Aéroport du Grand Ouest et sa desserte routière Arrêtés « loi sur l’eau » et « espèces protégées » Des prescriptions garantissant la mise en œuvre et l’efficacité des mesures environnementales RÉPUBLIQUE FRANÇAISE PRÉFET DE LA LOIRE-ATLANTIQUE Des procédures environnementales associant l’ensemble des acteurs Le code de l’environnement impose de concevoir les nouvelles infrastructures avec le moindre impact environnemental. Elle impose ainsi à tout projet d’aménagement de tenir compte des considérations environnementales au même titre que des données sociales, techniques ou financières. Les maîtres d’ouvrage, Aéroport du Grand Ouest (AGO) pour la réalisation du futur aéroport et la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) pour sa desserte routière, ont la responsabilité d’éviter, réduire et compenser l’impact des nouvelles infrastructures sur l’eau, les milieux aquatiques, les espèces animales et végétales recensées. Loi sur l’eau Autorisation « loi sur l’eau » de réalisation des travaux de construction de la plate-forme aéroportuaire et de sa desserte routière, au titre des articles L.214-1 à L.214-6 du code de l’environnement portant sur l’eau et les milieux aquatiques. Espèces protégées 2012 Début de l’instruction Début de l’instruction Dépôt des dossiers au 1er trimestre 2012. Consultation des CLE Dérogation au titre des articles L.411-2 et R.411-6 à 14 du code de l’environnement portant sur les espèces animales et végétales protégées recensées sur les emprises des infrastructures précitées. Dépôt des dossiers en mai 2012. Consultation du CSRPN Les dossiers ont recueilli un avis favorable des Commissions Locales de l’Eau (CLE) du SAGE Vilaine et du SAGE Estuaire de la Loire, respectivement le 3 juillet 2012 et le 11 juillet 2012. Les dossiers de demande de dérogation ont été examinés par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN) le 26 avril 2012 qui a transmis son avis au Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN). Enquête publique Consultation du CNPN Les dossiers ont été soumis à enquête publique du 21 juin au 7 août 2012. La commission d’enquête a rendu un avis favorable assorti de 2 réserves et de 5 recommandations le 24 octobre 2012. Consultation d’un collège d’experts scientifiques Afin de répondre à la première réserve de la commission d’enquête, un collège d’experts scientifiques a été désigné par le préfet en décembre 2012 pour évaluer la méthode de compensation. Dans son rapport remis en avril 2013, le collège d’experts émet 12 observations et préconisations qui ont donné lieu à des prescriptions spécifiques dans les arrêtés. CODERST Le CNPN a émis un avis favorable le 5 juillet 2012 sur les 2 dossiers de demande de dérogation. 2013 Information du public Suite à l’ordonnance n°2013714 du 5 août 2013 relative à la mise en œuvre du principe de participation du public défini à l’article 7 de la Charte de l’environnement, le préfet a soumis à la consultation publique, du 7 octobre au 7 novembre 2013, pour observation, les dossiers de demande de dérogation. Au terme de cette démarche, les dossiers et les projets d’arrêtés ont été soumis à l’avis du Comité Départemental pour l’Environnement et les Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) le 13 novembre 2013. Arrêtés « loi sur l’eau » et « espèces protégées » Sur la base de l’ensemble de ces avis et consultations, le préfet des Pays de la Loire, préfet de la Loire-Atlantique, autorise par arrêté la réalisation des travaux nécessaires à l’aménagement de l’Aéroport du Grand Ouest et de sa desserte routière. Une démarche environnementale novatrice La prise en compte de l’environnement dans la conception du projet Le secteur d’implantation de l’aéroport et de sa desserte routière est constitué par un bocage humide qui présente un maillage assez bien préservé et relativement dense de haies, de talus, de prairies et de mares. Cette mosaïque de milieux façonnée par l’homme n’est pas un site majeur pour la conservation des espèces d’intérêt communautaire, mais offre tout de même une réelle diversité d’espèces communes et caractéristiques de ces milieux. Situé sur la partie amont des cours d’eau des bassins versants de l’estuaire de la Loire et de la Vilaine, il est aussi caractérisé par des