Sommaire
En bref 1
Perspectives mondiales : quo vadis ?
Economie 2
La BCE reste sous pression
Marchés des actions 3
Stabilité et timide progression aux Etats-Unis et en Europe
Marchés obligataires 5
Dichotomie ‘risk-on/risk-off
Marchés des changes 7
Matières premières 7
Glossaire 8
Financial
News
Septembre 2016
En bref
Perspectives mondiales : quo vadis ?
Le vote britannique favorable au Brexit a fait pschitt. Le monde
ne s’est pas effondré. Les marchés financiers sont au beau fixe,
convaincus que globalement, les banques centrales ne sont pas
prêtes à durcir leur politique et continueront à persévérer dans
la voie actuelle. En apparence, l’économie mondiale ne va pas
si mal : les Etats-Unis et l’Europe restent ancrés dans une phase
de croissance. La Chine progresse malgré plusieurs clignotants
à surveiller. Dans les pays émergents, l’orage n’a finalement pas
éclaté. La remontée des prix des matières premières a redonné
une bouffée d’oxygène. Même le Royaume-Uni, dont tous les
spécialistes avaient annoncé un ralentissement brutal, déjoue
tous les pronostics avec plusieurs indicateurs en progression
notable. On parle même d’un boom ‘post-Brexit. Alors, tout va
très bien Madame la Marquise ? Pas tant que cela à en croire les
mises en garde du Fonds monétaire international (FMI) sur la
croissance mondiale et les experts de la Banque des règlements
internationaux (BRI) sur la trinité des risques.
La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a appelé les pays
du G20 à ‘prendre des mesures énergiques afin d’éviter le piège
d’une croissance faible’. Dans une note avant la tenue d’un sommet
du G20, la patronne du FMI a mis en garde contre le risque d’une
croissance décevante pendant longtemps. Certes, celle-ci devrait
être de l’ordre de 3% mais l’année 2016 sera la 5e année d’affilée
où l’accroissement de la richesse mondiale restera en deçà de la
moyenne réalisée entre 1990 et 2007 (3,7%). Et 2017 ne s’annonce
guère mieux en la matière. En cause : un affaiblissement généralisé.
L’Empire du Milieu reste le principal vecteur de la croissance
mondiale. Sa contribution comptera pour près de 40% de la hausse
du PIB mondial (soit 1,2% des 3,1% attendus par le FMI).
Pour sa part, dans son rapport annuel, la BRI (la banque centrale
des banques centrales) s’inquiète pour l’avenir en pointant trois
types de risque décrits comme suit par le chef du département
économique et monétaire de l’institution : une croissance de
la productivité anormalement molle, faisant planer un doute
sur l’amélioration des niveaux de vie ; une dette mondiale
historiquement élevée, soulevant des risques pour la stabilité
financière ; et une marge de manœuvre extrêmement réduite
pour l’action des pouvoirs publics. A cela viennent se greffer les
incertitudes politiques qui entretiennent un épais brouillard. De
nombreux enjeux politiques nous attendent et augmentent les
facteurs de risque. Une chose est sûre. Le brouillard politique a
une influence économique directe : il incite les chefs d’entreprise à
modérer, voire à reporter leurs investissements. Il y a donc encore
pas mal de pain sur la planche avant de se retrouver sur le chemin
d’une croissance solide et durable.
Economie
La BCE reste sous pression
La croissance du secteur privé de la zone euro s’est effritée le mois
dernier, sans pour autant être alarmante car l’indicateur avancé
reste néanmoins en phase de croissance, ce qui est le cas depuis
maintenant plus de trois ans. Si, dans son ensemble, il y a une
sorte de stabilité à un niveau bas avec une croissance de 0,3%
du PIB induite au troisième trimestre, les données indiquent que
l’économie est plutôt en train de perdre de l’élan que d’en gagner.
Autre constat : l’inflation a calé en août, se maintenant à 0,2%.
Ce résultat est plutôt décevant dans la mesure où la contribution
négative des prix de l’énergie s’est moins fait sentir qu’en juillet.
La faiblesse provient de l’inflation sous-jacente, qui est ressortie
à 0,8%. Le fait qu’elle soit plus basse qu’il y a un an devrait
préoccuper la BCE. Bien que celle-ci ait opté pour le statu quo,
de nouvelles mesures sont attendues d’ici à la fin de l’année, plus
probablement lors de la réunion de décembre, avec a minima
une prolongation du Quantitative Easing (QE).
