UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL DÉPARTEMENT DE PSYCHOLOGIE FACULTÉ DES ARTS ET SCIENCES PSY 2115 PSYCHOPATHOLOGIE : INTRODUCTION (3 crédits) SESSION : ÉTÉ 2012 Resp. : MARDI & JEUDI, 13 H À 15 H 50 LOCAL : B-2325, PAV. 3200 J-B r D Steve CURADEAU, PH.D. Psychol., M.PS., M.SERV.SOC. Psychologue expert, clinicien, Membre de l'OPQ Postdoctorat en Droit PLAN DE COURS A) DESCRIPTION DE L’ANNUAIRE Psychopathologie, perspective historique. Modèles dynamique et behavioral. Milieux sociopathologiques. Pathophysiologie. B) OBJECTIFS À partir des disciplines et des concepts fondamentaux en psychopathologie (psychologie, psychiatrie, médecine santé, maladie, trouble, maladie mentale, trouble mental), ce cours vise une méthode de raisonnement permettant de poser un jugement averti (non arbitraire) dans ce domaine. Les implications thérapeutiques et légales sont également abordées pour sensibiliser l'étudiant aux dimensions juridiques indissociables de la psychopathologie. Ce cours vise ainsi à satisfaire aux trois objectifs suivants : • Maîtriser les notions fondamentales inhérentes à la psychopathologie adulte. • Formuler un raisonnement averti (non arbitraire) sur ces notions. • Synthétiser par écrit les connaissances acquises. C) CONTENU ET CALENDRIER DU COURS DATE 1 mai 3 mai 8 mai 10 mai 15 mai 17 mai 22 mai 24 mai 28 mai 31 mai 5 juin 7 juin 12 juin 14 juin 19 juin APERÇU DES CONTENUS Introduction à la psychopathologie adulte. Symptômes psychopathologiques. Symboles et symptômes. Traumas psychiques. Structures mentales. Concepts de diagnostic et de maladie en médecine et en psychopathologie. États cérébraux et états mentaux. Hystérie de conversion (troubles somatoformes). Troubles psychotiques. Troubles de personnalité. Examen no. 1 (50 %). Troubles anxieux. Troubles dépressifs. Troubles sexuels. Troubles alimentaires. Principes et postulats d'intervention: transfert, contre-transfert, parité et disparité professionnelles. Principes et postulats d'intervention en psychopathologie (suite). Examen no. 2 (50 %). D) MÉTHODOLOGIE Cours magistraux. La méthode d’enseignement vise les trois objectifs poursuivis par le cours. INTERDICTION D’ENREGISTREMENT DU COURS PSY 2115 — ÉTÉ 2012 Le Bureau des affaires juridiques de l'Université vous informe que les cours sont protégés par la loi sur les droits d'auteur. En conséquence, les étudiants qui désirent effectuer l'enregistrement audio d'un cours doivent, pour ce faire, en demander l'autorisation au professeur. Dans le cadre du cours PSY 2115 Psychopathologie : introduction (ÉTÉ 2012), l’enregistrement audio ou vidéo par quel que moyen que ce soit est strictement interdit. PAR AILLEURS, LE DÉPARTEMENT DE PSYCHOLOGIE VOUS AVISE FORMELLEMENT QU’ « À L'UNIVERSITE DE MONTREAL, LE PLAGIAT EST SANCTIONNE PAR LE REGLEMENT DISCIPLINAIRE SUR LA FRAUDE ET LE PLAGIAT CONCERNANT LES ETUDIANTS. POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS, CONSULTEZ LE SITE WWW.INTEGRITE.UMONTREAL.CA. » E) ÉVALUATION : DEUX EXAMENS ÉCRITS INDIVIDUELS À DÉVELOPPEMENT • EXAMEN NO. 1 (50 %) — 24 MAI 2012 En classe, sans notes ni volumes. er Une question à développement, choisie parmi quatre, et portant sur la matière présentée lors des cours allant du 1 mai au 22 mai. 2 • EXAMEN NO. 2 (50 %) — 19 JUIN 2012 En classe, sans notes ni volumes. Une question à développement, choisie parmi quatre, et portant sur la matière présentée lors des cours allant du 28 mai au 14 juin. F) MODALITÉS DE CORRECTION Critères. Pertinence Force probante Structure Critique Qualité % 28 26 22 14 10 100% Pondération (/50) 14 13 11 7 5 Résultat Total /50 Description des critères et des modalités de correction : Critères La pertinence. Plus une réponse est pertinente à une question, plus il existe entre les deux un lien ou une connexité qui permette d'inférer l'existence de l'une à raison de l'existence de l'autre. La force probante. C'est la valeur de preuve ou la force de persuasion, voire de conviction que l'on peut accorder à un contenu présenté. C'est l'assurance à