17 • TRIMESTRIEL • MaRS 2013

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# 17 • TRIMESTRIEL • mars 2013
#17
Sommaire
rapport de mission
• Pr Christophe CHARDOT....................................... 3
dossier
• Résultats de l’auto-évaluation....................... 4
métier
• Technicien bio-hygiéniste. .................................... 6
zoom service
• Nouvelles technologies
numériques en chirurgie
orthopédique. ...............................................
8
le lien du pacifique
• CHT de Nouméa, certifié V2. ........................... 10
actualité
• Le CTS voit rouge !. .................................................. 13
rapport de mission
• Pr JP NGUYEN............................................................. 14
événements festifs
• Mariage au CHPf........................................................ 16
• Pot de fin d’année..................................................... 16
Départs à la retraite :
La Direction du Centre Hospitalier tient à remercier particulièrement les
agents arrivés en fin de carrière. Ils ont été chacun un élément fondamental
de la vie de notre hôpital. Ils ont su, à leur manière, porter avec
professionnalisme la tâche qui leur incombait.
Mauruuru à chacune et chacun d’entre vous et faa’ito ito !
Nom
Emploi
Départ le
brotherson eps Colin DoloresInfirmière - généraliste
hiro eps aumerand Dinah
secrétaire d’administration
sandford Alexis
Chef de cuisine
levandowski eps trimaille Tania
infirmière généraliste
utia eps heitaa Pauline Cadre de santé
kurdykowski PatrickInfirmier généraliste
bodin Marie-Joelle
Agent - Vaguemestre
31/01/13
31/01/13
31/12/12
31/12/12
31/01/13
30/01/13
31/01/13
perry eps tarahu MyrnaInfirmière - généraliste 31/01/13
Départ à la retraite :
Départ à la retraite :
Salut Marie-Joelle,
Merci pour tes services rendus au sein de notre
établissement hospitalier. Nous nous unissons avec
grand regret déjà pour te souhaiter très bonne retraite
et nous garderons de toi de très bons souvenirs.
Tchao Tchao !!!!
Tes collègues
Tama VONG
Marguerite COULON
Ernestine TEUIRA
Ryan MAC CARTHY
Quel enfant du Fenua hospitalisé en pédiatrie n’a pas
connu Myrna ?
C’est après 39 ans de carrière à l’hôpital que Myrna
PERRY, épouse TARAHU va prendre sa retraite, le jour de
ses 60 ans, le 1er février prochain.
Après un début de carrière en tant qu’adjointe de soins
dans différents service de l’hôpital, Myrna devient
infirmière en 1986.
Et depuis 1986, elle soigne les enfants avec le même
dynamisme et la même joie de vivre !!! Les différents
chefs de service de pédiatrie qu’elle a connu ont toujours
reconnu son professionnalisme et sa bonne humeur.
Nombreux sont les parents et enfants qui diront en parlant
de Myrna : « Ah ! elle est gentille cette infirmière ! »
Son rire, sa voix résonnent encore dans le service et c’est
avec une certaine émotion que toute l’équipe du service de
pédiatrie lui a souhaité une excellente retraite.
Note : Marie-Joëlle BODIN fait partie de la Direction des
Affaires Générales, de la Communication, de la Qualité et des
Relations Extérieures pour le poste de Vaguemestre et a été
affectée au Service Psychiatrie.
par
désirez parler de
Ea MAG est votre journal. Si vous
que vous faites,
ce
de
ice,
serv
votre métier, de votre
iture du journal, vous
l’écr
à
r
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part
ez
voul
vous
si
us au 48 61 63 ou
êtes les bienvenus. Contactez-no
mail : [email protected]
Décés :
< tama Emile, permanencier auxiliare, 03/12/12
- jonquille eps ratia Antoinette,
agent d’administration, 31/01/13
Eamag est le journal interne gratuit du CHT
• Comité de rédaction : Anne-Marie Jeannette, Directrice
de la Communication et Marguerite Hyde, secrétariat
• Conception graphique : Système OD
• Photos : F. Payet - CHT • Tirage : 200 exemplaires
rapport de mission
Le Pr Christophe CHARDOT
et le Dr Marianne BESNARD
Rapport de mission du
Pr Christophe CHARDOT
Mission
d’hépatologie
médico-
chirurgicale et suivi des enfants
transplantés hépatiques. (du lundi
11 au mercredi 13 février 2013).
“
Pendant cette mission, 25 enfants ont été vus en
consultation d’hépatologie médico-chirurgicale et de
suivi post transplantation hépatique. Quatre avis ont été donnés
en salle d’hospitalisation. Une conférence a été donnée le mardi
12 février 2013 en soirée dans la salle de conférence de l’hôpital
aux médecins intéressés sur le thème de :
« LA TRANSPLANTATION HEPATIQUE CHEZ L’ENFANT ».
- Deux évasans devront être réalisées prochainement : l’une pour
une indication de re transplantation hépatique pour rejet chronique,
l’autre pour malformation ano-rectale.
- Un jeune homme a été hospitalisé en semi-urgence dans le service
de gastro-entérologie du CHT, avec une perspective probable de
transplantation hépatique.
En assurant un suivi régulier approfondi des enfants transplantés,
cette mission permet de limiter les complications tardives
de la greffe à l’origine de ré-hospitalisations en France, voire de
re-transplantations.
”
Professeur Christophe CHARDOT
3
dossier
Certification HAS
Résultats de l’auto-évaluation
Notre établissement a réalisé de septembre à décembre
2012 la première étape de la démarche de certification par
la Haute Autorité de Santé (HAS) : l’auto-évaluation.
