Introduction, definition

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Ictère chez l'adulte :
ce qu'un radiologue doit savoir
W EL BENDADI,M LAHKIM,I EL KACEMI, M MAHI ,
S CHAOUIR ,T AMIL
Service d’Imagerie Médicale
Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V, Rabat, Maroc
Introduction
 L’ictère:
coloration jaune des téguments et
des muqueuses avec bilirubinémie totale ≥
50umol/l.
 Fréquent en pratique quotidienne.
 L’imagerie :rôle dans les différentes étapes de
prise en charge de l’ictére.
Physiopathologie
-La bilirubine dérive du catabolisme de l’hémoglobine.
-Dans le plasma, elle est transportée, non conjuguée , et liée à
l’albumine = bilirubine libre.
-Puis captée par l’hépatocyte
conjuguée
bilirubine
conjuguée
excrétée dans la bile
éliminée dans les
selles.
CItem 320 – Ictère
DU_Chap36.fm Page 1
Jeudi, 30. avril 2009
5:08 17
Ictére = taux élevé de
bilirubine
libre
excès de
production :
hémolyse
Défaut de
conjugaison :
insuffisance
hépato cellulaire
conjuguée
Défaut
Sans
d’élimination
:
cholestase
obstacle sur la
Atteinte
transport
voiedu
biliaire
Cholestase
canaliculaire de la
bilirubine conjuguée
L’ obstacle
mécanique sur les
voies biliaires
Cholestase sans
obstacle sur les
canaux biliaires =
anomalie primitive du
transport canaliculaire
des acides
Ictère Hémolytique :
Exploration d’une hyperhémolyse
• Toutes causes d’hyperhémolyse
Ictère à bilirubine non conjuguée
non-hémolytique :
Prendre en compte le contexte
•
•
•
•
•
•
Nouveau-né :
Ictère physiologique
S de Crigler-Najjar
Autres âges
Syndrome de Gilbert
Dysérythropièse
Ictère choléstatique par obstacle
sur les gros canaux:
Imagerie ± biopsies dirigées
appropriées
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Cholédoque :
Tumeur du pancréas
Pancréatite chronique
Tumeur péri-ampullaire
canal hépatique commun :
Adénopathie tumorale ou inflammatoire
Ulcère gastrique ou duodénal
Tumeur gastrique ou duodénale
Voie biliaire principale en général :
Lithiase biliaire
Cancer primitif des voies biliaires
Sténose post-opératoire des voies biliaires
Parasites (douve, ascaris)
Cholangite sclérosante primitive
Ictère choléstatique sans
obstacle sur les gros canaux
Sérologies virales, anticorps
anti-tissus, biopsie hépatique
Ictère à bilirubine conjuguée
sans cholestase
•Obstacle sur les petits canaux
•Cirrhose biliaire primitive
•Cholangite médicamenteuse
•Mucoviscidose
•Mutation de MDR3
•Sans obstacle sur les petits canaux
•Hépatites virales, autoimmune, alcoolique
•Cirrhose sévère
•Inféctions bactériennes sévères
•Cholestase familiale progressive
•Cholestase récurrente bénigne
• Syndrome de Rotor Syndrome de Dubin Johnson
Imagerie


L’imagerie n’ est pas d’un apport considérable
dans l’ictére choléstatique sans obstacle des
voies biliaires.
Grand Intérêt dans l’Ictère choléstatique par
obstacle des vois biliaire +++, elle permet :
 La confirmation de l’obstruction des voies biliaires
 Préciser le siège de l’obstacle
 Le Rattacher à une cause
 le bilan d’extension pré-thérapeutique et le bilan post
thérapeutique lors des remissions et des récidives.
 Guidage des gestes de radiologie interventionnelle.
Démarche de la prise en charge
Reconnaitre l’ictere cholestatique.
 Rattacher à une cause.
 Traiter le symptôme et la cause.

Reconnaitre l’ictére cholestatique

L’interrogatoire :
- Age, ATCD, alcool,medicament.
- SF: Douleur biliaire ou pancréatique.
AEG, prurit, coloration des selles et urines.

l’examen clinique:
vésicule ou masse palpable.

