# 17 • TRIMESTRIEL • mars 2013 #17 Sommaire rapport de mission • Pr Christophe CHARDOT....................................... 3 dossier • Résultats de l’auto-évaluation....................... 4 métier • Technicien bio-hygiéniste. .................................... 6 zoom service • Nouvelles technologies numériques en chirurgie orthopédique. ............................................... 8 le lien du pacifique • CHT de Nouméa, certifié V2. ........................... 10 actualité • Le CTS voit rouge !. .................................................. 13 rapport de mission • Pr JP NGUYEN............................................................. 14 événements festifs • Mariage au CHPf........................................................ 16 • Pot de fin d’année..................................................... 16 Départs à la retraite : La Direction du Centre Hospitalier tient à remercier particulièrement les agents arrivés en fin de carrière. Ils ont été chacun un élément fondamental de la vie de notre hôpital. Ils ont su, à leur manière, porter avec professionnalisme la tâche qui leur incombait. Mauruuru à chacune et chacun d’entre vous et faa’ito ito ! Nom Emploi Départ le brotherson eps Colin DoloresInfirmière - généraliste hiro eps aumerand Dinah secrétaire d’administration sandford Alexis Chef de cuisine levandowski eps trimaille Tania infirmière généraliste utia eps heitaa Pauline Cadre de santé kurdykowski PatrickInfirmier généraliste bodin Marie-Joelle Agent - Vaguemestre 31/01/13 31/01/13 31/12/12 31/12/12 31/01/13 30/01/13 31/01/13 perry eps tarahu MyrnaInfirmière - généraliste 31/01/13 Départ à la retraite : Départ à la retraite : Salut Marie-Joelle, Merci pour tes services rendus au sein de notre établissement hospitalier. Nous nous unissons avec grand regret déjà pour te souhaiter très bonne retraite et nous garderons de toi de très bons souvenirs. Tchao Tchao !!!! Tes collègues Tama VONG Marguerite COULON Ernestine TEUIRA Ryan MAC CARTHY Quel enfant du Fenua hospitalisé en pédiatrie n’a pas connu Myrna ? C’est après 39 ans de carrière à l’hôpital que Myrna PERRY, épouse TARAHU va prendre sa retraite, le jour de ses 60 ans, le 1er février prochain. Après un début de carrière en tant qu’adjointe de soins dans différents service de l’hôpital, Myrna devient infirmière en 1986. Et depuis 1986, elle soigne les enfants avec le même dynamisme et la même joie de vivre !!! Les différents chefs de service de pédiatrie qu’elle a connu ont toujours reconnu son professionnalisme et sa bonne humeur. Nombreux sont les parents et enfants qui diront en parlant de Myrna : « Ah ! elle est gentille cette infirmière ! » Son rire, sa voix résonnent encore dans le service et c’est avec une certaine émotion que toute l’équipe du service de pédiatrie lui a souhaité une excellente retraite. Note : Marie-Joëlle BODIN fait partie de la Direction des Affaires Générales, de la Communication, de la Qualité et des Relations Extérieures pour le poste de Vaguemestre et a été affectée au Service Psychiatrie. par désirez parler de Ea MAG est votre journal. Si vous que vous faites, ce de ice, serv votre métier, de votre iture du journal, vous l’écr à r icipe part ez voul vous si us au 48 61 63 ou êtes les bienvenus. Contactez-no mail : [email protected] Décés : < tama Emile, permanencier auxiliare, 03/12/12 - jonquille eps ratia Antoinette, agent d’administration, 31/01/13 Eamag est le journal interne gratuit du CHT • Comité de rédaction : Anne-Marie Jeannette, Directrice de la Communication et Marguerite Hyde, secrétariat • Conception graphique : Système OD • Photos : F. Payet - CHT • Tirage : 200 exemplaires rapport de mission Le Pr Christophe CHARDOT et le Dr Marianne BESNARD Rapport de mission du Pr Christophe CHARDOT Mission d’hépatologie médico- chirurgicale et suivi des enfants transplantés hépatiques. (du lundi 11 au mercredi 13 février 2013). “ Pendant cette mission, 25 enfants ont été vus en consultation d’hépatologie médico-chirurgicale et de suivi post transplantation hépatique. Quatre avis ont été donnés en salle d’hospitalisation. Une conférence a été donnée le mardi 12 février 2013 en soirée dans la salle de conférence de l’hôpital aux médecins intéressés sur le thème de : « LA TRANSPLANTATION HEPATIQUE CHEZ L’ENFANT ». - Deux évasans devront être réalisées prochainement : l’une pour une indication de re transplantation hépatique pour rejet chronique, l’autre pour malformation ano-rectale. - Un jeune homme a été hospitalisé en semi-urgence dans le service de gastro-entérologie du CHT, avec une perspective probable de transplantation hépatique. En assurant un suivi régulier approfondi des enfants transplantés, cette mission permet de limiter les complications tardives de la greffe à l’origine de ré-hospitalisations en France, voire de re-transplantations. ” Professeur Christophe CHARDOT 3 dossier Certification HAS Résultats de l’auto-évaluation Notre établissement a réalisé de septembre à décembre 2012 la première étape de la démarche de certification par la Haute Autorité de Santé (HAS) : l’auto-évaluation. 