le magazine du comite hec lausanne

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Nº12
LE MAGAZINE DU
COMITE HEC LAUSANNE
Talents meet with
Management
Let’s talk about your future …
Would you like to discover more about our Managers
and Partners’ careers in Audit, Tax, Legal, Advisory
and Transaction?
Come and meet them over a cocktail (6–8 pm):
Lausanne, 7 November 2012
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SOMMAIRE
Internef Halloween Party p.2
Editorial p.4
Interview Patrice Dumont p.5
Dossier Prix Nobel p.9
Pour vous - partir en échange p.11
Ecrivain en herbe? Talent de journaliste?
Envie d’écrire? Contactez-nous et rejoignez l’équipe
du HEConomist!
Impressum
Editeur : Comité HEC Lausanne - Internef - CH-1015 Dorigny – Rédacteur en Chef : Raphaëlle Vulliet
Imprimeur : S’Impression, Saint-Prex – ©2012 – [email protected] – www.comite.ch
C O M I T E
H E C
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A E D L
P R E S E N T E N T
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1er Novembre 2012
OUVERTURE DES PORTES A 23H
Prélocations : 5.- | Sur place avant minuit : 10.- | Ensuite : 15.-
EDITORIAL
HEC Switzerland...
What else ?
Auteur : David Delmi– Redacreur HEConomist
Les classements internationaux témoignent de
l’attrait recrudescent des étrangers pour l’économie
« à la Suisse ».
Alors que le master de management de St-Gall confirme
pour la seconde année consécutive sa place de leader mondial, celui de Lausanne bondit, selon le Financial Times,
de quinze rangs en deux ans,
une croissance remarquable
qui lui assure une respectable
vingtième position, loin devant
Warwick et HEC Montréal (respectivement 35ième et 36ième).
En ce qui concerne les masters
de finance, la Suisse ne blêmit
toujours pas. Ses programmes
de St-Gall et Lausanne décrochent les 5ième et 14ième
rangs.
Mais les hautes écoles de commerce suisses ne brillent pas
seulement par leurs positions
dans les classements mondiaux. L’intérêt croissant des
étudiants étrangers pour les
universités d’économie helvétiques ne laisse pas de doute.
Selon les statistiques de l’Unil,
le nombre d’étrangers à HEC
Lausanne à augmenté de plus
de 79% en moins de dix ans.
Le nombre d’étudiants totaux
grimpe aussi en flèche, 36%
de plus en moyenne au niveau
national pour la même période.
Mais pourquoi un tel essor ?
Pourquoi les universités d’économie suisses attirent-elles autant ?
L’un des attraits principaux des
HEC Suisse par rapport à leur
fameux voisin parisien reste
sans aucun doute l’absence
de classes préparatoires aux
grandes écoles (CPGE).
La
vocation d’ouverture internationale de la faculté lausannoise intéresse aussi beaucoup
d’étrangers et de suisses. Les
cours portent non seulement
sur l’économie helvétique, mais
aussi sur l’européenne, entre
autre. Le chauvinisme académique est donc beaucoup
moins présent en Suisse qu’en
France, ou qu’aux Etats-Unis, où
l’on étudie presque exclusivement les techniques commerciales nationales.
Mais tout cela n’explique pas
l’essor remarquable des HEC
helvétiques durant ces deux
dernières années. L’attrait de
l’économie « à la Suisse »,
exemple de prospérité dans
une Europe qui chavire, le pourrait. Il semblerait en effet que
les institutions, journaux, entreprises et classements étrangers
s’intéressent de plus en plus aux
universités suisses depuis que
l’économie helvétique, la plus
compétitive au monde depuis
déjà plusieurs années selon
le forum économique mondial
(WEF), leur a fait la démonstration de sa résistance face aux
crises. A quoi bon se fixer uniquement sur les universités et
techniques économiques françaises, allemandes, anglaises
ou américaines quand on voit le
marasme de la zone euro et de
la dette des Etats-Unis ?
Les
études
académiques
suisses portant sur les techniques économiques « à la
Suisse » et sur l’économie suisse
semblent donc tout indiquées
pour intéresser plus tard des
entreprises ou des administrations publiques, non seulement
suisses, mais aussi étrangères.
