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MONOGRAPHIE DE PRODUIT
Pr AURO-LEVETIRACETAM
lévétiracétam
Comprimés de 250 mg, 500 mg et 750 mg
Antiépileptique
Auro Pharma Inc.
3700, avenue Steeles West, Suite # 402
Woodbridge, ON, L4L 8K8,
CANADA
Date de révision :
Le 13 mars 2013
Numéro de contrôle de la présentation : 137870
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Table des matières
PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ............. 3
RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT............................................... 3
INDICATIONS ET UTILISATION CLINIQUE............................................................... 3
CONTRE-INDICATIONS ................................................................................................. 3
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS ......................................................................... 3
EFFETS INDÉSIRABLES................................................................................................. 9
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES ..................................................................... 12
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION........................................................................... 14
SURDOSAGE................................................................................................................... 15
MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE............................................. 16
ENTREPOSAGE ET STABILITÉ................................................................................... 19
FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT ................ 19
PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES.......................................................... 21
RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES .............................................................. 21
ESSAIS CLINIQUES ....................................................................................................... 22
PHARMACOLOGIE TAILLÉE ................................................................................. 26
TOXICOLOGIE ............................................................................................................... 27
RÉFÉRENCES ................................................................................................................. 30
PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR ................................. 33
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Pr AURO-LEVETIRACETAM
(Comprimés de lévétiracétam 250 mg, 500 mg et 750 mg)
PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ
RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT
Voie
d’administration
Forme posologique et
concentration
Ingrédients non médicinaux cliniquement
importants
Orale Comprimés / 250 mg,
500 mg et 750 mg
Amidon de maïs, silice colloïdale anhydre,
povidone, talc, stéarate de magnésium,
hypromellose 3cP, hypromellose 6cP, dioxyde
de titane, polyéthylène glycol 4000. En plus,
un comprimé de 250 mg contient l’additif FD
& C bleu no2, un comprimé de 500 mg
contient de l’oxyde de fer jaune et un
comprimé de 750 mg contient l’additif FD &
C bleu n° 2, l’additif FD & C jaune n° 6 et
oxyde de fer rouge.
INDICATIONS ET UTILISATION CLINIQUE
Adultes
AURO-LEVETIRACETAM est indiqué pour le traitement adjuvant de l’épilepsie, lorsque les
médicaments classiques ne suffisent pas à maîtriser les crises
CONTRE-INDICATIONS
Ce produit ne doit pas être administré aux patients ayant déjà manifesté une hypersensibilité au
lévétiracétam ou à l’un des ingrédients inactifs des comprimés de lévétiracétam.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Réactions indésirables affectant le système nerveux central
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Le lévétiracétam est associé à des réactions indésirables affectant le système nerveux central
(SNC), les plus importantes pouvant être réparties en trois groupes :
1) Somnolence et fatigue
2) Symptômes comportementaux/psychiatriques
3) Troubles de la coordination.
Aucune relation évidente n’a été observée entre la dose et les trois groupes de réactions
indésirables sur le SNC, dans la fourchette posologique recommandée, jusqu’à 3000 mg/jour.
Somnolence, asthénie et troubles de la coordination étaient plus fréquents les 4 premières
semaines, mais disparaissaient généralement avec le temps avec la poursuite du traitement. La
moitié environ des cas de symptômes comportementaux/psychiatriques (dont agressivité,
agitation, colère, anxiété, labilité émotionnelle, hostilité et irritabilité) ont été signalés au cours
des 4 premières semaines; la survenue des autres cas étant répartie jusqu’à la fin des études. Voir
PRÉCAUTIONS, Réactions indésirables affectant le système nerveux central.
Sevrage des antiépileptiques
Comme tous les antiépileptiques, le lévétiracétam doit être interrompu graduellement pour
minimiser le risque d’augmenter la fréquence des crises.
Idées et comportements suicidaires
Des idées et des comportements suicidaires ont été signalés chez des patients traités par des
anticonvulsivants dans plusieurs indications.