5 groupes de volontaires ont participé à ce travail qui consistait à comparer la performance de notre organisation vis-à-vis des exigences du référentiel de la HAS. Afin de mieux nous situer, les résultats du CHPf (bleu) sont comparés à ceux d’un établissement hospitalier de la Réunion (orange) dont la taille et l’activité sont similaires aux nôtres. Les résultats sont présentés en pourcentage ou par une lettre. Un A ou un score de 100% correspondent à un critère parfaitement maitrisé dans l’établissement. Pour toute question n’hésitez pas à contacter la cellule qualité ([email protected]) RéSULTATS DE L’AUTO-éVALUATION PAR THèME CH de la Réunion 100% CHPf Droits et place des patients 80% Prise en charge spécifiques Evaluation des pratiques professionnelles 60% 40% 20% Parcours du patient 0% Management de la qualité et de la sécurité des soins Management stratégiques Management des ressources 4 Ea Mag #17 Gestion des données du patient APERCU GéNéRAL DU NOMBRE DE CRITèRES éVALUéS A, B, C ou D 60 49 50 42 40 Nombre de critères A B C D 30 20 12 12 10 0 Evaluation RéSULTATS DES CRITèRES CLASSES « Points Exigibles Prioritaires » Système de gestion des plaintes et réclamations Respect des libertés individuelles et gestion des mesures de restriction de liberté Programme d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins Accès du patient à son dossier 100% Continuité et coordination de la prise en charge Gestion des événements indésirables 80% 60% Gestion du dossier patient 40% Prise en charge somatique des patients Identification du patient à toutes les étapes de sa prise en charge 20% 0% Maîtrise du risque infectieux Prise en charge médicamenteuse du patient Prise en charge et droits des patients en fin de vie Management de la prise en charge médicamenteuse Organisation de la radiothérapie Prise en charge des urgences et des soins non programmé Prise en charge de la douleur CH de la Réunion CHPf Le référentiel HAS est consultable par tous depuis le Portail Qualité Organisation de l’endoscopie Politique et organisation des EPP Organisation du bloc opératoire Suite de la démarche Grâce à l’auto-évaluation, les points perfectibles de notre organisation ont pu être identifiés. Il s’agit maintenant de proposer et mettre en œuvre des actions d’amélioration. Cette étape appelée Plan d’action impliquera l’ensemble des professionnels de l’établissement. Une présentation de ces résultats a eu lieu dans l’amphithéâtre le jeudi 28 février. 5 métier Qui est le technicien bio-hygiéniste ? C’est en 2009, que l’hôpital Mamao décide d’étoffer l’Equipe Opérationnelle d’Hygiène (EOH) en y intégrant un technicien bio-hygiéniste. Le métier de technicien bio-hygiéniste existe depuis 1990, il s’adresse aux personnes déjà titulaires d’un diplôme de technicien supérieur de laboratoire. “ M a principale fonction de ce métier consiste à organiser et effectuer des prélèvements environnementaux dans le cadre de la prévention des infections nosocomiales et la maîtrise de la bio-contamination. Expert en environnement hospitalier, il doit être capable d’analyser une situation et d’émettre des recommandations sur la prévention d’un risque infectieux environnemental. Les mesures ainsi que l’interprétation des résultats sont effectuées sous la responsabilité des praticiens spécialisés en hygiène hospitalière de l’équipe EOH. Les prélèvements nécessitant une mise en culture sont effectués au sein du laboratoire de microbiologie. La surveillance environnementale s’appuie sur la mesure de nombreux paramètres : L’air les mesures de l’aérobiocontamination : technique qui consiste à effectuer une mise en culture de l’air ambiant d’une pièce à l’aide d’un aérobiocollecteur, et ainsi mettre en évidence la présence d’éventuels microorganismes (bactéries ou champignons) en suspension. Ces mesures sont principalement réalisées dans des zones à atmosphère contrôlée comme les salles opératoires mais aussi dans les chambres de patients immunodéprimés (onco-hématologie) lors de cas groupés d’aspergilloses pulmonaires. Les contrôles particulaires : cette technique consiste à évaluer la classe d’empoussièrement d’une salle. Pour cela, on utilise un compteur particulaire pour compter les poussières en suspension / m3 d’air. Les particules de poussière étant le mode de transport des micro-organismes (bactéries, virus, champignons,…) il est donc important d’évaluer leur maîtrise. Cette mesure s’effectue dans des zones à hauts risques infectieux tel que le bloc opératoire. Savoir travailler en équipe est une aptitude essentielle pour le métier, car nous sommes amenés à travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des services de l’hôpital, le but étant d’atteindre un objectif commun, celui de la sécurité des patients. 6 Ea Mag #17 Les surfaces Contrôles microbiologiques des surfaces : ils sont le plus souvent réalisés dans un but pédagogique. Ces prélèvements mettent en évidence la qualité du bionettoyage effectué et permettent ainsi une réflexion sur la 1 1- Empreinte de la main sur boîte de pétri. 