L’Encéphale (2008) Supplément 6, S201–S205 j o u r n a l h o m e p a g e : w w w. e m - c o n s u l t e . c o m / p r o d u i t / e n c e p Les antipsychotiques atypiques : revisiter les données pharmacologiques M. Ruat*, E. Angot, H. Roudaut, E. Traiffort CNRS UPR 9040, Transduction du Signal et Neuropharmacologie Développementale, Bâtiment 32-33, 1 avenue de la terrasse, 91198 Gif sur Yvette Introduction Les antidépresseurs et les antipsychotiques agissent sur les systèmes sérotoninergiques et dopaminergiques. Les antipsychotiques ont comme propriété commune de bloquer les récepteurs D2. L’action sur les autres récepteurs dopaminergiques et sérotoninergiques varie selon les molécules. Les antidépresseurs permettent d’augmenter le taux de sérotonine (5-HT) dans la fente synaptique. La 5-HT va agir notamment sur des récepteurs couplés aux protéines G (5HT1, 5-HT2, 5-HT4, 5-HT6 et 5-HT7). Les inhibiteurs de la Inhibiteurs de la recapture (ISRS) 5-HT Ac Comprendre la neurogenèse Gq Gs Définition PLC cAMP PKA recapture de la 5-HT peuvent moduler le nombre et la sensibilité des récepteurs post-synaptiques. Ainsi des voies de signalisation couplées à l’adénylate cyclase ou la phospholipase C sont stimulées, augmentant les taux de seconds messagers (AMP cyclique, calcium…). Les seconds messagers modulent ensuite l’expression de certains gènes tels que celui codant pour le BDNF. Ces modifications ont des actions trophiques au niveau neuronal : modification de la plasticité synaptique et de la neurogenèse notamment hippocampique. Les mêmes mécanismes ont été observés avec tous les antidépresseurs disponibles (Fig. 1). Chez le rongeur, au niveau de l’hippocampe, l’administration d’un traitement antidépresseur aboutit à une augmentation des taux de 5-HT, de norépinéphrine, de BDNF et de facteurs trophiques. Cela aboutit à une amélioration de la survie cellulaire et de la neurogenèse. [Ca2+]i Actions trophiques : modifications de la plasticité synaptique et de la neurogénèse CREB BDNF/trkB Figure 1 Adaptations synaptiques après traitement par des inhibiteurs de recapture de la sérotonine. * Auteur correspondant. E-mail : [email protected] Les auteurs n’ont pas signalé de conflits d’intérêts. © L’Encéphale, Paris, 2008. Tous droits réservés. Bien que des études cytologiques aient suggéré la présence de cellules mitotiques dans le cerveau de rongeur aux stades postnatal et adulte dès 1912, l’impossibilité de suivre le devenir de ces rares cellules en division et de les identifier comme des neurones plutôt que de la glie est à l’origine du dogme selon lequel les neurones sont générés exclusivement pendant la phase prénatale du développement. La mise au point du marquage des cellules en division par la thymidine tritiée, qui s’incorpore dans l’ADN et S202 M. Ruat et al. qui peut être détectée par autoradiographie, a permis d’identifier des neurones nouvellement générés dans le gyrus denté de l’hippocampe, le cortex et le bulbe olfactif (BO) chez le rat. L’injection de marqueurs de la phase S du cycle cellulaire, tels que la bromodéoxyruridine (BrdU), un analogue synthétique de la thymidine a permis d’identifier les cellules en prolifération en utilisant une révélation immunohistochimique sur des coupes de cerveau adulte. Une autre technique repose sur l’infection des cellules par un rétrovirus exprimant une protéine couplée à la GFP (Green Fluorescent Protein) qui s’incorpore dans les cellules ayant proliféré. La présence de cellules souches neurales adultes, définies comme des cellules du système nerveux adulte capables de s’autorenouveler et de se différencier en tous les types de cellules neurales, c’est-à-dire en neurones, astrocytes et oligodendrocytes, est maintenant clairement établie dans le cerveau de mammifères adultes, notamment dans la zone sous-ventriculaire (ZSV) des ventricules latéraux (VL) et la zone sous-granulaire (ZSG) du gyrus denté de l’hippocampe (Fig. 2) (pour