AJAX,ŒDIPE,ELECTRE

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AJAX, ŒDIPE, ELECTRE
mise en scène de
texte de
GWENAËL MORIN
SOPHOCLE
à lʼaube du 10 septembre 2016
Ajax à 5h, Œdipe à 7h, Électre à 9h
en extérieur, parc départemental André-Malraux
entrée libre sur réservation
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location : 01 46 14 70 00 – www.nanterre-amandiers.com
et magasins Fnac / www.fnac.com et www.theatreonline.com
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Nanterre-Amandiers
7, avenue Pablo-Picasso - 92022 Nanterre
RER Nanterre-Préfecture (ligne A) - Sortie «Carillon»
Navettes assurées par le théâtre avant et après la représentation
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Contact Presse
Nanterre-Amandiers / MYRA / Yannick Dufour, Sarah Mark, Rémi Fort
01 40 33 79 13 / [email protected]
AJAX, ŒDIPE, ÉLECTRE
mise en scène
texte
traduction dʼAjax et dʼElectre
traduction dʼŒdipe
avec
assistant à la mise en scène
préparation des chœurs
Gwenaël Morin
Sophocle
Irène Bonnaud
Malika Bastin–Hammou
Michaël Comte
Marion Couzinié
Lucas Delesvaux
Chloé Giraud
Pierre Laloge
Julien Michel
Maxime Roger
Judith Rutkowski
Thomas Tressy
Philippe Mangenot
Barbara Jung et Marion Couzinié
production
Théâtre du Point du Jour – Lyon
Le Théâtre du Point du Jour – Lyon reçoit le
soutien de la ville de Lyon, de la Drac
Auvergne-Rhône- Alpes – ministère de la
Culture et de la Communication, de la région
Auvergne- Rhône-Alpes.
création
Les spectacles Ajax, Œdipe, Électre, ont été
créés en juillet 2015 au Théâtre du Point du
Jour à Lyon.
représentations
samedi 10 septembre à lʼaube
Intégrale à partir de 5h du matin
Ajax à 5h
Œdipe à 7h
Électre à 9h
en extérieur, parc André-Malraux
rendez-vous possible au théâtre dès minuit.
durée de chaque spectacle
1h40
LE PROJET
Dans la foulée des Molière de Vitez, Gwenaël Morin et sa troupe de jeunes acteurs reviennent à
Nanterre-Amandiers avec trois tragédies de Sophocle, Ajax, Œdipe et Électre dans trois nouvelles
traductions de Irène Bonnaud et Malika Bastin-Hammou. Il poursuit son exploration de ces « espaces
publics symboliques » que sont les classiques. Les règles du jeu sont les mêmes : faire du théâtre
avec rien, si ce nʼest la puissance du texte et lʼénergie des acteurs ; confier la distribution au hasard
pour sʼaffranchir des idées reçues et des répartitions traditionnelles des sexes ; ouvrir la scène à
lʼinattendu. Montées pour le plein air, ces trois pièces ne seront jouées quʼune seule fois et en
intégrale, au point du jour (à partir de 5h du matin) dans le parc André-Malraux le 10 septembre. Avec
Sophocle, Gwenaël Morin sʼapproche dʼune humanité en prise avec son propre destin, désespérant
de ne pouvoir totalement le maîtriser. Centrées autour de ses héros, ces tragédies qui appartiennent à
notre conscience collective mettent en scène des individus seuls, pris dans des conflits tragiques où
un ordre sʼoppose à lʼautre. Si Gwenaël Morin sʼen empare, cʼest moins pour les revisiter que pour
mettre à lʼépreuve notre capacité à habiter ces lieux communs que sont Ajax, Œdipe et Électre. Les
restituer au chaos dont elles sont sorties et travailler sans relâche une relation au monde par la
répétition et la perte de maîtrise. Provoquer lʼinattendu, causé par la découverte de ce que lʼon sait
déjà, mais qui surgit avec la même évidence quʼun vol soudain dʼoiseaux.