5
groupes de volontaires ont participé à ce travail qui consistait
à comparer la performance de notre organisation vis-à-vis des
exigences du référentiel de la HAS.
Afin de mieux nous situer, les résultats du CHPf (bleu) sont comparés
à ceux d’un établissement hospitalier de la Réunion (orange) dont la
taille et l’activité sont similaires aux nôtres.
Les résultats sont présentés en pourcentage ou par une lettre. Un A
ou un score de 100% correspondent à un critère parfaitement maitrisé
dans l’établissement.
Pour toute question n’hésitez pas à contacter la cellule qualité
([email protected])
RéSULTATS DE L’AUTO-éVALUATION PAR THèME
CH de la Réunion
100%
CHPf
Droits et place des patients
80%
Prise en charge spécifiques
Evaluation des
pratiques professionnelles
60%
40%
20%
Parcours du patient
0%
Management de la qualité
et de la sécurité des soins
Management stratégiques
Management des ressources
4
Ea Mag #17
Gestion des données
du patient
APERCU GéNéRAL DU NOMBRE DE CRITèRES éVALUéS A, B, C ou D
60
49
50
42
40
Nombre
de critères
A
B
C
D
30
20
12
12
10
0
Evaluation
RéSULTATS DES CRITèRES CLASSES « Points Exigibles Prioritaires »
Système de gestion
des plaintes et
réclamations
Respect des libertés individuelles
et gestion des mesures de
restriction de liberté
Programme d’amélioration
de la qualité et de la sécurité
des soins
Accès du patient
à son dossier
100%
Continuité et coordination
de la prise en charge
Gestion des événements
indésirables
80%
60%
Gestion du dossier patient
40%
Prise en charge
somatique
des patients
Identification du patient
à toutes les étapes de
sa prise en charge
20%
0%
Maîtrise du
risque infectieux
Prise en charge
médicamenteuse
du patient
Prise en charge
et droits des patients
en fin de vie
Management de
la prise en charge
médicamenteuse
Organisation de
la radiothérapie
Prise en charge
des urgences et des soins
non programmé
Prise en charge
de la douleur
CH de la Réunion
CHPf
Le référentiel HAS est
consultable par tous
depuis le Portail Qualité
Organisation de
l’endoscopie
Politique et
organisation
des EPP
Organisation
du bloc opératoire
Suite de la démarche
Grâce à l’auto-évaluation, les points perfectibles de notre organisation ont pu
être identifiés. Il s’agit maintenant de proposer et mettre en œuvre des actions
d’amélioration. Cette étape appelée Plan d’action impliquera l’ensemble des
professionnels de l’établissement.
Une présentation de ces résultats a eu lieu dans l’amphithéâtre le jeudi 28 février.
5
métier
Qui est le technicien bio-hygiéniste ?
C’est en 2009, que l’hôpital Mamao décide d’étoffer l’Equipe
Opérationnelle d’Hygiène (EOH) en y intégrant un technicien
bio-hygiéniste.
Le métier de technicien bio-hygiéniste existe depuis 1990,
il s’adresse aux personnes déjà titulaires d’un diplôme de
technicien supérieur de laboratoire.
“
M
a principale fonction de ce métier
consiste à organiser et effectuer
des prélèvements environnementaux
dans le cadre de la prévention des
infections nosocomiales et la maîtrise de la
bio-contamination.
Expert en environnement hospitalier, il doit
être capable d’analyser une situation
et
d’émettre
des
recommandations
sur la prévention d’un risque infectieux
environnemental.
Les mesures ainsi que l’interprétation
des résultats sont effectuées sous la
responsabilité des praticiens spécialisés
en hygiène hospitalière de l’équipe EOH.
Les prélèvements nécessitant une mise en
culture sont effectués au sein du laboratoire
de microbiologie.
La surveillance environnementale
s’appuie sur la mesure de nombreux
paramètres :
L’air
les mesures de l’aérobiocontamination :
technique qui consiste à effectuer une mise
en culture de l’air ambiant d’une pièce
à
l’aide
d’un
aérobiocollecteur,
et
ainsi mettre en évidence la présence
d’éventuels microorganismes (bactéries ou
champignons) en suspension. Ces mesures
sont principalement réalisées dans des
zones à atmosphère contrôlée comme
les salles opératoires mais aussi dans les
chambres de patients immunodéprimés
(onco-hématologie) lors de cas groupés
d’aspergilloses pulmonaires.
Les contrôles particulaires : cette technique
consiste à évaluer la classe d’empoussièrement
d’une salle. Pour cela, on utilise un compteur
particulaire pour compter les poussières
en suspension / m3 d’air. Les particules
de poussière étant le mode de transport
des micro-organismes (bactéries, virus,
champignons,…) il est donc important d’évaluer
leur maîtrise. Cette mesure s’effectue
dans des zones à hauts risques infectieux
tel que le bloc opératoire.
Savoir travailler en équipe est une aptitude
essentielle pour le métier, car nous sommes
amenés à travailler en étroite collaboration
avec l’ensemble des services de l’hôpital, le
but étant d’atteindre un objectif commun,
celui de la sécurité des patients.
6
Ea Mag #17
Les surfaces
Contrôles microbiologiques des surfaces :
ils sont le plus souvent réalisés dans un but
pédagogique. Ces prélèvements mettent en
évidence la qualité du bionettoyage effectué
et permettent ainsi une réflexion sur la
1
1- Empreinte de la main sur boîte de pétri.