Biologie:
↗ BT (BC), PAL, des Y GT, et cholestérol.
↓TP, transaminases.
Démarche de la prise en charge
Reconnaitre l’ictere cholestatique.
 Rattacher à une cause.
 Traiter le symptôme et la cause.

Echographie abdominale





Examen clé.
Sonde profonde: 3,5-5 MHz.
Confirme la dilatation des voies biliaires intra et
extrahépatiques dans 100 % des cas sous forme
de structure canalaire juxtaportale réalisant
l’aspect classique en « canon de fusil ».
Précise le niveau de l’obstacle dans 90 à 100 %
des cas. : hilaire, pédiculaire ou bas cholédoque.
Met en évidence les métastases hépatiques mais
sous estime l’envahissement ganglionnaire.
L’echoendoscopie:

Performante pour les causes intraluminales,
pariétales et extrinsèques.
 sensibilité
entre 95 à 100 %.
 une spécificité proche de 100 %
notamment pour le diagnostic de
microlithiases.
Scanner







Réalisé en complément de l’échographie surtout si
pancréas mal vu .
Bon pour localiser l’obstacle.
Bon pour identifier les causes extrinsèques.
Médiocre pour les cause endoluminales et
Pariétales.
Technique :
acquisition hélicoidale , C- : calcul et hémorragie et
C+ , (VRT), (MPR) ou (minIP).
Exploration couplée des voies biliaires et des
structures environnantes.
Echo + scanner = 95% des causes identifiées ou
suspectées.
IRM (cholangio IRM)






Fournir une cartographie de l’arborisation biliaire et
pancréatique.
Sensibilité supérieure à 91% dans la détection d’une
dilatation des voies biliaires.
Sensibilité de 73 à 100% et une spécificité de 75 à
91% dans le diagnostic d’obstacle des voies biliaires.
Technique : séquences à T1 et T2 longs (single shot
FSE TE,RARE,HASTE).
Avantages : Non invasive .
Limites : cout.
CPRE (cholangio-pancreatographie retrograde
par endoscopie).
CTPH (cholangiographie trans parieto-hépatique).
 Effectuées pour le diagnostic et le drainage dans le
même temps de voies biliaires.

La démarche diagnostique: facilitée par l'echographie abdominale qui
est l’examen initial incontournable qui doit être demandé devant tout ictère,
en association avec la clinique et la biologie permet d’evoquer plusieurs
tableaux :
Tableaux
évocateurs :
ictère douleureux :
obstacle biliaire bénin (
lithiase de voie biliaire
principale )
- ictère nu sans signes
associés :
-ictère nu et dilatation des
voies biliaires intra
hépatiques et de la voie
biliaire principale (VBP) :
pathologie péri-ampullaire
-ictère nu et dilatation
des voies biliaires
intra hépatiques sans
dilatation de la VBP :
pathologie périhilaire
.
Lithiase de VBP:

Cause la plus fréquente d’obstruction de la VBP.

Souvent par migration de calculs de la Vésicule biliaire.

Tableau aigu : fièvre , douleur et ictère.

l’échographie : sensibilité augmente quand les voies biliaires sont
dilatées ou en cas de calculs multiples ou volumineux, chute
considérablement si les calculs sont de petite taille .

Structures arrondies, hyperéchogènes+ cône d’ombre postérieur
(90%).

Difficulté d’exploration de la totalité de la voie biliaire en particulier
dans sa portion rétro-pancréatique et ampullaire.