GWENAËL MORIN ET LE THÉÂTRE PERMANENT
Lʼhistoire débute en 2006-2007 alors que le metteur en scène en résidence aux Laboratoires
dʼAubervilliers, crée Philoctète dʼaprès Philoctète de Sophocle. Le spectacle joué dans et hors les
murs, affronte la difficulté du public à franchir les portes dʼun théâtre. En 2009, il lance lʼidée du
Théâtre Permanent et investit les Laboratoires pendant une année avec une équipe fixe de cinq
acteurs qui, quotidiennement, répète et mène des ateliers publics la journée, joue le soir. Un projet
dʼaffirmation et dʼintensification du théâtre, fondé - comme toujours chez Gwenaël Morin - sur une
expérience politique du point de vue de la création, du collectif, et sur le désir dʼinventer dans un lieu,
un environnement, avec un public.
Le résultat : un théâtre brut, sans fioritures, décor minimum, changements à vue, et lʼessentiel : une
équipe dʼacteurs qui ne lésinent pas sur lʼengagement. Gwenaël Morin insuffle lʼutopie au coeur de
son « Théâtre Permanent », lui restituant ainsi une vertu politique : la capacité à transformer les gens,
la réalité. Du théâtre à lʼemporte-pièce, des œuvres intemporelles innervées dʼune urgence toute
contemporaine : « Jʼai réalisé que le théâtre était un point dʼaffirmation individuelle dans le corps
collectif, la matérialisation dʼun acte politique dont les acteurs et le public partageaient la
responsabilité ». G. Morin
ENTRETIEN
Le Théâtre Permanent, cʼest quoi ?
Faire du théâtre tout le temps, au même endroit, avec les mêmes personnes ! Il faut avoir les idées
suffisamment claires, précises pour emporter lʼadhésion. Et surtout, il faut sʼextraire de lʼidée de
perfection. La perfection, cʼest lʼinscription dans un ordre. Cʼest insupportable en réalité, parce que
nous sommes tous des êtres humains précaires, mal gaulés, traversés par des passions, capables de
déplacer des montagnes et en même temps tellement faibles par ailleurs… Il y a parfois des
coïncidences incroyables, mais la plupart du temps, on fait comme on peut ! Ce qui fait une grande
œuvre cʼest sa capacité à intégrer et à sublimer le vivant. Le vivant, cʼest tout sauf la perfection !
Quand je dis théâtre permanent, cʼest impossible, ça nʼexiste pas, cʼest une aberration ! En fait, cʼest
impossible (rires) ! Cʼest une joyeuse contradiction. En ce sens là, le théâtre permanent est une
réponse à Hirschhorn, dont il faudra que jʼarrive à me détacher un jour…(rires) Mais le faut-il ?
Hirschhorn a créé le musée précaire. Il nʼy a pas de musée précaire. Il y a un souci dans le geste
muséal de conserver, dʼenregistrer pour lʼéternité, ce quʼont pu produire les hommes à un moment
donné dans leur relation au monde et aux autres à travers les objets. Un musée nʼest pas précaire,
cʼest une forme de tombeau, de mausolée. Le théâtre ne peut pas être permanent, cʼest un endroit où
les artistes se succèdent, les spectacles se succèdent, les échecs et les succès sʼentrechoquent, les
gens se rencontrent, se séparent… Aujourdʼhui, on entretient une relation sacrée avec lʼobjet. Le
musée a gagné, cʼest une chose terrible. On se met à produire des spectacles comme des objets
indépendants du vivant qui doivent exprimer la perfection, une certaine forme dʼimmortalité. Ce qui est
paradoxal, cʼest que le théâtre renonce ainsi à son aspect rituel pour devenir un objet fini, parfait.
Dans le théâtre permanent, il y a quelque chose qui est intenable, on ne peut pas être vivant tout le
temps. Jʼai peut-être simplement voulu poser la question suivante : est-il possible de faire du théâtre
tout le temps ?
Quʼest-ce que cela implique selon vous ?