Bref, l’international cherche à
apprendre à penser « Economie
» comme la Suisse.
4
INTERVIEW
Un parcours qui sort
de l’ordinaire
Auteur : David Delmi, reporter pour l’HEConomist
Nous vous proposerons désormais un interview par
numéro, pour que l’expérience de
ces personnalités puissent vous inspirer et vous
guider tout au long de vos études.
Patrice Dumont, ex-président Afrique, Moyen-Orient et
Amérique latine et ex-président Europe chez JTI.
David Delmi : - Merci
M.Dumont d’avoir accepté
de me recevoir pour cette interview pour l’HEConomist.
Notre magazine désire actuellement augmenter la qualité et
l’intérêt de son contenu. Nous
essayons désormais d’interviewer fréquemment des économistes qualifiés et renommés, ou bien des patrons,
leaders, présidents de multinationales. Nous espérons
ainsi faire profiter les étudiants
5
d’HEC de l’expérience de personnes ayant non seulement
réussies leurs études, mais
aussi leur carrière professionnelle.
Patrice Dumont : - C’est en effet
une bonne idée. Cela permet
aux étudiants et futurs économistes de se familiariser avec
les aléas de la vie professionnelle d’anciens étudiants, en
HEC ou autre.
- Donc M. Dumont vous avez
été ex-président Afrique,
Moyen-Orient et Amérique
latine et ex-président Europe
chez JTI. Et pourtant je crois
que vous avez commencé
votre vie professionnelle dans
un domaine bien éloigné de
l’économie. N’est ce pas ?
- J’ai commencé comme délégué du CICR au Chili, pour ensuite finir prof de géographie
et journaliste spécialisé en musique.
- Vous avez en effet un parcours atypique. Comment
passe-t-on de prof de géographie à cadre supérieur d’une
multinationale ayant une capitalisation boursière de plus de
32 milliards de dollar US ? Racontez nous brièvement votre
parcours.
- J’ai fait des études de Sciences
Po à Lausanne avant de rejoindre le CICR et l’enseignement. En parallèle j’ai obtenu un
diplôme d’études supérieures
en économie (DES) à HEID à
Genève avant de décrocher un
MBA à IMD. Au départ je voulais
travailler à la Banque Mondiale
à Washington, spécialisée dans
le développement économique
des pays pauvres. Mais tout
cela me semblait très bureaucratique et l’idée de travailler
dans les affaires m’a rapidement plus intéressé. C’est ainsi
que j’ai rejoint Procter&Gamble
à l’âge de trente ans. Pour moi,
P&G représentait une étape
supplémentaire dans mon
éducation dans le monde des
affaires. J’y ai passé trois ans
dans le département marketing
avant de rejoindre RJR Nabisco
(plus connu sous le nom de Reynolds) dans la division tabac.
Cette dernière fusionnera, en
1999, avec JT pour former JTI.
- Qu’avez-vous de plus, selon
vous, que l’économiste lambda qui ne grade pas ? Pourquoi vous et pas un autre ?
- Ce qui a fait la différence, je
pense, c’est que je n’aimais pas
avoir de patron. (rires) Je voulais donc devenir patron moimême. Je n’y suis pas entièrement arrivé, mais presque. Ce
qui a vraiment fait la différence,
c’était la volonté, la quantité de
travail et la chance, bien sûr.
- Vous avez travaillé chez
Procter&Gamble pendant trois
ans. Dernièrement, M. Samir
(Vice President Fabric Care –
Western Europe chez P&G) est
venu faire une conférence sur
le leadership au travers des
cultures. Il nous a entre autre
dit qu’il y avait, chez P&G, une
véritable culture d’entreprise.
En est-il de même chez JTI ?
- Oui, il y a une culture très
entrepreneuriale où l’on vous
donne rapidement des responsabilités importantes. Il y a aussi
une culture très internationale.
Par exemple, le comité de direction actuel de seize personnes,
dont le président est français,
est composé de onze nationalités.
- Et pour les autres grandes
entreprises ?
