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A1et A2sont tangents en a. Si l’on se ref`ere `a une d´efinition de tangence en g´eom´etrie
diff´erentielle, la preuve de ce crit`ere est de dire que, si les surfaces ne sont pas tangentes,
alors elles se coupent transversallement et on montre (par des calculs) que A2contient des
points des deux cot´es de A1arbitrairement proches `a a.
Attention: Deux surfaces peuvent ˆetre tangents sans que ce crit`ere tient lieu, c’est le cas
des surfaces qui s’oscullent `a un ordre sup´erieure ou ´egale `a 3.
Pour nous, les surfaces en question vont d´ecouper l’espace en deux (ou trois) parties
globalement, et l’un sera toujours d’un mˆeme cot´e de l’autre. Par exemple, pour la sph`ere
et le plan, la sph`ere est contenu d’un cot´e du plan et ´egalement le plan ne rencontre pas
l’int´erieur de la sph`ere. De mˆeme, la sph`ere est contenu dans le’int´erieur du cˆone, et le cˆone
ne rencontre pas l’int´erieur de la sph`ere. Donc, dans tous les cas les points de tangence sont
les mˆemes que les points d’intersection.
La rotation de la droite Dest un cylindre tangent `a Pdans la seule droite D(pour cela on
note que P ⊥ P0le long de D). Les sph`eres sont contenus dans le cylindre, donc S1∩P ⊂ D,
or D ⊂ P0et S1∩ P0est le cercle de centre Ω1, qui rencontre Den un seul point. On en
d´eduit que S1∩ P consiste d’un seul point F1qui est le point de tangence de notre premier
cercle `a D.
La rotation du point de tangence du cercle `a D1donne un cercle C1de tangence de S1au
cˆone Q. La droite D2´etant la rotation par 180◦de D1, le point de tangence avec D2donne
le mˆeme cercle C1. La projection orthogonal de C1sur P0est un segment reliant ces deux
points de tangence.
Il en est de mˆeme pour S2,F2,C2.
I.3.a G´eom´etriquement, une droite passant par le vertex Sd’un cˆone et par un autre point
M, est contenu dans le cˆone. En termes d’´equations, si Mest le point (X, Y, Z) dans
le rep`ere R, on a X2+Y2= 5Z2. La droite (MS) consiste de tous les points de la forme
(λX, λY, λZ) et ces points satisfont `a la mˆeme ´equation, donc sont dans Q. (C’est le principe
d’une ´equation homog`ene: une ´equation dont les monˆomes ont tous le mˆeme degr´e, d´ecrit
toujours une r´eunion de droites passant par l’origine, ce qu’on appele un “cˆone” en g´eom´etrie
alg´ebrique.)
Le point F1est le tangent de S1`a P. Le sph`ere S1est centr´e `a Ω1. Donc le segment
[MF1] est perpendiculaire au segment [F1Ω1] (ce dernier a longeur ρ). Le triangle MF1Ω1
est rectangle en F1, donc
MF 2
1+ρ2=MΩ2
1.
D’autre part la droite (MS) est tangente `a S1en T1. Donc MT1Ω1est rectangle en T1et
MT 2
1+ρ2=MΩ2
1.
On d´eduit que MF1=MT1. Similairement MF2=MT2.
D’autre part, M,T1et T2sont trois points sur la mˆeme droite (MS). Sur le dessin on
voit que Mne se trouve jamais entre T1et T2. Donc
|MT1−MT2|=T1T2,
ce qui est ind´ependant de M.