Cela implique de répéter au quotidien, jouer au quotidien (cʼest-à-dire affirmer sous le regard du public
des formes théâtrales), et transmettre, non pas en « enseignant » mais en « échangeant » de manière
concrète avec les gens sur lʼactivité théâtrale. Critiquer en somme (au sens noble), pour être plus
juste. Comment dans lʼexercice de transmission sʼopère une forme critique de manière automatique.
La permanence des acteurs est-elle essentielle ?
Ce nʼest pas nécessairement la permanence des personnes. Il faut que le théâtre soit toujours animé,
activé. Cʼest une croyance. Jʼaccepte mal quʼil faille devoir se reposer, arrêter de faire ce que lʼon a à
faire. Cela me semble être une forme de spéculation sur le temps quʼil nous reste à vivre. Cʼest peut–
être un peu enfantin comme réaction. Le repos intervient chez moi de manière un peu animale. Je
vais jusquʼà lʼépuisement et puis, quand je tombe, je dors. Jʼessaie de faire en sorte que mon activité
et ma vie soient intimement liées. Jʼessaie de ne pas être un esclave au fond ! À savoir consacrer une
partie de ma vie à une certaine activité afin dʼespérer consacrer une autre partie de ma vie à une autre
activité en récompense de la première. Je ne sépare pas les mondes : famille, monde privé, monde
public, vie intime, vie en société… Aussi, très naturellement, je me pose la question suivante : que se
passe-t-il si un certain nombre de personnes engagées consacrent, ensemble, le plus clair de leur
temps à essayer de faire du théâtre.
Cʼest comme une discipline sportive, un entraînement ?
Oui, ils sont impliqués et appliqués dans une chose, une discipline donnée. Cʼest une question
dʼengagement. Le système classique ne me convenait pas, passer dʼun projet à lʼautre avec des
périodes de jachères. Ça transforme selon moi la plupart des spectacles en entretien dʼembauche où
les acteurs sont non plus en train de faire le spectacle mais de se vendre pour pouvoir faire le suivant.
Ils sont contraints à la démonstration et la séduction permanente. Bien sûr, il y a toujours quelques
mercenaires qui, comme dans tous les systèmes, tirent leur épingle du jeu, des exceptions qui me
feraient mentir. Mais il me semble que ça ne permet pas aux acteurs de travailler de manière sereine
et approfondie.
Vous dites très clairement que la charpente du théâtre permanent est le jeu, la répétition, la
critique… quelle est, selon vous, la place de lʼœuvre, du spectacle? Antigone ou les
Fassbinder étaient présentés comme des œuvres finies…
Il y a une esthétique de la répétition, cʼest vrai. Mais en même temps tout est répétition ou tentative !
Rien nʼest fini, jamais. Les plus beaux tableaux de Picasso sont des tableaux qui ne sont pas achevés.
On est tous ébahis par le Parthénon qui est une espèce dʼinachèvement à lʼenvers, cʼest à dire une
ruine ! Il doit y avoir une part dʼinfini pour que les choses puissent exister. Donc dʼimperfection, donc
de vie. Pour moi, il est fondamental que ne soient pas en jeu la nouvelle équipe, la nouvelle esthétique.
Comment à un moment donné, une même équipe, dans un même lieu, au même moment, entretient
la flamme. Et comment ainsi, les spectateurs acceptent ce principe. Jʼaimerais réussir à produire ça à
Fourvière. Faire en sorte quʼil ne sʼagisse pas dʼaller à la rencontre dʼun nouveau produit, dʼune
nouvelle équipe, mais plutôt, au jour le jour, réitérer lʼexpérience de la veille. Ça renvoie à une certaine
forme de rituel, à la messe en fait ! La messe, cʼest ça ! Il y a quelque chose de magnifique dans la
liturgie. Si on lʼextrait du contexte religieux, ça devient la répétition. La répétition est lʼexpression
laïque du rituel. Cʼest très beau ce mouvement quotidien, cette même chose recommencée qui, à un
moment donné, finit par produire un déplacement. Je pense que lʼon a oublié la puissance de ça.
Jʼinvite les spectateurs à revenir au théâtre.
Et vous les invitez à (re)voir les grandes oeuvres du répertoire ?