- Chaque entreprise a sa culture
propre mais certaines sont plus
marquantes que d’autres. C’est
le cas de JTI et de P&G.
- Vous avez beaucoup voyagé dans votre carrière et fréquemment travaillé avec des
économistes de tous les continents. Pensez-vous qu’il y a
des points de vue variables
d’un pays à l’autre ou d’un
continent à l’autre ?
- Oui certainement ! Certaines
cultures ont horreur des conflits,
d’autres y fleurissent. Certaines
encouragent la prise de parole,
d’autres favorisent le consensus
alors que d’autres encore se
sentent plus à l’aise dans des
situations hiérarchiques très
marquées. Par contre, tout le
monde se retrouve aligné une
fois la décision finale prise.
- Certains de nos lecteurs vont
peut-être se demander si ça
ne vous posait pas un problème, éthiquement parlant,
de travailler pour un des plus
grands acteurs de l’industrie
du tabac ?
- Non, dans la mesure où personne n’est forcé de fumer,
d’entrer sur le marché. Il est tout
à fait possible d’arrêter de fumer avec un peu de volonté. La
preuve est qu’il y a plus de gens
qui arrêtent de fumer que de
gens qui commencent. Je suis
moi-même un ancien fumeur.
J’ai arrêté il y a quatorze ans !
Par ailleurs, lorsque j’ai commencé, la cigarette n’était pas
diabolisée comme aujourd’hui.
- Quel est votre définition du
Leadership ?
6
- C’est la capacité de diriger un
groupe. Ceci sous-entend l’élaboration d’une vision claire, une
aisance de communication de
cette vision ainsi que la faculté
de déléguer des responsabilités
aux bonnes personnes. Le tout
enrobé d’un peu de chance.
-La chance, vraiment ?
-Oui, la chance dans le sens
du proverbe romain « la chance
sourit aux audacieux ». Il faut
aller la chercher, la saisir.
- Comment choisissiez-vous
les tâches que vous deviez
déléguer et celles que vous
deviez réaliser vous-même ?
- Il y a une première classification qui se fait en fonction
de l’importance stratégique et
financière des tâches et des
décisions qui y sont liées. Dans
une multinationale, chaque
niveau hiérarchique a son plafond de décisions financières.
Une deuxième manière de voir
les choses dépend de l’expérience de vos collaborateurs.
Par exemple, quand j’étais président régional chez JTI, je ne
m’occupais pas des dépenses
commerciales de moins de 100
000 $.
- Recrutiez-vous vous-même
vos subordonnés ?
- Je m’impliquais seulement sur
des positions me rapportant,
ainsi que sur celles des collaborateurs directs de mes subordonnés tels que directeur marketing, directeur financier, etc…
Néanmoins, tant chez Procter
que chez JTI, vu l’importance
du marketing, je m’impliquais
même sur certaines positions
7
de recrutement de chef de produit.
- La Suisse a été élue pour la
quatrième année consécutive pays le plus compétitif du
monde. Pensez-vous qu’elle le
restera encore longtemps avec
les nouvelles économies émergeantes ?
- Je l’espère, mais il faudra
continuer à développer les
conditions-cadres tel que le
niveau de l’éducation et de la
recherche, les lois, la fiscalité,
le tout dans un environnement
économique favorable. Singapour est derrière nous, la Chine,
les pays scandinaves, Dubaï,
etc… le sont aussi. La Suisse
ne peut pas se permettre de se
reposer sur ses lauriers.
- Que pensez-vous de l’actualité économique en général
ces derniers temps ?
- Elle ne m’inspire guère d’optimisme, la crise n’est pas derrière nous contrairement à ce
que certains politiciens affirment. Néanmoins j’ai foi en
l’Homme et en sa capacité de
survie. Il nous faudrait plus de
grands politiciens visionnaires
comme Churchill ou De Gaulle,
et moins de politiciens ambitieux. En Suisse, Pascal Couchepin avait, à mon avis, une vision
pour la Suisse de demain.
- Avez-vous, dans votre carrière, rencontré des anciens
étudiants d’HEC ? Avaient-ils
quelque chose de plus que les
autres ? En quoi sont-ils meilleurs en général?
