1
République Centrafricaine
Conflits socio-politiques
et intercommunautaires
Bulletin annuel des Partenaires Humanitaires
du Secteur de la Santé
Bulletin du Cluster Santé
OMS -UNFPA – MSP-DRC -EPS -UNICEF -CMPS -MSF ESPAGNE - MSF FRANCE- MSF HOLLANDE- MSF BELGIQUE- IFRC -OPID -JUPEDEC -AEEG -ADECOM -CARITAS -AHA - IMC -ALIMA -ECHO -OCHA -EMERGENCY
- CRCA - INTERSOS - MDM FRANCE- DBS - ONUSIDA - ACAPS - CAP ANAMUR - MENTOR INITIATIVE - SAVE THE CHILDREN - ACF - UNHCR - OIM-CORDAID - USAID-MERCY CORPS -BM- BADCICR -IRC- AIDE
MONDIALE-ACMPSI-CRF- MAXI PAUVRE- APEC-MSF FRANCE- CRCA- RFCAPEV- RMCS- SCP-PU/AMI– ASSOMESCA- ACA- ARESDI- COHEB- CONASAN- ACLD- MSPASPGAH-APSD -SOS VILLAGE D’ENFANTS -
AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT - CONCERN WORLDWIDE– WORLD VISION- KAGA CONSTRUCTION- IPB-ACM/PSI-CMPS-CICR-VITALITE PLUS- YCA, ARND,GEN RCA, LE PEUPLE, MDA
2,5 M
AFFECTES
430 000
PDIs (RCA)
426 288
REFUGIES
13 633
TRAUMATISMES PHYSIQUES
Plus de 1200
DECES
j
e voudrais au nom du Cluster
santé remercier tous ceux qui ont
contribué à la réponse santé et à la
mobilisation spéciale des res-
sources, bien que toujours en deçà
des énormes besoins en République
Centrafricaine. Le contexte de la
RCA exige une attention continue et surtout l’appui au relève-
ment du système de sannational pour permettre l’augmen-
tation de l’offre des services. La présence des humanitaires
aux côtés des autorités nationales en 2015 est plus que
nécessaire.
Dr Michel Yao
Représentant de l’OMS en
République Centrafricaine
SOMMAIRE
C
e bulletin donne un aperçu de la situation humanitaire et
des principales actions de la réponse des partenaires du clus-
ter santé au cours des 12 mois qui ont suivi l’activation du
niveau 3 de l’urgence Humanitaire en République centrafri-
caine le 11 décembre 2013. Il met donc en exergue :
Les principaux faits ayant marqué le contexte socio-
politique et sécuritaire,
Les conséquences humanitaires et sanitaires ma-
jeures de la crise,
La réponse du cluster santé ,
Les perspectives de réponse en 2015.
64 PARTENAIRES DU
CLUSTER SANTÉ
878.000 POPULATION CIBLÉE
STRUCUTRES SANITAIRES
27% STRUCTURES DE SANTE ENDOMA-
GEES (HeRAMS)
55% STRUCTURES DE SANTE FONC-
TIONNELLES DONT 80% AVEC
L’APPUI DES PARTENAIRES EN
2014(HeRAMS)
OFFRE DES SOINS DANS LES ZONES DE CRISE AIGUË
(BANGUI, BIMBO, BEGOUA, BAORO, BOUAR, KAGA BANDO-
RO, BAMBARI)
615 572 CONSULTATIONS CURATIVES
53 536 CONSULTATIONS PRENATALES
12 218 ACCOUCHEMENTS ASSISTÉS
360 CESARIENNES
891 CAS DE VIOLS
SYSTEME D’ALERTE PRECOCE
40
SITES DE DEPLACES INTERNES
COUVERTS
FINANCEMENT (million $US)
CHF
SOLLICITE
FINANCÉ
71
35,5 (50%)
OMS SOLLICITE
FINANCÉ
16,1
10,7(66.4%) y compris le projet
Banque mondiale
2
Principaux faits ayant marqué le
contexte SOCIO POLITIQUE.