TDM :Signe de la « cible » calcul spontanément hyperdenses ±
enclavé dans le bas cholédoque + prise de contraste
inflammatoire de la paroi cholédocienne= le signe le plus sensible
-Calcul choléstérolique : difficile à visualiser
IRM : technique de choix.
Image hypointense , endoluminale avec aspect en pince de crabe
évocateur de lithiase et dilatation de la VBP en amont .
IRM : Image hypointens, endoluminale en rapport avec une
lithiase de la voie biliaire principale (flèche).
Bili-IRM : aspect en pince de crabe du bas cholédoque ( (flèche)
Lithiase de la voie biliaire principale
 Echoendoscopie:
-Élimine les autres causes d’obstructions:
tête du pancréas et l’ampoule de Vater.
-Diagnostic de lithiase distale et enclavée
dans la papille.
Ictère nu avec dilatation des voies
biliaires intra et extra-hépatiques
Tumorale :
tumeur de la téte du
pancréas ,
amullome waterien
cholangiocarcinome
de VBP , tumeur de
D2
Inflammatoire et
infectieuse :
pancréatite chronique
parasitose biliaire
Tuberculose
pancréatique
Extrinsèque :
Compression par ADP
ou tumeur régionale
-
Cancer du pancréas
60% des tumeurs du pancréas sont situés
dans la tête.
 Signes directes : masse focale ou diffuse.
 Signes indirects :
- dilatation bicanalaire :biliaire et wirsung.
- atrophie parenchymateuse partielle
d’amont ( 80%).
- pseudokystes d ‘amont.
- extension locale.
- envahissement vasculaire et
lymphatique.
- métastases hépatiques.
Le seul traitement curatif est chirurgical

Cancer de la tète du pancréas ( flèche )
Cancer de la tète du pancréas
Qui englobe les vaisseaux
Tumeur du pancréas associée à une dilatation
des voies biliaires avec métastases hépatiques
Ampullome

Triade classique : ictère , hémorragie digestive et
amaigrissement est rarement au complet .

troisième rang des cancers biliaires après le cancer vésiculaire
et le cancer de la voie biliaire principale.

âge moyen de 55 à 57 ans

légère prédominance masculine.

L’association à une lithiase biliaire est rencontrée dans 8 à 20%
selon les séries.

L’association d’une tumeur ampullaire à une polypose
rectocolique ou à syndrome de Gardner est bien connue.
Imagerie

Dilatation des voies biliaires intra et
extrahépatiques dans 95% des cas :
○
○
diamètre de la VBP>16mm en cas de tumeur
maligne
>12mm en cas de tumeur bénigne selon
GASQUET

Dilatation du canal de wirsung dans 60%
des cas.

Interruption brusque au niveau ampullaire

Epaississement de la paroi de D2 ou
Masse endoluminale .

Si absence de masse tumorale :
endoscopie et biopsie


ADK : DPC
BENIN : ampullectomie
Dilatation bicanalaire sur ampullome
Epaississement tumoral de la paroi interne de D2
Causes inflammatoires et infectieuses
 Pancréatite chronique
Maladie inflammatoire caractérisée par :
- destruction progressive et irréversible
- fibrose parenchymateuse
- insuffisance exocrine et endocrine
Diagnostic facile :
- calcifications parenchymateuses ( scanner+++) et
intracanalaires ( IRM).
- atteinte canalaire : dilatation de wirsung et des canaux
secondaires et de la voie biliaire principale .
- la fibrose : atrophie et élargissement pancréatique.
COMPLICATIONS :
-Pseudokystes.
-Biliaires : lithiase , dilatation avec sténoses.
-Vasculaires :thrombose veineuse, pseudoanévrysme
artériel
-Fistules , ascite
-Cancer.
Forme particulière de pancréatite chronique
: Pc autoimmune
-infiltration lymphoplasmocytaire.
-Signes de pancréatite chronique ou pas +/-ictére .
-Bonne réponse aux corticoïdes
-2 formes :
Forme diffuse :
-Elargissement
pancréatique.
- pseudocapsule .
-VBIH et VBP dilatées.
-Absence de dilatation du
canal de Wirsung.
-Absence de ca+.
-Absence d’atrophie
parenchymateuse.
F focale pseudotumorale:
-Masse pancréatique.
-Dilatation de la VBP.
-DC cytoponction.
Pancréatite chronique
autoimmune
F focale
pseudotumorale:
-Masse pancréatique.
-Dilatation de la VBP.
-DC cytoponction.
Echoendoscopie bilio-pancreatique:
Masse de la tête du pancréas avec dilatation de la VBP, sans
envahissement vasculaire avec une ADP satellite.

