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Contexte agricole du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie
Bas-Saint-Laurent
Le territoire du Bas-Saint-Laurent s’étend sur une superficie de 22 185 km
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entre
La Pocatière, à l’ouest, et Les Méchins à l’est. Au Nord se trouve le fleuve Saint-Laurent
et au sud le Nouveau-Brunswick (Gagnon et Raymond, 2008). La superficie de terres
zonées pour l’agriculture est de 350 000 hectares (MAPAQ, 2010b). L’industrie
agroalimentaire, regroupant l’agriculture, la transformation, le commerce de gros et de
détail en plus de la restauration, occupe une place importante dans l’économie de la
région. Selon les données de 2007, ces secteurs d’activités génèrent 9 % du produit
intérieur brut (PIB) ainsi que 20 % des emplois au total de la région. D’ailleurs,
l’agriculture trône au sommet de l’industrie bio alimentaire régionale avec ses 2 173
entreprises. Elles rapportent annuellement des recettes de 409 millions de $. De plus,
c’est 8 134 emplois à temps complet ou à temps partiel qui découlent des fermes de la
région (Gagnon et Raymond, 2008).
En ce qui a trait au climat, le Bas-Saint-Laurent compte en moyenne 102 jours
sans gel. Quant à la saison végétative, elle se situe autour de 159 à 169 jours. Puis, la
moyenne des précipitations annuelle est de 900 millimètres (mm). La région bas-
laurentienne est caractérisée par un relief de terrasses le long du littoral et par les plateaux
appalachiens dans les terres. Ce dernier représente le relief dominant. De plus, deux (2)
vallées traversent du nord au sud ces plateaux, soient le Témiscouata et la Matapédia. Par
ailleurs, les sols de cette région sont principalement de nature pierreuse, pour les hautes
terres notamment, et de types loam ou sable (Gagnon et Raymond, 2008).
Selon Gagnon et Raymond (2008), les productions laitière (50 %), porcine (11
%), bovine (10 %), acéricole (8 %) et céréalière (7 %) sont les plus importantes. En ce
qui a trait aux cultures céréalières au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie-Îles-de-la-
Madeleine, l’orge domine suivi par l’avoine pour l’année 2011. Puis, le blé vient au
troisième rang suivi par les céréales mélangées (Gouvernement du Québec, 2012). De
plus, en 2012, ces régions administratives se classent au premier rang quant aux