La crise commence en décembre 2012 lorsque la coalition armée
Séléka (Alliance en Sangho), majoritairement composée de
musulmans s’est lancée dans la conquête du pays à partir du
Nord-Est. Leur progression va aboutir a prise de la capitale
Bangui le 24 mars 2013 et au renversement du régime au
pouvoir. L’incapacité des nouvelles autorités à rétablir la sécu-
rité fait progressivement sombrer la quasi-totalité du pays
dans le Chaos.
En réaction aux exactions incessantes des Séléka envers les po-
pulations majoritairement non musulmanes, une résistance
armée s’est constituée dans le Nord-ouest. Il s’agit des antiba-
laka, qui vont s’attaquer aux Séléka, aux musulmans et à leur
biens d’abord les préfectures de l’Ouest, puis progressivement
vers celles du Centre et de l’Est.
Le 5 décembre 2013, la crise Centrafricaine prend une nouvelle
dimension avec l’attaque coordonnée de Bangui par les anti-
balaka. La violence atteint un niveau sans précédent faisant
en deux jours plus de 1200 morts et des milliers de blessés.
Très rapidement la bataille entre antibalaka et Séléka avait
pris une tournure interconfessionnelle entre les chrétiens et les
musulmans.
Le 5 Décembre 2013, la résolution 2127 du conseil de sécurité
des Nations Unies donne mandat aux 1600 éléments du con-
tingent Français de l’opération « Sangaris » et à la Mission
Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA) d’interve-
nir en Centrafrique pour désarmer les combattants et protéger
les civils.
Le 11 décembre 2013, le pays est placé au niveau d’urgence le
plus élevé (L3) par le Comité permanent inter agence pour les
urgences humanitaires. Vue la persistance de la crise, le ni-
veau d’urgence L3 a dû être prolongé à trois reprises.
Le 10 janvier 2014, le Président de la République Chef d’Etat de
Transition, Michel DJOTODIA démissionne à N'Djamena et le
20 janvier 2014, il est rempla par Mme Catherine SAMBA
PANZA au cours d’une élection par le Conseil National de
Transition.
Le 23 juillet 2014, un accord de cessation des hostilités entre les
belligérants est signé à Brazzaville après 2 jours de conclave.
Cet accord créé des divisions au sein des deux principaux
groupes armés (antibalaka et Séléka) et plusieurs factions
voient le jour.
Le 15 septembre 2014, la MINUSCA (Mission Multidimensionnelle
de Nations Unies pour la Stabilisation de la Centrafrique) rem-
place la MISCA
Le 07 octobre 2014, une nouvelle vague de conflits intercommu-
nautaires et de troubles sociaux qui va durer une dizaine de
jours embrasse les 4/5 de la ville de Bangui, un casque bleu
est tué et plusieurs blessés, et les biens et personnes des
organisations humanitaires sont attaqués.
Les conséquences majeures
de la crise
Près d’un million de personnes déplacées
Au 31/10/2014
430 000 personnes sont encore déplacées à l’intérieure du
pays
423 000 Centrafricains sont réfugiés dans les pays voisins
32 000 personnes évacués vers le Nord-Est du Pays
 36 276 personnes vivent des enclaves dans le pays.
Le Secteur de la Santé, l’un des plus affectés.
La crise Centrafricaine a provoquée l’effondrement du système
de santé dans toutes ses composantes.
27% des structures sanitaires ont été partiellement ou
totalement détruites à travers le pays
45% des structures sanitaires ont cessé de fonctionner ou
réduit le volume de leurs activités à cause du pillage de leurs mé-
dicaments et/ou de leurs équipements, ou du déplacement forcé
de leurs personnel à cause de l’insécurité.
. Rupture de la chaine d’approvisionnement en médicaments
essentiels génériques: l’Unité de Cession des Médicaments
(UCM) principale source de ravitaillement des structures de santé
publiques a réduit de manière drastique ses activités et n’assure
plus les livraisons qu’à Bangui.
