4
Multicanal : comment orchestrer le ON et le OFF
De l’influence réciproque
des canaux
En 2008, le e-commerce français a affiché, une fois de plus, une croissance insolente, dépassant
pour la première fois les 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de 29 % sur un an.
La majorité des campagnes marketing sont désormais multicanal :
aux canaux traditionnels « Off » (mailings, catalogues, asiles colis...) viennent s’ajouter des canaux
interactifs « On » (Web, e-mailing, référencement, marketing mobile...).
Ce faisant, le multicanal assigne de nouveaux objectifs aux stratégies marketing :
>
Accompagner et « débusquer » le client
dans cet embrouillamini de médias...
>
Trouver comment mesurer l’efficacité
des actions commerciales.
La mesure n’est plus aussi simple qu’avant
Auparavant, tout « bon » marketer direct réalisait une batterie de tests, en exposant un segment test
à un élément à tester (offre, création, fichiers...) tandis qu’un segment contrôle, pris en aléatoire
et de même quantité, n’y était pas exposé. Puis, le marketer attendait les remontées de commandes
pendant un bon mois avant de décider, ou non, de généraliser le test, voire de le back-tester.
On parlait alors de tests menés « scientifiquement », un atout revendiqué haut et fort
par les professionnels du marketing direct à l’encontre de leurs confrères de la « pub générale »,
qui eux n’étaient pas en mesure d’évaluer précisément leurs actions.
L’embrouillamini des canaux a perturbé ce bel ordonnancement.
> Avant-propos