Generalitat de Catalunya
Departament d’Ensenyament
Escola Oficial d’Idiomes
Manresa
4ème année
Unité 2. C’est dans l’air !
Unité 2. C’est dans l’air !
Le Nouvel Édito B2. Corrigés.
CO. Le moelleux (pages 28-29)
1. Le moelleux au chocolat. Ses caractéristiques : la juxtaposition d’un cœur moelleux et d’un
extérieur cuit à point, la pâte est glissée dans le four encore congelée.
2. Il a été créé en 1981 par Michel Bras, le célèbre restaurateur de Laguiole dans l’Aveyron.
3. Un savoureux dessert à l’origine inédit et rare et né dans l’aristocratique haute gastronomie.
4. Il a écréé par un grand chef dans le restaurant duquel il coûte 30 euros mais on peut
maintenant le trouver partout pour quelques euros : « quittant la haute cuisine pour arriver jusque
dans les hypermarchés, dans les bacs des congélateurs », « une vague de fond, peu commune,
a conduit ce dessert sur toutes les cartes, et toutes les tables, de France et de Navarre », «
dans l’aristocratique haute gastronomie, le moelleux est désormais très présent dans la roturière
cuisine de tous les jours ».
5. Il est en train de devenir un classique : « Ce gâteau est en train de quitter le terrain de la mode
pour devenir un classique aux côtés du crumble et autre crème brûlée ». Les restaurants qui le
proposent sur leur carte ne peuvent donc plus prétendre faire de ce dessert, devenu commun, un
signe de distinction.
Vocabulaire
6. Le coulant de Bras a été mille fois copié, les moelleux se sont multipliés comme des petits
pains, trop répandu, une odeur de déjà vu, une tarte à la crème.
CE. Brève de comptoir : les parents boivent, les enfants trinquent ! (page 31)
1. Réponses possibles : c’est un lieu destiné aux enfants comme une salle de jeux dans un
grand magasin, un centre de loisirs, une école maternelle…
2. Le phénomène du bar pour enfants. Il reflète une société où l’enfant est roi.
3. Ces lieux proposent aux enfants des boissons sans alcool (des consos), un accès à Internet,
des activités (ateliers, cours de danse), des jeux (dînettes, poupées, petites voitures, jeux de
société). Ces lieux peuvent aussi proposer aux parent un côté salon de thé-resto (le Merci qui ?
à Marseille).
4. Le Nidouillet vient de l’expression un « nid douillet » qui signifie un intérieur confortable et
chaleureux.
L’Abord’âge est un jeu de mots à partir de l’expression « À l’abordage » qui se disait au moment
des combats lorsqu’un bateau en abordait un autre (à noter : le port de Nantes occupe une place
prépondérante sur la façade atlantique et joue un rôle majeur dans le commerce maritime
français). Le Merci qui ? est une question que l’on pose aux enfants lorsqu’on leur donne
quelque chose pour leur apprendre à dire merci.
Vocabulaire
5. Les chères têtes blondes, les minots, les bambins.
CE. CIVILISATION > Tendances bobos, métrosexuels et autres tribus (page 40)
1. Des communautés humaines, des tribus qui se distingueraient par leur mode de
consommation.
2. Les Yuppies aux États-Unis / les bobos / les métrosexuels.
3. Les Yuppies : l’ambition, l’envie de réussite matérielle et des signes qui montrent cette
réussite, l’argent facile.
Les bobos : la même aisance matérielle que les Yuppies mais les signes l’attestant sont
différents. Ils symbolisent la culpabilité morale du bourgeois moderne et les débuts du
développement durable.
Les métrosexuels : importance de l’apparence physique. Ils symbolisent les interrogations du
moment sur la redéfinition des genres.
Vocabulaire
4. Des communautés humaines, des catégories, des groupes.
Lexique
« Bourgeoisie » : groupe attaché aux valeurs du matériel, de la tradition, de la productivité…
« Bohème » : groupe d’intellectuels attaché à la créativité, la rébellion, l’expression de soi…
Remarques
Oppositions entre ces deux groupes ;
Points communs : ambition, aisance matérielle
Des divergences entre les yuppies et les bobos : ces deux groupes n’affichent pas leur réussite
avec les mêmes signes, les bobos vont plutôt vers le développement durable, le bio… ;
Pourquoi les bobos sont les enfants de la prospérité, des privilèges et du plaisir : ils sont issus
du baby-boom des années 50 et leurs parents, après des années de crise économique et la
guerre, ont voulu leur donner ce dont ils avaient manqué eux-mêmes) ;
En quoi cette élite est égalitaire : elle a reçu une éducation qui s’oppose justement à l’élitisme,
qui prône un esprit rebelle
En quoi elle est prétentieuse : elle a le fort désir de réussir mais dans un esprit naturel,
honnête, bio, sensible et sincère qui flatte leur suffisance et leur autosatisfaction.
L’article original de Jonathan Yardley est paru dans le Washington Post et a été traduit dans le
Courrier international n° 502 (15 juin 2000).
La photo qui illustre le texte a été réalisée par le collectif Exactitudes. Exactitudes est un projet
initié par le photographe Ari Versluis et la styliste Ellie Uyttenbroek, tout deux basés à
Rotterdam. Depuis octobre 1994, il étudie les impacts des codes vestimentaires de différents
groupes sociaux. Le résultat est une exposition de plusieurs photographies, sur lesquelles les
sujets sont toujours placés dans un cadre identique, dans des poses similaires et habillés selon
un code vestimentaire très strict. Ces photos mettent en évidence la contradiction entre le fait,
pour un individu, de se donner une identité propre en adoptant les codes vestimentaires d’un
groupe. Les photos ont été prises à Rotterdam et dans plusieurs villes internationales.
CE. Boboland (page 41)
1. Bienvenue à Boboland indique que l’histoire se passe dans le milieu bobo.
2. La première vignette représente une affiche à vocation humanitaire pour aider des enfants qui
ont faim, avec le slogan « Donnez un peu de vous-même ». Les personnages sont des bobos qui
travaillent dans la publicité : l’affiche semble être au centre de leur conversation et il y a un
portfolio posé par terre avec ce qui paraît être d’autres affiches. L’homme est certainement le
supérieur hiérarchique (le directeur de l’agence de publicité peut-être) de la jeune femme (une
simple employée ou une stagiaire) : la position de son corps et ses gestes indiquent qu’il est très
à l’aise, qu’il donne son avis alors que la jeune femme semble intimidée.
3. L’homme est le directeur de l’agence de publicité, la jeune femme est une stagiaire (« Tu es là
pour apprendre »).
4. Ils parlent de l’affiche, ce qui va et ne va pas, et de l’action humanitaire.
5. L’image de quelqu’un qui accepte de ne pas gagner d’argent Je ne gagne pas un kopek »)
pour défendre une bonne cause et qui est généreux (« C’est beau de donner ») mais qui n’hésite
pas à remettre l’autre à sa place inférieure (« Mais ma petite Mina, tu es pour apprendre, pour
bosser, non ? ») et qui utilise des arguments culpabilisants On parle d’aider des gamins qui
eux ne dînent jamais, figure-toi ! »). Dans sa façon de parler, il utilise beaucoup d’anglicismes
(freshy, badly,…)
Vocabulaire
6. C’est freshy, du badly, haïpe (pour hype), du peps, c’est hyper urgent.
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