Rupture de la chaine d’approvisionnement des vaccins, et
de transmission des informations sanitaires
Photo 3: Une vue des Personnes déplacées sur le site de
l’aéroport de Bangui Mpoko
80,50%
93,20%
53,90%
77,20%
73,10%
63,40%
68,20%
72,50%
18,10%
4,10%
42,80%
22,80%
20,90%
29,30%
30,30%
24,30%
1,30% 2,70% 3,30% 06,00% 7,30% 1,50% 3,10%
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
100,00%
RS1 RS2 RS3 RS4 RS5 RS6 RS7 RCA
Intact Partiellement détruit Totalement détruit
Graphique 1: Proportion des Structures sanitaires détruites
(Source : Enquête HeRAMS)
Photo 4: Ci-contre: Centre de santé de Mbrès après le passage
d’un groupe armé , Blessés à l’Hôpital de Batangafo
3
La réponse du secteur sante
Evaluation des besoins des populations
affectées pour mieux organiser la réponse
En fin décembre 2013, une enquête d’évaluation multisectorielle
rapide (MIRA) avait été conduite dans les zones en crise pour déter-
miner les besoins prioritaires des populations et évaluer les capaci-
tés de réponse locale afin de mieux planifier les actions à mener.
Par la suite, les autres localités ayant connu des crises humanitaires
aiguës ont bénéficié des enquêtes d’évaluation conjointes.
les principaux besoins des populations en matière de santé identi-
fiés étaient:
la prise en charge des blessés et des maladies courantes,
la relance des activités dans les structures de santé fermées,
le renforcement des stocks de médicaments dans les pharma-
cies,
le renforcement des activités de vaccination,
la distribution des moustiquaires,
l’équipement des structures de santé pillées,
la construction/réhabilitation des infrastructures.
Elaboration des plans de réponse.
janvier 2014 : Un Plan stratégique de réponse du cluster santé
pour les 3 premiers mois est élaboré.
mars 2014 : Elaboration des plans Stratégique et opérationnel
couvrant le reste de l’année 2014 pour le secteur santé.
Avril 2014 : Elaboration du Plan d’Action de lutte contre les Diar-
rhées Aqueuse/Cholera
Le 11 août 2014, les modalités d ‘application de la gratuité des
soins sont publiées à travers une instruction ministérielle.
Le 01 septembre 2014, validation du plan pour la préparation et la
riposte à une éventuelle épidémie de maladie à virus Ebola/Marburg
Le 15 septembre 2014, validation du plan de transition 2015-2016
du secteur de la santé avec un volet humanitaire important.
Détermination des zones
et actions prioritaires.
En 2014, le cluster santé a retenu 8 préfectures prioritaires
(Ouham, l’Ouham Pendé, Mambéré Kadeï, Nana Mambéré, Nana
Gribizi, Ouaka, Ombella Mpoko, Lobaye) et 5 Arrondissements
dans la ville de Bangui (3ième, 4ème, 5ième, 6ième et 8ième). Les
principales actions prioritaires:
Offrir des soins de santé d’urgence dans les zones de crise
humanitaire aiguë
Renforcer la gestion de l’information pour guider la planification
et la réponse à la crise
Restaurer les services de santé de base pour améliorer l’accès
aux soins des populations affectées par la crise
Renforcer la coordination y compris l’appui à la gouvernance
locale dans les zones de crise
Prévenir et lutter contre les épidémies
Déploiement des partenaires
opérationnels sur le terrain
22 ONG et organisations internationales se sont déployées
aussi bien dans les zones de haute priorité que dans celles de
moyenne priorité. Au total 80% (358/447) des structures de san-
fonctionnelles en 2014 étaient appuyées par une ONG/
Organisation internationale.