Boom post-Brexit
Contre toute attente, certains signaux économiques font plus
que de la résistance en ce début de période post-Brexit. Ainsi, le
nombre de demandeurs d’emploi a étonnement baissé en juillet
et le taux de chômage est resté stable à 4,9%. Ensuite, les ventes
au détail ont été au beau fixe ce mois-là. De plus, en écho au net
rebond du secteur manufacturier britannique, l’activité dans les
services a connu une hausse surprise en août. Il s’agit même du
gain mensuel le plus spectaculaire depuis la création de l’enquête
auprès des directeurs d’achat. Enfin, même le secteur de la
construction reprend des couleurs. L’euphorie risque de n’être
que passagère et ne devrait pas empêcher une forte décélération
économique du pays si l’on en croit le consensus de marché
(-0,1% au T3 2016), laissant ainsi la porte ouverte à une nouvelle
initiative de la part de la Banque d’Angleterre.
En route vers les 50-60 dollars le baril ?
En amont d’une réunion informelle de l’OPEP et des pays
non-membres du cartel prévue fin septembre, l’Arabie saoudite et
la Russie ont conclu un accord de coopération en vue de stabiliser
le marché pétrolier. Celui-ci pourrait passer par un gel des niveaux
de production. A ce stade, seul un groupe de travail est constitué.
Tout comme en février dernier, il s’agit de donner une impulsion
positive mais, à l’époque, celle-ci ne fut pas suivie d’effet compte
tenu de l’échec du sommet de Doha. Toutefois, il semble que le
climat soit plus constructif. Ainsi, le ministre iranien du pétrole
a assuré “soutenir toute décision pour stabiliser le marché
pétrolier”, à un moment où le pays a quasi regagné sa part de
marché d’avant les sanctions. De plus, Téhéran a confirmé sa
présence à la prochaine réunion informelle alors qu’elle était
absente à Doha. Accord ou pas, il semble y avoir consensus
sur l’objectif d’une fourchette de prix comprise entre 50 et 60
dollars par baril. “Ce prix fait que les pays de l’OPEP auront des
revenus satisfaisants et en même temps, leurs concurrents ne
pourront pas augmenter leur production”, a ajouté le ministre
iranien du pétrole.
2
Perspectives
économiques
Croissance
écono mique
(évolution
annuelle du
PIB)
Inflation
(évolution
annuelle
des prix à la
consommation)
2016 2017 2016 2017
Monde 2,9% 3,2% 2,9% 3,2%
Zone euro 1,5% 1,2% 0,3% 1,3%
Allemagne 1,5% 1,2% 0,4% 1,5%
France 1,3% 1,1% 0,3% 1,2%
Belgique 1,3% 1,1% 1,8% 1,8%
Royaume-Uni 1,6% 0,6% 0,7% 2,2%
Etats-Unis 1,5% 2,2% 1,3% 2,2%
Japon 0,5% 0,7% -0,1% 0,7%
Russie -0,7% 1,3% 7,2% 5,5%
Brésil -3,5% 1,0% 8,6% 5,5%
Chine 6,5% 6,3% 2,0% 2,0%
Inde 7,5% 7,7% 4,9% 5,3%
Afrique du Sud 0,2% 1,1% 6,5% 5,9%
Tableau 1 (Données au 01/09/2016)
Graphique 1 (Données au 30/06/2016)
Croissance économique mondiale modérée avec léger risque à la baisse
Source : Thomson Reuters Datastream, Fathom Consulng
Sommaire
Evolution du marché des actions Devise 1 mois Depuis le 01/01/2016 1 an 3 ans
Monde USD -0,1% 3,4% 4,5% 5,3%
Zone euro EUR 1,1% -7,5% -7,5% 3,6%
Allemagne EUR 2,5% -1,4% 3,2% 9,3%
France EUR 0,0% -4,3% -4,6% 4,1%
Belgique EUR 2,6% -4,0% 2,6% 9,9%
Royaume-Uni GBP 0,8% 8,6% 8,5% 1,9%
Etats-Unis USD -0,1% 6,2% 10,1% 10,0%
Japon JPY 1,9% -11,3% -10,6% 8,0%
Pays émergents USD 2,3% 12,5% 9,2% -1,3%
Russie RUB 1,4% 11,9% 13,8% 13,0%
Brésil BRL 1,0% 33,6% 24,2% 5,0%
Chine (Hong Kong) CNY 5,0% 4,8% 6,0% 1,9%
Inde INR 1,4% 8,9% 8,3% 15,2%
Afrique du Sud ZAR 0,8% 1,0% 4,3% 6,9%
Tableau 2 (Données au 31/08/2016)
Marchés des actions
Stabilité et timide progression aux Etats-Unis
et en Europe
Le marché américain a eu du mal à aller de l’avant (S&P 500 :
-0,1%) à mesure que les attentes des investisseurs augmentaient
concernant la prochaine hausse des taux de la Fed avant la fin
de 2016. Sur le Vieux Continent, les actions de la zone euro
(Eurostoxx 50 : +1,1%) ont progressé sur fond d’une croissance
économique pour la région modérée mais sans surprise. Après
avoir été malmenées dans la foulée de la publication des tests de
résistance bancaire, les actions financières se sont redressées et
comptent parmi les plus fortes hausses au côté des entreprises
cycliques. Les secteurs plus défensifs ont été moins performants.
