I N S T I T U T D E P R E P A R A T I O N A L’ A D M I N I S T R A T I O N G E N E R A L E Maîtrise d’Administration Publique – Année Universitaire 2006-2007 Cours de Finances publiques approfondies : Mme Stéphanie DAMAREY. Travaux Dirigés de Finances publiques approfondies : M. Damien CATTEAU. FICHE 1 : LES ENJEUX DE LA LOI ORGANIQUE RELATIVE AUX LOIS DE FINANCES TRAVAUX DIRIGÉS Bibliographie Sites Internet Programme indicatif des séances Notation Documents à se procurer FICHE 1 : LES ENJEUX DE LA LOI ORGANIQUE RELATIVE AUX LOIS DE FINANCES (RAPPEL) Documents L’élaboration de la LOLF : - La genèse de la loi organique du 1er août 2001 La nouvelle nomenclature budgétaire : - La nouvelle nomenclature du budget de l’État (principes) - Les missions du Budget Général La démarche de performance : - La démarche de performance (principes) - Quelques exemples d’objectifs et d’indicateurs de performance - Quelques données sur les objectifs et indicateurs dans le PLF2006 La nouvelle procédure budgétaire : - La procédure de préparation du budget - Le nouveau calendrier budgétaire Bibliographie - BOUVIER (Michel), « La loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de fiances », AJDA n° 10, 2001, pp. 876-886. - HOCHEDEZ (Daniel), « La genèse de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances : un processus parlementaire exemplaire », RF fin. publ., n° 76, 2001, pp. 51-75. - HOCHEDEZ (Daniel), « La formation de la loi organique du 1er août 2001 : l'élaboration de la proposition de loi organique », RF fin. publ., n° 86, 2004, pp. 107-126. - CAMBY (Jean-Pierre), « Le Conseil Constitutionnel et la réforme de la procédure budgétaire », Petites Affiches n° 188, 10 octobre 2001, pp. 5-18. - PHILIP (Loïc), « La nouvelle loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances », RFD const. N° 49, 2002, pp. 199-212. - MINEFI et A., La démarche de performance : stratégies, objectifs, indicateurs, Guide méthodologique pour l’application de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001, juin 2004, 51 pages. - MINEFI, Guide pratique de la LOLF à l’usage des parlementaires, Septembre 2005, 40 pages. MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies BIBLIOGRAPHIE MANUELS ADAM (François), FERRAND (Olivier) et RIOUX (Rémy), Finances publiques, Presses de sciences Po : Dalloz, Collection Amphi, Paris, 2003, 493 pages. BOUVIER (Michel), ESCLASSAN (Marie-Christine.) et LASSALE (Jean-Pierre), Finances publiques, 7ème édition, Paris, LGDJ, 2004, 871 pages. DAMAREY (Stéphanie), Finances publiques, Gualino, Coll. Manuels, 2006. GAUDEMET (Pierre-M) et MOLINIER (Joël), Finances publiques, Tome 1 : Budget et Trésor, 7ème édition, Montchrestien, Paris, 1996, 577 pages. 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WALINE (Charles) (sous la direction de), Le budget de l’État – Nouvelles règles, nouvelles pratiques, La Documentation française, Coll. Les études, 191 pages. REVUES Revue Française de Finances Publiques, Trimestrielle, LGDJ, depuis 1983. La Revue du Trésor, Mensuelle, depuis 1921. Les Notes bleues de Bercy, Bimensuelle, Minefi, depuis 1992. Disponible en ligne sur le site du Minefi : http://www.minefi.gouv.fr/notes_bleues/ L'Actualité juridique, Droit administratif (AJDA), Hebdomadaire, Dalloz, depuis 1955. Revue française de droit administratif (RFDA), Bimestrielle, Sirey, depuis 1984. Revue de science financière, suite de Revue de science et de législation financières (RSLF, 19031956), Trimestrielle, LGDJ, 1956-1977. Les enjeux de la LOLF 2 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies SITES INTERNET INSTITUTIONS Cour des comptes : http://www.ccomptes.fr Conseil constitutionnel : http://www.conseil-constitutionnel.fr Assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr Sénat : http://www.senat.fr Ministère des finances, de l’économie et de l’industrie : http://www.minefi.gouv.fr Site de la réforme budgétaire (Moderfie) : http://www.minefi.gouv.fr/lolf/index1.html (inactif) remplacé par le forum de la performance : http://www.performance-publique.gouv.fr BLOG CONSACRÉ À LA LOLF Blog d’Alain Lambert, Sénateur de l’Orne et ancien ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire http://www.alain-lambert-blog.org/ AUTRES Société française de finances publiques (SFFP) : http://www.sffp.asso.fr Groupement européen de recherches en finances publiques (GERFIP) : http://www.gerfip.org Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) http://www.ocde.org Légifrance : Le service public de la diffusion du droit : http://www.legifrance.gouv.fr/ Les enjeux de la LOLF 3 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies PROGRAMME INDICATIF DES SÉANCES Thème des séances : Les contrôles sur les Finances publiques. Séance 1 – Les enjeux de la loi organique relative aux lois de finances. Séance 2 – L’exécution des lois de finances, une gestion modernisée ? Séance 3 – Les apports du contrôle de constitutionnalité des lois de finances. Séance 4 – Le contrôle de gestion, vers une « managérialisation » des contrôles ? Séance 5 – Le contrôle parlementaire, l’illusion d’un renouveau? Séance 6 – Contrôle et responsabilité des comptables publics, la réforme attendue. Séance 7 –La gestion de fait, une procédure menacée ? Séance 8 – La CDBF : « tigre de papier » ou juridiction en devenir ? Séance 9 – Le contrôle de la gestion au cœur de l’activité du juge financier. Séance 10 – Contrôle des connaissances. Les enjeux de la LOLF 4 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies NOTATION NB : Le système de notation est présenté à titre provisoire, il est susceptible d’être modifié en cours de semestre. Préparations Pour chaque séance, une préparation spécifique vous sera demandée. Les préparations seront ramassées aléatoirement en début de séance. Trois préparations seront ramassées au cours du semestre par étudiant, deux au hasard et une automatiquement (séance 4). Préparation 1 (aléatoire) Préparation 2 (aléatoire) Total Préparation (Coeff : 1) 10 10 20 Dissertation Total Dissertation (Coeff : 1,5) 20 30 Devoir sur table Total Devoir (Coeff : 2) 20 40 Note de l’interrogation Total Partiel (Coeff : 1) 20 20 Note de Participation Total Participation (Coeff : 1) 10 10 TOTAL TD Moyenne TD 120 20 Dissertations À chaque séance, un ou plusieurs sujets de dissertation vous sera proposé. Vous devez impérativement rendre au minimum un devoir pour le semestre. NB : Étant donnée l’importance des dissertations notamment pour les concours de la fonction publique, nous vous conseillons de vous exercer régulièrement à cet exercice. Devoir sur table Interrogation Participation Une note de participation vous sera donnée à la fin du semestre. Elle tiendra compte de votre participation à la fois écrite et orale ainsi que des progrès réalisés tout au long du semestre. Les enjeux de la LOLF 5 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies DOCUMENTS Ces documents sont à rechercher impérativement, ils vous seront utiles tout au long de l’année. _ Ordonnance organique n° 59-2 du 2 janvier 1959 portant loi organique relative aux lois de finances, JO du 30 janvier 1959, p. 180. _ Loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, JO n°177 du 2 août 2001, p. 12480. Disponibles sur le site de Légifrance : http://www.legifrance.gouv.fr/ _ Dossier documentaire de la décision Cons. Const., Décision 2001-448 DC du 25 juillet 2001, Loi organique relative aux lois de finances. Notamment : - Tableau comparatif loi organique/ordonnance du 2 janvier 1959 - Fiches par articles - Avis du Conseil d’État du 21 décembre 2001. Disponible sur le site du Conseil constitutionnel : http://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2001/2001448/doc.htm _ Loi organique n° 2005-779 du 12 juillet 2005 modifiant la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, JO n° 162 du 13 juillet 2005, p. 11443. Disponible sur le site de Légifrance : http://www.legifrance.gouv.fr/ Les enjeux de la LOLF 6 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies RAPPEL : LES ENJEUX DE LA LOI ORGANIQUE RELATIVE AUX LOIS DE FINANCES LA GENÈSE DE LA LOI ORGANIQUE DU 1ER AOÛT 2001 (LOLF) Source : La Documentation Française : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/lolf/index.shtml Une initiative parlementaire L'origine de cette réforme se trouve dans la réflexion engagée en 1998 par les parlementaires sur l'efficacité de la dépense publique et le rôle des assemblées en matière budgétaire. Un travail approfondi est ainsi conduit à l'Assemblée nationale et au Sénat, qui aboutit notamment à la remise de deux rapports en janvier 1999 et octobre 2000. Le Gouvernement et le Président de la République, pourtant en période de cohabitation, apportent leur soutien à la réforme engagée par les parlementaires, que l'exécutif ne bloquera pas. Dans le contexte institutionnel de la Ve République, compte tenu de l'importance et du sens de la réforme, son origine parlementaire n'en est que plus remarquable. Une conjoncture favorable En mars 2000, Laurent Fabius devient ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. En