Graphique 2: Nombre de structures sanitaires appuyées par les ONG/
Organisations internationales
80% des structures de santé
fonctionnelles appuyées par les
partenaires
Photo 5: Pharmacie de l’Hôpital Régional et Universitaire de Berberati pendant la
crise: Un exemple de pénurie chronique en médicament dans les structures de santé
4
La Coordination de la réponse
sous le leadership de l’OMS, les réunions de coordination du clus-
ter santé se sont tenues régulièrement à Bangui de façon hebdoma-
daire. Une équipe constituée d’un coordinateur, d’un co-facilitateur
(de Save the Children International) et d’un gestionnaire de l’informa-
tion est entièrement dédiée à cette activité. Le Ministère de la santé y
est fortement impliqué. Des réunions de la cellule de crise sont te-
nues en cas de détérioration brusque de la situation humanitaire. Un
groupe de travail a été mis sur pieds pour s’occuper de la probléma-
tique de la santé mentale et du soutien psychosocial.
au niveau décentralisé, l’OMS a assuré le leadership dans la
coordination des clusters santé régionaux à travers les responsables
de ses sous bureaux de Kaga Bandoro, Bambari et Bouar.
La mise en place du
Système d’Alerte Précoce
le système d’alerte précoce (SAP) permettant de surveiller les
maladies et les évènements de santé publique a été mis en place
dans les principales zones de crise : en décembre 2013 dans les
circonscriptions sanitaires de Bangui et les districts de santé Bimbo et
Bégoua; en janvier et février 2014 à Bouar et Baoro (Nana Mambéré),
en février 2014 à Kaga Bandoro (Nana Gribizi ) et en septembre 2014
à Bambari dans la Ouaka.
En ce qui concerne la ville de Bangui et la périphérie, les taux
de complétudes des rapports se sont stabilisés entre 90 et 100% à
partir de la semaine 26 jusqu’à semaine 51.
Photo 6: Une vue des participants à la réunion Hebdomadaire du cluster santé
©
Photo OMS
La morbidité et la mortalité dans
les zones de crise aiguë
(Bangui, Bégoua, Bimbo, Bouar, Baoro, Bambari
et Kaga Bandoro)
au cours de la première année de réponse à la crise de niveau
3 en RCA (décembre 2013– décembre 2014), 615572 consulta-
tions curatives ont été délivrées aux populations affectées de
Bangui, Bégoua, Bimbo, Bouar, Baoro, Bambari et Kaga Bandoro
le SAP a été établi, parmi lesquelles 243758 (39.5%) en-
fants de moins de 5 ans.
Avec un total cumulé de 290412 cas, le paludisme est de-
meuré la première cause de morbidité, suivi des Infections Respi-
ratoires Aigües et de la diarrhée aqueuse avec respectivement
77577 et 52464 cas. La tendance proportionnelle des cas de
paludisme était relativement élevée entre la semaine 13 (mars) et
la semaine 44 (octobre), période correspondant à la saison des
pluies. Les enfants de moins de 5 ans représentent 39.2% du total
des cas de paludisme rapportés.
Au total 249 décès ont été notifiés dont 85 (34.1%) attribués
au Paludisme, 37 (14.8%) à l’Infection Respiratoire Aigüe,
36 (14.4%) à la Diarrhée Aiguë Aqueuse et 24 (9.6%) aux trau-
matismes physiques.
Quelques actions entreprises face à l’incidence élevée du
Paludisme dans les sites des déplacés:
224083 Moustiquaires Imprégnées d’Insecticide à
Longue Durée d’Action (MILDA) distribués par l’UNICEF en parte-
nariat avec la Croix Rouge Centrafricaine et les ONGs Action
Contre la Faim, ACTED et InterSOS.
3000 autres MILDA distribués par l’OMS en partenariat
avec CARITAS pour combler le gap dans le site de déplacés de
Kaga Bandoro,
400 000 cures d’antipaludiques distribués par la FICR
au profit des structures de santé au cours des 60 premiers jours
qui ont suivi le début de la crise.
Graphique 3: Complétude des rapports des sites de surveillance
de la semaine 50 (2013) à la semaine 50 (2014).