zones humides qui présentent des fonctionnalités en matière de biodiversité (habitats caractéristiques des zones humides), d’hydrologie (régulation des débits, recharge des nappes) et de biogéochimie (maintien de la qualité de l’eau par autoépuration). La démarche environnementale proposée par les maîtres d’ouvrage s’appuie sur la mise en œuvre tout au long de l’élaboration du projet de la séquence « éviter, réduire, compenser ». La conception du projet a permis de limiter les surfaces aménagées et d’éviter les la Complexité de méthode erts du collège d’exp s n io at rv se ob éthode de Une des plexité de la m m co la r su te e à la t, selon lui, nuir scientifiques por eu p i qu , le el n n fonctio compensation du public. compréhension sur pensation basée m co e d e d o h te (1) e mét AGE et présen SD Le recours à un le ar p é os p ités est im en faciliter la les fonctionnal mplexité. Pour co e n ai rt ce e documents par définition un ont produit des ge ra uv o d’ es tr d’ailleurs , les maî sion d’enquête a is m compréhension m co a L s. me pédagogique plexité et le volu m co la é gr synthétiques et al m tions du n rapport que, breuses contribu souligné dans so om n s de rd ga nte. au re r était satisfaisa des dossiers, et ie rn de ce de n atio public, l’inform alisés de pédagogie ré ts or eff es d é it u s intègrent Dans la contin vrage, les arrêté u o d’ es tr aî m s t la par le tiques explicitan ac id d s ré d ca des en mpensation. méthode de co secteurs les plus sensibles. Un ensemble de mesures seront mises en œuvre afin de réduire les impacts du projet qui n’ont pas pu être évités. Enfin, les deux maîtres d’ouvrage ont proposé une démarche innovante pour compenser les incidences résiduelles de la réalisation des nouvelles infrastructures. Une méthode de compensation basée sur les fonctionnalités La méthode proposée par les maîtres d’ouvrage consiste à recréer à proximité immédiate du site impacté des milieux présentant des fonctionnalités équivalentes à celles détruites. Le besoin compensatoire a été établi sur la base de l’état initial. Il s’exprime en Unités de Compensation (UC) calculées pour chaque parcelle ou groupe de parcelles sur la base d’un coefficient variant de 0,25 à 2, attribué en fonction de l’intérêt du milieu par rapport aux trois principales fonctions des zones humides (biodiversité, hydrologie et biogéochimie) et de la nature de l’impact (destruction totale, perturbation liée au rabattement de nappe, etc.). Le besoin compensatoire est ainsi calculé en multipliant la surface de chaque parcelle par ce coefficient. Par exemple, la destruction d’une zone humide liée à un cours d’eau constitue un impact fort sur un milieu présentant un enjeu majeur en terme de biodiversité et se voit affecter le coefficient maximal aboutissant à un besoin compensatoire de 2 Unités de Compensation (UC) par hectare détruit. Ainsi le besoin compensatoire lié à l’aménagement sur 723 ha de l’aéroport et de sa desserte routière s’élève à 735 UC pour les zones humides (560 pour la plate-forme et 175 pour la desserte) et 1279 UC au titre des espèces protégées (828 pour AGO et 451 pour la DREAL). Pour répondre à ce besoin, des mesures compensatoires seront mises en œuvre. Elles privilégient la recréation et la restauration de zones humides de bocage à proximité du site impacté. Des coefficients de plus-value ont été définis en Unité de Compensation par hectare pour chaque type d’intervention : plus le gain de fonctionnalité associé à une mesure est important, plus sa contribution à la réponse au besoin compensatoire, et donc le nombre d’UC couvertes par cette mesure est important. (1) Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Une méthode compatible av ec le SDAGE La méth Des arrêtés garantissant l’efficacité et la pérennité des mesures compensatoires ode proposée p ar les maîtres d’ de la dispositio ouvrage décou n 8B2 du SDAG le E qui impose d de restaurer, dan e re s cr le ée m r ou êm e bassin versan équivalentes su t, des zones hu r le plan fonctio Les arrêtés d’autorisation au titre de la loi m ides nnel et de la qu alité de la biod Suite aux observ sur l’eau et de dérogation pour les espèces iversité. ations du collè ge d’experts scie l’adéquation de protégées reprennent l’ensemble