tant que président de l'Assemblée nationale depuis juin 1997, il a été à l'origine des travaux préparatoires à la réforme. Cette nomination n'a pu que faciliter l'aboutissement d'une proposition de réforme d'abord accueillie avec réserve à Bercy. Son successeur à l'hôtel de Lassay, Raymond Forni, soutient aussi activement la réforme. On peut également relever que le président du Sénat Christian Poncelet est ancien président de la commission des Finances et ancien ministre du Budget ; le Président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Henri Emmanuelli, est aussi ancien ministre du Budget. En outre, la détermination des parlementaires et la forte implication des deux rapporteurs de la proposition de loi, Didier Migaud à l'Assemblée nationale et Alain Lambert - aujourd'hui ministre délégué au Budget et à la Réforme budgétaire - au Sénat, ont joué un grand rôle dans l'aboutissement de la réforme. La "cohabitation" installée depuis 1997 a sans doute aussi contribué à la réussite de la réforme, en relativisant la perception négative que pouvait avoir un Gouvernement de la Ve République d'une proposition de renforcement des pouvoirs du Parlement en matière budgétaire. Gouvernement et parlementaires parviendront à surmonter leurs divergences, notamment sur l'encadrement des virements réglementaires de crédits. De plus, la volonté consensuelle des parlementaires eux-mêmes apparaît dès l'origine de la réflexion sur cette réforme. Le groupe de travail sur l'efficacité de la dépense publique et le contrôle parlementaire, constitué à l'Assemblée nationale en 1998, associait des députés de tous les groupes politiques. Son rapport a souligné leur souci commun d'une meilleure efficacité de la dépense publique et a débouché sur des propositions consensuelles de renforcement des missions de contrôle et d'évaluation du Parlement. Son rapporteur, rapporteur général de la commission des Finances, se voit confier la mission de proposer un texte de réforme. La proposition de loi organique est déposée le 11 juillet 2000 sous sa seule signature et l'exposé des motifs évite toute allusion politique. L'accord entre le Président de la République et le Premier ministre d'une part, et entre l'Assemblée nationale et le Sénat - également d'orientations politiques différentes - d'autre part, ont largement dégagé l'horizon politique de cette réforme. Les enjeux de la LOLF 7 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies Cette conjonction de facteurs, à la fois personnels et politiques, a favorisé la recherche d'un large consensus et un engagement de tous les acteurs institutionnels concernés. Un effort de consensus et un engagement de tous les acteurs Les deux assemblées Après le dépôt d'une proposition de loi par le rapporteur général de la commission des Finances de l'Assemblée nationale Didier Migaud, le Sénat décide de s'associer au même processus. Alain Lambert explique ainsi en introduction de l'étude menée par la commission des Finances qu'il préside au Sénat, que si "la méthode retenue a consisté, dans un premier temps, à établir un texte de réforme de l'ordonnance organique", il a finalement été décidé "de s'inscrire dans la démarche proposée par le président de l'Assemblée nationale et son rapporteur général" et de ne pas déposer de proposition de loi concurrente. Les efforts de conjugaison et de complémentarité des travaux des deux chambres seront unanimement salués par les observateurs, comme par les parlementaires eux-mêmes. Ils ont permis d'aboutir, au terme d'un processus législatif relativement bref, à ce qu'Alain Lambert a qualifié d' "accord historique" entre les deux assemblées (Sénat, séance du 28 juin 2001). Ainsi, lors de l'adoption de la LOLF en seconde lecture par le Sénat, le président Poncelet rappelle-t-il que "70% des amendements adoptés par le Sénat en première lecture ont été repris par l'Assemblée nationale en deuxième lecture", tandis qu'Alain Lambert souligne dans son rapport que la Haute Assemblée avait en première lecture "adopté 186 amendements, dont 118 avec l'avis favorable du Gouvernement et sa neutralité sur 40 autres". Le Gouvernement et les administrations L'engagement du Gouvernement dans le processus de réforme s'est concrétisé notamment lors du Comité interministériel à la réforme de l'État du 12 octobre 2000. Alain Lambert, dans son rapport fait au Sénat en 2001 sur la proposition de loi examinée en première lecture, se rappelle qu'au début de ses travaux fin 1999 et début 2000, "l'enthousiasme