2 2 - Résultat après 72h de culture. mise en place d’actions correctives. Ils sont largement utilisés au sein des formations hygiène de notre établissement sous forme d’empreintes de mains. Ils permettant la visualisation de la flore microbienne cutanée et ainsi sensibiliser le personnel à l’hygiène des mains. douche des patients, le lavage chirurgical des mains, les eaux de dialyse,… Cette eau représente un risque sanitaire majeur pour notre établissement en cas de contamination. La gestion du risque infectieux, parasitaire ou toxique de cette eau, demande au technicien bio-hygiéniste une connaissance de l’ensemble des installations propres à l’établissement. Ce travail est effectué en partenariat avec le service technique, le service du biomédical, mais aussi la mairie de Pirae. Le fruit de cette étroite collaboration permet ainsi d’identifier, évaluer et déterminer les moyens à mettre en ouvre pour la maîtrise de ces risques. Les endoscopes Contrôles microbiologiques des endoscopes : ces contrôles s’intègrent dans la démarche qualité appliquée à l’acte endoscopique. Ce sont des contrôles de résultats qui permettent de valider les process et les outils utilisés pour leur désinfection. Sa formation générale en hygiène hospitalière permet au technicien bio-hygiéniste de participer également : > à des audits : dont le rapport d’analyse permet de déduire la mise en place d’actions correctives, comme la mise en place d’une politique « zéro bijou » sur notre établissement. > à des enquêtes épidémiologiques : dans le cas d’infections groupées inexpliquées ou lors de l’apparition de nombreux cas de colonisation de patients porteurs de bactéries multi-résistantes dans une unité de soins. L’eau Contrôles des eaux : l’eau est un élément essentiel au fonctionnement d’un établissement de santé. Elle concerne de nombreux domaines : l’alimentation, la > à la formation du personnel : sensibilisation du personnel hospitalier sur le risque des transmissions croisées et de la biocontamination de l’environnement. Gaël Duclaux - EOH CHPF ” 7 zoom service Nouvelles technologies numériques en chirurgie orthopédique Le développement numérique permet à l’informatique d’entrer dans la réalisation d’actes chirurgicaux avec application régulière au bloc opératoire. Les techniques chirurgicales orthopédiques se prêtent particulièrement à cette pratique. L a chirurgie orthopédique fonctionnelle cherche à redonner au patient un état antérieur qu’il a perdu en raison d’une atteinte articulaire, osseuse, tendineuse ou musculaire dégénérative. Elle est en augmentation régulière répondant à la demande croissante d’une meilleure qualité de vie. Cette situation est directement liée à l’augmentation de l’espérance de vie. La moyenne d’âge des hospitalisés a augmenté d’un an par année au CHPF ces quatre dernières années. Figure 1 : Gonarthrose : l’os frotte sur l’os 8 Ea Mag #17 La principale pathologie articulaire concernée par le vieillissement est l’arthrose. L’arthrose siège principalement à la hanche (coxarthrose), au genou (gonarthrose ; figure 1), à l’épaule (omarthrose). Elle peut atteindre d’autres articulations. L’arthrose correspond à l’usure du cartilage. Le cartilage est d’aspect blanc comme de la nacre au niveau des articulations. Lorsque le cartilage est usé l’os frotte sur l’autre os comme une roue de voiture dépourvue de pneu. D’autres pathologies peuvent donner des atteintes articulaires comme les maladies rhumatismales. La personne atteinte d’arthrose ressent des douleurs en rapport avec les efforts. Le patient est obligé de s ‘arrêter au bout d’une heure, puis d’un quart d’heure et parfois moins. Cela définit le périmètre de marche, la distance que la personne arrive à faire. Les déplacements sont laborieux, lents, il faut prendre une canne, tenir la rampe pour monter les escaliers. L’atteinte peut empêcher la personne de dormir en raison des douleurs lors des changements de position. Si c’est monsieur qui a mal, madame ne dort plus et inversement. L’articulation s’enraidit devenant moins mobile. Dans les prothèses totales de hanches l’une des difficultés et sujet de mécontentement est le réglage de la longueur. Avant l’intervention à partir de la radio, un calque reproduisant la forme de la prothèse est mis en place sur la hanche. Ceci permet de repérer le niveau où la prothèse doit être implantée et l’os coupé. L’utilisation de la « navigation » en cours d’intervention permet de mesurer très précisément la longueur et l’écartement. La navigation repose sur l’identification par l’ordinateur de repères déterminés sur l’opéré. Cet appareil est utilisé par d’autres spécialités comme la neurochirurgie pour le repérage et l’exérèse de tumeur. Le chirurgien peut privilégier un allongement pendant l’intervention pour récupérer la longueur perdue par l’usure et assurer la stabilité qui repose sur le positionnement de la prothèse et la tension des muscles. Figure 2 : Prothèse de hanche : Calcul au millimètre près de la longueur et de l’écartement (off set) Pour l’arthrose du genou cette technique est également utilisable mais l’évolution technologique marquante est le passage à l’utilisation d’une planification virtuelle de l’intervention. Elle permet la réalisation d’un ancillaire sur mesure pour le patient. L’ancillaire est le matériel utilisé en cours d’intervention pour positionner la prothèse. La prothèse reste une prothèse standard avec plusieurs tailles