DESCRIPTION
Le patient est en décubitus dorsal, confortablement installé. Le praticien veille à ce que le sujet
soit allongé en situation parfaitement symétrique. Il relâche les tensions musculaires des
membres inférieurs par des petits mouvements de rotation interne et externe des jambes et
demande au sujet de décoller ses fesses de la table puis de se laisser retomber séchement.
Puis le praticien vérifie la hauteur respective des malléoles internes ce qui lui permet
d’apprécier une éventuelle différence de longueur des jambes.
Une manoeuvre d’antériorisation à droite et à gauche:
Le praticien se place contro latéralement au
côté à tester, c’est à dire à droite pour la jambe
gauche et vice versa.
Il porte passivement la jambe en adduction, puis
rotation externe maximum jusqu’à percevoir la
résistance au mouvement.(photo 1)
Puis le praticien relâche l’adduction en
maintenant la rotation externe et relâche la
rotation externe au dernier moment juste avant
de reposer la jambe en extension.(photo 2).
C’est cette rotation externe maximale et maintenue jusqu’à la fin de la manoeuvre qui fait
l’efficacité.
Le praticien vérifie l’allongement du membre
inférieur qui peut être de 5 à 20 mm selon la
laxité ligamentaire du sujet.
La manoeuvre est faite dans les mêmes
conditions de l’autre côté.
Si tout est normal après ces 2 manoeuvres
les malléoles internes sont dans la même
situation qu’au départ.
Si l’on note une différence, c’est à dire une
malléole plus haute que l’autre (elle ne l’était
pas avant le test) on peut conclure à un ilium
postérieur, du côté haut, qui présente donc
une résistance à l’antériorisation.