2
2 - Résultat après 72h de culture.
mise en place d’actions correctives. Ils sont
largement utilisés au sein des formations
hygiène de notre établissement sous forme
d’empreintes de mains. Ils permettant la
visualisation de la flore microbienne cutanée
et ainsi sensibiliser le personnel à l’hygiène
des mains.
douche des patients, le lavage chirurgical
des mains, les eaux de dialyse,… Cette eau
représente un risque sanitaire majeur pour
notre établissement en cas de contamination.
La gestion du risque infectieux, parasitaire ou
toxique de cette eau, demande au technicien
bio-hygiéniste une connaissance de l’ensemble
des installations propres à l’établissement.
Ce travail est effectué en partenariat avec le
service technique, le service du biomédical,
mais aussi la mairie de Pirae. Le fruit de cette
étroite collaboration permet ainsi d’identifier,
évaluer et déterminer les moyens à mettre en
ouvre pour la maîtrise de ces risques.
Les endoscopes
Contrôles microbiologiques des endoscopes :
ces contrôles s’intègrent dans la démarche
qualité appliquée à l’acte endoscopique. Ce
sont des contrôles de résultats qui permettent
de valider les process et les outils utilisés
pour leur désinfection.
Sa formation générale en hygiène hospitalière
permet au technicien bio-hygiéniste de
participer également :
> à des audits : dont le rapport d’analyse
permet de déduire la mise en place d’actions
correctives, comme la mise en place
d’une politique « zéro bijou » sur notre
établissement.
> à des enquêtes épidémiologiques : dans
le cas d’infections groupées inexpliquées
ou lors de l’apparition de nombreux cas de
colonisation de patients porteurs de bactéries
multi-résistantes dans une unité de soins.
L’eau
Contrôles des eaux : l’eau est un élément
essentiel
au
fonctionnement
d’un
établissement de santé. Elle concerne de
nombreux domaines : l’alimentation, la
> à la formation du personnel : sensibilisation
du personnel hospitalier sur le risque
des transmissions croisées et de la biocontamination de l’environnement.
Gaël Duclaux - EOH CHPF
”
7
zoom service
Nouvelles technologies
numériques en
chirurgie orthopédique
Le développement numérique permet
à l’informatique
d’entrer dans la réalisation d’actes chirurgicaux avec
application régulière au bloc opératoire. Les techniques
chirurgicales orthopédiques se prêtent particulièrement à
cette pratique.
L
a chirurgie orthopédique fonctionnelle
cherche à redonner au patient un état
antérieur qu’il a perdu en raison d’une
atteinte articulaire, osseuse, tendineuse
ou musculaire dégénérative. Elle est en
augmentation régulière répondant à la
demande croissante d’une meilleure qualité
de vie. Cette situation est directement liée
à l’augmentation de l’espérance de vie. La
moyenne d’âge des hospitalisés a augmenté
d’un an par année au CHPF ces quatre
dernières années.
Figure 1 :
Gonarthrose :
l’os frotte sur l’os
8
Ea Mag #17
La
principale
pathologie
articulaire
concernée par le vieillissement est l’arthrose.
L’arthrose siège principalement à la hanche
(coxarthrose), au genou (gonarthrose ; figure
1), à l’épaule (omarthrose). Elle peut atteindre
d’autres articulations. L’arthrose correspond
à l’usure du cartilage. Le cartilage est d’aspect
blanc comme de la nacre au niveau des
articulations. Lorsque le cartilage est usé l’os
frotte sur l’autre os comme une roue de voiture
dépourvue de pneu. D’autres pathologies
peuvent donner des atteintes articulaires
comme les maladies rhumatismales.
La personne atteinte d’arthrose ressent des
douleurs en rapport avec les efforts.
Le patient est obligé de s ‘arrêter au bout
d’une heure, puis d’un quart d’heure et
parfois moins. Cela définit le périmètre de
marche, la distance que la personne arrive
à faire. Les déplacements sont laborieux,
lents, il faut prendre une canne, tenir la
rampe pour monter les escaliers. L’atteinte
peut empêcher la personne de dormir en
raison des douleurs lors des changements de
position. Si c’est monsieur qui a mal, madame
ne dort plus et inversement. L’articulation
s’enraidit devenant moins mobile.
Dans les prothèses totales de hanches l’une
des difficultés et sujet de mécontentement est
le réglage de la longueur. Avant l’intervention
à partir de la radio, un calque reproduisant la
forme de la prothèse est mis en place sur la
hanche. Ceci permet de repérer le niveau où
la prothèse doit être implantée et l’os coupé.
L’utilisation de la « navigation » en cours
d’intervention permet de mesurer très
précisément la longueur et l’écartement.
La navigation repose sur l’identification
par l’ordinateur de repères déterminés sur
l’opéré. Cet appareil est utilisé par d’autres
spécialités comme la neurochirurgie pour le
repérage et l’exérèse de tumeur. Le chirurgien
peut privilégier un allongement pendant
l’intervention pour récupérer la longueur
perdue par l’usure et assurer la stabilité qui
repose sur le positionnement de la prothèse
et la tension des muscles.
Figure 2 : Prothèse de hanche : Calcul au millimètre
près de la longueur et de l’écartement (off set)
Pour l’arthrose du genou cette technique
est également utilisable mais l’évolution
technologique marquante est le passage
à l’utilisation d’une planification virtuelle
de l’intervention. Elle permet la réalisation
d’un ancillaire sur mesure pour le patient.