croissantes de quelques millimètres entre chaque taille. Figure 5 : le guide de coupe se pose sur le fémur (à gauche) ou le tibia (à droite). La lame de scie peut couper selon la planification. En cours d’intervention l’empreinte personnalisée est plaquée sur le genou du patient avec une seule possibilité de positionnement. Figure 3 : habituellement le chirurgien calcule l’angle entre l’axe du fémur et le reporte sur le « sextant » car son seul repère pendant l’intervention est le canal à l’intérieur de l’os et la taille des coupes qu’il a planifiées. Elle permettra d’éviter des interventions d’ablation de matériel chez certaines personnes ayant déjà subi des interventions sur la jambe ou le fémur. Dans la technique d’ancillaire sur mesure, le patient passe un scanner ou une IRM qui permet la reconstruction d’un genou virtuel. Sur celui-ci le chirurgien choisit la taille de la prothèse et son orientation. Figure 4 : le genou du patient est reconstruit en 3D et la prothèse positionnée. Le chirurgien peut également visualiser précisément les résections osseuses complémentaires (ostéophytes). Le fournisseur passe ensuite à la phase de production d’un guide personnalisé propre au patient correspondant à la forme en miroir de son genou. C’est ensuite le déroulement habituel de l’intervention avec la facilité d’avoir préparé le matériel correspondant à la taille de la prothèse définitive. L’intérêt de cette technique numérique fiable et reproductible est de déterminer à l’avance la taille de la prothèse avec comme avantages : • une planification « à froid » très précise car faite à partir d’un scanner. • la vérification de la disponibilité des implants, • la préparation en cours d’intervention uniquement du matériel destiné à la taille programmée ce qui va permettre de diminuer l’importance du matériel à stériliser. Figure 6 : Prothèse totale de genou L’étude que nous avons pratiquée avec une entreprise de métropole va nous permettre de déterminer le coût de cette technique, de mieux connaître les délais de réalisation, de prendre en compte le risque de report ou d’annulation de la procédure chirurgicale et de préciser les indications avec un gain certain pour le patient. La technique traditionnelle reste d’actualité dans les cas habituels. L’implantation de la prothèse n’est qu’un maillon dans la chaîne vers le rétablissement de la personne. La gestion de la douleur, des risques, la rééducation, sont autant d’éléments à prendre en compte. Dr Frédéric Evenat Chirurgien orthopédiste traumatologue 9 le lien du pacifique tr o is p a ges e x tr a ites d e « l ’ o u v re Le Centre Hospitalier Territorial de Nouméa certifié V2 Un long travail commun porte ses fruits... Ce 11 octobre 2012, la Haute Autorité de Santé a confirmé la certification V2 du CHT de Nouméa. Le 8 mars 2004, il y a déjà huit ans, le directeur M. Henri CARREAUX-THUILLIEZ officialisait l’engagement institutionnel du CHT de Nouméa dans la démarche qualité qui devient alors l’affaire de tous. L’objectif était clair, montrer aux citoyens néo-calédoniens que la qualité des soins dispensés au sein de leur hôpital public est à la hauteur de la qualité des soins dispensés dans les centres hospitaliers métropolitains et faire ainsi reconnaître nos compétences. Dans des conditions parfois difficiles : sanctuarisation de bâtiments historiques générant de manière temporaire des diminutions significatives de nos capacités d’hébergement, crise sanitaire avec la pandémie de grippe A/H1N1, vétusté de certains locaux... vous avez su tenir la barre et continuer à tirer notre établissement vers le haut. L’histoire E n 2007, notre institution obtenait de l’Agence Nationale de l’Accréditation et d’Évaluation en Santé l’autorisation de réaliser une certification V1 (version 1) bien que nous n’ayons aucune obligation règlementaire, de par notre statut de Pays d’outre-mer, d’adhérer à cette démarche obligatoire en métropole. Cette évaluation basée sur le volontariat a permis à notre structure d’identifier les principaux axes d’amélioration et surtout de nous situer par rapport aux établissements métropolitains. Les experts-visiteurs nous placent alors dans la moyenne des établissements métropolitains, et constatent que nos problématiques sont similaires à celles de ces hôpitaux tout en mettant en avant, comme constat remarquable, une grande implication des professionnels dans la démarche. Les principaux axes d’améliorations identifiés à partir de 2007 La politique de maîtrise du risque infectieux : coordonner des actions et généraliser l’implication des professionnels dans la surveillance du risque infectieux. D’où : • un renfort de l’équipe d’Hygiène en 2008/2009 et la création d’un poste de PH hygiéniste en 2010 ; • une réactivation du dispositif des correspondants hygiène. La finalisation des organigrammes des secteurs d’activité, les outils de pilotage et de gestion de ces secteurs et la mise en place de l’évaluation des ressources par secteur. D’où : • la mise en place du CMA en 2008 ; • la réorganisation des directions fonctionnelles en novembre 2011. La réalisation d’un document unique sur la prévention du risque touchant les professionnels du CHT : « Mieux