la fois modeste et précise qui se dégage d'une réponse. La structure. C'est la capacité d'articuler ses idées et de respecter les consignes d'examen. Ce critère révèle notamment la structure de la pensée de l'étudiant. La critique. Renvoie à l'esprit critique, soit la capacité de bien délimiter les contenus (p.ex., en posant une question, en formulant une hypothèse). Un bon esprit critique fait ressortir la force probante d'un contenu. La qualité de la langue. Renvoie à la qualité de l’orthographe, de la grammaire et de la syntaxe, de même qu'à un élément quantitatif (quantité de fautes ou d'erreurs commises). Tableau des équivalences Appréciation : Pertinence Force probante Structure Critique Qualité 14 13 11 7 5 50 Exceptionnel Excellent A++ A+ 100 90 14 12,6 13 11,7 11 9,9 7 6,3 5 4,5 50,0 45,0 100 90 A++ A+, A, AB+, B, BC+, C, CD+, D G) Appréciation. Exceptionnel. Excellent. Très bien. Bien. Passable. A 85 11,9 11,1 9,4 6,0 4,3 42,5 85 A80 11,2 10,4 8,8 5,6 4,0 40,0 80 Très bien B+ 77 10,8 10,0 8,5 5,4 3,9 38,5 77 B 73 10,2 9,5 8,0 5,1 3,7 36,5 73 B70 9,8 9,1 7,7 4,9 3,5 35,0 70 Bien C+ 65 9,1 8,5 7,2 4,6 3,3 32,5 65 C 60 8,4 7,8 6,6 4,2 3,0 30,0 60 C57 8,0 7,4 6,3 4,0 2,9 28,5 57 Passable D+ 54 7,6 7,0 5,9 3,8 2,7 27,0 54 Signification. Dépasse exceptionnellement les exigences du cours. Dépasse les exigences du cours. Répond aux exigences du cours. Implique une révision pour répondre aux exigences du cours. Révision en profondeur pour répondre aux exigences du cours. RÈGLEMENTS EXIGÉS PAR LE PROFESSEUR POUR LE BON DÉROULEMENT DU COURS 1 • PONCTUALITE : le cours débute à l'heure et se termine uniquement lorsque toutes les questions ont été répondues à la fin du cours. La pause est de 20 minutes. Les personnes retardataires devront attendre la pause. Il vous est demandé de ne pas vous lever avant la fin du cours afin d'éviter le brouhaha. 1 En référence aux consignes de l'enseignante Chantale Proulx pour son activité PSY133 à l'UdeS. Steve Curadeau PSY2115 – É2012 3 • SILENCE : dans le but de réduire le stress et de faciliter les apprentissages, le silence complet est exigé pendant les cours, surtout lorsque les étudiants posent des questions. Par mesure de respect, il vaut mieux s’exercer à garder le silence dès que chacun entre dans le local jusqu'à ce qu'il en sorte. • TECHNOLOGIE : il est interdit de répondre à des appels téléphoniques ou d'écrire des "textos" pendant les cours. De même, les ordinateurs portables seront tolérés seulement pour les étudiants handicapés qui peuvent justifier l'utilisation de cet outil avec l'aide d'une preuve écrite. H) DOCUMENTS OGLIGATOIRES Il n’existe pas de volume général à acheter qui pourrait englober toute la matière couverte dans le cadre de ce cours. Les notes intégrales de la matière étudiée en classe et projetée sur écran serviront de document principal du cours auquel l’étudiant pourra se référer pour appuyer son étude. Ces notes seront transmises chaque semaine aux étudiants par courriel. L'enseignant suggérera des références de livres et d'articles liées aux thèmes étudiés. L’achat de ces documents ne constitue pas un préalable à la réussite du cours. L’étudiant sera toutefois encouragé à se procurer les références pertinentes à ses intérêts. I) RÉFÉRENCES Altounian, J. (2003). L’écriture de Freud. Traversée traumatique et traduction. Paris : PUF. Altounian, J. (2005). L’intraduisible. Deuil, mémoire, transmission. Paris : Dunod. American Psychiatric Association. (1996). Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. 4e éd. (Version Internationale, Washington DC, 1995). Traduction française par J.