revues [12, 17]). La zone sous-ventriculaire La ZSV est localisée le long de l’épendyme, la couche cellulaire bordant les VL à l’intérieur desquelles circule le liquide céphalorachidien sécrété par les plexus choroïdes. La ZSV est composée de quatre types de cellules définies par leur morphologie, leur ultrastructure et leurs marqueurs moléculaires [5]. L’analyse en microscopie électronique de cette région de souris adultes a révélé la présence de cellules dites de type A qui présentent l’ultrastructure caractéristique des neuroblastes migrants et forment des chaînes protégées par une gaine d’astrocytes (cellules de type B). Des cellules plus sphériques hautement prolifératives (cellules de type C) sont regroupées dans des grappes adjacentes aux chaînes des cellules A. Les cellules de l’épendyme sont appelées cellules épendymaires (cellules de type E). Les cellules astrocytaires de type B sont proposées comme les cellules souches de la ZSV donnant naissance aux cellules C, les précurseurs à prolifération rapide, qui à leur tour génèrent les neuroblastes migrants de type A selon un modèle largement admis aujourd’hui [5]. Zone sous-granulaire Zone sous-ventriculaire LV Les neuroblastes de type A se déplacent vers le BO le long d’une extension de la partie antérieure de la ZSV appelée « trajet de migration rostrale » (Fig. 2). Chaque jour, plus de 30 000 neuroblastes quittent la ZSV. Ils migrent le long du trajet de migration et progressent en chaînes orientées parallèlement à la surface du cerveau (on parle de « migration tangentielle »), à travers des structures tubulaires formées par des astrocytes spécialisés. Après avoir atteint le BO en 6 jours environ chez la souris [4], les neuroblastes se détachent des chaînes et adoptent une migration radiale en direction de la couche des cellules granulaires pour une majorité d’entre eux et de la couche des cellules périglomérulaires pour une plus faible proportion [1, 13]. Récemment, le développement d’une technique d’imagerie in vivo, basée sur l’utilisation d’une sonde endoscopique constituée de fibres optiques, a permis de mesurer la vitesse de migration des neuroblastes dans différentes parties du tube rostral de migration, in situ dans le cerveau de souris adultes anesthésiées. Ainsi, les neuroblastes, préalablement marqués par l’injection d’un lentivirus exprimant la protéine fluorescente GFP dans la ZSV, migrent à une vitesse comprise entre 40 et 80 µm/h. Les travaux de ces dernières années se sont focalisés sur l’identification de marqueurs spécifiques de ces types cellulaires et la régulation de la genèse des nouveaux neurones. Dans la ZSV, ce sont notamment les cils des cellules épendymocytaires qui orientent les neuroblastes vers le BO. Dans les tissus adjacents et le BO, il existe des facteurs chemorégulants, protéines ayant un effet de répulsion ou d’attraction mécanique sur les neuroblastes, les guidant ainsi vers le BO. Des protéines spécifiques telles que la PSA-NCAM ou les intégrines jouent un rôle important dans la migration cellulaire. Dans le BO, la reeline et le récepteur à la ténascine permettent la migration cellulaire radiale [17]. Les cellules nouvellement générées dans la ZSV acquièrent dans le BO une morphologie de plus en plus complexe. Elles développent des dendrites élaborées et achèvent leur maturation morphologique dans les 2 à 4 semaines après leur génération. Si une partie de ces nouveaux interneurones s’intègre effectivement dans le circuit bulbaire, des études quantitatives montrent qu’environ la moitié d’entre eux sont éliminés entre leur deuxième et leur huitième semaine de vie chez le rongeur. Au-delà de cette période critique, les cellules qui survivent persistent durablement dans le BO. Chez l’Homme, des astrocytes bordant le VL se divisent in vivo et se comportent comme des progéniteurs neuraux multipotents in vitro mais leur capacité à générer des neurones reste à déterminer [22]. Une