des ntifiques relative la méthode avec sà cette dispositio et espèces prot mesures prévues par les maîtres d’ouvrage n, les arrêtés lo égées apporten i sur l’eau t les garanties su dans les dossiers réglementaires et entre les fonctio ivantes sur la tr ns impactées et açabilité le prescrivent des mesures spécifiques pour s fonctions restau • Ils fixent la rées : répartition du garantir la mise en œuvre et l’efficacité du besoin compen bassins versants satoire entre le en fonction de s différents dispositif environnemental. la localisation d es impacts. • Ils prescriv ent des suivis sp Pour définir ces mesures spécifiques, le écifiques et défi objectifs surfac nissent des iques permetta préfet s’est appuyé sur les analyses de ses nt de garantir l’ fonction par fo é qu iv al services instructeurs et sur les avis reçus en ce nction entre le s plus-values apportées aux au cours des procédures. La rédaction des milieux restauré s et la perte de fonctionnalité prescriptions des arrêtés s’est également appuyée des milieux im pactés. sur le travail du collège d’experts scientifiques. Une connaissance approfondie des milieux impactés Les études et expertises de terrain menées entre 2011 et 2012 ont permis d’établir l’état initial du site d’implantation de l’aéroport et de sa desserte. L’ Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA) a estimé que « l’état initial était très complet tant dans la description des zones humides que des espèces qui leur sont inféodées ». La CLE du SAGE Vilaine et la commission d’enquête ont également souligné la qualité de cet état initial qui a permis de caractériser les milieux présents et leur fonctionnement. Afin de répondre aux recommandations du collège des experts, des suivis et expertises complémentantaires ont été menés de façon à parfaire cet état initial et améliorer l’évaluation de l’équivalence entre les fonctionnalités impactées et celles restaurées. Des suivis renforcés sur la qualité physicochimique des eaux Conformément aux recommandations du collège d’ex­ perts, des mesures portant sur les 41 paramètres de la Norme de Qualité Environnementale couplées à des mesures de débits ont été réalisées sur 7 stations à proximité immédiate des deux projets. Les premiers résultats obtenus montrent que les cours d’eau présentent une eau de bonne qualité avec toutefois certaines dégradations, notamment pour ce qui concerne la pollution organique carbonée. Ces résultats viennent confirmer les états initiaux réalisés par les maîtres d’ouvrage. Les suivis sur ces points se poursuivront lors des phases chantier et exploitation. Une confirmation du fonctionnement hydrologique Afin de préciser le fonctionnement hydrologique de la zone d’étude, des protocoles de mesure et d’instrumentation ont été définis en lien avec le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM). Leur objectif est d’approfondir les connaissances sur les relations entre les aquifères, les zones humides de plateau, les eaux souterraines et les ruisseaux de tête de bassin versant. Ce type d’étude nécessitant une période d’observation d’un minimum de 5 ans, les mesures se poursuivront tout au long du chantier et seront complétées par la mise en place d’un site témoin non impacté par les ouvrages. Des mesures répondant aux enjeux de régulation des crues Si les zones humides et les éléments de paysages (haies, fossés, talus) peuvent jouer un rôle pour des épisodes pluvieux de période de retour inférieure à 5 ans, leurs effets sur des épisodes pluvieux plus importants deviennent très faibles du fait de la saturation des sols générant un ruissellement quasi intégral. Les ouvrages hydrauliques sont dimensionnés et équipés conformément aux prescriptions du SDAGE afin de maîtriser les débits de rejet dans les milieux. Une station de suivi des débits située à la confluence des 5 cours d’eau impactés du bassin versant de la Vilaine permettra de suivre de façon permanente les éventuels effets sur les écoulements en aval. Une biodiversité caractérisée Dans l’objectif de parfaire les connaissances sur l’état initial du site et d’apporter un éclairage complémentaire en vue des actions de recréation ou de restauration des milieux à mettre en œuvre dans le cadre des mesures de compensation, des inventaires