Chirurgie Digestive Minimale Invasive
Technique chirurgicale permettant de prendre en charge le patient de
la manière la moins agressive possible
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trocart unique).
Notre équipe a une expérience avancée dans la chirurgie gastrique par l’approche minimale
invasive et l’applique aussi bien pour les lésions bénignes que pour les tumeurs malignes,
selon les indications. L’intervention consiste en l’exérèse d’une partie ou de la totalité de
l’estomac, en fonction des dimensions et/ou de la localisation de la tumeur, la résection du
tissu graisseux qui héberge les ganglions qui drainent la lymphe de l’estomac et le
rétablissement de la continuité digestive par une anastomose (suture entre deux organes) le
plus souvent entre l’estomac et l’intestin grêle. Dans certains cas (tumeurs très proximales de
la partie haute de l’estomac – cardia) la résection de la partie inférieure de l’œsophage est
nécessaire. Cette intervention comprend deux principaux temps opératoires : un premier temps
abdominal, qui est régulièrement réalisé sous laparoscopie et un temps thoracique qui
nécessite une thoracotomie (ouverture de la cavité thoracique par une incision entre deux côtes
consécutives) ou plus rarement une thoracoscopie (opération vidéo-assistée, réalisée par
l’introduction d’instruments fins à travers des incisions centimétriques).
S’il s’agit de tumeurs stromales, la résection ganglionnaire de manière systématique n’est pas
nécessaire, et en fonction de la taille et/ou de la localisation de la tumeur, la continuité digestive
peut ne pas être interrompue. Ces tumeurs représentent très souvent de très bonnes
indications pour une chirurgie par laparoscopie voire par trocart unique.
L’approche minimale invasive est moins agressive pour la paroi abdominale, diminue la
douleur en postopératoire et permet une réhabilitation précoce et donc un retour aux activités
habituelles plus rapide.
Après l’intervention, l’alimentation est commencée le plus tôt possible, ce qui dépend du type
d'opération. Par exemple, une résection limitée d’une tumeur stromale permet la reprise des
boissons dès le premier jour postopératoire, alors qu’une gastrectomie totale impose une
reprise plus tardive, après les premiers 3-4 jours. La durée de l’hospitalisation dépend aussi de
l’opération et peut varier entre 2-3 jours pour les résections limitées et 8-10 jours pour les
résections plus étendues. Dans certains cas des résections larges chez des patients fragiles,
une hospitalisation en réanimation pendant quelques jours peut être nécessaire.
Les principaux risques de ces opérations (surtout des plus étendues) sont les pneumopathies
en postopératoire (qui nécessitent un traitement antibiotique ou parfois l’évacuation par
drainage d’un épanchement liquidien qui peut se former autour des poumons), un saignement,
le plus souvent au niveau de la ligne de la suture ou de l’agrafage (qui peut nécessiter une
transfusion sanguine, un traitement endoscopique ou – assez rarement – une reprise
chirurgicale) et un déficit de la cicatrisation de la suture gastrique, gastro-intestinale ou oeso-
intestinale qui produit une fistule (qui peut nécessiter un traitement par endoscopie, un drainage
par radiologie interventionnelle ou une chirurgical).
Après l’hospitalisation, le patient est systématiquement suivi par son chirurgien, qui le voit en
consultation au bout de 3 semaines puis tous les 3 à 6 mois pendant 5 ans. Après le traitement
chirurgical, une chimiothérapie avec ou sans radiothérapie peut aussi être recommandée. Sa
durée dépend de l’indication et de l’évolution du patient.
En cas de tumeur bénigne
Le traitement des tumeurs bénignes de l’estomac est l’exérèse qui est réalisée
chirurgicalement, mais dans certains cas, comme les polypes, peut être fait par voie
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