est soumise à des perturbations,
chacune des parties veillant mettre en place l’organisation commerciale qui l’avantage. Sur le
plan national, certains gouvernements travaillent
à stabiliser les prix intérieurs en appliquant différentes techniques. Sur le plan international, différentes théories existent, dont en particulier, le
libre-échange*, le protectionnisme**.
Au XXIe siècle, le commerce reste, d’une part,
une activité centrale de l’économie de plus en
plus diversifiée et sophistiquée comme en témoigne la « révolution de la distribution », et,
d’autre part, un moyen de développement.
Au XXIe siècle, des conventions plus ou moins
strictes le règlementent au plan international et au
plan national. Enfin, il est vecteur d’échanges culturels entre les populations qu’il met en relation.
Commerce de marchandises et de services :
Tendances statistiques et problèmes de mesure
Par Andreas Lindner, Bill Cave, Lydia Deloumeaux et Joscelyn Magdeleine
Les statistiques du commerce international contribuent de façon déterminante au suivi, à l’analyse et à la
prévision par l’OCDE des évolutions macroéconomiques dans les différentes économies nationales et dans
l’économie mondiale. Pour faire face à ces besoins, le Secrétariat de l’OCDE gère trois bases de données sur les échanges de biens et de services, dont une très détaillée sur le commerce de marchandises.
Cependant, même si ces statistiques du commerce international sont bien développées et définies selon
des normes internationales, plusieurs problèmes de mesure et de comparabilité demeurent. En particulier,
* Le libre-échange est un système de commerce international reposant sur l’absence de barrières douanières et non douanières à
la circulation des biens et des services.
**Le protectionnisme est une politique économique selon laquelle l’État ou un groupe d’États interviennent dans l’économie pour
protéger leurs entreprises et aider leurs produits, par la mise en place de politiques d’achats publics, de normes, de barrières
douanières, de subventions à l’exportation, etc.
FICHES_01:Layout 1
28-11-2008
13:37
Pagina 5
fiche 1
l’importance croissante du phénomène de la mondialisation, conduisant à l’internationalisation de la production et des ventes et à de nouvelles formes de livraisons des biens et services aux clients des différents
pays, le progrès des technologies de l’information et des communications et le développement du commerce électronique exigent de nouvelles approches et suscitent de nouveaux enjeux méthodologiques…
Commerce de marchandises
Comment le commerce de marchandises est-il mesuré ?
…
Les enregistrements douaniers constituent la source la plus utilisée pour la mesure du mouvement physique
des marchandises entre les pays. L’OCDE obtient les données sur les marchandises directement auprès des
autorités douanières nationales ou des services de statistiques. Une exception notable à cette règle générale est l’Union européenne, où deux systèmes coexistent depuis la mise en place du marché unique en
1993 et la suppression des formalités douanières internes
Commerce de services
Comment le commerce de services est-il mesuré ?
La mesure du commerce de services est fondamentalement plus difficile que celle du commerce de marchandises. L’intangibilité des services fait que ceux-ci sont difficiles à définir. Bien que certains services puissent être définis sur la base de leur fonction matérielle – par exemple transports ou services hôteliers –
d’autres sont plus abstraits, notamment les services de conseil ou d’éducation. A la différence du commerce
de marchandises, il n’existe pas, pour les services, de colis franchissant la frontière douanière accompagnés de documents indiquant un code de produit internationalement reconnu, une description du contenu,
des informations sur la quantité, l’origine et la destination et une facture. Aucun dispositif administratif pour
le recouvrement des droits de douane ne facilite la compilation des données.
Une fois que l’échange de services est défini, les informations obtenues dépendent de l’existence de définitions internationales communes, admises par les statisticiens et les fournisseurs de données…
des cahiers statistiques OCDE nov. 2001
La franchise ou franchising
Système de commercialisation de produits, services, technologies, fondé sur une collaboration
étroite et continue entre des entreprises juridiquement et financièrement distinctes et indépendantes. Un franchiseur accorde aux franchisés le
droit d’exploiter son entreprise en conformité avec
le concept du franchiseur. Le franchisé doit en
général s’acquitter d’une participation financière
(droit d’entrée) quand il adhère à un réseau et
d’une redevance annuelle proportionnelle au chiffre d’affaires (C.A.) (2 à 10 %).
