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Attijariwafa bank société anonyme au capital de 2 035 272 260 DH - Siège social : 2, boulevard Moulay Youssef, Casablanca. Agréée en qualité
d’établissement de crédit par arrêté du ministre des finances et de la privatisation 2269-03 du 22 décembre 2003 tel que modifié et complété - RC 333
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La Fondation Attijariwafa bank et le CJD décrypte l’impact de
la digitalisation sur l’économie
La Fondation Attijariwafa bank a co-organisé avec le Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprise du Maroc
(CJD Maroc), ce Jeudi 27 Avril 2017, la 28ème édition de son cycle de conférences « Échanger pour
mieux comprendre », sous le thème : « Les défis de l’économie digitale : révolution ou subterfuge ? ».
Devant un parterre de plus de 200 personnes des mondes des affaires et universitaire, cette rencontre
a réuni deux experts reconnus Messieurs Denis Jacquet, Fondateur de l’Observatoire de l’Ubérisation
(France) et Jamal Belahrach, Président de la Fondation Jobs For Africa, sous la modération de Mme Meya
Zeghari, Responsable de l’Initiative Digitalisation & Process au sein de la Direction de la Transformation
du groupe Attijariwafa bank.
La conférence-débat a permis de cerner le concept de l’ubérisation lié à la généralisation des nouvelles
technologies, d’analyser l’impact de la transformation digitale sur l’évolution de l’économie et d’identifier
les stratégies d’adaptation à cette mutation structurelle.
En ouverture, M. Driss Maghraoui, Directeur Exécutif en charge des Marchés Particuliers et Professionnels
du groupe Attijariwafa bank, a rappelé que les chaînes de valeur construites sur une longue durée et
les positions solidement établies sont aujourd’hui court-circuitées.
De nouveaux acteurs dits « disrupteurs » s’appuient sur les nouvelles technologies pour bouleverser
de manière rapide et violente notre rapport au travail, désorganiser et restructurer notre relation avec
nos employeurs, nos collaborateurs, nos clients et nos fournisseurs. « Nous sommes à la croisée des
chemins, face à trois tendances de fond : une révolution digitale plus ou moins avancée ; une révolution
de notre mode de consommation avec une reprise en main du pouvoir par le consommateur ; et une
montée en puissance des activités indépendantes (freelances et auto entrepreneurs) », a indiqué M.
Maghraoui.
De son côté, M. Khalid Baghri, Président du CJD Maroc, a insisté sur la nécessité pour les dirigeants
marocains de s’approprier le nouveau concept du « Bien emploi » sur lequel travaille déjà le CJD. Ce
concept a pour finalité de rechercher et d’atteindre l’équilibre entre la performance de l’entreprise et
l’épanouissement des collaborateurs.
Au cours de leurs échanges, les deux intervenants sont revenus sur la montée en puissance des
nouvelles technologies dans l’économie mondiale, avec au cœur de cette transformation, la collecte
et la gestion des données (Big Data) par les géants de l’Internet que sont les GAFA (Google, Apple,
Facebook, Amazon).
CYCLE DE CONFÉRENCES
« Échanger pour mieux
comprendre »
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Attijariwafa bank société anonyme au capital de 2 035 272 260 DH - Siège social : 2, boulevard Moulay Youssef, Casablanca. Agréée en qualité
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Contact presse - Attijariwafa bank
Mme Ouafaa GHAOUAT
Responsable Relations Presse - Communication Institutionnelle
Téléphone : 00212 522 54 53 57
Mobile : 00212 647 47 32 90
Email : O.Ghaouat@attijariwafa.com
Pour M. Jacquet, « la prise de contrôle sur la vie des populations par les entreprises numériques
n’est pas le fait du hasard mais résulte d’une philosophie d’uniformisation et de prédictibilité des
comportements humains. Cet empire digital mondial s’installe de manière insidieuse et avec une
soumission volontaire des utilisateurs et commence déjà à disloquer le lien social entre les gens. Il y
a donc urgence de repenser l’utilisation de ces nouvelles technologies ».
Pour sa part, M. Belahrach a estimé que cette volution technologique est déjà en marche, mais
faute de stratégie claire et volontariste, la valeur ajoutée qu’elle est censée générer pour le Maroc,
demeure quasi- nulle. « On devrait embrasser au plus vite cette révolution pour lui donner du sens.
Malheureusement, les dirigeants d’entreprises et l’Etat marocains pèchent par absence d’ambition et
de prospective pour anticiper ces mutations. D’un autre côté, l’Etat a la responsabilité de protéger le
peuple contre l’expansion et le hacking des GAFA, mais les entreprises marocaines doivent devenir le
moteur de cette transformation économique et culturelle ». Selon le président de Jobs for Africa, cette
transformation causera la disparition de 45 à 50% d’emplois qualifiés.
Pour anticiper cette évolution technologique et repenser le mode d’organisation et les formes de travail,
« La philosophie doit réintégrer cette révolution technologique car il faut que le digital permette, non
pas d’asservir mais d’élever la condition humaine. Certes, ce changement est inéluctable mais il faut
l’aborder en formant de nouvelles élites. Nous devons établir une cartographie des emplois qui vont
disparaître et proposer les formations nécessaires pour un redéploiement des ressources », explique
M. Jacquet. Pour Belahrach, le rôle de l’Etat est de créer une dynamique permanente et égalitaire à
travers l’éducation et la formation. Avant de conclure, « nous avons toutes les qualités au Maroc pour
réussir cette transformation. Nous devons adopter d’urgence une vision et un plan d’actions, pour
provoquer le déclic et déclencher cette transformation ».
A l’issue des discussions, le panel a engagé un échange riche et constructif avec l’assistance autour
des défis que pose l’ubérisation de l’économie.
La Fondation Attijariwafa bank renouvelle, à travers cette conférence-débat, son engagement à
promouvoir un débat constructif sur des problématiques économiques, culturelles et sociales qui
concernent l’avenir du Maroc.
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