L’ancillaire est le matériel utilisé en cours
d’intervention pour positionner la prothèse.
La prothèse reste une prothèse standard avec
plusieurs tailles croissantes de quelques
millimètres entre chaque taille.
Figure 5 : le guide de
coupe se pose sur le
fémur (à gauche) ou le
tibia (à droite). La lame
de scie peut couper
selon la planification.
En cours d’intervention l’empreinte personnalisée
est plaquée sur le genou du patient avec une
seule possibilité de positionnement.
Figure 3 : habituellement le chirurgien calcule l’angle entre l’axe du fémur et le
reporte sur le « sextant » car son seul repère pendant l’intervention est le canal
à l’intérieur de l’os et la taille des coupes qu’il a planifiées.
Elle permettra d’éviter des interventions
d’ablation de matériel chez certaines
personnes ayant déjà subi des interventions
sur la jambe ou le fémur.
Dans la technique d’ancillaire sur mesure,
le patient passe un scanner ou une IRM qui
permet la reconstruction d’un genou virtuel.
Sur celui-ci le chirurgien choisit la taille de la
prothèse et son orientation.
Figure 4 : le genou du patient est reconstruit en 3D et
la prothèse positionnée.
Le chirurgien peut également visualiser
précisément
les
résections
osseuses
complémentaires (ostéophytes). Le fournisseur
passe ensuite à la phase de production d’un guide
personnalisé propre au patient correspondant à
la forme en miroir de son genou.
C’est ensuite le déroulement habituel de
l’intervention avec la facilité d’avoir préparé
le matériel correspondant à la taille de la
prothèse définitive.
L’intérêt de cette technique numérique fiable
et reproductible est de déterminer à l’avance la
taille de la prothèse avec comme avantages :
• une planification « à froid » très précise car
faite à partir d’un scanner.
• la vérification de la disponibilité des implants,
• la préparation en cours d’intervention
uniquement du matériel destiné à la taille
programmée ce qui va permettre de diminuer
l’importance du matériel à stériliser.
Figure 6 : Prothèse
totale de genou
L’étude que nous avons pratiquée avec une
entreprise de métropole va nous permettre
de déterminer le coût de cette technique,
de mieux connaître les délais de réalisation,
de prendre en compte le risque de report ou
d’annulation de la procédure chirurgicale et
de préciser les indications avec un gain certain
pour le patient. La technique traditionnelle
reste d’actualité dans les cas habituels.
L’implantation de la prothèse n’est qu’un
maillon dans la chaîne vers le rétablissement
de
la
personne.
La gestion de la
douleur, des risques,
la rééducation, sont
autant d’éléments à
prendre en compte.
Dr Frédéric Evenat
Chirurgien orthopédiste
traumatologue
9
le lien du pacifique
tr o is
p a ges
e x tr a ites
d e
« l ’ o u v re
Le Centre Hospitalier Territorial
de Nouméa certifié V2
Un long travail commun porte ses fruits... Ce 11 octobre
2012, la Haute Autorité de Santé a confirmé la certification
V2 du CHT de Nouméa.
Le 8 mars 2004, il y a déjà huit ans, le directeur
M. Henri CARREAUX-THUILLIEZ officialisait l’engagement
institutionnel du CHT de Nouméa dans la démarche qualité
qui devient alors l’affaire de tous.
L’objectif était clair, montrer aux citoyens néo-calédoniens
que la qualité des soins dispensés au sein de leur hôpital
public est à la hauteur de la qualité des soins dispensés
dans les centres hospitaliers métropolitains et faire ainsi
reconnaître nos compétences.
Dans des conditions parfois difficiles : sanctuarisation de
bâtiments historiques générant de manière temporaire
des diminutions significatives de nos capacités
d’hébergement, crise sanitaire avec la pandémie de grippe
A/H1N1, vétusté de certains locaux... vous avez su tenir la
barre et continuer à tirer notre établissement vers le haut.
L’histoire
E
n 2007, notre institution obtenait de
l’Agence Nationale de l’Accréditation
et d’Évaluation en Santé l’autorisation
de réaliser une certification V1 (version 1)
bien que nous n’ayons aucune obligation
règlementaire, de par notre statut de Pays
d’outre-mer, d’adhérer à cette démarche
obligatoire en métropole. Cette évaluation
basée sur le volontariat a permis à notre
structure d’identifier les principaux
axes d’amélioration et surtout de nous
situer par rapport aux établissements
métropolitains.
Les experts-visiteurs nous placent alors
dans la moyenne des établissements
métropolitains, et constatent que nos
problématiques sont similaires à celles
de ces hôpitaux tout en mettant en avant,
comme constat remarquable, une grande
implication des professionnels dans la
démarche.
Les principaux axes d’améliorations identifiés à partir de 2007
La politique de maîtrise du risque infectieux : coordonner des
actions et généraliser l’implication des professionnels dans la
surveillance du risque infectieux. D’où :
• un renfort de l’équipe d’Hygiène en 2008/2009 et la création
d’un poste de PH hygiéniste en 2010 ;
• une réactivation du dispositif des correspondants hygiène.
La finalisation des organigrammes des secteurs d’activité, les
outils de pilotage et de gestion de ces secteurs et la mise en
place de l’évaluation des ressources par secteur. D’où :
• la mise en place du CMA en 2008 ;
• la réorganisation des directions fonctionnelles en novembre
2011.
