CHONDROCALCINOSE ARTICULAIRE
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Reproduit pour l’ÉSO RHUMATOLOGIE
Avec des signes locaux majeurs : douleurs ++, rougeur, chaleur, tuméfaction,
et souvent hydarthrose,
Pouvant intéresser n'importe quelle articulation mais surtout le genou, la
cheville, le poignet, l'épaule, le coude..., beaucoup plus rarement le gros
orteil que dans la goutte et en revanche (à la différence de la goutte) pouvant
intéresser la hanche ou la colonne.
Ces crises peuvent survenir sans cause précise ou à la suite d'un
traumatisme ou d'une intervention.
Elles guérissent en quelques jours spontanément et plus rapidement (2 à 3
jours) avec la COLCHICINE (action un peu moins spectaculaire que dans la
goutte) et surtout les A.I.N.S.
Enfin malgré la répétition des crises (variable avec les sujets) aucune
détermination viscérale (rénale en particulier) n'est à redouter et il n'y a ni
tophus sous-cutané, ni hyperuricémie.
3° - Formes pseudo-polyarthritiques
Plus rares, caractérisées par la persistance de signes inflammatoires
cliniques et biologiques avec une atteinte oligo ou poly articulaire douloureuse
et fluxionnaire évoquant une polyarthrite rhumatoïde mais sans déformations
importantes, sans nodules sous-cutanés, sans Latex ou Waaler-Rose positifs,
et avec un aspect radiologique différent qui oriente le diagnostic.
4° - Formes pseudo-arthrosiques
Persistance entre les crises aiguës de quelques douleurs mécaniques et
d'une gêne fonctionnelle évoquant l'arthrose mais si celle-ci est signée par un
pincement de l'interligne et des ostéophytes, il existe des signes radiologiques
de C.C.A. (souvent formes déjà anciennes).
5° - Formes destructrices
L'évolution est caractérisée par un pincement de l'interligne articulaire et une
destruction des extrémités osseuses, ce qui entraîne une impotence
fonctionnelle rapidement handicapante.
IV - DIAGNOSTIC
A - Diagnostic POSITIF
Le diagnostic repose sur des critères radiographiques et biologiques.
1° - critères radiographiques