Je les invite à des reprises. On fantasme sur la nouveauté, le chef-dʼœuvre. Il y a une logique de
marché qui consiste à enchaîner la production de chefs dʼœuvre. Cette idée quʼil puisse y avoir
chaque jour un nouveau chef-dʼœuvre. Cʼest absurde. Les classiques sont un espace public
symbolique, ils appartiennent à tous. Il sʼagit dʼaller à la découverte non pas dʼAjax, dʼŒdipe roi ou
dʼÉlectre, mais de notre capacité à habiter ces lieux communs que sont Ajax, Œdipe roi ou Électre. «
Retrouve moi à cet endroit que tu connais tellement, que je connais tellement pour découvrir quelque
chose que nous nʼavons jamais soupçonné… » Cʼest la chambre à coucher… On fait des enfants de
la même manière depuis la nuit des temps et à chaque fois cʼest un miracle absolu. Dans la répétition,
le ressassement, la reproduction, il y a toujours un moment où le sujet est face à sa capacité
dʼinventer, il y a quelque chose qui est de lʼordre de la copulation, et même de dégueulasse parfois
dans cet acte, il peut devenir ennuyeux, déprimant et parfois être miraculeux, il peut produire un
espace en nous inimaginable et incommensurable, voilà, je couche avec Sophocle (rires).
Mais la forme esthétique que vous imposez est tout de même marquée, cʼest une « patte
artistique » reconnaissable…
Cʼest vrai, et paradoxalement, jʼessaie toujours de me mettre dans des situations qui mʼinterdisent
dʼavoir du recul sur les formes que je produis. Cʼest à dire, et ça vous paraîtra contradictoire, de ne
pas être du tout dans une réflexion esthétique. Je creuse une relation au monde dans mes spectacles,
cela explique la récurrence.
Le surréalisme a échoué à cet endroit selon moi. Dans la volonté de prendre le contrôle. Ils ont
finalement revendiqué une certaine forme de contrôle dans le lâcher prise, dans lʼabandon en créant
une esthétique de ce qui échappe. Je pense quʼil ne faut jamais, en tant quʼartiste, se trouver en
situation de maîtriser totalement la forme que lʼon produit. Et pour cette raison, il faut sans cesse
prendre le pouvoir et le restituer, le prendre et le perdre. Cʼest très gratifiant que vous puissiez
identifier, reconnaître une continuité dans la forme que jʼexplore, mais ce nʼest pas quelque chose que
jʼai produit, cʼest quelque chose qui mʼéchappe. Et cʼest précisément parce que je le laisse
mʼéchapper que ça peut exister. Le travail est la source de tout, il faut travailler sans relâche. Les
choses sont belles parce quʼà un moment donné elles nous traversent. Pour retrouver les sensations
dʼenfants, pour être transcendé par lʼintuition, il faut beaucoup travailler. Pour pouvoir lâcher, il faut
travailler énormément, se mettre en situation de se livrer, faire son travail et sʼen absenter, travailler
encore et lâcher lʼaffaire… En fait, à un moment, on conjugue avec les dieux, on est à la fois mort et
vivant.
Les distributions aléatoires sont aussi une contrainte créative ?
Oui, cʼest ce qui me force à lâcher prise, à abandonner mes idées reçues. On est tous victime de cela.
Les distributions aléatoires, qui mélangent les genres, cʼest lʼidée un peu « vieux siècle » de destin.
On naît à cette époque-là, avec cette gueule-là, ce sexe-là, cette famille-là… Et il faut donner du sens
à tout ça. Tirer au sort la distribution, cʼest se battre avec mes propres clichés. La représentation que
jʼai de Jocaste est infusée de mes sensations mais tout autant de lʼensemble des représentations
actuelles. Je lʼai imaginée jouée par telle ou telle actrice. Et tout à coup, le hasard fait que ce sera cet
acteur-là qui jouera ce rôle. Il me semble que cʼest de nature à exalter ce qui est universel chez
Jocaste, ce qui existe de Jocaste en chacun de nous. Si Jocaste nʼavait pu être jouée que par cet
homme là (qui était sans doute un homme à lʼépoque dʼailleurs), vieux de 2500 ans, on en parlerait
plus. Ce qui nous bouleverse et à travers les siècles, ce sont…
Les archétypes…
Oui, voilà, ce qui mʼintéresse au théâtre, cʼest dʼactiver les archétypes. On vit toujours la même chose,
lʼhumain est le même partout, et pourtant, on a parfois la sensation de vivre des choses inédites. Cʼest
un principe de mutation génétique. Quand on tombe amoureux, par exemple, on a le sentiment dʼêtre
élu, de vivre une chose unique et en même temps, le sentiment dʼappartenir à cette grande
communauté dʼamoureux quʼon a admirée à travers des êtres qui nous sont chers. On nʼest plus seuls.