La réalisation d’un document unique sur la prévention du risque
touchant les professionnels du CHT : « Mieux identifier les
risques pour mieux vous en protéger ». D’où :
• la réalisation en octobre 2008 d’un audit sur les risques
professionnels liés à l’utilisation des produits chimiques ;
• le recrutement en 2010 d’un ingénieur chargé de la prévention
des risques professionnels.
L’engagement dans des démarches d’évaluation institutionnelle
concernant les procédures et les pratiques professionnelles.
D’où :
• l’achat de logiciels de gestion documentaire (Apta et YES) ;
• le développement des EPP en mars 2009 ;
• le déploiement des revues de morbi-mortalité sur la base des
RMM du secteur de Soins Critiques en décembre 2008.
La mise en oeuvre d’un plan d’amélioration de la politique du
dossier patient. D’où :
• le déploiement du dossier patient informatisé en 4 vagues
depuis janvier 2011
Une série de points forts était aussi clairement identifiée, allant :
• de la création de la commission de conciliation ;
• à l’approche culturelle dans la prise en charge du patient ;
• à la prise en charge du patient en Chirurgie Ambulatoire ;
• à l’assurance qualité en Imagerie Médicale ;
• à la mise place d’un P.C. sécurité ;
• à la structuration des vigilances sanitaires.
Le développement de la prise en charge de la douleur et des
soins palliatifs. D’où :
• la création de l’unité d’Évaluation et de Traitement de la
Douleur en 2008 ;
• la création de l’équipe mobile d’Accompagnement de Soins
Palliatifs en 2010.
10
Ea Mag #17
b o î te
N ° 5 2 » ,
le
j o u r n a l
i n ter n e
Le présent
E
n novembre 2010, dans la logique
des démarches de certification, nous
engagions une nouvelle fois notre
établissement à une visite de certification,
cette fois de type V2. Ce référentiel,
comparativement à la première version,
porte plus sur l’évaluation des pratiques et
les actions mises en oeuvre, à la différence
du référentiel V1 plus centré sur la notion de
dynamique d’établissement. En avril 2011,
notre établissement recevait la décision de
la Haute Autorité de Santé concernant notre
certification. Notre structure était alors
certifiée avec obligation de rapport de suivi.
La Haute Autorité de Santé, au travers de
cette contrainte de rapport de suivi, nous
demandait de mettre en oeuvre un plan
d’action, sur un an, et dans quatre domaines
où nous devions nous améliorer.
Quels étaient ces domaines ?
Deux domaines faisant l’objet d’une réserve
majeure :
> Domaine n° 1 : le circuit du médicament
• Prescription ;
• Dispensation ;
• Administration.
> Domaine n° 2 : le dossier patient
• Actualisation des données concernant la
prise en charge du patient ;
• Information du patient ;
• La politique du dossier patient.
Deux domaines faisant l’objet d’une réserve
mineure :
> Domaine n° 3 : la gestion des risques liés
aux dispositifs médicaux
• Endoscopie ;
• Stérilisation.
> Domaine n° 4 : la gestion des risques liés
à l’environnement
• Qualité de l’air ;
• Gestions des déchets, plus spécifiquement
des effluents.
Sous la coordination du comité de suivi de
levée des réserves composé des directeurs
fonctionnels de l’établissement, des membres
du bureau restreint de la CME et de la cellule
qualité, différents groupes de travail ont alors
d u
C H T
d e
n o u m é a
défini et mis en oeuvre un plan d’action pour
lever les réserves relatives à chaque domaine.
Quelles actions correctrices
avons-nous réalisées
ou proposées ?
Pour le circuit du médicament
• Formalisation de la politique du circuit du
médicament ;
• Uniformisation du support de prescription ;
• Création d’un outil d’aide à la prescription
pour les médicaments injectables nécessitant
une dilution ;
• Projet de mise en place du conditionnement
en unidoses de tous les médicaments
à la pharmacie centrale pour éviter les
déconditionnements en unités de Soins
(échéance avril 2013) ;
• Sécurisation des conditions de transport
des médicaments ;
• Sécurisation de la gestion des armoires à
pharmacie :
- Déploiement du système plein-vide dans les
services de Soins ;
- Politique d’achat de réfrigérateurs traceurs
(échéance deuxième semestre 2013) ;
• Élaboration de fiches réflexes sur certaines
étapes du circuit du médicament (Prise
en charge de traitements personnels des
patients, listing des médicaments devant
être entreposés au froid) ;
• Sécurisation de l’administration :
- Achat de nouveaux piluliers ;
- Traçabilité de l’administration sur les
nouvelles feuilles uniques de prescription.
Pour le dossier patient
• Déploiement général du dossier patient
informatisé ;
• Sensibilisation des médecins, au travers
d’une analyse bénéfices-risques, aux
éléments constitutifs du dossier ainsi
qu’aux notions d’informations patient
- Intervention Dr Nachin mi-2012 ;
• Sensibilisation des professionnels non
médicaux aux éléments majeurs constitutifs
du dossier ;
- Élaboration d’une check-list des éléments
constitutifs du dossier ;
• Formation des professionnels aux transmissions ciblées ;
• Création d’aides mémoires à destination des
différentes catégories professionnelles ayant
à renseigner le dossier patient informatisé ;
• Création d’une fiche de liaison/synthèse
infirmière.
11
le lien du pacifique
Pour la gestion des risques liés aux
dispositifs médicaux
• Validation de procédures relatives à l’hygiène
des endoscopes par le CLIN ;
• Formalisation des bonnes pratiques
d’endoscopie à l’intention des professionnels
dédiés à l’endoscopie
• Centralisation du traitement des endoscopes ;
• Recrutement d’un pharmacien responsable
de la stérilisation ;
• Développement d’un processus d’accueil
des nouveaux professionnels en stérilisation
et du maintien des compétences.