Comme prévu, la Banque d’Angleterre (BoE) a assoupli sa
politique monétaire et réamorcé son programme de rachat d’actifs
dans le sillage du vote du Brexit. Malgré le fait que l’institution
ait coupé sérieusement à la baisse ses prévisions de croissance
pour 2017 (de +2,3% à +0,8%), le coup de pouce monétaire a
quelque peu stimulé les actions britanniques.
Avancée notable en Asie et dans les pays émergents
Après la forte hausse de juillet, le marché boursier japonais a été
plus modéré en août. Le yen s’est quelque peu déprécié en fin de
période, ce qui a été bénéfique à l’indice. Les marchés émergents
(MSCI EM :+2,31%) ont prolongé leur tendance à la hausse. Le
contexte d’une politique monétaire encore très accommodante au
niveau mondial pousse les investisseurs vers les actifs offrant du
rendement. De plus, des résultats d’entreprises meilleurs que
prévu ont fourni un soutien supplémentaire. Les actions
chinoises ont terminé le mois en forte hausse (Hong Kong :
+4,96%, Shanghai : +3,56%) sur fond d’anticipation de plus
d’assouplissement de la part de Banque populaire de Chine
(PBOC) en vue de stabiliser la deuxième plus grande économie au
monde.
ZONE EURO - Négatif
+ La valorisation des actions de la zone euro reste très correcte
par rapport aux autres régions développées.
+ Malgré quelques remous boursiers, les derniers tests de
résistance bancaire montrent un secteur globalement plus
solide. Le sentiment de marché s’est amélioré récemment à
leur égard.
+ En soutien à l’action des banques centrales, celles-ci et le
FMI prônent des politiques fiscales souples. Cela pourrait
redonner du tonus à la croissance.
- Les dernières données macroéconomiques, bien qu’assez
stables, indiquent un léger tassement. Cette évolution est peu
propice à des révisions bénéficiaires à la hausse.
- Les risques politiques se multiplient sur le Vieux Continent
dans les prochains mois : gestion du Brexit, impasse politique
en Espagne, référendum constitutionnel en Italie, échéances
électorales aux Pays-Bas, en France et en Allemagne.
- L’inflation demeure beaucoup trop basse. Le risque
déflationniste persiste.
3
Sommaire
ETATS-UNIS - Neutre
+ La Fed se montre davantage confiante sur la situation
économique pour envisager plus ouvertement un nouveau
relèvement de ses taux d’intérêt.
+ Malgré un taux de chômage au plus bas, les pressions salariales
restent contenues et l’inflation est stable. Evolution rassurante.
+ Dans son cycle de normalisation prudente de la politique de
taux d’intérêt, la Fed cherche à ménager les marchés financiers
et le taux de change du dollar. Attitude bienveillante donc.
- Les actions américaines sont de plus en plus chères d’un point
de vue historique, sur la base de ratios de valorisation absolus
et relatifs par rapport aux autres régions.
- La productivité de la main d’œuvre est en berne depuis
quelques années, ce qui pourrait peser sur les marges
bénéficiaires des entreprises en haut de cycle conjoncturel.
- L’économie américaine présente un certain nombre de
faiblesses comme le manque de dépenses d’investissement,
une certaine volatilité de la consommation privée et un
nouveau trou d’air des indicateurs avancés.
JAPON - Négatif
+ Le doublement de la part allouée au rachat des fonds indiciels
cotés en Bourse (ETF) par la Banque du Japon constitue un
facteur de soutien.
+ Le plan de relance et la politique fiscale validés par le
gouvernement restent pro-cycliques. Le financement de ces
mesures se fera par le biais de nouveaux emprunts spécifiques
(‘construction bonds’).
+ Une série d’indicateurs économiques sont en légère
amélioration par rapport à il y a quelques mois.
- Le gouvernement et la Banque du Japon ont clairement un
problème de crédibilité auprès des investisseurs.
- L’inflation est retombée en territoire négatif, ce qui raviverait le
spectre de la déflation si la situation devait se prolonger.
- Il s’agit de la région où les révisions bénéficiaires à la baisse sont
les plus fortes ces derniers mois (cherté du yen).
MARCHES ÉMERGENTS - Positif
+ Le sentiment de marché reste très favorable aux marchés
émergents avec des flux de capitaux en forte hausse. Une
tendance destinée à se poursuivre dans la mesure où les
gérants d’actifs sont encore sous-exposés sur la région.
