la couche L, n=2, l peut valoir de 0 ou +1, et m vaudra 0 pour l=0 et -1, 0, ou +1 pour l=1.
= s, nombre quantique de spin, ne peut valoir que -½ ou +½.
Suivant le principe d'exclusion de Pauli, deux électrons, dans un atome donné, ne peuvent avoir leurs quatre nombres quantiques identiques.
Couche K → n=1 → l et m ne peuvent avoir que la valeur 0 → K est remplie avec deux électrons, correspondant aux valeurs
(n, l, m, s) = (1, 0, 0, -½)
(n, l, m, s) = (1, 0, 0, ½)
Couche L → n= 2 → comprend 2 'sous-couches', correspondant à l=0 (sous couche s), et l=1(sous-couche p).
La sous-couche s de L, qu'on écrit 2s, peut contenir deux électrons (2, 0, 0, -½) et (2, 0, 0, ½).
La sous-couche p de L, qu'on écrit 2p, peut comporter jusqu'à trois orbitales (pour m= -1, 0, +1) dont chacune peut accueillir deux électrons (s=-½ ou +½).
Les Rayons X
On appelle rayons X les radiations de longueur d'onde comprise entre 0,001 et 10 nm environ.
Alternativement, on peut définir les rayons X comme le rayonnement émis par un solide sous l'effet du bombardement par des électrons de 1 keV à 1 MeV
d'énergie (en analyse: jusqu'à 100 keV → limite inférieure à 0,01 nm).
Note: 1 eV (électron-Volt) = énergie acquise par 1 électron soumis à un potentiel électrique de 1 Volt.
Leur utilisation en analyse
L'émission de rayons X par la matière est induite par toute excitation suffisamment énergétique: il peut s'agir d'un faisceau de
particules (électrons, protons, particules alpha, ...), aussi bien que de rayonnement de haute énergie, comme ceux produits par un
tube de rayons X ou par une source radioactive.
Le rayonnement émis par un élément chimique donné comporte des 'raies' spécifiques de cet élément. C'est le principe de l'analyse
élémentaire par Spectrométrie X.
spectrométrie de fluorescence X (anglais: XRF) : excitation produite par des rayons X.
spectrométrie d'émission X : excitation produite par des électrons (ex: microsonde électronique (EPMA), systèmes 'EDS'
installés sur les microscopes électroniques à balayage).
Le Tube à Rayons X
Dans un tube sous vide ('Tube de Coolidge' - 1917), deux électrodes. Le potentiel (jusqu'à 100 kV dans les tubes pour analyse par
fluo-X) établi entre cathode (filament de tungstène porté à haute température) et anode (ou 'anticathode', masse de métal - Sc, W,
Mo, Cu, Rh, ...) accélère les électrons émis par la cathode en direction de l'anode.
L'anode émet un rayonnement qui comprend un 'spectre continu' et, s'additionnant à ce spectre, des raies caractérisitiques du métal
de l'anode. Quand la tension appliquée au tube croît, la proportion des rayonnements de courte longueur d’onde augmente, le
Xrf Intro - 3