On a la sensation dʼêtre reçu à lʼOlympe… Jʼaime cette sensation dʼêtre simplement humain, dʼêtre
relié à lʼhumanité, dʼappartenir à lʼhumanité.
Et que vous apporte le plein-air ?
Cʼest une tentative de sʼinscrire dans la course de lʼunivers, de ne pas sʼen abstraire, ne pas sʼy
soustraire, ne pas sʼen protéger. Une manière de se mettre à lʼépreuve. Ça rejoint lʼidée également
que le théâtre nʼest pas une fin en soi, mais bien une forme de relation au monde, une possibilité. Ce
nʼest pas un objet fini (on y revient…) que lʼon va observer dans de bonnes conditions mais cʼest une
possibilité dʼentrer en relation.
e
Comment le fait de décréter un théâtre dans différents quartiers du 5 , pourra produire du sens.
Comment tout à coup, le fait dʼécouter Sophocle et de voir la lune se lever révèle le sens. Comment le
vol (totalement inattendu et absolument pas mis en scène) de trois oiseaux va entrer en résonnance
avec ce qui est dit et produire du sens.
Ces trois oiseaux font partie du chaos et nous font voir le monde pour la première fois. Cela sert à ça
aussi, le ciel ouvert, cela ouvre.
Propos recueillis par Géraldine Mercier
DISTRIBUTION
AJAX :
Michaël COMTE : Ajax / Teukros
Thomas TRESSY : Ulysse / Tekmessa
Pierre LALOGE : Athéna / Ménélas / Erysakes / Messager / Agamemnon
+ CHORYPHÉE : Marion COUZINIÉ
+ CHŒUR : Chloé GIRAUD, Lucas DELESVAUX, Julien MICHEL, Judith RUTKOWSKI
ŒDIPE :
Chloé GIRAUD : Œdipe
Lucas DELESVAUX : Prêtre / Jocaste / Serviteur / Messager 2
Julien MICHEL : Créon / Tirésias / Messager 1
+ CHORYPHÉE : Marion COUZINIÉ
+ CHŒUR : Michaël COMTE, Thomas TRESSY, Pierre LALOGE, Judith RUTKOWSKI
ELECTRE :
Judith RUTKOWSKI : Electre
Pierre LALOGE : Esclave / Chrysothémis / Egisthe
Maxime ROGER : Oreste / Clytemnestre
+ CHORYPHÉE : Marion COUZINIÉ
+ CHŒUR : Chloé GIRAUD, Lucas DELESVAUX, Julien MICHEL, Thomas TRESSY
BIOGRAPHIES
GWENAËL MORIN
Gwenaël Morin (né en 1969) a suivi des études dʼarchitecture quʼil interrompt après quatre ans pour
faire du théâtre. Il réalise plusieurs mises en scène depuis 1998 : Merci pitié pardon chance (montage
de textes de S. Beckett), Débite allez vas-y (adaptation de Fin août de A. Adamov), Pareil pas pareil
(montage croisé de dialogues dʼamour tirés de films de J.L. Godard et remarques sur la peinture de G.
