L’investissement dans le savoir-être, chez Saramac,
a des répercussions notables notamment au plan du
sentiment d’appartenance. Des témoignages expri-
més par des employés exposent bien l’impact positif
de ce type de culture. En voici quelques extraits :
• « C’est une compagnie qui m’a permis d’évoluer
et qui m’a donné ma chance de grandir. La com-
pagnie apporte beaucoup aux gens parce que
dès que tu as un pépin ils sont les premiers à
venir t’aider, Je suis bien content de faire partie
de la compagnie Saramac ».
• « Ça fait maintenant une vingtaine d’années
que je travaille pour Saramac et j’ai remarqué
que c’est une compagnie toujours ouverte à
tout, tu peux demander presque n’importe quoi.
Je n’ai jamais vu M. Croteau de mauvaise
humeur, il est toujours souriant ».
• « Malgré nos diversités ethniques, Saramac a su
donner une chance à beaucoup de gens et de ce
fait, elle est devenue une grosse famille qui ne
cesse de croître et de s’améliorer. Ce qui est un
gage de continuité pour un avenir prometteur
et je suis er d’en faire partie ».
• « Bien que cela ne fasse que quelques mois
que je suis à l’emploi de Saramac, j’ai pu voir
comment cette entreprise est impliquée dans
tout ce qui entoure leurs employés, que ce soit
triste ou heureux. Je suis bien contente de
travailler pour cette entreprise et de faire
partie de cette grande équipe ».
• « Saramac m’a toujours soutenu pendant mes
études et maintenant qu’elles sont terminées,
j’ai été témoin d’une des plus grandes marques
de conance ; ils m‘ont ouvert un nouveau poste.
Malgré les horaires très chargés des patrons,
on prend le temps de nous écouter et on se sent
épaulé à travers nos cheminements ».
Saramac, qui est reconnue pour la qualité de ses
produits et de son service, a su construire des
relations durables avec ses clients et avec ses
employés. Elle est un exemple d’entreprise qui a à
cœur l’intérêt de ceux qui y travaillent, peu importe
la nationalité ou le groupe d’âge auquel appartient
l’employé. N’est-il pas vrai de croire que le savoir-
faire, aussi important qu’il soit, peut être anéanti
par un mauvais savoir-être ! Saramac semble
l’avoir compris.
• Le savoir-être, qui repose sur les habiletés
interpersonnelles, représente le matériau
qui permettra à un individu de bâtir une
fondation solide pour son épanouissement
en milieu de travail et une clé qui lui ouvrira
des portes.
• Les organisations qui pratiquent une
philosophie de gestion d’ouverture face
à la diversité culturelle expérimentent des
nouvelles façons de faire, des nouveaux
modes d’organisation du travail et sont
plus innovatrices dans la fréquence, la
nature et les formes de communication.
• Ne pas aborder le savoir-être comme un
concept à part entière et donc croire que
le savoir et le savoir-faire constituent, à
eux seuls, un gage de réussite en contexte
organisationnel.
Cette che s’inscrit dans une série produite à l’initiative du CLDEM et d’Emploi Québec dans le cadre des actions
visant à favoriser l’adoption et la diffusion des meilleures pratiques de gestion en ressources humaines.
Nous remercions chaleureusement la direction de l’entreprise pour sa participation. Entrevue et rédaction :
Daniel Beaupré, Ph. D, professeur à l’École des sciences de la gestion (UQAM) et Nathalie Jomphe, CRCA,
conseillère en ressources humaines. Juin 2008