+ Bon nombre de pays peuvent se permettre de mener une
politique monétaire expansionniste grâce à des revenus à
l’exportation plus élevés (matières premières) et des devises
plus stables (moins d’inflation).
+ La valorisation reste bon marché par rapport aux autres
régions du monde. Les attentes de bénéfices sont plutôt stables
et au-dessus de la moyenne mondiale.
- Des signes de faiblesse persistent ou apparaissent.
L’essoufflement des échanges mondiaux, dû notamment au
ralentissement chinois, porte de rudes coups au transport
maritime. L’activité en Australie, qui exporte beaucoup vers la
Chine, connaît un trou d’air inattendu.
- Un risque de stagnation séculaire dans les pays industrialisés
ne serait pas compatible avec une croissance harmonieuse
dans les marchés émergents. D’où prudence.
- Ces dernières années, on assiste à une explosion de
l’endettement privé. Le renouvellement du stock, surtout
pour les émetteurs fragiles, pourrait être un facteur de risque.
4
Graphique 2 (Données au 31/08/2016)
La Réserve fédérale relèvera sans doute ses taux dans les prochains mois.
Source : Thomson Reuters Datastream, Fathom Consulng
Graphique 3 (Données au 31/08/2016)
Marché d’actions mondiales dans le vert cette année
(performance en base 100)
Source : Thomson Reuters Datastream, Fathom Consulng
Sommaire
Marchés obligataires
Dichotomie ‘risk-on/risk-off
Le mois passé a été largement positif pour les marchés de
crédit alors que, par rapport à fin juillet, les taux d’intérêt à
10 ans sur les Bunds allemands (-0,06% contre -0,12%) et les
Treasuries américains (1,57% contre 1,46%) se sont quelque
peu tendus. Même évolution concernant les obligations
du gouvernement japonais (-0,07% contre -0,17%).
Seuls les Gilts britanniques (0,64% contre 0,69%) ont vu
leur rendement s’effriter en raison de l’assouplissement
monétaire de la part de la Banque d’Angleterre. Par
conséquent, les titres souverains ont cédé du terrain dans
la zone euro (-0,40%) ainsi qu’outre-Atlantique (-0,54%).
En revanche, les obligations d’entreprises de qualité
d’investissement ont bénéficié d’un contexte monétaire
porteur caractérisé par les rachats de la BCE. En Europe,
elles ont de nouveau enregistré un mois de rendements
absolus et relatifs positifs (+0,06%). Ce constat est encore
plus valable pour les obligations à haut rendement qui
enregistrent sur le plan mondial une performance record
(+1,99%). La faible volatilité de marché et une corrélation
de plus en plus positive entre toutes les classes d’actifs
poussent les investisseurs à aller chercher du rendement à
n’importe quel prix. Il n’est dès lors pas étonnant non plus de
voir la dette des marchés émergents être au beau fixe, et ce
d’autant plus que le rythme de relèvement des taux d’intérêt
américains sera tout sauf rapide et vigoureux. Ainsi, les trois
principales composantes du marché ont à nouveau affiché
des gains variables. L’indice souverain en dollars américains
(+1,74%) devance les emprunts d’entreprises émergentes
(+1,46%) alors que les émissions en monnaie locale
(+0,50%) ne progressent que modestement.
Taux d’intérêt 3 mois 2 ans 10 ans
Zone euro -0,3% -0,6% -0,1%
Allemagne -0,3% -0,6% -0,1%
France -0,3% -0,6% 0,2%
Belgique -0,3% -0,6% 0,2%
Royaume-Uni 0,8% 0,8% 1,6%
Etats-Unis 0,4% 0,1% 0,7%
Japon 0,0% -0,2% 0,0%
Russie 9,3% 8,7% 8,2%
Brésil 14,1% 12,4% 12,1%
Chine 2,8% 2,4% 2,8%
Inde 6,8% 6,8% 7,1 %
Afrique du Sud - 8,0% 9,0%
Tableau 3 (Données au 01/09/2016)
Evolution des marchés obligataires Devise 1 mois 3 mois Depuis le
01/01/2016 1 an 3 ans
Obligations d’Etat - zone euro EUR -0,4% 2,6% 6,0% 8,1% 7,7%
Obligations d’Etat - Etats-Unis USD -0,5% 2,1% 5,2% 5,3% 4,0%
Obligations d’entreprises de bonne solvabilité EUR 0,1% 3,5% 9,3% 8,4% 3,3%
Obligations à haut rendement USD 2,0% 5,3% 13,6% 8,9% 4,5%
Pays émergents devises fortes USD 1,7% 6,9% 14,6% 14,0% 9,2%
Pays émergents devises locales USD 0,5% 3,8% 6,3% 7,3% 3,3%
Tableau 4 (Données au 31/08/2016)
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