Durée : 4 heures Corrigé du baccalauréat STI Génie électronique, électrotechnique & optique Antilles-Guyane 13 septembre 2012 E XERCICE 1 4 points 1. zB = eiπ : module 1 et argument π. ¡ p ¢2 p 2. On a |zA |2 = 2 + 6 = 8 = 2 2 ⇒ |zA | = 2 2. En factorisant ce : ! Ã p module p π p ³ p 1 π´ 3 π = 2 2ei 3 . +i = 2 2 cos + i sin zA = 2 2 2 2 3 3 3. L’image d’un point M d’affixe z par³la rotation est le point M ′ d’affixe z ′ telle p ´ p ¡ ¢ π 2 2 π π ′ que z = ze 4 = z cos 4 + i sin 4 = z 2 + i 2 . ³p p ´ ¡p p ´ p 7π p ¢ ³p p ¢ p ¡ Donc zA′ = zA 22 + i 22 = 2 + i 6 × 22 + i 22 = 2 2e 12 = 1− 3+i 1 + 3 . p ¡ p ¢n 4. On sait p que |zA | = 2 2, donc un = 2 2 : c’est une suite géométrique de raison 2 2. E XERCICE 2 5 points Partie A 1. 99 % des 1 000 soit 0, 99×1000 = 990 ont donné la bonne réponse. Donc p(R) = 99 990 = = 0, 99. 1000 100 16 2×8 2 2. Sur 1 000 participants 16 ont gagné un lot ; p(G) = = = . 1000 125 × 8 125 3. a. X prend la valeur 299 lorsqu’un joueur gagne une des cinq consoles. 1 5 = . On a donc p(X = 299) = 1000 200 b. X peut valoir −1 (joueur perdant), 49 (gain d’un chèque de 50 (), 299 (gain d’une console) ou 999 (gain du voyage). c. Le tableau de la loi deprobabilité de X est le suivant : X −1 984 1000 p (X = xi ) d. E(X ) = −1× 2000 = 2. 1000 49 299 999 10 1000 5 1000 1 1000 10 5 1 −984 + 490 + 1495 + 999 984 +49× +299× +999× = = 1000 1000 1000 1000 1000 Partie B 1. Le nouveau tableau devient en remplaçand 1 000 par n : X p (X = xi ) −1 n − 16 n 49 299 999 10 n 5 n 1 n A. P. M. E. P. Baccalauréat STI génie électronique 2. E(X n ) = −1× n − 16 10 5 1 −n + 16 + 490 + 1495 + 999 +49× +299× +999× = = n n n n n 3000 − n . n 3. Le jeu est favorable au joueur s’il gagne plus que sa mise soit 1 euro ; donc 3000 − n E(X n ) > 1 ⇐⇒ > 1 ⇐⇒ 3000 − n > n ⇐⇒ 2n < 3000 ⇐⇒ n < 1500. n Le jeu est favorable aux joueurs jusque’à n = 1499. P ROBLÈME 11 points Partie A a. On lit f (0) = 1 et f ′ (0) = 0 (tangente de pente nulle). 1. b. f (x) = ae−x + be−2x entraîne : f ′ (x) = −ae−x − 2be−2x . D’où : f (0) = a + b ; f ′ (0) = −a − 2b. c. On a donc le système : ½ a +b −a − 2b = = 1 0 ⇐⇒ −b = 1 (par somme) soit b = −1. En reportant la valeur trouvée pour b dans la première équation on obtient a − 1 = 1 ⇐⇒ a = 2. Donc f (x) = 2e−x − e−2x . 2. On a f ′ (x) = −2e−x + 2e−2x ; f ′′ (x) = 2e−x − 4e−2x . ¢ ¢ ¡ ¡ On a f ′′ (x)+3f ′ (x)+2f (x) = 2e−x −4e−2x +3 −2e−x + 2e−2x +2 2e−x − e−2x = 2e−x − 6e−x + 4e−x − 4e−2x + 6e−2x − 2e−2x = 0. f est bien une solution de l’équation différentielle. Partie B 1. On sait que lim e−x = lim e−2x = 0, donc : x→+∞ x→+∞ lim f (x) = 0. Géométriquement ce résultat signifie que l’axe des abscisses x→+∞ est asymptote à C au voisinage de plus l’infini. 