Casablanca, le 13 novembre - Dans le cadre de son cycle « Échanger pour mieux
comprendre », la Fondation Attijariwafa bank a organisé, au siège de la banque, une
nouvelle conférence autour du thème « Classe moyenne et croissance durable partagée :
quels outils pour mieux répartir la richesse nationale au Maroc ? »
Cette conférence animée par trois jeunes experts et intellectuels marocains a connu un
vif succès, attirant plus de 250 personnes, universitaires, et acteurs de la société civile.
« Cette thématique s’est imposée à nous car nous avons le sentiment que cette classe
moyenne s’est fragilisée ces dernières années alors qu’elle est censée être un facteur
de cohésion sociale et un moteur de développement de notre économie », a expliqué
Mme Saloua Benmehrez, Directeur Exécutif du groupe Attijariwafa bank en charge
de la Communication groupe et de la Fondation Attijariwafa bank.
Rappelant que la classe moyenne marocaine est confrontée, depuis 2008, aux eets
de la crise économique, Mme Benmehrez a également évoqué d’autres dicultés
contribuant à enrayer ainsi l’ascenseur social.
Cette rencontre dont la modération a été assurée par Mme Mouna Kably, responsable
du pôle Édition & Débats au sein de la Fondation Attijariwafa bank, a réuni un
panel de jeunes experts et intellectuels marocains ayant une expertise sur le sujet, à
savoir, M. Mohamed Mabrouk, Associé chez EY Lyon, auteur du baromètre des pays
émergents, M. Youssef Saadani, Économiste ayant à son actif une riche expérience au
sein de la Banque mondiale et M. Driss Jaydane, Écrivain, enseignant et directeur de
la collection « Le royaume des idées ».
La conférence a démarré avec l’intervention de M. Mabrouk qui a présenté un benchmark
international en traitant de la classe moyenne et des modalités de redistribution des fruits
de la croissance dans les pays émergents. Il a ainsi analysé les conditions d’émergence
et de consolidation des classes moyennes dans ces pays, avant de faire un focus sur
l’expérience turque. « La préoccupation première de tous les gouvernants à travers le
monde est d’améliorer le taux de croissance pour favoriser l’émergence d’une classe
moyenne jusqu’au moment idéal où celle-ci prend le relais pour devenir elle-même
moteur de croissance de l’économie. »
De son côté, M. Youssef Saadani a axé son intervention sur les caractéristiques de la
classe moyenne au Maroc qui représente environ 15% de la population, soit près de
1 million de ménages. « Au Maroc, le seuil d’accès à la classe moyenne est très élevé
du fait de la défaillance des services publics ». M. Saadani a ensuite partagé avec
l’assistance, sa vision de la classe moyenne au Maroc dans les 50 prochaines années.
« Trois facteurs seront déterminants : la proportion des diplômes délivrés et leur qualité ;
Communiqué de presse
La Fondation Attijariwafa bank analyse les voies
de relance de l’ascenseur social en faveur de la classe moyenne