Le franchiseur et le franchisé doivent stipuler obligatoirement dans un contrat les conditions précises
de l’accord : durée du contrat, modalités de résiliation ou de renouvellement, aspects financiers.
Le franchisé doit se conformer aux normes définies par le franchiseur.
Dans cette forme de commerce :
– l’apport du franchiseur concerne aussi l’assistance
technique et constante sous forme de conseils,
d’aide à la vente, à la gestion, à la formation... ;
– les engagements du franchisé concernent l’apport des capitaux, la mise en place des points
de vente selon les indications du franchiseur,
le respect des normes de gestion et des directives de vente du franchiseur.
Les principaux avantages :
– pour le franchiseur, multiplication très rapide
des points de vente ;
– pour le franchisé, clientèle assurée et indépendance.
Classification
Il existe différents types de franchise :
– la franchise de production, le franchiseur
fabrique des produits qui sont distribués par le
franchisé (très développée dans le textile : Pingouin, Stefanel, Prénatal, Rodier...)
– la franchise de distribution, le franchiseur
fait fabriquer par différents fournisseurs, ou
achète, des produits commercialisés par un réseau de franchisés (très développée dans les
produits pour la maison : Brico...)
5
FICHES_01:Layout 1
28-11-2008
6
13:37
Pagina 6
fiches de documentation
fiche 1
– la franchise de service, le franchiseur propose la reproduction de prestations qu’il a inventées et mises au point grâce à ses méthodes
de gestion et d’exploitation (très développée
dans l’hôtellerie, la restauration, les services :
Novotel, Ibis, Courtepaille, Midas...)
– la franchise industrielle, le franchiseur, un
industriel, cède le droit de fabrication et de
commercialisation à un autre industriel, le
franchisé (peu développée en France à cause
du contrat complexe, qui concerne la licence
de brevet, de marque et la fourniture de matières premières : Coca-Cola, Yoplait, PPBSaret...).
Les organismes qui s’occupent de mettre au
point les contrats et de les faire respecter sont :
– en France, la Fédération Française de la Franchise (F.F.F.) ;
– en Europe, la Fédération Européenne de la
Franchise (F.E.F.).
Glossaire
FATS : Les statistiques du commerce des services des filiales étrangères mesurent la présence commerciale à l’étranger de prestataires
de services par l’intermédiaire de filiales sur les marchés étrangers et sont, de ce fait, étroitement liées aux statistiques des investissements étrangers directs. Les données sur les activités de filiales étrangères à participation majoritaire dans l’économie
déclarante sont généralement qualifiées d’entrant et celles concernant les filiales du pays déclarant de sortant.
Les FATS portent sur un éventail de variables pouvant recouvrir certains ou l’ensemble des éléments suivants : ventes (chiffre d’affaires) et/ou production, emploi, valeur ajoutée, exportations et importations de marchandises et de services, nombre d’entreprises,
etc.
GATT : L’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce est un accord international définissant les règles de conduite du commerce international de marchandises qui comprend aussi des protocoles et des certifications concernant les concessions tarifaires.
C’est aussi le nom d’une organisation internationale créée pour assurer la mise en oeuvre du texte précédent de l’accord (GATT 1947).
Avec l’Acte final des négociations commerciales d’Uruguay de 1986-1994, l’organisation GATT a été remplacée par l’OMC (Organisation mondiale du commerce). L’OMC couvre l’accord du GATT modifié (GATT 1994), le commerce de services (AGCS, voir ci-après)
et les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC).
AGCS (GATS): L’Accord général sur le commerce des services définit un ensemble de règles et de disciplines régissant l’utilisation
par les pays membres de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) de mesures commerciales en matière de services. Ces mesures
comprennent les lois, règlements, dispositions administratives et décisions touchant l’achat, le paiement ou l’utilisation d’un service
ou la présence de fournisseurs étrangers de services.
IED : L’Investissement étranger direct est la catégorie de l’investissement international qui traduit l’objectif d’une entité résidant
dans une économie d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise résidant dans une autre économie.
Téléchargement