identifier les risques pour mieux vous en protéger ». D’où : • la réalisation en octobre 2008 d’un audit sur les risques professionnels liés à l’utilisation des produits chimiques ; • le recrutement en 2010 d’un ingénieur chargé de la prévention des risques professionnels. L’engagement dans des démarches d’évaluation institutionnelle concernant les procédures et les pratiques professionnelles. D’où : • l’achat de logiciels de gestion documentaire (Apta et YES) ; • le développement des EPP en mars 2009 ; • le déploiement des revues de morbi-mortalité sur la base des RMM du secteur de Soins Critiques en décembre 2008. La mise en oeuvre d’un plan d’amélioration de la politique du dossier patient. D’où : • le déploiement du dossier patient informatisé en 4 vagues depuis janvier 2011 Une série de points forts était aussi clairement identifiée, allant : • de la création de la commission de conciliation ; • à l’approche culturelle dans la prise en charge du patient ; • à la prise en charge du patient en Chirurgie Ambulatoire ; • à l’assurance qualité en Imagerie Médicale ; • à la mise place d’un P.C. sécurité ; • à la structuration des vigilances sanitaires. Le développement de la prise en charge de la douleur et des soins palliatifs. D’où : • la création de l’unité d’Évaluation et de Traitement de la Douleur en 2008 ; • la création de l’équipe mobile d’Accompagnement de Soins Palliatifs en 2010. 10 Ea Mag #17 b o î te N ° 5 2 » , le j o u r n a l i n ter n e Le présent E n novembre 2010, dans la logique des démarches de certification, nous engagions une nouvelle fois notre établissement à une visite de certification, cette fois de type V2. Ce référentiel, comparativement à la première version, porte plus sur l’évaluation des pratiques et les actions mises en oeuvre, à la différence du référentiel V1 plus centré sur la notion de dynamique d’établissement. En avril 2011, notre établissement recevait la décision de la Haute Autorité de Santé concernant notre certification. Notre structure était alors certifiée avec obligation de rapport de suivi. La Haute Autorité de Santé, au travers de cette contrainte de rapport de suivi, nous demandait de mettre en oeuvre un plan d’action, sur un an, et dans quatre domaines où nous devions nous améliorer. Quels étaient ces domaines ? Deux domaines faisant l’objet d’une réserve majeure : > Domaine n° 1 : le circuit du médicament • Prescription ; • Dispensation ; • Administration. > Domaine n° 2 : le dossier patient • Actualisation des données concernant la prise en charge du patient ; • Information du patient ; • La politique du dossier patient. Deux domaines faisant l’objet d’une réserve mineure : > Domaine n° 3 : la gestion des risques liés aux dispositifs médicaux • Endoscopie ; • Stérilisation. > Domaine n° 4 : la gestion des risques liés à l’environnement • Qualité de l’air ; • Gestions des déchets, plus spécifiquement des effluents. Sous la coordination du comité de suivi de levée des réserves composé des directeurs fonctionnels de l’établissement, des membres du bureau restreint de la CME et de la cellule qualité, différents groupes de travail ont alors d u C H T d e n o u m é a défini et mis en oeuvre un plan d’action pour lever les réserves relatives à chaque domaine. Quelles actions correctrices avons-nous réalisées ou proposées ? Pour le circuit du médicament • Formalisation de la politique du circuit du médicament ; • Uniformisation du support de prescription ; • Création d’un outil d’aide à la prescription pour les médicaments injectables nécessitant une dilution ; • Projet de mise en place du conditionnement en unidoses de tous les médicaments à la pharmacie centrale pour éviter les déconditionnements en unités de Soins (échéance avril 2013) ; • Sécurisation des conditions de transport des médicaments ; • Sécurisation de la gestion des armoires à pharmacie : - Déploiement du système plein-vide dans les services de Soins ; - Politique d’achat de réfrigérateurs traceurs (échéance deuxième semestre 2013) ; • Élaboration de fiches réflexes sur certaines étapes du circuit du médicament (Prise en charge de traitements personnels des patients, listing des médicaments devant être entreposés au froid) ; • Sécurisation de l’administration : - Achat de nouveaux piluliers ; - Traçabilité de l’administration sur les nouvelles feuilles uniques de prescription. Pour le dossier patient • Déploiement général du dossier patient informatisé ; • Sensibilisation des médecins, au travers d’une analyse bénéfices-risques, aux éléments constitutifs du dossier ainsi qu’aux notions d’informations patient - Intervention Dr Nachin mi-2012 ; • Sensibilisation des professionnels non médicaux aux éléments majeurs constitutifs du dossier ; - Élaboration d’une check-list des éléments constitutifs du dossier ; • Formation des professionnels aux transmissions ciblées ; • Création d’aides mémoires à destination des différentes catégories professionnelles ayant à renseigner le dossier patient informatisé ; • Création d’une fiche de liaison/synthèse infirmière. 