2. Quel que soit le réel x, f (x) = 2e−x −e¡−2x = 2e¢−2x ×ex −1×e−2x = e−2x (2ex − 1). On sait que lim ex = 0, donc lim 2ex − 1 = −1. x→−∞ x→−∞ D’autre part lim e−2x = +∞, donc par profuit de limites : x→−∞ lim f (x) = −∞. x→−∞ 3. a. f ′ (x) = −2e−x +2e−2x = −2e−2x ex +2e−2x = 2e−2x (−ex + 1) = 2e−2x (1 − ex ) pour tout réel x. b. 1 − ex > 0 ⇐⇒ 1 > ex ⇐⇒ ln 1 > ln (ex ) par croissance de la fonction ln, soit 0 > x On a donc 1 − ex > 0 ⇐⇒ x < 0. En utilisant l’écriture précédente de f ′ (x) : f ′ (x) > 0 ⇐⇒ 1 − ex > 0 ⇐⇒ 2e−2x (ex − 1) > 0 ⇐⇒ ex − 1 > 0 car on sait que quel que soit le réel x, e−2x > 0. Donc f ′ (x) > 0 ⇐⇒ x < 0. On trouverait de même que f ′ (x) < 0 ⇐⇒ x > 0. Antilles–Guyane 2 13 septembre 2012 A. P. M. E. P. Baccalauréat STI génie électronique c. Les résultats précédents montrent que : • f est croissante sur ] − ∞ ; 0[ ; • f est décroissante sur ]0 ; +∞[. On a donc le tableau de variations suivant : x 0 −∞ +∞ 1 f (x) 0 −∞ Partie C 1. On a vu que l’on pouvait écrire : x f (x) = e−2x (2ex − 1), donc f (x) = 0 ⇐⇒ e−2x (2ex − µ 1)¶ = 0 ⇐⇒ 2e −1 = 0 (car 1 1 ⇐⇒ x = − ln 2. e−2x > 0, puis 2ex = 1 ⇐⇒ ex = ⇐⇒ ln (ex ) = ln 2 2 µ ¶ µ ¶ ¡ ¢ ¡ ¢2 1 1 2. a. On a f ′ (− ln(2)) = 2e−2×− ln 2 1 − e− ln 2 = 2e2 ln 2 1 − ln 2 = 2 eln 2 1 − = 2 e 1 2 × 22 × = 4. 2 b. Une équation de la tangente D à la courbe C au point B est : y − y B = f ′ (xB (x − xB ) soit y − 0 = 4(x − (− ln 2)) ⇐⇒ y = 4x + 4ln 2. 3. a. La fonction g est décroissante sur ]−∞ ; − ln 2[, croissante sur ]−ln 2 ; +∞[. x − ln 2 −∞ +∞ g (x) ¢ ¡ b. g (− ln(2)) = −4×(ln 2)+4ln 2− f (− ln 2) = − 2e−(− ln 2 − e−2×(− ln 2) = −2eln 2 + e2 ln 2 = −2 × 2 + 22 = −4 + 4 = 0. c. Le tableau de variations a montré que g (− ln(2)) = 0 est le minimum de la fonction g . On a donc pour tout réel x, g(x) > 0. d. Géométriquement le dernier résultat montre que tout point de la droite D est au dessus du point de même abscisse de la fonction f , donc que la tangente D est au dessus de la courbe C . 4. a. G somme de fonctions dérivables sur R est dérivable et sur R : 1 G ′ (x) = 4x + 4ln 2 − 2e−x − × (−2)e−2x = 4x + 4ln 2 − 2e−x + e−2x = 4x + 2 ¡ ¢ 4ln 2 − 2e−x − e−2x = 4x + 4ln 2 − f (x) = g (x). G est donc bien l’une des primitives de la fonction g . Z0 b. g (x) dx = [G(x)]0− ln 2 = G(0) − G − ln 2) = − ln(2) · ¸ 1 1 2×02 +(4ln(2))×0+2e−0 − e−2×0 − 2(− ln 2)2 + (4ln(2)) × (− ln 2) + 2eln 2 − e−2×(− ln 2) = 2 2 1 1 1 2 2 2 2 1 2− −2(ln 2) +4(ln 2) −4+ ×4 = − +2(ln 2) = 2(ln 2) − ≈ 0, 461 (unité 2 2 2 2 d’aire). Antilles–Guyane 3 13 septembre 2012