Il importe de surveiller tous les patients qui prennent des anticonvulsivants, pour quelque
indication que ce soit, afin de déceler tout signe d’idées ou de comportements suicidaires et
d’entreprendre un traitement approprié s’il y a lieu. Les patients (et leurs aidants) doivent
consulter un médecin si de tels signes se manifestent.
Une méta-analyse de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis regroupant
plusieurs essais comparatifs avec placebo menés après répartition aléatoire et au cours desquels
des anticonvulsivants étaient utilisés pour diverses indications a révélé un risque accru d’idées et
de comportements suicidaires chez les patients traités par ces médicaments. On ignore ce qui
sous-tend ce risque.
Au total, 43 892 patients ont été traités lors des essais cliniques comparatifs avec placebo inclus
dans la méta-analyse. Environ 75 % des patients ont reçu des anticonvulsivants pour d’autres
indications que l’épilepsie et, dans la majorité de ces cas, le traitement (anticonvulsivant ou
placebo) était administré en monothérapie. En revanche, chez les patients traités pour l’épilepsie,
soit les 25 % restants environ, le traitement (anticonvulsivant ou placebo) était administré
comme adjuvant à d’autres médicaments contre l’épilepsie (autrement dit, les sujets des deux
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groupes recevaient au moins un anticonvulsivant). Par conséquent, le faible accroissement du
risque d’idées et de comportements suicidaires signalé dans cette méta-analyse (0,43 % chez les
patients recevant des anticonvulsivants comparativement à 0,24 % chez les patients sous
placebo) repose en grande partie sur des patients qui ont reçu le traitement en monothérapie
(anticonvulsivant ou placebo) pour d’autres indications que l’épilepsie.
Le protocole de l’étude ne permet pas d’établir une estimation du risque d’idées et de
comportements suicidaires chez les patients épileptiques qui prennent des anticonvulsivants,
d’abord parce que ce groupe de patients représentait une minorité dans cette étude et,
deuxièmement, parce que la comparaison entre le placebo et le médicament actif était faussée par
la prise de traitements anticonvulsivants adjuvants par les deux groupes.
Réactions cutanées sérieuses
De graves réactions dermatologiques, y compris des cas du syndrome de Stevens-Johnson et de
nécrolyse épidermique toxique, ont été signalées chez des adultes et des enfants traités par le
lévétiracétam. Parmi les cas déclarés, le temps médian écoulé avant la survenue de la réaction
était de 12 jours. De telles réactions peuvent être mortelles; certains patients ont dû être
hospitalisés, mais les décès ont été très rares. La réexposition au lévétiracétam a parfois
occasionné la récurrence de réactions cutanées graves.
Le taux de déclaration des cas du syndrome de Stevens-Johnson et de nécrolyse épidermique
toxique associés au lévétiracétam, généralement admis comme étant sous-estimé en raison d’une
sous-déclaration, se chiffre à 9 cas par million d’années-patients, soit une incidence supérieure à
celle qu’on estime dans la population générale (qui s’inscrit entre 0,5 et 6 cas par million
d’années-personnes). Ainsi, advenant une réaction cutanée pendant la prise de lévétiracétam, il
faut envisager de remplacer celui-ci par un autre anticonvulsivant.
Généralités
Anomalies hématologiques
Lors des essais cliniques, on observait, sous lévétiracétam, une baisse légère, mais
statistiquement significative, par rapport au placebo, de la moyenne du décompte érythrocytaire,
du taux d’hémoglobine et de l’hématocrite. Le pourcentage des patients dont la baisse
d’hémoglobine était potentiellement significative au plan clinique était inférieur à 0,5 %, tant
sous lévétiracétam que sous placebo. Le pourcentage de patients ayant présenté au moins une
valeur d’hématocrite anormale potentiellement significative au plan clinique (≤ 37 % chez les
hommes et ≤ 32 % chez les femmes) était de 5,1 % sous lévétiracétam et de 3,2 % sous placebo.
L’incidence d’au moins un décompte leucocytaire anormal, potentiellement significatif au plan
clinique (≤ 2,8 x 109/l), était de 2,9 % sous lévétiracétam et de 2,3 % sous placebo. L’incidence
d’au moins un décompte des neutrophiles anormal, potentiellement significatif au plan clinique
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