Abdelmalek Aghzaf Au chevet des idées dormantes Recueil de poésies 2 Écrits déjà publiés : • Recueil de nouvelles et contes du moyen atlas®© • Recueil de poésie : voix et parole du silence®© • Recueil de poésie : poèmes brefs et poésie en prose®© • Recueil de poésie : Extase et Transcendance®© • Recueil de poésie : Danse des Perles®© 2 Avant-propos Toute poétesse et tout poète sont les enfants d’Éole. Ils soufflent la parole divine et divinatoire. Ils sont bien de tous les âges, de tous les espaces. Ils sont nés pour dire la Parole, de s’en enivrer et tels les Soufis, s’élever vers les nues, en transe et bonheur, de cette joie de rencontrer la somptueuse et généreuse muse des mille lumières. Heureux de la publication de ce recueil de poésie : « AU CHEVET DES IDÉES DORMANTES » J’en dédie le contenu à la jeunesse assoiffée de la bonne parole. 2 3 42 En guise de préface « Pour la poésie : très souvent, aujourd’hui, les jeunes poètes optent plus pour la Poésie (Libre), croyant à tort qu’ils sont libres de s’exprimer à leur guise, faisant fi de la grammaire de texte, des normes à la base même de la distinction : Poésie / Prose. Il s’avère, par contre, que la poésie est un (Travail) comme disaient, à bon escient, Arthur Rimbaud et Charles Baudelaire, pour ne citer que ces deux géants de la poésie du XIXème siècle. En effet, on doit travailler la musicalité, la cadence, le lexique, la ponctuation, la figure stylistique véhiculant le verbe sur la page blanche (le poème est visuel aussi et non seulement langagier), comme il est une partition musicale. Il a son propre « Solfège » ! Tout concourt à la beauté d’un poème libre : la langue, les mots, la sonorité, la contiguïté, la présence ou l’absence (comme le disait bien Julia Kristeva). Le sens est ainsi exprimé en termes de musique et de rythme. Un poème est beau, est sublime, quand il aura répondu à ces propriétés qui le distinguent de la Prose proprement dite. Celle-ci répond à d’autres critères. » Passage de mon article des « Recommandations et conseils aux jeunes écrivains et poètes en herbe » 2 5 62