Pour la gestion des risques liés à
l’environnement
• Formation, sensibilisation des services
techniques et biomédicaux à la norme ISO
90351 sur la qualité de l’air ;
• Relance des contrôles de la qualité de l’air ;
• Amélioration des recueils, de l’analyse et du
traitement des dysfonctionnements liés à l’air ;
• Formation, sensibilisation de masse sur
l’élimination des déchets ;
• Réalisation d’un état des lieux sur les
effluents existants au sein du CHT et leur
gestion en tant que déchets ;
• Amélioration des mesures de protection
des professionnels (ÉPI – Équipement de
Protection Individuel)
- Réalisation d’états des lieux des postes
nécessitant des mesures de protection ;
- Intégration des exigences en matière d’ÉPI
dans le cahier des charges des prestataires
externes.
Les fruits du travail
En avril 2012, soit un an après la réception de
notre premier rapport de certification, le CHT
fort de ce travail a donc remis son rapport de
suivi à la Haute Autorité de Santé.
Depuis, nous étions en attente du résultat final.
Ce résultat est arrivé le 11 octobre 2012, toutes
les réserves sont levées. Il nous est demandé
toutefois de réfléchir plus spécifiquement sur
la dispensation du médicament au sein de notre
établissement. Ce qui correspond, en langage
HAS, à une mesure de suivi. Nous voudrions, une
fois de plus, remercier tous les professionnels
de l’établissement pour leur implication et
leur engagement dans cette démarche de
certification qui nous montre que, malgré
l’insularité, l’éloignement de la métropole, la
« vétusté » de certains de nos locaux… la qualité
des soins dispensés dans notre structure, bien
qu’encore perfectible, est reconnue par une
autorité extérieure et indépendante.
12
Ea Mag #17
Notre établissement est maintenant
officiellement certifié avec
uniquement une mesure de suivi
sur « la dispensation du médicament ».
Répartition du nombre d’établissements
certifiés par niveau de certification
6% certification
conditionnelle
avec visite de suivi
50% certification
immédiate
CHT de
Nouméa
44% certification
conditionnelle
avec rapport de suivi
L’avenir
U
n déménagement à moyen terme, une organisation à
repenser du fait du regroupement des différents sites
sur le Médipôle, de nouveaux défis techniques à relever,
une médecine en perpétuelle évolution… C’est dans ce contexte
que nous allons nous engager dans une nouvelle démarche de
certification en novembre 2014.
Une démarche qui va nous permettre, en partenariat avec
la cellule Koutio, d’anticiper, d’optimiser nos changements
de locaux, nos modifications d’organisation et de créer tous
ensemble avec tous les outils dont nous disposons, un nouvel
hôpital qui nous ressemble, adapté aux préoccupations sanitaires
et institutionnelles de notre territoire.
C’est ce challenge que nous devons relever, c’est ce challenge
qui sera notre feuille de route pour les années à venir et
que nous vous présenterons plus en détail dans le prochain
Ouvre-boîte.
actualité
LA DENGUE : RAPPEL
Epidémie de dengue en Polynésie française
le cts voit rouge !
Dans les jours à venir, une épidémie de dengue
peut tout à fait se développer d’une maniere
explosive en Polynésie, risquant de bousculer
brutalement tous nos services médicaux et
médico-techniques.
A ce jour , tous les acteurs sont réunis pour ce
scénario catastrophe :
- les vecteurs (Aèdes), deux sérotypes 1 et 3,
la chaleur, la saison des pluies, les migrations
humaines, une population peu immunisée.
La sécurité transfusionnelle dans ce
contexte épidémique critique
D
ans un tel contexte, il n’est pas exclu
qu’un donneur de sang asymptomatique
et virémique puisse spontanément se
présenter pour un don de sang.
Concernant l’éventualité de suspendre toutes les
collectes de sang total, il nous apparaît impossible
d’appliquer une telle mesure, comme le préconise
la circulaire DGS du 17 avril 2008.
L’interruption des collectes dans notre situation
d’isolement géographique ferait courir un très
grand risque de pénurie de PSL sur l’ensemble du
territoire de la Polynésie.
LA SéCURITé TRANSFUSIONNELLE
Bilan de l’existant
Chaque don de sang est systématiquement
précédé d’un entretien médical réalisé sur la base
d’un questionnaire validé, orienté en particulier
vers la recherche des maladies transmissibles.
Le constat d’un état fébrile ou évocateur d’un
syndrome viral « dengue like » fait l’objet d’un
ajournement au don de sang (90 jours dans le cas
de la dengue).
De plus, chaque donneur est informé, au moment
du don, de la nécessité de contacter le Centre de
transfusion afin de lui signaler toute anomalie de
santé apparue au décours du don (ou non évoquée
au moment de l’entretien médical).
Chaque médecin du CTS peut donc, à tout moment,
bloquer tout produit sanguin en stock, sur la seule
base d’une information qui lui paraît présenter
une situation à risque pour le receveur.
En fonction de l’évolution et de l’aggravation
de la situation,d’autres mesures pourront être
envisagées :
• Mise à disposition prochainement d’un N° vert
Chaque donneur de sang se verra systématiquement remettre un document post-don
mentionnant le numéro d’appel (N° vert) à
Les virus de la dengue (genre
Flavivirus) constituent un groupe
indépendant au sein de la famille des
Flaviviridae.