migration en chaînes des neuroblastes le long d’une structure astrocytaire similaire au trajet de migration rostrale des rongeurs a été observée chez le primate mais son existence chez l’Homme adulte reste très conversée. Bulbe Olfactif La zone sous-granulaire du gyrus denté Trajet de migration rostrale Figure 2 Neurogenèse dans la zone sous-granulaire du gyrus denté de l’hippocampe et dans la zone sousventriculaire du ventricule latéral. La ZSG du gyrus denté de l’hippocampe est localisée entre la couche des cellules granulaires et le hile (Fig. 2). La ZSG contient deux types de cellules mitotiquement actives. Les cellules B ou de type 1 envoient un prolongement radial Les antipsychotiques atypiques : revisiter les données pharmacologiques traversant la couche des cellules granulaires. Bien que morphologiquement et fonctionnellement différentes des astrocytes matures, elles expriment le marqueur astrocytaire GFAP, ainsi que la nestine. Les cellules D ou de type 2 possèdent des prolongements courts et expriment la nestine, la PSA-NCAM mais pas la GFAP [17]. Les cellules B ont été proposées comme les progéniteurs primaires de la ZSG, donnant naissance aux progéniteurs transitoires D qui vont générer de nouveaux neurones granulaires. Environ 9 000 nouvelles cellules sont produites chaque jour dans la ZSG de jeunes rats, soit approximativement dix fois plus que chez le macaque. Ces cellules migrent sur une courte distance pour devenir des neurones granulaires qui envoient leur projection, les fibres moussues, jusque sur leurs cibles, les cellules pyramidales de la région CA3 de l’hippocampe, dans les 10 à 11 jours suivant leur division. Ces nouveaux neurones expriment de nombreux marqueurs transitoires caractéristiques des neurones immatures au cours du développement [14]. Les récepteurs au glutamate apparaissent sur les neurones nouvellement générés dans le gyrus denté 2 semaines après leur naissance. Des afférences glutamatergiques fonctionnelles sont détectées sur ces neurones 4 semaines après leur génération, lorsqu’ils présentent une morphologie et une excitabilité matures. Enfin, des signaux GABAergiques apparaissent et constituent l’étape finale de la maturation synaptique des nouveaux neurones granulaires de l’hippocampe [7]. Les neurones granulaires générés à l’age adulte se caractérisent par une plus grande plasticité synaptique puisque l’amplitude de la potentialisation à long terme est augmentée dans ces cellules par rapport aux autres neurones granulaires et que le seuil nécessaire à son induction est plus faible [17, 1, 24]. Malgré ces particularités initiales, les cellules granulaires nouvellement générées formeront une population neuronale fonctionnellement homogène avec les neurones générés beaucoup plus tôt dans le gyrus denté, recevant notamment des afférences provenant du cortex enthorinal [11]. La fenêtre temporelle d’1 à 4 semaines après leur naissance, pendant laquelle les neurones immatures du gyrus denté présentent des propriétés physiologiques particulières, est critique pour leur survie et environ la moitié d’entre eux meurent pendant cette période [24]. Régulation des processus liés à la neurogenèse adulte Les processus impliqués dans la neurogenèse, notamment la prolifération, la différenciation et la migration des progéniteurs ainsi que la survie, la maturation et l’intégration des nouveaux neurones, sont finement régulés par une grande variété de facteurs. Toute molécule diffusible produite par les cellules de l’environnement local peut potentiellement agir sur les progéniteurs neuraux. Les cellules voisines peuvent également exercer leur influence par l’intermédiaire d’interactions directes « cellule-cellule ». De plus, les progéniteurs neuraux peuvent être sous l’influence indirecte de neurones extérieurs à leur microenvironne- S203 ment mais en relation avec les neurones de la niche neurogénique à travers des circuits neuraux. Les neurones