des hauts fonctionnaires à l'idée d'une réforme de l'ordonnance de 1959 était au moins modéré". Mais c'est pour mieux souligner qu' "après les travaux du rapporteur général Didier Migaud, et ceux de votre commission dotée des pouvoirs des commissions d'enquête, l'approche des hauts fonctionnaires concernés a changé ; entre le début de ses travaux et leur achèvement en octobre 2000, votre rapporteur a perçu une évolution très sensible : les administrations centrales travaillent désormais ardemment à la mise en œuvre de la réforme". Le président de la commission des Finances du Sénat précise ainsi que "les initiatives en vue d'aboutir à une réforme législative s'accompagnent d'une réflexion intense au sein des administrations centrales, qui mérite d'être soulignée car elle est moins connue. Cette réflexion est copilotée par le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie et par le ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l'État". La Cour des comptes La Cour des comptes, qui aux termes de la Constitution (article 47, dernier alinéa) "assiste le Parlement et le Gouvernement dans le contrôle de l'exécution des lois de finances", a apporté un concours actif aux travaux de réforme de l'ordonnance de 1959, salué par les deux assemblées. Dans un premier temps, le Premier président de la Cour des comptes Pierre Joxe avait été auditionné, en novembre 1998, par le groupe de travail de l'Assemblée nationale sur l'efficacité de la dépense publique et le contrôle parlementaire. Les enjeux de la LOLF 8 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies Une fois le processus législatif engagé, à la demande des rapporteurs du Sénat et de l'Assemblée nationale, la Cour a apporté deux importantes contributions écrites à la réflexion des parlementaires, respectivement le 1er décembre 1999 et le 31 mars 2000 (publiées en annexe au "rapport Lambert" sur la réforme de l'ordonnance de 1959), complétées le 24 janvier 2001 par des fiches répondant à un questionnaire de la commission des Finances du Palais-Bourbon. Dans sa première contribution, la Cour des comptes rappelle d'abord que dans ses rapports annuels sur l'exécution des lois de finances, elle "s'attache en priorité à dénoncer les entorses au droit en vigueur, dont elle demande qu'il soit appliqué plus strictement. Elle met plus rarement ce dernier en cause, en soulignant ses lacunes ou ses imprécisions". Mais elle observe ensuite que "les constats de la Cour peuvent justifier la modification de certaines dispositions de l'ordonnance du 2 janvier 1959. Il en est ainsi, par exemple, des observations sur la régulation budgétaire et les annulations massives de crédits en cours d'année ou encore des développements relatifs à la modernisation de la comptabilité de l'État. Plus généralement, il arrive à la Cour de constater que certaines pratiques, sans être formellement irrégulières au regard de la législation ou de la réglementation en vigueur, font néanmoins obstacle à la transparence des opérations budgétaires et financières de l'État et à leur contrôle par le Parlement. Certaines opérations exécutées pendant la période complémentaire ou reportées à la gestion suivante, illustrent ce dernier cas de figure". La réflexion de la Cour des comptes est articulée autour de deux ensembles de propositions, consacrées à "améliorer la transparence et le contrôle du budget et des comptes de l'État" et à "améliorer les conditions d'application de l'ordonnance du 2 janvier 1959". Dans sa deuxième contribution écrite, la Cour est appelée à réfléchir sur la mise en œuvre de la distinction entre dépenses d'investissement et dépenses de fonctionnement, la clarification des relations financières entre le budget de l'État et celui de la Sécurité sociale, le respect du principe de sincérité des comptes publics et la répartition des dispositions de la comptabilité publique susceptibles d'être élaborées suivant le plan comptable général ou suivant des règles spécifiques. Le Conseil d'État Dans son avis du 21 décembre 2000, le Conseil d'État considérait notamment que la LOLF devait être adoptée dans les mêmes termes par l'Assemblée nationale et le Sénat, des dispositions "relatives au Sénat" au sens de l'article 46 de la Constitution y figurant de manière indivisible. Du coup, le Gouvernement étant invité à ne pas demander aux députés de statuer définitivement (suivant la procédure de l'article 45 de la Constitution) en cas de désaccord entre les deux assemblées, le Sénat devenait un acteur incontournable de la réforme. La