Rabekoto Honoré Augustin dit BEKOTO
Né le 08 / 02 / 53 à Antsirabe
Profession : Sociologue et Artiste du Groupe Mahaleo
Finalité : Accès à la terre aux petits paysans producteurs.
Activités
2017 :
Travail de Recherche sur le FONCIER. Avec S I F (Solidarité des intervenants sur le
Foncier)
Travail avec l ' Union des paysans Malgaches sur l’accès au Foncier des paysans des
marais de Laniera Antananarivo ; soit 40 000 paysans.
2016 :
Mise en place d'associations paysannes dans la commune rurale dAmbohijanaka.
Objectif : Activités génératrices de revenus (petit élevage et légumes). Population touchée
en Phase 1 : 200 femmes paysannes.
Autres
Animation rurale et conférencier international.
Madagascar : Avec FIFATA sur la migration paysanne en zone hostile
Suisse : 2014 : Genève Conférence sur le Droit de l ' Homme (Droit à la terre)
France : 2009 : Invité à la conférence du Mont Blanc : économie sociale, alternative à la
mondialisation.
Formateur en sociologie auprès de l ' ESSVA (école supérieur du Vakinankaratra)
Formateur en Sociologie à BEVALALA, école d ' agriculture
RÉSUMÉ de l ' intervention
Intitulé : Comment sortir de la précarité ?
PRESENTATION
75 % de la population est paysanne. Une observation poussée des réalités met en valeur la
diversité et la multiplicité du monde PAYSAN. La paysannerie en question n’est pas un
bloc homogène et aisé à comprendre. Il va du planteur de manioc des hautes terres au
chasseur de miel dans les forêts primaires, en passant par les piroguiers pêcheurs de la
côte occidentale et par les bouviers nomades du désert du sud. Le monde paysan est une
riche mosaïque, un milieu contradictoire dans leurs activités. L’un des objectifs de mes
travaux consiste à la RECONNAISSANCE par les autres et par la revalorisation de ces
paysans en tant que les principaux acteurs économiques de base.
PRECARITE
Dans une situation difficile de manque et de difficultés matériels divers (enclavement,
isolement ; accès difficile aux services de base comme la santé ou l ' instruction) la
précarité est présente au quotidien.
Mais paradoxalement, des formes sociales de résistances se sont créées et se sont
développées contre la précarité chronique : Solidarité sociale ; travaux collectifs d'intérêt
public ; remise en cause des normes d'échanges des biens (Troc ; Don et contre don..). Le
milieu est en partie un milieu " démonétarisé ", l'argent n’a pas de place par défaut (Non
accès aux services financiers classiques). Un proverbe affirme AOMBY BIBY ; VOLA
TARATASY, OLO HARENA (Le zébu n'est qu’animal, l’argent du papier, l’homme est
Richesse)
EMPLOI et TRAVAIL
La terre est donc un outil de travail tout en créant un emploie aux gens. La production
elle-même entraine une autonomie de la collectivité (les gens mangent à leur faim)
L'économie même se distingue par des degrés différents d
L’économie de SURVIE (Vivre des ordures)
L’économie de subsistance (produire avec intelligence pour subvenir aux besoins
primaires et, dans un temps ne pas encore se propulser en avant et s’insérer vite dans
l’économie Monde ou l’exportation.
Et enfin une économie de SPÉCULATION. C 'est une action selon les paysans qui " Joue
avec l ' argent " et la spéculation c 'est un acte où l ' argent produit de l ' argent ( ou des
bénéfices ) qui eux même reproduisent encore de l ' argent ..La caricature sera la
mondialisation sauvage de l’économie et ses BULLES financières. Ou mirages financiers.
L’économie a perdu son bons sens primaire dans la spéculation sauvage, ÉCONOMISER
C' EST DE BIEN GÉRER LES BIENS ...
NUMÉRIQUE
L’ère du numérique est à double tranchant. D ' une part elle provoque , à force d ' abus ,
des problèmes imaginaires ( Ne plus distinguer la réalité de l ' imaginaire ) , d 'autre part
des opportunités sont offert aux utilisateurs ( connaissances techniques ou scientifiques
..Informations.)
Le choc du numérique à Madagascar est plus ou moins amortis par le nombre
relativement réduit des consommateurs (Moins de 10 % de la population est connectée) et
par la tentative du pays à s’approprier la T I C (malgachisation du jargon numérique..). Le
cyberstress n’est pas encore une maladie populaire ici, comme en Inde par exemple.
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