Pc autoimmune : F focale pseudotumorale
Duodenoscopie:
Papille d’aspect endoscopique normal
compression extrinsèque sus papillaire
(D2)

Parasitoses biliaires :
- Kyste hydatique : souvent hépatique rompu dans les VB ou par
compression
-Ascaridiose+++

Tuberculose pancreatique

cholangites sclérosantes secondaires : VIH+++
Tuberculose pancréatique
volumineux KH hépatique
pathologie extrinsèque:
- ADP péri pancréatiques.
-Extension d’une tumeur régionale.
-Ictère nu et dilatation des voies
biliaires intra hépatiques sans
dilatation de la VBP
Tumorale :
ADK
vésiculaire et
cholangiocarci
nome hilaire
Lithiasique:
syndrome de
Mirrizzi
Inflammatoire et
infectieuse :
cholangite
lymphoplasmoc
ytaire
Extrinséque :
traumatique
ADK vésiculaire 90%:
Age > 65ans .
 Fréquence : 4 fois plus fréquents chez les femmes que chez les
hommes.
 Facteurs favorisants:
• Vésicule porcelaine
• macrolithiase
• >3cm(calculocancer)
 L’association à une lithiase vésiculaire a été retrouvée dans
70% de la littérature.

En TDM ou IRM+++ :


Masse centrée sur le lit vésiculaire
hétérogène +/- volumineuse et infiltrant plus
ou moins profondément le foie .
Epaississement pariétal irrégulier.

Bourgeon pariétal à développement
endoluminal non mobile.

L'identification d'une lithiase dans la masse
peut aider à confirmer que l'origine de la
masse est vésiculaire plutôt que des autres
organes voisins.

L’extension rapide vers le hile et le pédicule
hépatique explique l’inaccessibilité
chirurgicale fréquente.

En pratique le diagnostic est suspecté par
une échographie réalisée de première
intension. Puis on réalise une TDM spiralée
ou une IRM pour établir le bilan de
résécabilité.
Calculo cancer

cancer vésiculaire
Chlangiocarcinome hilaire : tumeur de
klatskin.

Adénocarcinome développé à partir de l’épithélium des voies biliaires
principales ou de leur convergence.

Adulte entre 50 et 60 ans , mauvais pronostic.



Affections prédisposantes: ▫Cholangite sclérosante,
▫ Fibrose hépatique congénitale
▫ Tumeurs bénignes (papillomatoses)
Imagerie: TDM et BILI IRM +++.
Aspects : exophytique , bourgeonnant endoluminal ou épaississement
pariétal.

Dilatation isolée des voies biliaires intra-hépatiques: parfois limitée à un
seul lobe.

la non-union des deux canaux hépatiques droit et gauche fait le
diagnostic.
Cholangiocarcinome
Cholangiocarcinome hilaire avec rehaussement variable à la phase
artérielle et tardive associé à une importante dilatation des voies
biliaires.
cancer de la voie biliaire principale
Rare
Échographie
▪Sténose étendue, irrégulière associée à une dilatation des voies biliaires en
amont.
▪Rarement une masse endoluminale échogène sans cône d’ombre..
TDM
▪Épaississement de la VBP se rehaussant après injection avec dilatation en
amont.
Cholangio-IRM
▪Arrêt en culot d’obus avec dilatation des voies biliaires en amont.
Bilipathie portale ou cholangiopathie portale

Compression de la voie biliaire par une
dilatation des veines portales.
SYNDROME DE MIRRIZZI

Obstruction de la convergence biliaire par une inflammation
autour du canal cystique et collet vésiculaire due à un calcul
enclavé dans le collet vésiculaire

TDM-IRM :
-Dilatation des VBIH , VBP normale .
-vésicule collabée.
-Calculs généralement hypodenses.
-Diagnostic : bili IRM+++.
Syndrome de Mirizzi avec compression de la convergence biliaire inférieure par
lithiases infundibulocystiques.
La cholangite lymphoplasmocytaire
(CLP).


maladie bénigne rare dont L’étiologie est inconnue, il s’agit d’une
maladie dysimmunitaire qui s’associe souvent à la PSLP.
Imagerie :
- Dilatation voies biliaires.
- Sténose hilaire serrée.
- épaississement périductal
- Rehaussement en tardif.

Diagnostic différentiel avec le cholangiocarcinome quasiment
impossible.

