En guise de préface
« Pour la poésie : très souvent, aujourd’hui, les jeunes
poètes optent plus pour la Poésie (Libre), croyant à tort
qu’ils sont libres de s’exprimer à leur guise, faisant fi de la
grammaire de texte, des normes à la base même de la
distinction : Poésie / Prose. Il s’avère, par contre, que la
poésie est un (Travail) comme disaient, à bon escient,
Arthur Rimbaud et Charles Baudelaire, pour ne citer que
ces deux géants de la poésie du XIXème siècle. En effet, on
doit travailler la musicalité, la cadence, le lexique, la
ponctuation, la figure stylistique véhiculant le verbe sur la
page blanche (le poème est visuel aussi et non seulement
langagier), comme il est une partition musicale. Il a son
propre « Solfège » ! Tout concourt à la beauté d’un poème
libre : la langue, les mots, la sonorité, la contiguïté, la
présence ou l’absence (comme le disait bien Julia Kristeva).
Le sens est ainsi exprimé en termes de musique et de
rythme. Un poème est beau, est sublime, quand il aura
répondu à ces propriétés qui le distinguent de la Prose
proprement dite. Celle-ci répond à d’autres critères. »
Passage de mon article des « Recommandations et
conseils aux jeunes écrivains et poètes en herbe »