volonté de consensus entre le Palais-Bourbon et le Palais du Luxembourg se trouvait ainsi obligée. Le Conseil constitutionnel Enfin, le Conseil constitutionnel a levé le dernier obstacle à l'aboutissement de la réforme, en déclarant la LOLF conforme à la Constitution le 25 juillet 2001, à l'exception de deux dispositions et à quelques réserves d'interprétation près. L'adoption de la proposition de loi organique en seconde lecture par le Sénat est intervenue le 28 juin 2001, soit moins d'un an après son dépôt à l'Assemblée nationale le 11 juillet 2000. Avec la suspension de l'examen du texte en été et à l'automne 2000, ce sont seulement six mois de procédure parlementaire qui auront été nécessaires pour faire aboutir cette réforme, fruit d'un consensus exceptionnel. Les enjeux de la LOLF 9 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies LA NOUVELLE NOMENCLATURE DU BUDGET DE L’ÉTAT Source : Minefi et a., La démarche de performance : stratégies, objectifs, indicateurs, Guide méthodologique pour l’application de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001, juin 2004. Source : Comité interministériel d’Audit des Programmes, Document d’analyse des programmes, Janvier 2003. Les enjeux de la LOLF 10 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies LES MISSIONS DU BUDGET GÉNÉRAL Source : Le forum de la performance (http://www.performance-publique.gouv.fr/). Les enjeux de la LOLF 11 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies LA DÉMARCHE DE PERFORMANCE Moyens Activités Produits(*) Résultats (**) Retombées (**) Bénéfice pour les USAGERS : qualité de service Bénéfice pour les CITOYENS : Bénéfice pour les CONTRIBUABLES : efficience de la gestion des moyens (*) : biens produits, services délivrés … (**) : modification de la réalité économique, sociale, environnementale, culturelle, sanitaire… efficacité socio-économique Objectifs généraux : impacts socioéconomiques dépendants de nombreux facteurs : Ex : taux de chômage Les résultats sont imputables à un responsable de programme, pas les retombées. Source : Le site de la Moderfie (http://www.minefi.gouv.fr/lolf/index1.html). Les enjeux de la LOLF 12 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies Point de vue Catégorie d’objectif Exemples d’objectif Exemples d’indicateur Citoyen efficacité socio- Accroître l’insertion professionnelle des jeunes % de diplômés ayant un emploi 6 mois après l’obtention de leur Usager qualité du service Accélérer les décisions Durée moyenne des décisions rendues ; Ancienneté moyenne des jugements en Contribuable efficience de la gestion Réduire le coût de gestion de l’impôt Coût par redevable d’un impôt Source : Le site de la Moderfie (http://www.minefi.gouv.fr/lolf/index1.html). Objectifs intermédiaires Objectifs de mise en œuvre de processus ou de modalités d’action Ex : nb de plans d’action, d’amélioration de la gestion… Moyens Activités Objectifs de volume, consommation, répartition des moyens Produits Objectifs de volume ou répartition de la production Ex : nb d’actes délivrés Objectifs de volume ou répartition de l’activité Ex : nb d’heures Résultats Retombée s Objectifs généraux : impacts socioéconomiques dépendants de nombreux facteurs : Ex : taux de chômage Source : Le site de la Moderfie (http://www.minefi.gouv.fr/lolf/index1.html). Les enjeux de la LOLF 13 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies STRATÉGIE Objectif Opérationnel Objectif Opérationnel BOP Objectif Opérationnel Objectif Stratégique Programmes Objectif Stratégique Source : Minefi et a., La démarche de performance : stratégies, objectifs, indicateurs, Guide méthodologique pour l’application de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001, juin 2004. Les enjeux de la LOLF 14 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies QUELQUES EXEMPLES D’OBJECTIFS ET D’INDICATEURS DE PERFORMANCE Source : Le site de la Moderfie (http://www.minefi.gouv.fr/lolf/index1.html). Les enjeux de la LOLF 15 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies QUELQUES DONNÉES SUR LES OBJECTIFS ET INDICATEURS DANS LE PLF 2006 Les enjeux de la LOLF 16 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies LA PROCÉDURE DE PRÉPARATION DU BUDGET Source : Direction du Budget, La nouvelle procédure budgétaire, PLF 2006, Septembre 2005. Les enjeux de la LOLF 17 MAP 2006-2007 Finances Publiques Approfondies LE NOUVEAU CALENDRIER BUDGÉTAIRE Source : Minefi, Guide pratique de la LOLF à l’usage des parlementaires, Septembre 2005. Les enjeux de la LOLF 18