Le groupe des virus dengue (DENV) est
constitué de quatre sérotypes.
En dépit de leur forte proximité
génétique et antigénique, les quatre
DENV constituent réellement des
entités infectieuses indépendantes.
En effet, l’infection par l’un des
sérotypes induit différents types
d’anticorps parmi lesquels certains
sont à l’origine de réactions croisées
avec les autres sérotypes.
En revanche, les anticorps
neutralisants ne sont efficaces que
contre le sérotype homologue.
Un individu vivant en zone endémoépidémique peut donc en théorie
contracter quatre fois la dengue.
clinique
composer en cas de fièvre ou de signes évocateurs
d’un syndrome dengue-like.
Ce N° vert en lien direct avec le CTS lèvera
l’obstacle du coût de la communication. Il vous
sera communiqué par voie de presse.
• Avant toute délivrance , application systématique
d’une quarantaine de 72H pour tout nouveau CGR.
Nous appliquerons toutefois des mesures d’exception
pour l’utilisation de CGR de moins de 72 H dans le
cadre d’une urgence immédiate ou lorsque qu’aucun
autre CGR ne réunira les caractéristiques requises
(phénotypes érythrocytaires indisponibles, blocage
transfusionnel …).
Toute distribution d’un CGR de moins de 72 H
requierera obligatoirement l’accord d’un médecin
biologiste du CTS.
• Arrêt de notre production locale de plasma
sécurisé par quarantaine de 60 j.
• Viro-atténuation de tous nos concentrés
plaquettaires par le procédé «INTERCEPT»
Et notre credo sera toujours de tout mettre en
œuvre pour fournir en temps et en heure et sur
l’ensemble du territoire, les produits sanguins
les plus adaptés, dans des conditions optimales
de sécurité et de qualité.
Diagnostic
précose
Virus, génome
Ig G
Fièvre
Piqûre de
moustique
J -7
Ig M
Dengue secondaire
Virémie
J -2/-1 J 0
J4
• apparition brutale d’une fievre elevee
et de symptomes peu specifiques :
• cephalees frontales,
• douleurs retro-orbitaires,
• douleurs musculo-articulaires,
• asthenie,
• eruption maculo-papuleuse affectant
le tronc et s’etendant vers le visage et
les extremites,
• vomissements.
• des hemorragies limitees sont
aussi possibles a type de petechies,
purpura, gingivorragies, epistaxis ou
saignement digestif.
• les infections sont souvent paucisymptomatiques ou asymptomatiques.
L’évolution clinique est variable.
Dans certains cas, en particulier
chez les enfants de moins de 15
ans, l’infection évolue après 2 à 7
jours et la défervescence thermique
vers un tableau grâve de dengue
hémorragique (ecchymoses en nappe,
saignements digestifs abondants) avec
ou sans syndrôme de choc.
formes graves : hormis les
formes évoluant vers une dengue
hémorragique, il existe dans de
rares cas des formes neurologiques
(encéphalites).
diagnostic biologique
Diagnostic tardif
Antigène
Incubation de 5 a 7 jours (minimum
3 et maximum 15 jours).
NS1 peu sensible
Cinétique du virus et des anticorps de type IgM et IgG au cours d’une infection
par DENV. Cas d’une infection secondaire par un sérotype viral hétérologue.
3 types d’analyse peuvent être
réalisés :
1. Le sérodiagnostic
2. Un test de diagnostic precoce
« platelia dengue ns1 antigene »
dispose d’un marquage ce.
3. L’amplification genique (rt-pcr)
4. L’isolement viral.
L’isolement viral est une technique
réservée au Centre National de
Référence (CNR) dans des indications
particulières qui doivent être discutées
entre le clinicien et le biologiste.
13
rapport de mission
légende
Rapport de mission du Pr JP NGUYEN
Note relative
à la mission du
professeur
JP NGUYEN
du 21/01 au
25/01/2013
14
Ea Mag #17
“
Une première au CHPF dans la prise en charge des céphalées
chroniques rebelles invalidantes.
Dans le plan de lutte contre la douleur, le CHPF a fixé pour objectif d’améliorer
sans cesse la prise en charge de la douleur et cet objectif se concrétise en ce
début d’année 2013 par la mission du professeur Jean Paul NGUYEN chef de
service de neurochirurgie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nantes
du 21/01 au 25/01/2013 au CHPF.
Cette mission du professeur NGUYEN est le fruit d’une collaboration technique de
deux services : le service de neurochirurgie dirigé par le docteur Samir AKOURY et
le centre de la douleur avec le docteur Richard WONG FAT coordonnateur du centre.
Le CHU de Nantes est connu pour être à la pointe dans la prise en charge
des céphalées chroniques notamment dans les névralgies occipitales, les
migraines chroniques et les algies vasculaires de la face avec les techniques de
stimulation occipitale implantée pratiquées par quelques centres hospitaliers
universitaires de France.
Des consultations médicales ont été organisée au centre de la douleur et trois
patientes ayant épuisé toutes les possibilités thérapeutiques médicamenteuses
ont pu bénéficier de cette technique de stimulation occipitale nécessitant une
hospitalisation.
Par ailleurs les personnels soignants des services Douleur et Neurochirurgie
ont reçu une formation théorique et pratique leur permettant désormais
une prise en charge de ces céphalées chroniques rebelles au niveau du CHPF
évitant ainsi des évacuations sanitaires coûteuses tant sur le plan humain que
financiers vers la France.