complémentaires ont été réalisés. Ils ont porté sur : • les espèces déterminantes des Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristisque (ZNIEFF) sur les emprises des deux projets ; • des relevés phytosociologiques sur les habitats naturels et les milieux prairiaux ; • les groupes des odonates (libellules) et des lepidoptères (papillons). Par ailleurs les données sur les reptiles (Lézard vivipare, Couleuvre à collier et Vipère péliade) collectées dans le cadre des dossiers « espèces protégées » en 2011 ont été ré-analysées sous l’angle des espèces inféodées aux zones humides. Une mise en œuvre encadrée et objectivée Les arrêtés définissent et encadrent les modalités de contractualisation. Ce cadre permet de garantir la faisabilité des mesures, de prendre en compte le délai nécessaire pour qu’elles produisent pleinement leurs effets et de minimiser le risque d’échec. Une plus-value significative dès les premières années Pour une grande partie des mesures comme par exemple la création de mares, la reconstitution de haies ou de prairies naturelles, les techniques de génie écologique sont maîtrisées et les retours d’expérience montrent que, sauf pour les haies, des plus-values significatives sont obtenues en quelques années seulement. Par exemple, les premières mares réalisées en 2012 par AGO présentent déjà, un an après, des caractéristiques intéressantes se traduisant notamment par la présence des espèces cibles (tritons). Des garanties spécifiques pour les habitats remarquables Comme le préconise le collège des experts, les habitats remarquables, plus délicats et plus longs à reconstituer, bénéficient d’un régime particulier basé sur des ratios surfaciques allant de 2 à 10 en fonction de la rareté de l’habitat et des retours d’expérience sur la capacité à les recréer. Par exemple, chaque hectare de lande humide impacté sera compensé par la restauration de 10 hectares de ce même type d’habitat. Des mesures en adéquation avec les spécificités écologiques Les enveloppes de compensation ont été déterminées en fonction des continuités existantes (cours d’eau et bocages) et de leurs caractéristiques optimales à la réussite des mesures. Les arrêtés imposent la réalisation d’un diagnostic à l’échelle des exploitations agricoles volontaires pour la mise en œuvre des mesures compensatoires. Ce diagnostic permettra d’identifier les éléments du maillage bocager à forte valeur écologique (prairies naturelles, haies, mares). La localisation des mesures en fonction de ces éléments du paysage et leur préservation obligatoire dans le cadre de la convention avec l’exploitant permettront de renforcer les continuités paysagères à l’origine de la valeur écologique des milieux bocagers. Ces diagnostics écologiques initiaux permettront également d’identifier pour chaque parcelle destinée à accueillir des mesures compensatoires, ses prédispositions hydrologiques et écologiques et ainsi de retenir la mesure qui présente les plus grandes potentialités de réussite. Un dispositif de suivi structurant et correctif L’efficacité des mesures est évaluée à travers un dispositif de suivi mobilisant des compétences scientifiques et techniques. Le suivi comprend également une mise en perspective des résultats avec l’évolution de sites témoins pour chaque type de mesure. Les indicateurs définis par l’observatoire environnemental permettent d’en mesurer l’efficacité. Dans le cas où ces mesures ne produiraient pas les plus-values écologiques attendues, l’observatoire environnemental proposera des mesures correctrices qui seront expertisées par le comité scientifique et prescrites aux maîtres d’ouvrage par les services en charge de la police de l’environnement. Un bilan de l’efficacité de l’ensemble des différents types de mesures est prévu dans les arrêtés 5 ans après l’engagement des premières mesures. Un besoin compensatoire majoré Les arrêtés prescrivent une majoration globale de 10% du besoin compensatoire pour tenir compte des délais nécessaires à l’efficacité des mesures. ique, Un cadre jurid nancier technique et fi n œuvre e e is m la t n a permett ensatoires p m o c s e r u s e des m mesures œuvre des alités de mise en od m lues s le it n éfi nte des plus-va ei tt Ce cadre d l’a à es ir sa ans néces onnement