peuvent aussi influer directement sur les progéniteurs neuraux via la libération de neurotransmetteurs dans la niche ou même par l’intermédiaire de contacts synaptiques avec ces progéniteurs [21]. Les facteurs de croissance tels que l’EGF et le FGF2 par exemple favorisent considérablement le maintien des cellules souches neurales adultes. Les progéniteurs neuraux de la ZSV et de la ZSG sont en étroite association avec les vaisseaux sanguins qui libèrent de nombreux facteurs. Le BDNF est impliqué dans la survie à long terme des nouveaux neurones granulaires de l’hippocampe. Des études, plus nombreuses dans le cas de l’hippocampe que du BO, suggèrent que la neurogenèse adulte est impliquée dans la mémoire et l’apprentissage spatial dans l’hippocampe (pour revue [24]), dans la mémoire et la discrimination olfactive dans le BO (pour revue [13, 14]). Est-ce que l’effet des antidépresseurs nécessite la présence ou la génération de nouveaux neurones ? La suppression de la neurogenèse par irradiation sélective de l’hippocampe supprime les effets comportementaux des antidépresseurs [21]. Cela suggère que l’effet thérapeutique des antidépresseurs est en partie sous-tendu par la neurogenèse hippocampique. Chez l’animal, 15 jours de traitement par la fluoxétine sont nécessaires pour observer une augmentation significative des cellules en prolifération. Il faut attendre 28 jours de traitement pour observer une survie des nouvelles cellules au niveau du gyrus denté [6]. Or la fluoxétine a une action dès les premières semaines d’administration. Cela suppose qu’elle pourrait agir sur des progéniteurs neuronaux différenciés. On peut par ailleurs se demander si les antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la 5-HT pourraient modifier les propriétés des nouveaux neurones. Les antipsychotiques et la neurogenèse La 5-HT augmente la prolifération cellulaire dans la ZSG et la ZSV du cerveau adulte. L’inhibition de sa synthèse et la lésion sélective des neurones sérotoninergiques du raphé diminuent le nombre de cellules en prolifération dans la ZSG et la ZSV. Cette activité proliférative de la 5-HT sur les progéniteurs neuraux pourrait être médiée par les récepteurs 5-HT1A dans ces deux aires neurogéniques et par les récepteurs 5-HT2A et 5-HT2C, respectivement dans la ZSG et la ZSV [21]. Les études menées sur l’effet de la dopamine sur les cellules en prolifération de la ZSG et de la ZSV démontrent clairement que ce neurotransmetteur régule la prolifération dans ces deux aires neurogéniques. Cependant, des discordances persistent puisque l’effet d’agonistes et d’antagonistes sélectifs suggère que la dopamine limite la prolifération cellulaire dans la ZSV et la ZSG [18], alors que la réduction du nombre de neurones dopaminergiques dans le cerveau semble diminuer la prolifération cellulaire dans ces mêmes régions comme l’indiquent des modèles animaux de maladies de Parkinson ou encore l’analyse postmortem de tissu cérébral humain [8] (pour revue [24]). S204 M. Ruat et al. L’effet des antipsychotiques sur la neurogenèse est peu connu bien que beaucoup étudié. Les résultats restent contradictoires. Selon certaines études, l’olanzapine (2 mg/kg) pendant 21 jours augmenterait la neurogenèse dans la ZSG. Cependant, d’autres travaux n’ont pas répliqué ces résultats [18] et plusieurs études ont tendance à conclure à une absence d’effets des antipsychotiques sur la neurogenèse hippocampique. Cependant, les antipsychotiques pourraient avoir un effet sur la neurogenèse dans la ZSV. L’halopéridol (2 mg/ kg) injecté pendant 30 jours chez l’animal augmente le nombre de cellules capables d’incorporer le BrdU dans la ZSV. Lorsque le BrdU est injecté en début de traitement, le nombre de neurones marqués dans le BO est augmenté. Quelques cellules gliales au niveau du striatum sont aussi marquées [9]. La voie Sonic HedgeHog (Shh) La voie de signalisation Sonic Hedgehog (Shh) joue un rôle essentiel au cours