Commentaire sur les marchés
Premier trimestre de 2016
Les rendements des obligations d’État ont terminé le trimestre en baisse, les obligations du gouvernement du
Canada chutant de 13 points de base, à 1,23 %, et les bons et obligations du Trésor américain chutant de 48 points
de base, à 1,79 %. Le prix du pétrole brut a haussé de 46 %, par rapport à son bas niveau en février, tandis que le
cours de l’or a enregistré un gain de 16 %, en raison des craintes persistantes de dévaluation des monnaies et du
risque croissant de la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne.
Le fonds a enregistré un rendement inférieur à celui de l’indice de référence, en raison de la sous-performance du
Fonds d’obligations Cambridge, l’avoir le plus important, ainsi que de l’exposition au dollar américain qui a baissé
par rapport au dollar canadien. Entre autres placements qui ont nui au rendement, soulignons les participations
aux États-Unis, en Europe et au Japon, qui ont toutes enregistré des rendements inférieurs au marché canadien,
ainsi que notre exposition limitée aux secteurs de l’énergie et des matériaux. Cependant, nos participations
sensibles aux taux d’intérêt, comme les FPI et les titres liés aux infrastructures, ont contribué positivement au
rendement.
Nous avons augmenté notre répartition dans les obligations, afin de tirer profit de l’élargissement des écarts de
crédit. Nous avons apporté des changements minimes aux répartitions sectorielles.
Parmi les titres qui ont le plus contribué au rendement, soulignons Brookfield Infrastructure, Activia Properties,
Slate Office REIT et le Fonds de placement immobilier Cominar, tandis que Roche y a le plus nui.
Le Fonds d’obligations Cambridge, l’un des avoirs dans le fonds, a enregistré un rendement inférieur en raison des
avoirs détenus dans le secteur de l’énergie. Le fonds a également bénéficié de la baisse des rendements des titres
de bonne qualité, à rendement élevé et du gouvernement, car la duration était nettement inférieure à celle de
l’indice de référence (3,9, par rapport à 5,75). La performance de ce secteur, bien que positive, a généralement
été à la traîne par rapport aux autres secteurs, en particulier les obligations d’État.
À la fin du trimestre, la répartition géographique du fonds la plus importante était au Canada, soit 52 %, par
rapport à 57 %, trois mois plus tôt, tandis que celle aux États-Unis a augmenté à 31 %, par rapport à 26 %, trois
mois plus tôt.
La lente croissance de l’économie mondiale devrait maintenir les taux d’intérêt à de faibles niveaux au cours de
l’année. Les bénéfices des sociétés peineront à croître, les échanges commerciaux et la consommation demeurant
léthargiques. Les cours boursiers restent à des niveaux moyens ou supérieurs, ce qui, selon nous, devrait limiter la
hausse des prix. Les marchés et les multiples n’augmenteront pas, tant que nous n’assisterons pas à la reprise de
la croissance de l’économie mondiale et l’augmentation des bénéfices des sociétés. Bien qu’il n’y ait actuellement
aucun signe d’expansion économique, l’activité économique s’est quelque peu stabilisée.