-D. Guelfi. Andronikof, A. (2001). Le passage à l’acte comme réalisation d’un scénario privé. Évolution psychiatrique, 66, 632-639. Armorth, D. G. (2002). Exorcisme et psychiatrie. Paris : François-Xavier de Guibert. Barral, W. (1999). Françoise Dolto, c’est la parole qui fait vivre. Une théorie corporelle du langage. Paris : Gallimard. Basset, L. (1996). La joie imprenable. Paris : Albin Michel. Basset, L. (1999). Guérir du malheur. Paris : Albin Michel. * Basset, L. (2002). Sainte colère. Paris : Labor et Fides. Basset, L. (2003). Culpabilité, paralysie du cœur. Montréal : Fides. Bordel, S., Vernier, C., Dumas, R., Guingouain, G., & Somat, A. (2004). L’expertise psychologique, élément de preuve du jugement judiciaire? Psychologie française, 49, 389-408. Bruchon-Schweitzer, M. (2003). Introduction à la psychologie de la santé. Paris : Presses Universitaires de France. Cyrulnik, B. (1983). Mémoire de singe et paroles d’homme. Paris : Hachette. Cyrulnik, B. (1995). De la parole comme d’une molécule. Paris : Eshel. Damasio, A. (2002). Le sentiment même de soi. Corps, émotions, conscience. Paris : Odile Jacob. Dansereau, M. (1999). À la recherche de l’objet d’amour perdu. Montréal : Méridien. Devroede, G. (2002). Ce que les maux de ventre disent de notre passé. Paris : Payot. Eccles, J. C. (1997). Comment la conscience contrôle le cerveau. Paris : Fayard. Foucault, M. (1963). Naissance de la clinique. Paris : PUF. Foucault, M. (1966). Les mots et les choses. Paris : Gallimard. Foucault, M. (1972). Histoire de la folie à l’âge classique. Paris : Gallimard. Foucault, M. (2003). Le pouvoir psychiatrique. Paris : Gallimard. Frémy, D. (2007). À propos de la parole de l’enfant : éléments de réflexion dans le contexte d’expertise psychiatrique pénale. Annales médico-psychologiques, 165, 32-36. Freud, A. (1965). Le normal et le pathologique chez l’enfant. Paris : Gallimard. Green, A. (1990). La folie privée. Psychanalyse des cas limites. Paris : Gallimard. Groddeck, G. (1969). La maladie, l’art et le symbole. Paris : Gallimard. Juranville, J. (2000). Figures de la possession. Actualité psychanalytique du démoniaque. Grenoble : Presses Universitaires de Grenoble. Kaplan, H. I., & Sadock, B. J. (1998). Synopsis de psychiatrie, sciences du comportement, psychiatrie clinique. Paris : Pradel. Lantéri-Laura, G. (2005). L’objet de la psychiatrie et l’objet de la psychanalyse. L’Évolution psychiatrique, 70, 31-45. Lalonde, P., Aubut, M. & Grunberg, F. (1999). Psychiatrie clinique. Tome 1 : Introduction et syndromes cliniques. Montréal : Gaëtan Morin. Lalonde, P., Aubut, M. & Grunberg, F. (1999). Psychiatrie clinique. Tome 2 : Spécialités psychiatriques, traitements psychiatriques, sciences fondamentales et sujets d’actualité. Montréal : Gaëtan Morin. Laplanche, J., & Pontalis, J.-B. (1967). Vocabulaire de psychanalyse. Paris : PUF. Lemay, M. (1983). L’éclosion psychique de l’être humain. Paris : Fleurus. Loonis, É. (1999). Approche structurale des fantasmes érotiques. Évolution psychiatrique, 64, 43-60. Miller, A. (1996). L’avenir du drame de l’enfant doué. Paris : PUF. Mejìa, C. & Ansermet, F. (2000). Traumatisme et langage. Notes pour une méthodologie de recherche clinique. Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence, 48, 219-227. Morin, D. C., Cortes, M. J., Decup, A., Landé, H., Morellini, A., & Poirier. A. (2000). Trouble du jugement en psychopathologie. Défaut de compréhension ou perte de la raison? Évolution psychiatrique, 65, 67-91. Newberg, A., & d’Aquili, E. (2003). Pourquoi « Dieu » ne disparaîtra pas. Quand la science explique la religion. Éd. Sully. Searles, H. (1969). L’effort pour rendre l’autre fou. Mesnil-sur-l’Estrée : Gallimard. Schmitt, É. –E. (1993). Le Visiteur. Saint-Germain-du-Puy : Magnard. Schmitt, É. –E. (2002). Oscar et la dame rose. Montréal : Albin Michel. Sheehy, G. (1986). Franchir les obstacles de la vie. Montréal : édipresse. Solomon, A. (2002). Le diable intérieur. Anatomie de la dépression. Paris : Albin Michel. Steve Curadeau PSY2115 – É2012 4 Vallerand, R. J., & Hess, U. (2000). Méthodes de recherche en psychologie. Montréal : Gaëtan Morin. Vasse, D. (1978). Un parmi d’autres. Paris : Seuil. Vasse, D. (1983). Le poids du réel, la souffrance. Paris : Seuil. Vasse, D. (2006). Né de l’homme et de la femme, l’enfant. Chronique d’une structure Dolto. Paris : Seuil. Winnicott, D. W. (1971). Jeu et réalité. L’espace potentiel. Paris : Gallimard. Steve Curadeau PSY2115 – É2012