de 5 ti n compensatoires ve n co e d e ndues (duré cahiers des écologiques atte te, respect des ci ta n io ct du n r l’eau, reco les arrêtés loi su minimum avec s an d t n ra gu fi ures ilité pour la charges des mes t leur acceptab an ss ti n ra ga ire, juste etc.), tout en gement volonta ga n (e le co ri ues profession ag choix des pratiq le s an d té er lib actualisées rémunération, celles non contr ar p s le r su s le ie agrico ation de l’économ et non perturb eur). agricole du sect Les garanties de réalisation des mesures compensatoires 100% des mesures compensatoires à l’ouverture Un calendrier précis de mise en œuvre est intégré dans les arrêtés « loi sur l’eau » et « espèces protégées ». Il prévoit l’engagement des premières mesures compensatoires avant la phase de terrassement et de leur totalité avant la mise en service des infrastructures. Des suivis clairement définis Les arrêtés préfectoraux encadrent précisément la nature et la fréquence des suivis qui devront être réalisés et transmis aux services en charge de la police de l’environnement. Ces suivis permettront de vérifier l’efficacité des mesures compensatoires et si nécessaire de réajuster la valeur des coefficients Une gouvernance impliquant la communauté scientifique et les associations environnementales La gouvernance environnementale prévue dans le cadre du dossier des engagements de l’État de 2009 a été mise en place : • L’observatoire environnemental a élaboré les indicateurs de suivi et défini les protocoles associés. • Le comité scientifique indépendant a été créé par arrêté préfectoral du 28 août 2013. Il est chargé d’expertiser dans la durée la mise en œuvre et l’efficacité des mesures compensatoires ainsi que les éventuelles mesures correctrices. Les arrêtés « loi sur l’eau » et « espèces protégées » prévoient de compléter cette gouvernance par la création d’une formation restreinte du comité de suivi des engagements de l’État et des collectivités territoriales, chargée du suivi de la mise en œuvre des mesures compensatoires et associant notamment les organisations environnementales. de compensation. Par ailleurs, bien que les changements globaux ne soient pas habituellement pris en compte dans le Comité de suivi des Engagements de l’État et des collectivités territoriales cadre des procédures « loi sur l’eau » et « espèces protégées », les arrêtés imposent aux maîtres d’ouvrage de définir des sites témoins afin d’identifier le cas échéant les facteurs d’évolution externes (par exemple, incidences des évolutions climatiques). Formation restreinte chargée du suivi des mesures compensatoires Comité scientifique expertise et émet un avis sur les rapports de l’Observatoire et les éventuelles mesures correctrices Des sanctions en cas de non respect des prescriptions Des sanctions dont la suspension des travaux et le versement d’astreintes, sont prévues par l’article L171.8 du code de Observatoire environnemental analyse les données, propose des mesures correctrices et élabore un rapport annuel l’environnement en cas de non-respect des prescriptions et notamment du calendrier de mise en œuvre des mesures compensatoires. Les maîtres d’ouvrage transmettent les informations et les données environnementales Desserte routière «Zones d’extension de coeurs de bocage» = zones privilégiées de densification des réseaux de haies, de mares et de prairies Aéroport (4 Mpa) Zones de compensation zones humides = abords de cours d’eau, densification des réseaux de haies et prairies Aéroport (9 Mpa) Enveloppes de compensation principales Secteurs de recherche secondaire RÉPUBLIQUE FRANÇAISE PRÉFET DE LA LOIRE-ATLANTIQUE Conception PAO : © DDTM 44 / SG / Communication - décembre 2013. Crédits photos couverture : © Biotope, SELARL DUCHIER PIETRA (image de synthèse) Autres illustrations : © Aéroports du Grand Ouest - VINCI Airports, Jacques Ferrier architecte, SELARL DUCHIER PIETRA, Biotope. Impression : Goubault imprimeur - 44244 La Chapelle-sur-Erdre. Ce document est imprimé sur papier recyclé certifié PEFC 100% et par un imprimeur labellisé « Imprim’vert ». Sources : Cartographie : Biotope. 2011 «Coeur de bocage» = zone à forte densité de prairies et de haies bocagères © Jacques Ferrier architecte © Jacques Ferrier architecte Légende