- J’ai rencontré de nombreux
anciens étudiants d’HEC au
cours de ma carrière. Ils avaient
tous une solide formation économique et une forte capacité
de travail. Suivant leur filière
d’étude, ce sont soit de bons
commerciaux, soit de bons financiers.
- Que pensez-vous des
échanges internationaux universitaires en troisième année
de bachelor ? Est-ce une plus
value aux yeux des patrons ?
- C’est avant tout une excellente
opportunité et certainement un
plus aux yeux des patrons en
ce qui concerne les multinationales.
-Que regardent-ils le plus selon vous lors des entretiens
d’embauche ?
- Une fois l’expertise technique
confirmée, la personnalité et la
capacité de travailler en équipe.
- Pour finir, quels sont vos
conseils pour les étudiants
d’HEC ? Comment leur conseilleriez-vous de commencer leur
carrière ?
- Pour les étudiants, de bien profiter de leurs années d’apprentissage à HEC. Une fois gradués,
de continuer d’apprendre. Il y a
toujours quelque chose que l’on
ignore. Il ne faut pas aller forcément vers le job le mieux payé,
mais vers celui où on pourra
apprendre le plus de choses. A
long terme, on en sort gagnant.
C’est comme l’immobilier, il ne
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DOSSIER
Prix Nobel de
l’économie
Auteur : Propos de Bettina Klaus, professeur à HEC Lausanne,
par Nicholas Pepper et Raphaëlle Vulliet
Le prix Nobel de l’économie a été décerné
mi octobre à deux américains :
Alvin Roth et Lloyd Shapley.
Leur travail s’est principalement orienté sur des recherches micro-économiques,
et a été récompensé car les
deux hommes sont parvenus
à mettre en application des notions extrêmement théoriques
et à les rendre efficaces.
Lloyd Shapley, le plus âgé des
deux hommes, peut être considéré comme l’initiateur des
notions qui leur ont valu le Prix
Nobel. C’est lui qui a mené la
première partie, très théorique
de leur projet. Leur recherches
sont axées sur la théorie des
jeux. Un autre professeur : David Gale, aurait probablement
également reçu le prix Nobel
pour sa contribution au coté de
Lloyd Schapley si il avait été encore de ce monde.
Al Roth a ensuite mis en pratique
concrètement ces découvertes.
Voilà quelques applications
réelles. Le marché du « ma9
riage » rassemble deux acteurs
: un homme et une femme, qui
cherchent chacun le conjoint
parfait. Cette union ne peut
modèle difficilement utilisable
dans la réalité, destiné à trouver
un équilibre stable d’un point
de vue purement mathéma-
l’algorithme de « deffered acceptance »,
proposé par Gale en 1962.
pas être stable si l’un ou l’autre
veut être seul ou avec une
autre personne. Il faut donc
trouver exactement la personne qui a les mêmes désirs.
Un autre exemple peut être
trouvé dans le processus d’admission dans les universités
américaines : chaque élève
désire aller dans une université,
qui elle-même recherche des
étudiants sous certains critères.
On souhaite ainsi dans ces deux
cas un équilibre pour que les
deux parties soient satisfaites.
Initialement, il s’agissait d’un
tique, à l’aide de l’algorithme
de « deffered acceptance », proposé par Gale en 1962. Mais
en 1984, Alvin Roth a constaté
que l’assignation des internes
en médecine pour leurs stages
dans les hôpitaux américains
était construite autour de ce
même algorithme. Ce système visait à trouver un moyen
efficace d’allouer des places
d’internes aux étudiants tout
en prenant en considération
les critères d’acceptations et le
nombre de places disponibles
des hôpitaux, et donc de trouver un équilibre stable et satisfaisant entre les deux acteurs.