Données du SAP Bangui, Bimbo et Bégoua
Graphique 4: Tendance proportionnelle des maladies à forte morbidité à Bangui,
Bimbo et Bégoua de la Semaine 1 à la Semaine 52 ( 2014)
Tableau 1: Les trois principales causes de morbidité dans
les sites des Déplacés (Données du SAP)
5
La santé de reproduction
Les consultations prénatales ainsi que les accouchements assistés ont
été assuré de manière permanente durant cette période dans les zones
de crise le système d’alerte précoce était mis en place (Bangui, Bim-
bo, Bégoua, Kaga Bandoro, Bouar, Baoro, Bambari)
53536 Consultations prénatales ont été réalisées ainsi que
12578 accouchements assistés dont 360 par césariennes (2,8%).
L’UNFPA a apporté un appui aux activités de SR en amorçant le
processus de déploiement du DMU-SR dès le mois de mars 2014 et la
mise à disposition des Kits SR auprès des partenaires opérationnels. 21
formateurs ont été formé au niveau national et qui à leur tour ont formé
100 prestataires en DMU-SR pour couvrir la ville de Bangassou, Bouar,
Bossangoa et Boali.
Prise en charge des cas de viols
634 cas de viol ont été apportés dans la ville de Bangui et ses
environs (Bimbo et Bégoua), 256 dans la ville de Kaga Bandoro et 1 à
Bambari. Les cas de viol étaient très fréquents en début des crises avec
des pics hebdomadaires de 50 à 99 cas dans la ville de Bangui, et de 30
cas dans la ville de Kaga Bandoro.
Graphique 5 : Répartition hebdomadaire des CPN, Accouchements normaux
et césarienne (Système d’Alerte Précoce Bangui, Bimbo, Bégoua)
de déc. 2013-déc. 2014
Pour assurer une bonne prise en charge médicale de ces cas de
viol, les guides de prise en charge clinique des victimes de viols
ainsi que des kits PEP/antibiotiques pour le traitement des IST ont
été mis à la disposition de certaines formations sanitaires à Ban-
gui, Bouar, Bossangoa, Kaga Bandoro et Bambari et à certains
partenaires du cluster santé par l’OMS et l’UNFPA.
Santé mentale et soutien psychosocial
294 cas de troubles mentaux on été enregistrés à Bangui
dans le cadre du système d’alerte précoce. Plusieurs actions ont
été réalisées par l’OMS , l’UNICEF et d’autres partenaires pour
renforcer la prise en charge des cas notamment la formation des
agents sociaux sur les premiers secours psychologiques, la mise
en fonction de 19 centres d’écoute à Bangui et la formation des
Enseignants de certains établissements scolaires de Bangui sur la
détection des cas nécessitant une prise en charge psychosociale
Prise en charge des maladies chroniques
La prise en charge des maladies chroniques a été l’une des
principales préoccupations des partenaires du cluster santé lors
de la réponse. Deux maladies ont fait l’objet de cette préoccupa-
tion (Tuberculose et Infection au VIH). La prise en charge des
autres maladies tels que le Diabète et l’Hypertension artérielle a
également été assurée.
656 cas de tuberculose et 7351 cas d’infection au VIH ont
été pris en charge en 2014 à Bangui, Bimbo, Bégoua, Kaga Ban-
doro et Bambari.
Les partenaires ont fait en sorte que les traitements des malades
ne pouvant se rendre dans les centres de traitement pour des
raisons de sécurité soient assurés dans les sites.
Graphique 6 : Evolution hebdomadaire des cas de viol à Bangui, Bimbo, Bégoua
et Kaga Bandoro de la semaine 1 à la semaine 52 (Système d’alerte précoce)
© Photo Emergency
Photo 7: Remise officielle des kits SR à l’hôpital préfectoral de Kaga Bandoro
par l’équipe de l’UNFPA
Tableau 2: Cas de Tuberculose d’infection au VIH pris en charge à Bangui, Bimbo,
Bégoua, Kaga Bandoro et Bambari
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