Richter), Stéréo (diptyque avec acte sans paroles 1 et paroles et musique de S. Beckett), Théâtre
normal (série de sketchs divers), Mademoiselle Julie (A. Strindberg) (sur commande), Poésieland
(karaoké poésie), Comédie sans titre (F.G. Lorca), Viaje a la luna (F.G. Lorca), Aneantis movie /
Blasted film (dʼaprès S. Kane), Guillaume Tell (pièce de théâtre intégrée à lʼœuvre dʼart Swiss-Swiss
Democracy de T. Hirschhorn), Les Justes (A. Camus), Philoctète dʼaprès Philoctète de Sophocle,
Déclamation rouge, Le foyer Le choeur, Lorenzaccio dʼaprès Lorenzaccio de Musset.
Il a écrit le projet du Théâtre Permanent et lʼa mis en œuvre en 2009 aux Laboratoires dʼAubervilliers
en créant avec sa compagnie Tartuffe dʼaprès Tartuffe de Molière, Bérénice dʼaprès Bérénice de
Racine, Hamlet dʼaprès Hamlet de Shakespeare, Antigone dʼaprès Antigone de Sophocle, Woyzeck
dʼaprès Woyzeck de Büchner. Depuis il a mis en scène Théâtre à partir de Closer de Joy Division,
Introspection de Peter Handke, Antiteatre/40 jours (traversée de 4 pièces majeures du répertoire de
Rainer Werner Fassbinder en 40 jours : Anarchie en Bavière, Liberté à Brême, Gouttes dans lʼOcéan
et Villages en flammes création de septembre à décembre 2012 au Théâtre du Point du Jour puis
repris dans le cadre du Festival dʼAutomne.
Gwenaël Morin dirige depuis le 1er janvier 2013, le théâtre du Point du Jour (Lyon) où il propose à
nouveau un Théâtre Permanent. Il créé les Molière de Vitez (L'Ecole des femmes, Tartuffe, Dom Juan,
Le Misanthrope), actuellement en tournée. Il présente également des pièces de Shakespeare et
Sophocle.
LES COMEDIENS
Mickaël Comte, Marion Couzinié, Lucas Delesvaux, Chloé Giraud, Pierre Laloge, Benoît Martin, Julien
Michel, Maxime Roger, Judith Rutkowski et Thomas Tressy.
Ils se rencontrent au cours de leur formation au Conservatoire de Lyon où ils suivent le Cycle
d’Orientation Professionnel Parcours Spécialisé dont ils sortent diplômés entre 2012 et 2013. C’est au
cours d’un stage de deux semaines autour des quatre Molière de Vitez animé par Gwenaël Morin
qu’ils seront invités par celui-ci à ouvrir le Théâtre Permanent avec le Cycle autour de Molière (Dom
Juan, Tartuffe, Le Misanthrope).
Au cours de leur formation ils travailleront avec Philippe Sire, Laurent Brethome, Claire Marbot, Kerrie
Szuch, Stéphane Auvray-Nauroy, Maguy Aimé, Philippe Minyanna, Simon Deletang, Magali Bonnat,
Sébastien Jaudon, Pierre Kuentz, Jean Lacornerie et Sandrine Lanno.
Depuis leur sortie, ils
poursuivent chacun une carrière d’acteur et se retrouvent régulièrement autour de projets théâtraux et
cinématographiques qu’ils portent ou servent tour à tour au sein du Collectif Bis qu’ils ont créé. Voient
ainsi le jour : Stalking, mise en scène de Julien Michel, Lys, moyen métrage réalisé par Benoit Martin,
Et ils vécurent heureux mise en scène par Mickaël Comte...
À lʼinvitation de Gwenaël Morin, pour terminer la série des Molière de Vitez, Marion Couzinié et
Mickael Comte mettent en scène LʼÉcole des femmes en mai 2014 au Théâtre du Point du Jour. Le
spectacle sera réinterprété par Gwenaël Morin. Depuis septembre 2015, les Molière de Vitez sont sur
les routes.
Dans le cadre du Théâtre Permanent, Gwenaël Morin les mets également en scène dans Ajax, Œdipe
et Electre de Sophocle.
INFORMATIONS PRATIQUES
Adresse
Nanterre-Amandiers - Centre dramatique national
7 avenue Pablo-Picasso
92022 Nanterre Cedex
Réservation
Renseignements :
01 46 14 70 00
(du mardi au samedi de 12h à 19h)
Et sur nanterre-amandiers.com, (paiement sécurisé par carte bancaire)
Le bar-restaurant et la librairie sont ouverts avant et après les représentations.