Au fur et à mesure des années,
certains paramètres ont changés, et le modèle n’était plus efficace. En 1995, il a fallu prendre
en compte que les étudiants
faisaient souvent leur choix en
considérant également celui de
leur conjoint. Alin Roth a alors
retravaillé sur l’algorithme pour
le mettre à jour. L’application a
été également utilisé au niveau
du système scolaire : à Boston
et à New-York, pour les assignations des élèves aux écoles,
et pour les transplantations de
reins. C’est donc typiquement la
mise en pratique d’un modèle
micro-économique dans tous
les domaines de la société.
Comme nous l’a dit notre interlocutrice, « I respect smart
people, but admire the one
that is nice ». Al Roth fait partie
de cette deuxième catégorie, et
pour l’avoir côtoyé durant une
année à Harvard, Bettina Klaus
nous a assuré que cet homme
était extrêmement disponible,
ouvert et sympathique.
Ces applications ont été des
succès et ont valus aux deux
hommes cette ultime récompense.
Doctor’s first choice
Doctor’s second choice
Hospital’s first choice
Hospital’s second choice
a
1
2
b
3
c
Outcome if the doctors make offers
1+a
2+b
3+c
Outcome if the hospitals make offers
a+1
b+3
c+2
Matching doctors and hospitals. When the doctors make offers, they all first choose hospital a, which accepts doctor 1 (the hospital’s first
choice). In a second stage, doctor 2 makes an offer to hospital b, and doctor 3 to hospital c, which gives a stable matching. When the hospitals have the right to make offers, the result is instead that doctor 2 is matched with hospital c and 3 with b.
and Shapley had shown theoretically, the proposing side of the market (in this case, the hospitals) is
POUR VOUS
Partir en échange ?
Partage d’expérience
Christophe Cornebise, Laurent Mulliez, Ivana Bisarah, Lucas Giannini, Cyril de Bavier
Vous vous questionnez sur le choix de partir ou non
l’année prochaine, ou sur une destination, voila un
petit tour du monde...
Christophe Cornebise, en
échange à Hong-Kong, accords généraux de l’UNIL.
Quelle était ta principale motivation à participer au programme d’échange et pourquoi cette destination ?
Après deux ans passés à Lausanne, on s’aperçoit que Lausanne est une ville universitaire
de folie mais que absolument
rien ne change année après
11
année. Ce qui m’a le plus fait
réalisé ceci, c’est lorsqu’un gradué d’il y a 25 ans m’a demandé si le Darling existait toujours
car à leur époque les étudiants
s’y rendaient souvent. Ceci peint
légèrement le paysage.
Ma décision était donc prise, je
voulais partir et surtout partir loin !
Qu’as tu trouvé compliqué quand tu as postulé
et quelle est la particula-
rité de ton type d’échange ?
L’UNIL et HEC propose des
échanges adaptés pour tout
le monde mais j’ai personnellement choisi Hong Kong. A
l’époque je ne connaissais rien
de l’Asie et encore moins de
Hong Kong. Mais je recherchais
une université anglophone et
un environnement ultra dynamique ! Mon choix s’est donc
porté sur la Hong Kong University et les échanges généraux.
Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant d’HEC Lausanne ?
HEC Lausanne est une bonne
faculté mais elle n’est malheureusement pas assez reconnue.
Après nos deux premières années, on bénéficie d’un bagage
quantitatif de haut niveau par
rapport aux autres étudiants
du monde. Cependant on est
très démuni lorsque on doit
parler de culture et d’actualité
business, économique ou financière. De même, écrire des
essais de plusieurs pages n’est
pas dans nos habitudes.
Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant dans ta nouvelle ville ?
La langue. En partant je me
suis dis : « Tranquille, je vais en
Asie mais tout le monde parle
anglais à Hong Kong. » Erreur
! Le seul endroit où l’anglais est
vraiment parlé c’est à l’université et dans les entreprises sinon
les gens parlent que le cantonais. Ca complique un peu les
conversations.
Des remarques ?
Je pense que chacun de vous
a déjà senti ces périodes d’inconfort (Relations sociales,
première année d’université,
sport, etc …) dans votre vie. Un
échange va vous procurer la
même chose, c’est littéralement
une vague d’inconnu. Cependant l’expérience, en général,
c’est sortir de sa zone de confort
! Et un échange en troisième
année vous offre une possibilité
de franchir cette frontière. Donc
soumettez votre dossier et bookez votre billet d’avion !
