L’Algérie : Terre d’innovation dans le numérique
La 01ème Semaine économique de la Méditerranée s’est fixée comme objectif de réfléchir aux
conditions dans lesquelles une croissance forte et stable peut s’installer durablement dans le bassin
méditerranéen grâce au numérique.
Au cœur de la manifestation, la CACI France, intermédiaire privilégié entre les institutions et les
entreprises, a organisé jeudi 04 novembre 2016 une conférence intitulée, l’Algérie terre
d’innovation dans le numérique.
L’Algérie, pays méditerranéen riche en ressources, ambitionne une économie meilleure, soutenue par
une démarche d’innovation. Cette économie en mouvement s’appuie sur le numérique. Pour M. Kaci
Aït Yala, Président de la CACI France, «
la réussite d'une telle transition nécessite plus que des
investissements massifs, elle requiert aussi des leaders expérimentés
».
A cet effet, Les politiques veillent à instaurer un système de collaboration étroit avec les acteurs
régionaux, nationaux et internationaux des industries numériques, dans un esprit de co-construction
et de mutualisation des ressources et de capitalisation partagée.
La première constatation faite par les intervenants était celle d’une situation favorable. En dépit, de
l’écart significatif en matière d’infrastructure, de formation et de savoir, la croissance du numérique en
Algérie bénéficie d’un rythme soutenu. Ceci souligne une fois de plus l’engagement de l’état, qui incite
fortement les investissements dans tous les secteurs confondus sous le sigle du numérique.
Soulignant que le développement des activités économiques sous l’ère du numérique a fait naitre un
grand espoir, celui d’une "nouvelle économie algérienne", porteuse de croissance, d’emplois, de
revenus et de potentialités pour tous. Une prise de conscience s’impose auprès des politiques, pour
affronter plusieurs événements préoccupants, telle que la chute du prix des hydrocarbures.
Enfin, la perception du marché du numérique algérien n’est pas au niveau de ce que l’on peut espérer.
Les coûts des investissements, et l’absence d’un système bancaire numérisé, présentent des risques
très élevés rendant nécessaire de repenser le système économique en ajustant la perception du risque
aux réalités.
Selma KHITOUS, IMPGT