Se rendre à Nanterre-Amandiers
• PAR LE RER
RER A, arrêt « Nanterre-Préfecture »
PUIS NAVETTE
> Sortie n°1 « Carillon » > escalator de gauche > navette gratuite jusqu'au théâtre (1er départ 1H
avant le début du spectacle, retour assuré après le spectacle), la dernière navette vous ramène
jusquʼà la station « Charles-de-Gaulle - Étoile » et la place du Châtelet.
OU À PIED
> Sortie n°1 « Carillon » > escalator de droite
par la rue> rue Salvador-Allende > rue Pablo-Neruda > av. Joliot-Curie - 10 min.
ou par le parc> tout droit esplanade Charles-de-Gaulle > traverser le parc André-Malraux en
suivant les panneaux « avenue Pablo-Picasso n°7 à 39 » >accès direct au théâtre par le portail.
10 min.
• EN VOITURE
1 Accès par la RN13 > place de la Boule puis itinéraire fléché
2 Accès par la A86 > la Défense > sortie Nanterre Centre puis itinéraire fléché
3 Depuis Paris Porte Maillot > avenue Charles-de-Gaulle > pont de Neuilly > après le pont
prendre à droite le boulevard circulaire direction Nanterre > suivre Nanterre Centre puis itinéraire
fléché
• EN AUTOLIBʼ
Une station se situe devant le théâtre. Autres stations à proximité.
Accès depuis le parc
Depuis le Parc André-Malraux, vous pouvez désormais accéder directement à
Nanterre‑Amandiers !
DE SEPTEMBRE À DÉCEMBRE 2016
À NANTERRE-AMANDIERS
Ça ira (1) Fin de Louis
Joël Pommerat
du 9 au 25 septembre
Rêve et folie
Claude Régy
du 15 septembre
au 21 octobre
avec le Festival dʼAutomne à Paris
Poil de Carotte
Silvia Costa
du 17 septembre
au 2 octobre
avec le Festival dʼAutomne à Paris et
la Saison Jeune Public de la Ville de
Nanterre
LʼÎle aux vers de terre
Cécile Fraysse / Compagnie AMK
les 5, 6, 12 et 13 novembre
avec la Saison Jeune Public de la Ville
de Nanterre
LʼAprès-midi des taupes
(Welcome to caveland!)
Philippe Quesne
les 19 et 26 novembre
avec la Saison Jeune Public de la Ville
de Nanterre
Fever Room
Apichatpong Weerasethakul
du 5 au 13 novembre
avec le Festival dʼAutomne à Paris
LʼEffet de Serge
Philippe Quesne
tout au long de la saison
dès le 18 septembre
No51 Mu Naine Vihastas /
Ma femme mʼa fait une scène…
Teater No99
du 2 au 6 décembre
The Greatest Show On Earth,
Un cirque international de
performances pour le XXIème
siècle
création collective
du 30 septembre au 5 octobre
No43 Konts / Saleté
Teater No99
du 9 au 11 décembre
The Evening
Richard Maxwell / New York
City Players
du 12 au 19 octobre
avec le Festival dʼAutomne à Paris
avec le Festival dʼAutomne à Paris
Les Parlers debout
Bettina Atala
tout au long de la saison
dès le 15 octobre
La Nuit des taupes (Welcome
to caveland!)
Philippe Quesne
du 5 au 26 novembre
dans le cadre du programme New
Settings / Fondation dʼentreprise
Hermès
Apprentissages
Sheila Hicks
du 9 au 17 décembre
Trois Grandes Fugues
Lucinda Childs, Maguy Marin,
Anne Teresa de Keersmaeker
du 15 au 17 décembre
avec le Festival dʼAutomne à Paris
Dents, Gencives, Machines,
Futur, Société
Lili Reynaud-Dewar
les 10 et 11 décembre
dans le cadre du programme New
Settings / Fondation dʼentreprise
Hermès
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