Laurent Mulliez, en échange à
l’université de McGill à Montréal, accords facultaires
Quelle était ta principale
motivation à participer au
programme d’échange et
pourquoi cette destination ?
Je dirai que c’est principalement mon envie de voyager
ajoutée aux bénéfices que
peuvent généralement apporter les échanges, que se soit au
niveau professionnel ou même
personnel, qui a fini par me
convaincre de sauter le pas.
Qu’as tu trouvé compliqué quand tu as postulé
et quelle est la particularité de ton type d’échange ?
Le plus dur est d’être au courant
des échanges possibles, savoir
ce que l’on veut et cela le plus
tôt possible. La date de soumission des dossiers étant assez
tardive, le temps n’est donc pas
un facteur crucial. Cependant,
le dossier est long et si l’on doit
encore passer le TOEFL, cela
peut devenir contraignant.
Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant d’HEC Lausanne ?
La première qui me vient à l’esprit est l’adaptation à leur façon
de travailler. McGill évalue les
étudiant d’une façon plus continue contrairement à Lausanne
où tout repose sur les examens
finaux.
Quelle a été ta plus
grande difficulté en arrivant dans ta nouvelle ville ?
J’anticipe un peu au moment
ou j’écris mais je pense que
cela sera le froid. Bien qu’en
Suisse nous ayons de la neige,
les -20/-30 C° promis par les
locaux y sont rarement atteint.
Des remarques ?
Je vous conseille fortement de
partir en échange, les expériences et les rencontres que
vous ferez seront inoubliables
et vous serviront toute votre vie,
si vous souhaitez avoir de plus
amples informations sur McGill,
n’hésitez pas à me contacter.
Ivana Bisarah, en échange à
l’université Pontificia Comilla
à Madrid, accords Erasmus
Quelle était ta principale
motivation à participer au
programme d’échange et
pourquoi cette destination ?
Au bout de 3 ans je me sentais
à Lausanne comme chez moi et
la routine s’installait gentiment,
surtout après une deuxième
année très éprouvante ! C’est
de là que l’envie de connaître
quelque chose de nouveau est
arrivée me poussant ainsi à
postuler pour Erasmus.
Pourquoi Madrid ? Parce que
personne ne dort jamais ici et
que je voulais perfectionner une
autre langue que l’anglais !
Qu’as tu trouvé compliqué quand tu as postulé
et quelle est la particularité de ton type d’échange ?
La particularité de mon type
d’échange est que l’Espagne
est très proche de nous géogra
phiquement, mais la façon de
vivre et la culture sont étrangement très différentes des nôtres.
12
des unis les plus attrayantes.
Ce dernier listait les universités
en fonction de différents ratios.
Par exemple : IQ/tour de poitrine ; Poids/taille ; nombre de
likes sur profilepic FB/nombres
d’amis ; etc. Etonnamment, HSG
St Gall est sortie première du
classement, le choix fut facile.
Ce qui a été compliqué en
arrivant ici était de concilier
la vie Erasmus et la vie universitaire qui demande malgré tout un minimum d’investissement
personnel.
Quelle a été ta plus
grande difficulté en arrivant d’HEC Lausanne ?
Habituée aux amphis plus que
pleins et à vivre sa vie comme
bon lui semble jusqu’à deux
mois avant les examens. Il a
été très difficile pour moi de
m’adapter à être dans une
classe de 20 personnes, notée
sur la participation et……… de
concevoir qu’une personne vérifie ma présence en cours !
Quelle a été ta plus
grande difficulté en arrivant dans ta nouvelle ville?
Je n’ai pas eu beaucoup de
difficultés concernant la ville
de Madrid en elle même. J’ai
la chance d’avoir mon université en plein centre ville, entouré de magasins et de lieux très
célèbres partant du musée du
Prado à la Plaza Mayor en pas
sant par Puerta del sol et bien
13
d’autres.
Des remarques ?
Souvent les personnes n’osent
pas postuler parce finalement
ca peut faire peur de partir
loin de tout ce que nous avons
construit. Mais je conseil à toute
personne qui a l’occasion de
partir en Erasmus de le faire.