11 le lien du pacifique Pour la gestion des risques liés aux dispositifs médicaux • Validation de procédures relatives à l’hygiène des endoscopes par le CLIN ; • Formalisation des bonnes pratiques d’endoscopie à l’intention des professionnels dédiés à l’endoscopie • Centralisation du traitement des endoscopes ; • Recrutement d’un pharmacien responsable de la stérilisation ; • Développement d’un processus d’accueil des nouveaux professionnels en stérilisation et du maintien des compétences. Pour la gestion des risques liés à l’environnement • Formation, sensibilisation des services techniques et biomédicaux à la norme ISO 90351 sur la qualité de l’air ; • Relance des contrôles de la qualité de l’air ; • Amélioration des recueils, de l’analyse et du traitement des dysfonctionnements liés à l’air ; • Formation, sensibilisation de masse sur l’élimination des déchets ; • Réalisation d’un état des lieux sur les effluents existants au sein du CHT et leur gestion en tant que déchets ; • Amélioration des mesures de protection des professionnels (ÉPI – Équipement de Protection Individuel) - Réalisation d’états des lieux des postes nécessitant des mesures de protection ; - Intégration des exigences en matière d’ÉPI dans le cahier des charges des prestataires externes. Les fruits du travail En avril 2012, soit un an après la réception de notre premier rapport de certification, le CHT fort de ce travail a donc remis son rapport de suivi à la Haute Autorité de Santé. Depuis, nous étions en attente du résultat final. Ce résultat est arrivé le 11 octobre 2012, toutes les réserves sont levées. Il nous est demandé toutefois de réfléchir plus spécifiquement sur la dispensation du médicament au sein de notre établissement. Ce qui correspond, en langage HAS, à une mesure de suivi. Nous voudrions, une fois de plus, remercier tous les professionnels de l’établissement pour leur implication et leur engagement dans cette démarche de certification qui nous montre que, malgré l’insularité, l’éloignement de la métropole, la « vétusté » de certains de nos locaux… la qualité des soins dispensés dans notre structure, bien qu’encore perfectible, est reconnue par une autorité extérieure et indépendante. 12 Ea Mag #17 Notre établissement est maintenant officiellement certifié avec uniquement une mesure de suivi sur « la dispensation du médicament ». Répartition du nombre d’établissements certifiés par niveau de certification 6% certification conditionnelle avec visite de suivi 50% certification immédiate CHT de Nouméa 44% certification conditionnelle avec rapport de suivi L’avenir U n déménagement à moyen terme, une organisation à repenser du fait du regroupement des différents sites sur le Médipôle, de nouveaux défis techniques à relever, une médecine en perpétuelle évolution… C’est dans ce contexte que nous allons nous engager dans une nouvelle démarche de certification en novembre 2014. Une démarche qui va nous permettre, en partenariat avec la cellule Koutio, d’anticiper, d’optimiser nos changements de locaux, nos modifications d’organisation et de créer tous ensemble avec tous les outils dont nous disposons, un nouvel hôpital qui nous ressemble, adapté aux préoccupations sanitaires et institutionnelles de notre territoire. C’est ce challenge que nous devons relever, c’est ce challenge qui sera notre feuille de route pour les années à venir et que nous vous présenterons plus en détail dans le prochain Ouvre-boîte. actualité LA DENGUE : RAPPEL Epidémie de dengue en Polynésie française le cts voit rouge ! Dans les jours à venir, une épidémie de dengue peut tout à fait se développer d’une maniere explosive en Polynésie, risquant de bousculer brutalement tous nos services médicaux et médico-techniques. A ce jour , tous les acteurs sont réunis pour ce scénario catastrophe : - les vecteurs (Aèdes), deux sérotypes 1 et 3, la chaleur, la saison des pluies, les migrations humaines, une population peu immunisée. La sécurité transfusionnelle dans ce contexte épidémique critique D ans un tel contexte, il n’est pas exclu qu’un donneur de sang asymptomatique et virémique puisse spontanément se présenter pour un don de sang. Concernant l’éventualité de suspendre toutes les collectes de sang total, il nous apparaît impossible d’appliquer une telle mesure, comme le préconise la circulaire DGS du 17 avril 2008. L’interruption des collectes dans notre situation d’isolement géographique ferait courir un très grand risque de pénurie de PSL sur l’ensemble du territoire de la Polynésie. LA SéCURITé TRANSFUSIONNELLE Bilan de l’existant Chaque don de sang est systématiquement précédé d’un entretien médical réalisé sur la base d’un questionnaire validé, orienté en particulier vers la recherche des maladies transmissibles. Le constat d’un état fébrile ou évocateur d’un syndrome viral « dengue like » fait l’objet d’un ajournement au don de sang (90 jours dans le cas de la dengue). De plus, chaque donneur est informé, au moment du don, de la nécessité de contacter le Centre de transfusion afin de lui signaler toute anomalie de santé apparue au décours du don (ou non évoquée au moment de l’entretien médical). Chaque médecin du CTS peut donc, à tout moment, bloquer tout produit sanguin en stock, sur la seule base d’une information qui lui paraît présenter une situation à risque pour le receveur. En