du développement, des processus de prolifération, de différenciation et de malignité [20]. Par ailleurs, elle est aussi impliquée dans la différenciation des cellules souches adultes dans les tissus périphériques mais aussi dans le maintien des niches de cellules souches, la prolifération et la migration des précurseurs neuraux dans le système nerveux central adulte. La présence de la signalisation Shh dans le cerveau adulte a été mise en évidence dès 1998 [23]. Depuis, de nombreux travaux ont cherché à identifier la fonction de cette voie de signalisation dans le cerveau mature. D’autres études ont révélé une activité de la signalisation Shh dans la régulation de l’activité électrique des neurones dans différentes aires cérébrales [3, 19] ou encore dans l’expansion des précurseurs oligodendrocytaires du cortex et du corps calleux [15]. Sa voie de signalisation comprend deux récepteurs essentiels : Patched et Smoothened. À l’état basal, Patched inhibe l’activité de Smoothened, récepteur à 7 domaines transmembranaires. Lorsque la protéine Shh se lie à Patched, il y a levée de cette inhibition permettant la transcription de gènes pour la prolifération et la différenciation cellulaire. Des mutations du gène Shh ont été identifiées dans des pathologies du développement comme l’holoprosencéphalie. Des mutations de Patched sont responsables du syndrome de Gorlin qui se caractérise par des carcinomes basocellulaires et des médulloblastomes chez les enfants. Une réactivation anarchique de la voie Hedgehog dans différents tissus serait responsable de cancers (peau, tractus intestinal, pancréas, cervelet…) [20]. Différents travaux suggèrent que la voie de signalisation Shh est nécessaire non seulement à l’établissement de la niche neurogénique de la ZSV dans les quelques jours suivant la naissance mais également à son maintien à l’âge adulte. Elle serait impliquée dans la prolifération des progéniteurs neuraux dans la ZSG. In vitro, le traitement par la protéine Shh recombinante stimule la prolifération des progéniteurs de l’hippocampe de rat adulte [10]. L’injection intrahippocampique d’un virus permettant la surexpression de Shh chez le rat [10] ou l’administration orale d’un agoniste du récepteur Smoothened chez la souris [16] entraîne une augmentation de la prolifération dans la ZSG et du nombre de neurones nouvellement générés dans le gyrus denté [10]. À l’inverse, l’injection de cyclopamine dans l’hippocampe, un antagoniste du récepteur Smoothened, diminue le nombre de cellules BrdU+ dans la ZSG, tout comme son infusion dans le VL pendant 3 jours. Cela suggère que cette voie est essentielle pour la neurogenèse. Le récepteur Smoothened est exprimé dans les fibres moussues au niveau de l’hippocampe et pourrait être impliqué dans la libération de neurotransmetteurs. La loxapine, la clomipramine et certains antihistaminiques H1 présenteraient une activité antagoniste de la voie Shh [2]. Ces résultats laissent penser que certains psychotropes pourraient probablement avoir une action sur d’autres voies de signalisation que celles clairement identifiées à ce jour et que ces voies peuvent être impliquées dans la neurogenèse hippocampique. Il est à noter que d’autres familles de morphogènes sont impliquées dans la prolifération des progéniteurs neu- Sonic Hedgehog Patched Smoothened Patched Smoothened N-term ShhN Gli Gli ptc, gli ptc, gli Figure 3 Modèle simplifié de la voie de signalisation Sonic Hedgehog. Les antipsychotiques atypiques : revisiter les données pharmacologiques raux adultes de l’hippocampe. Ainsi, la signalisation Wnt régule également la neurogenèse dans cette région, comme le montre la surexpression de Wnt3, suffisante pour augmenter in vitro et in vivo la production de nouveaux neurones, notamment en stimulant la prolifération des neuroblastes (pour revue [1, 14]). Références [1] Abrous DN, Koehl M, Le Moal M. 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