Parce que c’est une chance que
nous avons de se différencier
plus tard tant au niveau de l’ouverture d’esprit qu’au niveau linguistique, deux atouts majeurs
dans notre vie futur.
Lucas
échange
accords
Giannini,
en
à
Saint-Gall,
mobilité
suisse
Quelle était ta principale motivation à participer au programme d’échange et pourquoi cette destination ?
Le taux d’étudiantes attrayantes
chute drastiquement après
la 1ère et 2ème année, c’est
connu ! J’ai donc analysé la liste
globale des universités proposées dans les échanges afin de
pouvoir établir un classement
Qu’as tu trouvé compliqué
quand tu as postulé et quelle
est la particularité de ton type
d’échange ?
Les échanges en SwissMobility
sont illimités et donc il n’y a pas
de contraintes liées à la qualité
des dossiers des étudiants. Le
processus fut donc plutôt facile.
Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant d’HEC Lausanne ?
Selon moi, à Lausanne, on
nous met des bâtons dans
les roues en voulant trop nous
trier. Du coup, la moyenne des
moyennes d’HEC Lausanne est
beaucoup plus basse que celle
de HSG St-Gall. Ceci a un impact
sur notre compétitivité avec les
étudiants d’HSG auprès des
entreprises. En effet, HSG propose énormément de Workshops et d’interviews avec des
entreprises plus prestigieuses
les unes que les autres. Ces
dernières attachent beaucoup
d’importance aux performances
académiques.
Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant dans ta nouvelle ville ?
Trouver le soleil…
Des remarques ?
Oui
Cyril de Bavier, en échange à
LSE à Londres, Free mover
Quelle était ta principale
motivation à participer au
programme d’échange et
pourquoi cette destination ?
HEC Lausanne donne la possibilité de partir très facilement
en échange et je pense qu’il
faut absolument saisir cette
opportunité. Mes motivations
ont été d’entrer dans une école
de grande renommée, de vivre
une expérience différente et de
profiter d’une nouvelle ville.
Qu’as tu trouvé compliqué
quand tu as postulé et quelle
est la particularité de ton type
d’échange ?
Je suis parti en “Free mover”.
Ce système d’échange est
totalement différent des
autres notamment sur deux
points principaux: 1) L’étudiant
doit s’occuper lui même des
démarches administratives
et payer les frais universi-
taires relatifs a l’université de
destination. 2) L’acceptation
de l’étudiant en échange ne
dépend plus d’HEC Lausanne et
de ses propres conditions mais
de l’école qui reçoit, et qui peut
parfois être beaucoup plus
sélective et avoir des conditions
très strictes.
Quelle a été ta plus grande
difficulté en arrivant d’HEC
Lausanne ?
HEC Lausanne vous prépare
très bien quelle que soit votre
université de destination : le
niveau que vous avez acquis ici
sera suffisant. La difficulté pour
moi a été de m’adapter à un
nouveau style d’enseignement.
C’est à dire très peu d’heures
de cours (8h par semaine) mais
énormément de travail a côté. Il
faut donc être très discipliné.
Quelle a été ta plus
grande difficulté en arrivant dans ta nouvelle ville ?
Londres est une ville fantas-
tique. Je ne pense pas avoir
eu de problème particulier si
ce n’est qu’en Angleterre les
démarches
administratives
comme l’ouverture de compte
en banque ou les abonnements
de téléphone sont très longues
et règlementées. C’est donc
parfois très ennuyeux. Partez en
échange, c’est une excellente
expérience ! Et puis sachez
que de toutes façons le papier
que vous obtenez à la fin d’HEC
Lausanne est le même pour
tout le monde. À la simple différence que si vous êtes partis,
il y aura une mention sur votre
diplôme. Donc profitez en! Soit
vous faites un très bon échange
et vous le mettrez en avant,
soit vous partez vous reposer
et siroter des cocktails pendant
un an et personne ne le saura.
Un grand merci aux 5 étudiants qui ont pris le temps
de répondre à ces quelques
questions !
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