fonction de l’évolution et de l’aggravation de la situation,d’autres mesures pourront être envisagées : • Mise à disposition prochainement d’un N° vert Chaque donneur de sang se verra systématiquement remettre un document post-don mentionnant le numéro d’appel (N° vert) à Les virus de la dengue (genre Flavivirus) constituent un groupe indépendant au sein de la famille des Flaviviridae. Le groupe des virus dengue (DENV) est constitué de quatre sérotypes. En dépit de leur forte proximité génétique et antigénique, les quatre DENV constituent réellement des entités infectieuses indépendantes. En effet, l’infection par l’un des sérotypes induit différents types d’anticorps parmi lesquels certains sont à l’origine de réactions croisées avec les autres sérotypes. En revanche, les anticorps neutralisants ne sont efficaces que contre le sérotype homologue. Un individu vivant en zone endémoépidémique peut donc en théorie contracter quatre fois la dengue. clinique composer en cas de fièvre ou de signes évocateurs d’un syndrome dengue-like. Ce N° vert en lien direct avec le CTS lèvera l’obstacle du coût de la communication. Il vous sera communiqué par voie de presse. • Avant toute délivrance , application systématique d’une quarantaine de 72H pour tout nouveau CGR. Nous appliquerons toutefois des mesures d’exception pour l’utilisation de CGR de moins de 72 H dans le cadre d’une urgence immédiate ou lorsque qu’aucun autre CGR ne réunira les caractéristiques requises (phénotypes érythrocytaires indisponibles, blocage transfusionnel …). Toute distribution d’un CGR de moins de 72 H requierera obligatoirement l’accord d’un médecin biologiste du CTS. • Arrêt de notre production locale de plasma sécurisé par quarantaine de 60 j. • Viro-atténuation de tous nos concentrés plaquettaires par le procédé «INTERCEPT» Et notre credo sera toujours de tout mettre en œuvre pour fournir en temps et en heure et sur l’ensemble du territoire, les produits sanguins les plus adaptés, dans des conditions optimales de sécurité et de qualité. Diagnostic précose Virus, génome Ig G Fièvre Piqûre de moustique J -7 Ig M Dengue secondaire Virémie J -2/-1 J 0 J4 • apparition brutale d’une fievre elevee et de symptomes peu specifiques : • cephalees frontales, • douleurs retro-orbitaires, • douleurs musculo-articulaires, • asthenie, • eruption maculo-papuleuse affectant le tronc et s’etendant vers le visage et les extremites, • vomissements. • des hemorragies limitees sont aussi possibles a type de petechies, purpura, gingivorragies, epistaxis ou saignement digestif. • les infections sont souvent paucisymptomatiques ou asymptomatiques. L’évolution clinique est variable. Dans certains cas, en particulier chez les enfants de moins de 15 ans, l’infection évolue après 2 à 7 jours et la défervescence thermique vers un tableau grâve de dengue hémorragique (ecchymoses en nappe, saignements digestifs abondants) avec ou sans syndrôme de choc. formes graves : hormis les formes évoluant vers une dengue hémorragique, il existe dans de rares cas des formes neurologiques (encéphalites). diagnostic biologique Diagnostic tardif Antigène Incubation de 5 a 7 jours (minimum 3 et maximum 15 jours). NS1 peu sensible Cinétique du virus et des anticorps de type IgM et IgG au cours d’une infection par DENV. Cas d’une infection secondaire par un sérotype viral hétérologue. 3 types d’analyse peuvent être réalisés : 1. Le sérodiagnostic 2. Un test de diagnostic precoce « platelia dengue ns1 antigene » dispose d’un marquage ce. 3. L’amplification genique (rt-pcr) 4. L’isolement viral. L’isolement viral est une technique réservée au Centre National de Référence (CNR) dans des indications particulières qui doivent être discutées entre le clinicien et le biologiste. 13 rapport de mission légende Rapport de mission du Pr JP NGUYEN Note relative à la mission du professeur JP NGUYEN du 21/01 au 25/01/2013 14 Ea Mag #17 “ Une première au CHPF dans la prise en charge des céphalées chroniques rebelles invalidantes. Dans le plan de lutte contre la douleur, le CHPF a fixé pour objectif d’améliorer sans cesse la prise en charge de la douleur et cet objectif se concrétise en ce début d’année 2013 par la mission du professeur Jean Paul NGUYEN chef de service de neurochirurgie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nantes du 21/01 au 25/01/2013 au CHPF. Cette mission du professeur NGUYEN est le fruit d’une collaboration technique de deux services : le service de neurochirurgie dirigé par le docteur Samir AKOURY et le centre de la douleur avec le docteur Richard WONG FAT coordonnateur du centre. Le CHU de Nantes est connu pour être à la pointe dans la prise en charge des céphalées chroniques notamment dans les névralgies occipitales, les migraines chroniques et les algies vasculaires de la face avec les techniques de stimulation occipitale implantée pratiquées par quelques centres hospitaliers universitaires de France. Des consultations médicales ont été organisée au centre de la douleur et trois patientes ayant épuisé toutes les possibilités thérapeutiques médicamenteuses ont pu bénéficier de cette technique de stimulation occipitale nécessitant une hospitalisation. Par ailleurs