- L’écart reste important : lecture génération 86-90.
Proposition de plan
I. Les transformations de la structure des emplois entraînent une mobilité
« forcée »
1. mobilité structurelle et mobilité nette
2. Les transformations de la structure sociale…( s’appuyer sur le doc 3)
3. …expliquent une mobilité structurelle ascendante (expliquer le mécanisme, le « déversement »)
II. Les rôles de la famille dans la mobilité sociale
1. La famille est source de reproduction… (socialisation primaire + théorie des capitaux de
P.Bourdieu : eco /soc /cult /symb)
2. …mais elle peut aussi permettre la promotion sociale de ses membres. (profils dissonants chez
B.Lahire, stratégies de réussite des familles, soutien, sacrifices, importance donnée à la réussite
scolaire, au goût de l’effort….)…
3. … ainsi qu’être à l’origine de déclassement. (l’instabilité familiale génère parfois de l’anomie,
manque de soutien et de suivi, surinvestissement qui mène à l’échec, déscolarisation,
« méshéritiers »…)
III. Les rôles de l’école dans la mobilité sociale
1. L’école doit permettre à tous d’atteindre le statut social de son choix : elle doit offrir des
perspectives de mobilité (école méritocratique, démocratisation / massification, programmes de
discrimination positive, réussites paradoxales) …
2. … mais elle est accusée de favoriser la reproduction sociale… (Bourdieu : l’école légitime les
inégalités, capital culturel, valorisation de la culture légitime, « classique », niveau de langue,
discipline scolaire…démocratisation ségrégative). « l’école transforme ceux qui héritent en ceux
qui méritent »
1
P.Bourdieu.
3. Stratégies rationnelles des familles (Boudon) et déclassement malgré la réussite scolaire (le
paradoxe d’Anderson)
Proposition d’ouverture : Malgré les différentes mesures engagées depuis les années 80 pour
permettre la réussite de tous les élèves et leur offrant les mêmes perspectives d’insertion sociale et
malgré la volonté politique affichée de la Ministre : les statistiques restent impitoyables. En effet, les
enfants des catégories les plus favorisées accèdent nettement plus que les autres aux filières les plus
sélectives, les plus prisées et les plus rentables sur le marché du travail. Des générations massivement
diplômées vivent aujourd’hui la frustration de détenir un diplôme dévalorisé qui les expose au
déclassement dans un contexte économique marqué par un chômage important : cette frustration ne
risque-t-elle pas de trouver un écho politique particulier à l’approche de l’élection présidentielle ?
[Cette frustration ne risque-t-elle pas de déboucher sur la recherche d’un bouc émissaire ? Cette
frustration ne risque-t-elle pas de mettre en péril la cohésion sociale ? ]
Possibilité d’ouvrir sur les résultats de l’enquête PISA ( programme international de suivi des acquis)
qui place la France au dernier rang en terme d’équité.
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« L’école confère aux privilégiés le privilège suprême de ne pas apparaître comme des privilégiés » P.Bourdieu