Témoignages
“
Marika de Mahina : J’ai eu un grave accident de la
route en 1993 et grâce au Dr NGUYEN, Neurologue,
j’ai pu être sauvée. On m’a posé une plaque métallique
cervicale gauche (C2-C3). Mais vers 2005, les séquelles de cet
accident sont apparues : douleurs articulaires et musculaires
de tout le côté gauche associées d’insomnies allant de 2 à 3
jours. Je souffrais énormément malgré les divers traitements
parfois lourds (anti-inflammatoires à haute dose, piqûres,
morphine… et les séances de kinésithérapie ou mésothérapie.
J’ai consulté plusieurs médecins (généraliste, rhumatologue,
neurologue, kinésithérapeute), réalisé plusieurs examens mais
sans résultats. Au fil du temps, mes souffrances devenaient
insupportables malgré l’augmentation des doses du traitement.
J’apprenais finalement à vivre ainsi et gardais toujours l’espoir
de trouver un remède miracle. Je n’exprimais jamais mes
souffrances ni mes découragements et je souriais toujours à
la vie. Quelques médecins m’ont même dit que mes maladies
étaient dans ma tête…que c’était psycho-somatique. C’est
en lisant un article dans la dépêche en 2009 que j’ai retrouvé
l’espoir. En effet, c’était l’histoire d’un homme qui souffrait
horriblement de sa main suite à une intervention chirurgicale,
qui avait même arrêté de travailler et qui avait retrouvé une vie
« normale » suite à une nouvelle opération proposée par le Dr
WONG FAT, du centre de traitement anti-douleur du CHT. J’ai
donc demandé à mon médecin traitant de me prendre un RDV
avec ce médecin. La première fois que j’ai rencontré le Dr WONG
FAT en 2009, après ma consultation avec le neurologue du CHT,
il n’y a pas eu de suite : j’avais apparemment mal expliqué ce
que je vivais. Ce n’est que 2 ans plus tard, en juillet 2012, que
j’ai pu enfin mieux lui faire un exposé de mon état de santé. Le
Dr WONG FAT m’avait même dit : « mais tu n’avais pas expliqué
comme ça en 2009. » Il me comprenait, m’écoutait et m’a donc
diagnostiqué un syndrome de « SADAM ». Dans l’attente de
mon intervention chirurgicale, il m’a proposé de me brancher
à un appareil type neuro-stimulateur dès que mes douleurs
apparaissaient. Cela calmait peut-être mes douleurs mais sans
plus. Je n’avais qu’une hâte que le jour J soit fixé. On m’a donc
posé une électrode occipitale gauche qui envoie des pulsations
afin de calmer les douleurs.
”
“
Dolores de Arue : Suite à une
intervention
chirurgicale
pontocérébelleuse en fin 2009, des douleurs
musculaires et articulaires insupportables au
niveau facial et cervical sont apparues. Je faisais
énormément de crises de nerfs. Je chutais sans
arrêt. Des fois, je ne sentais plus mes jambes
ou mon membre supérieur droit. Les relations
avec ma petite famille devenaient très difficiles.
Parfois, quand je souffrais trop, je mettais ma
tête dans un bac à glace. On croyait que j’avais
un problème psychiatrique puisqu’on m’avait dit
de voir un psychiatre ! Mon médecin traitant et
mon kiné vestibulaire qui me suivaient pour mes
vertiges avaient diagnostiqué un syndrome de
névralgie d’Arnold. Ils m’ont donc orienté vers un
neuro-chirurgien du CHT qui m’a ensuite dirigé
vers le Dr WONG FAT du centre de traitement
anti-douleur. J’ai suivi des traitements adaptés
de 2010 à fin 2012. Je devais également me
brancher à un appareil « neuro-stimulateur » en
cas de douleurs intenses voire insupportables.
Enfin, le Dr WONG FAT m’a proposé une nouvelle
intervention avec pose d’une électrode occipitale
droite qui permettait de calmer toutes mes
douleurs.
”
“
Rosine de Bora Bora : J’ai eu un accident de la voie publique en
2001. Les séquelles de cet accident sont apparues vers 2006 avec
une perte musculaire du membre supérieur droit. J’ai suivi divers traitements
médicaux à répétition sans réelle amélioration des symptômes. J’avais des
vertiges, des migraines, des nausées et des douleurs jusqu’à ne plus pouvoir
dormir. J’étais désespérée.
Mon médecin traitant m’a proposé de consulter un neurologue au CHT qui
n’a rien trouvé. Mes vertiges persistaient et c’est ainsi qu’on m’a orienté en
début 2011 vers le Dr AMADEO, médecin ORL du CHT. Celui-ci m’a conseillé
de consulter le Dr WONG FAT du centre du traitement anti-douleur. Le Dr
WONG FAT m’a écouté et compris. Il m’a proposé de prendre un appareil
« neuro-stimulateur » sur lequel je devais me brancher dès que j’avais
mes douleurs. Il m’a également proposé de me faire poser une électrode
occipitale droite qui m’aiderait à calmer toutes mes douleurs. J’ai accepté et
donc subi l’intervention le 22 janvier 2013.
”
15
événements festifs
MARIAGE au CHPf du TAAONE
Jérôme APUARII et Sandra UTIA se sont mariés le vendredi 08 février 2013 à 13 heures au
Service de Pneumologie au CHPf de Taaone. Nous avons été conviées à la cérémonie qui fut
très émouvante. Nous leur adressons toutes nos félicitations et tous nos vœux de bonheur.
Pot de fin d’année
au «Royal Tahitien»
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