les personnels soignants des services Douleur et Neurochirurgie ont reçu une formation théorique et pratique leur permettant désormais une prise en charge de ces céphalées chroniques rebelles au niveau du CHPF évitant ainsi des évacuations sanitaires coûteuses tant sur le plan humain que financiers vers la France. Témoignages “ Marika de Mahina : J’ai eu un grave accident de la route en 1993 et grâce au Dr NGUYEN, Neurologue, j’ai pu être sauvée. On m’a posé une plaque métallique cervicale gauche (C2-C3). Mais vers 2005, les séquelles de cet accident sont apparues : douleurs articulaires et musculaires de tout le côté gauche associées d’insomnies allant de 2 à 3 jours. Je souffrais énormément malgré les divers traitements parfois lourds (anti-inflammatoires à haute dose, piqûres, morphine… et les séances de kinésithérapie ou mésothérapie. J’ai consulté plusieurs médecins (généraliste, rhumatologue, neurologue, kinésithérapeute), réalisé plusieurs examens mais sans résultats. Au fil du temps, mes souffrances devenaient insupportables malgré l’augmentation des doses du traitement. J’apprenais finalement à vivre ainsi et gardais toujours l’espoir de trouver un remède miracle. Je n’exprimais jamais mes souffrances ni mes découragements et je souriais toujours à la vie. Quelques médecins m’ont même dit que mes maladies étaient dans ma tête…que c’était psycho-somatique. C’est en lisant un article dans la dépêche en 2009 que j’ai retrouvé l’espoir. En effet, c’était l’histoire d’un homme qui souffrait horriblement de sa main suite à une intervention chirurgicale, qui avait même arrêté de travailler et qui avait retrouvé une vie « normale » suite à une nouvelle opération proposée par le Dr WONG FAT, du centre de traitement anti-douleur du CHT. J’ai donc demandé à mon médecin traitant de me prendre un RDV avec ce médecin. La première fois que j’ai rencontré le Dr WONG FAT en 2009, après ma consultation avec le neurologue du CHT, il n’y a pas eu de suite : j’avais apparemment mal expliqué ce que je vivais. Ce n’est que 2 ans plus tard, en juillet 2012, que j’ai pu enfin mieux lui faire un exposé de mon état de santé. Le Dr WONG FAT m’avait même dit : « mais tu n’avais pas expliqué comme ça en 2009. » Il me comprenait, m’écoutait et m’a donc diagnostiqué un syndrome de « SADAM ». Dans l’attente de mon intervention chirurgicale, il m’a proposé de me brancher à un appareil type neuro-stimulateur dès que mes douleurs apparaissaient. Cela calmait peut-être mes douleurs mais sans plus. Je n’avais qu’une hâte que le jour J soit fixé. On m’a donc posé une électrode occipitale gauche qui envoie des pulsations afin de calmer les douleurs. ” “ Dolores de Arue : Suite à une intervention chirurgicale pontocérébelleuse en fin 2009, des douleurs musculaires et articulaires insupportables au niveau facial et cervical sont apparues. Je faisais énormément de crises de nerfs. Je chutais sans arrêt. Des fois, je ne sentais plus mes jambes ou mon membre supérieur droit. Les relations avec ma petite famille devenaient très difficiles. Parfois, quand je souffrais trop, je mettais ma tête dans un bac à glace. On croyait que j’avais un problème psychiatrique puisqu’on m’avait dit de voir un psychiatre ! Mon médecin traitant et mon kiné vestibulaire qui me suivaient pour mes vertiges avaient diagnostiqué un syndrome de névralgie d’Arnold. Ils m’ont donc orienté vers un neuro-chirurgien du CHT qui m’a ensuite dirigé vers le Dr WONG FAT du centre de traitement anti-douleur. J’ai suivi des traitements adaptés de 2010 à fin 2012. Je devais également me brancher à un appareil « neuro-stimulateur » en cas de douleurs intenses voire insupportables. Enfin, le Dr WONG FAT m’a proposé une nouvelle intervention avec pose d’une électrode occipitale droite qui permettait de calmer toutes mes douleurs. ” “ Rosine de Bora Bora : J’ai eu un accident de la voie publique en 2001. Les séquelles de cet accident sont apparues vers 2006 avec une perte musculaire du membre supérieur droit. J’ai suivi divers traitements médicaux à répétition sans réelle amélioration des symptômes. J’avais des vertiges, des migraines, des nausées et des douleurs jusqu’à ne plus pouvoir dormir. J’étais désespérée. Mon médecin traitant m’a proposé de consulter un neurologue au CHT qui n’a rien trouvé. Mes vertiges persistaient et c’est ainsi qu’on m’a orienté en début 2011 vers le Dr AMADEO, médecin ORL du CHT. Celui-ci m’a conseillé de consulter le Dr WONG FAT du centre du traitement anti-douleur. Le Dr WONG FAT m’a écouté et compris. Il m’a proposé de prendre un appareil « neuro-stimulateur » sur lequel je devais me brancher dès que j’avais mes douleurs. Il m’a également proposé de me faire poser une électrode occipitale droite qui m’aiderait à calmer toutes mes douleurs. J’ai accepté et donc subi l’intervention le 22 janvier 2013. ” 15 événements festifs MARIAGE au CHPf du TAAONE Jérôme APUARII et Sandra UTIA se sont mariés le vendredi 08 février 2013 à 13 heures au Service de Pneumologie au CHPf de Taaone. Nous avons été conviées à la cérémonie qui fut très émouvante. Nous leur adressons toutes nos félicitations et tous nos vœux de bonheur. Pot de fin d’année au «Royal Tahitien»