En pratique la plupart des patients seront traités chirurgicalement.
-Traumatiques :
- Extrinsèques : ADP hilaires
-ADP péri pancréatiques qui
compriment la VBP
Absence de dilatation des voies
biliaires
Inflammatoires :
cholangites sclérosantes
Primitives+++
-CBP
Causes médicales
d’ictère : imagerie n’est
pas d’un apport
considérable: Hépatites,
hémolyse…..
cholangites sclérosantes Primitives+++ :

Maladie dysimmunitaire rare, d’étiologie inconnue .

Révélée entre 30 et 50ans.

Souvent associée à d’autres pathologies(75%=RCH ++ ).

Ictère cholestatique d’installation insidieuse.

Evolue sur plusieurs années + risque de complication :
atrophie surtout périphérique , cirrhose biliaire II,
lithiases+++ et cholangiocarcinome .

Diagnostic se base sur la clinique, l’imagerie et la biopsie
hépatique.

Cholangio-IRM : +++
-Sténoses circonférentielles courtes et serrées séparées par
des segments normaux ou dilatés des VBIH : aspect
moniliforme.
-Images d’addition : pseudo ectasie
-Irrégularité et épaississement des parois biliaires intra et
extrahépatiques.
-Image en arbre mort avec raréfaction des voies biliaires
distales.
Cirrhose biliaire primitive :


Maladie chronique du foie d’etiologie inconnue.
femme d’ âge moyen.
-Destruction diffuse du parenchyme hépatique
-Fibrose des petits canaux biliaires
-Nodules de régénération
- Evolution vers une HTP
Cholangio-IRM +++
 Aspect d’arbre mort avec diminution de l’arborisation biliaire
et aspect tortueux des voies hilaires.
Démarche de la prise en charge
Reconnaitre l’ictere cholestatique.
 Rattacher a une cause.
 Traiter le symptôme et la cause.

Conduite thérapeutique

Drainage en urgence si angiocholite ne répondant pas au traitement
médical en 24 - 48h :
- Chirurgie ou sphinctérotomie endoscopique.
- Traitement radiologique.
- L’intervalle entre l’apparition de l’ictère et le traitement doit être le plus
court possible (au maximum 1 mois).
La chirurgie:
 Cancer des voies biliaires, de la tête du pancréas, ampullome vatérien
 LVBP, KHF
Le traitement endoscopique : Sphinctérotomie endoscopique.
 LVBP, KHF rompu dans les voies biliaires
 ampullome
- Le traitement radiologique :

Drainage par prothèse percutanée et trans-tumoral .
 les prothèses
traitement palliatif ou préparation à
l’intervention
affection néoplasique .
Calculo KC
prothése biliaire
métastases hépatiques
Calculo KC avec des métastases hépatiques traité par prothése biliaire
Drainage biliaire d’un Calculo cancer
Conclusion
Ictère : origine multifactorielle.
 urgence diagnostique et thérapeutique.
 Echographie abdominale = examen clé
 l’imagerie : +++ permet de confirmer
l’obstruction des voies biliaires ,préciser le
siège de l’obstacle et chercher la cause.
 L’amelioration du pronostic repose sur le
diagnostic et prise en charge précoces.

Références :
1- C Valls .L’ictère nu : rôle du radiologue dans la prise en charge
diagnostique et thérapeutique Journal de Radiologie Vol 87, N° 4-C2 avril 2006.
2-Valls C, Andía E, Sanchez A et al. Dual phase helical CT of pancreatic
adenocarcinoma : preoperative assessment of resectability. American
Journal of Roentgenology 2002;178:8213- Kawamoto S, Siegelman SS, Hruban R, Fishman EK.
Lymphoplasmocytic sclerosing pancreatitis with obstructive jaundice:
CT and pathology features. AJR 2004;183:915-21I
4- rie H, Honda H, Baba S et al. Autoimmune pancreatitis: CT and MR
characteristics. AJR 1998;170:1323-7
5- Zins M, Petit E, Boulay-Coletta I, Balaton A, Marty O, Berrod JL.
Imagerie de l’adénocarcinome du pancréas. J Radiol 2005;86:135-7.
6- Khan SA, Thomas HC, Davidson BR, Taylor-Robinson
SD.Cholangiocarcinoma. Lancet 2005;366:1303-14.
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