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2. Vue d’ensemble du secteur agricole palestinien
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La faiblesse d’un secteur important dans l’économie et la société palestinienne
Le secteur agricole est très important en Palestine. Il a un rôle économique, social et
symbolique nécessaire pour la culture et la mentalité palestinienne. En Cisjordanie, 42% de la
population vit en zone rurale. De plus, le secteur agricole est l’un des plus importants secteurs
dans l’économie palestinienne. Ce secteur emploi 20% de la force de travail, participe à
hauteur de 15% au PIB et représente 25% des exportations palestinienne. Le secteur de l’huile
d’olive est le plus important d’entre eux, surtout dans le nord de la Cisjordanie. Malgré son
rôle important dans l’économie palestinienne et dans la vie sociale palestinienne, le secteur
agricole reste très faible en termes d’organisation et de représentation dans les institutions
nationales.
En effet, la faiblesse de l’organisation agricole palestinienne révèle les difficultés de
l’ensemble de ce secteur. Ce problème est lié à l’aspect traditionnel de l’infrastructure sociale,
productive et intellectuelle des campagnes palestiniennes ainsi qu’à la situation politique
actuelle et à l’occupation des terres palestinienne par Israël.
Manifestement, l’occupation israélienne est l’un des plus grands obstacles au
développement du secteur agricole palestinien. La procédure d’occupation israélienne comme
les fermetures, les check points, les contrôles aux frontières et les sièges sont les plus
importants éléments rétractant l’activité agricole palestinienne et détruisant sa structure
économique. Le secteur agricole palestinien est exposé à une politique israélienne
d’occupation destructive. Il y a eu de vastes dégâts sur les habitations, les entreprises, les
terres agricoles, les infrastructures, des arbres déracinés, des systèmes d’irrigation détruits,
des bêtes tuées et la confiscation de centaines de milliers de dunums (10,1 km carré). Les
pertes directes du secteur agricole jusqu’à la fin de l’année 2005 se montent à plus de 1,4
milliards de dollars.
De plus, le gouvernement s’implique peu dans le processus de développement du
secteur agricole, il progresse donc clairement dans le besoin d’un budget spécifique. Ceci
contribue largement à l’augmentation des problèmes des paysans, à savoir, le besoin dans le
schéma général des politiques agricoles d’introduire une législation pour développer le
secteur agricole et promouvoir les produits palestiniens. L’absence de mécanismes de sécurité
pour les paysans palestiniens et pour leurs produits ainsi que l’absence de régulation pour les
produits importés, est le principal résultat de l’implication limité de l’autorité palestinienne
dans le secteur agricole.
De ce fait, la faiblesse de l’organisation des paysans en Palestine et l’absence de
politiques publiques dans ce secteur, contribue à diminuer les revenus des paysans et à limiter
leurs activités. Cela éloigne également les paysans entre eux et les empêchent de se supporter
dans la défense de leurs droits et face à l’occupation israélienne qui a pour but la destruction
du secteur agricole palestinien. Cela affaiblit également les capacités de production du secteur
agricole et limite les possibilités de communication avec les marchés extérieurs.